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    Pentagon Papers
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    586 critiques spectateurs

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    anonyme
    Un visiteur
    1,0
    Publiée le 26 janvier 2018
    Quelle déception, c'est un film strictement pour américains d'Hollywood et de Washington ,je ne vois pas l'intérêt pour nous français de ces polémiques entre presse et maison blanche ,ça représente un minuscule microcosme avec ces ragots et ces intrigues.l'affiche prometteuse Spielberg ,merryl streep,Tom Hanks laissait prévoir un très grand film. Merryl streep est très décevante sans son charisme habituel,Tom hanks s'en tire que de bavardages et de scènes on n'y croit pas et on ne sort même pas révolté par la toute puissance du pouvoir politique .
    nadège P.
    nadège P.

    124 abonnés 538 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 29 janvier 2018
    Le scéna­rio est tiré au cordeau, les dialogues sont milli­mé­trés, et la mise en scène est épurée : ce film sur la presse de Spielberg est virtuose. Et féministe.
    Sabrina F.
    Sabrina F.

    14 abonnés 58 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 24 janvier 2018
    The Pentagon Papers

    "Dans le premier amendement, les pères fondateurs ont donné à une presse libre la protection qu'elle doit avoir pour remplir son rôle dans notre démocratie. La presse devrait servir les gouvernés, non ceux qui gouvernent. Le pouvoir du gouvernement de censurer la presse a été aboli afin que la presse demeure à jamais livré de censurer le gouvernement. La presse fut protégée afin de pouvoir découvrir les secrets du gouvernement et en informer le peuple. Seule une presse libre peut dévoiler efficacement toute tromperie du gouvernement." Hugo Black, Juge à la Cour Suprême, 1971.

    #StevenSpielberg signe un chef d'œuvre absolu. Un thriller journalistique et politique qui donne une belle leçon de démocratie universelle.
    Le film trouve son écho dans la société actuelle (clin d'œil aux "#fakenews et à #metoo). C'est une magnifique déclaration aux femmes et au travail journalistique.

    Une œuvre folle, grandiose et haletante sur la place des femmes dans le pouvoir et la société ainsi que sur la liberté d'expression.

    Le duo formé par #MerylStreep et @tomhanks est simplement magistral. Il donne un ton différent au scénario de #JoshSinger (Spotlight) déjà très prenant.

    Ce film est un appel à la lutte pour la démocratie. En ce début d'année, il ne faut absolument pas passer à côté.

    ♥��🤗😀�♥�
    #ThePost @universalfr
    mamienou59
    mamienou59

    1 abonné 34 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 24 janvier 2018
    Sujet :La liberté de la presse ,un sujet qui ne manque pas difficultés ,Steven Spielberg nous entraîne dans un monde de stress et de décisions difficiles et il y réussi presque tout .
    Meryl Streep et Tom Hanks ainsi que le reste de la distribution mènent ce film tambour battant peut être pas assez avec stress mais les décisions de la presse peuvent engendrer des remues ménage dans la vie de chaque jour .
    Politiciens contrariés ,coup bas pour empêcher une réalité ....la liberté de la presse ....
    dvdvort
    dvdvort

    38 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 25 janvier 2018
    C'est un bon film un peut long à démarrer je trouve et les acteur au top. C'est pas le film de l'année non plus.
    titicaca120
    titicaca120

    341 abonnés 2 179 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 25 janvier 2018
    un film sur la liberté de la presse au début des années 70
    en pleine guerre du Vietnam.
    la directrice du Washington post entourée uniquement d'hommes
    va t'elle faire publier les scandales de 4 présidents américains.
    le casting impeccable sauve un peu ce film de l'ennui et du manque
    de rythme évident.
    Jonathan P
    Jonathan P

    59 abonnés 395 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 24 janvier 2018
    De l’indiscrétion, chez son voisin new-yorkais à la parution dans le Washington Post à peine deux heures séparent tout cela. Voilà enfin le nouveau film de Steven Spielberg, après « Le Bon Gros Géant » découvert à Cannes en 2016.

    Impossible de ne pas être emporté par le souffle historique de ce thriller journalistique. On retrouve au scénario Josh Singer, scénariste de « Spotlight » en 2016 ainsi que Liz Hannah. Éblouissant de précisions et de perfection. Le travail sur les couleurs, ainsi que la lumière du film, sont tout bonnement incroyables encore une fois Janusz Kaminski nous en, mais plein la vue pour son seizième film en tant que directeur de la photographie. Parmi les amies fidèles, on retrouve le très grand John Williams, que l’on ne présente plus qui signe ici encore une bande originale parfaite. Du côté de la distribution les éloges sont encore une fois de circonstances cinquième film avec Tom Hanks après « Il faut sauver le soldat Ryan » 1998, « Arrête-moi si tu peux » en 2002, « Le Terminal », en 2004 et plus récemment « Le pont des espions », en 2015, il se réinvente encore une fois pour notre plus grand plaisir. Quant à la jeune et incroyable Meryl Streep, elle fait enfin ici ses débuts devant la caméra de Steven Spilberg. Une véritable alchimie née de ce duo, chaque scène est un véritable bonheur. Il est bon de mètre à l’honneur une autre femme, qui en très peu de scènes éclabousse de talent la pellicule, je veux parler de la magnifique Carrie Coon tout simplement bouleversante.
    La suite sur Boulevarducinema.com
    Alex Térieur 2
    Alex Térieur 2

    18 critiques Suivre son activité

    0,5
    Publiée le 17 avril 2020
    Fan de Spielberg grâce à la couleur pourpre, mais aussi de Tom Hanks j'ai été énormément déçu par ce film.
    Ce film est une honte, plutôt que de se centrer sur le véritable héro (Daniel Ellsberg) un observateur qui a assisté aux affrontements armés au Vietnam et qui est le premier lanceur d’alerte auteur des révélations des fameux Pentagon Papers, ce film fait la part belle à des snobinards en costards cravate du début à la fin. Quand un observateur (économiste) est exceptionnel pour son courage, son abnégation, son sens de la justice, son humilité et son intelligence, le relayer au second plan est une véritable insulte.
    Ce film essaye de nous faire larmoyer, et se focalise sur les atermoiements quant à la publication ou non d'articles qui pourrait freiner ou accélérer la carrière personnelle, de journalistes vivant confortablement. Il faut ajouter à cela une dose de pseudo féminisme (pour ceux qui s’intéressent au vrai féminisme, je leur conseille de lire les écrits d’Evelyne Sullerot).
    C'est un film pour bobos, ou snobs. Il est mou, sans émotions et incompréhensible, à moins d'avoir une mémoire eidétique et de connaître parfaitement l'histoire des USA.
    Je pense que le réalisateur et le scénariste ont oublié la valeur des choses élémentaires à force de rester dans leur tour d’ivoire.
    Cette guerre était inutile, des milliers d’américains et de vietnamiens sont morts en vain. Même lorsqu’elle s’est achevée, les soldats américains rescapés du Vietnam représentaient jusqu’à 1/3 des sans-abris.
    Rien de tout cela n'est évoqué.
    Je comptais mettre 2 étoiles mais, quand je vois à quel point les commentaires 5 étoiles ont l’air « fake », je ne mets aucune étoile pour rééquilibrer.
    François-Xavier C.
    François-Xavier C.

    8 abonnés 50 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 29 janvier 2018
    J'ai adoré Pentagon Papers. C'est la première fois que je comprends cette histoire. Meryl Streep, Tom Hanks et l'excellent Bob Odenkirk (Saül Goodman dans Breaking Bad). Spielberg rend passionnant une histoire politique complexe vécue par ses protagonistes... Du grand art !
    anonyme
    Un visiteur
    3,0
    Publiée le 27 février 2018
    La défense de la figure de la femme, une première chez Spielberg, est sans doute le point le plus fort de Pentagon papers. Incroyablement, après plus de quarante ans de carrière ce n'est que la troisième fois qu'une femme porte le poids d'un de ses films (les autres, Sugarland express et La couleur pourpre) Le texte de Liz Hannah rafraîchit le style académique du réalisateur. N'oublions pas qu'on parle de l'homme qui avait créé les blockbusters dans les années 70 avec Les dents de la mer. C'est à dire, l'art de Spielberg a influencé énormément le concept d’académisme, pas à l'envers.

    La femme n'est plus un personnage plat. Pour une fois le réalisateur met en lumière une actrice de registre impeccable qui enrichît le développement de son personnage, personne d'autre que Meryl Streep. Dans le rôle de Kay Graham, propriétaire du Washington Post, elle joue une femme indécise et craintive qui doit face à l'élite machiste qui ne la permet jamais de s'exprimer au-delà des fêtes qu'elle donne chez elle. Le changement de mentalité de cette femme arrive sans que le film lui fasse des fausses éloges.

    Parce qu'on ne parle pas d'une héroïne décidée et déterminée. Au contraire, le film ne cache pas que cette femme appartenait à une élite aisée qui se voyait renforcé par son amitié avec différents membres du gouvernement. Quand la liberté de presse est mise en danger, sa première inquietude n'est que les chiffres et son imminente sortie en bourse. La clé pour qu'elle soit du coté des droits fondamentaux n'est que strictement personnelle: la trahison de son ami, Robert Mcnamara, Sécrétaire de la Défense, qui aurait laissé le fils de cette dame partir au front même s'il savait que la guerre était perdue depuis longtemps.

    Le courage de cette femme, ce moment où elle assume son pouvoir et elle tient les rênes de la situation, sort à la surface dans la scène la plus remarquable du film. Seule dans son bureau, on voit Meryl Streep collée au téléphone en pleine discussion de groupe. De l'autre coté de la ligne, les éditeurs et le cadre administratif. Au même temps que la femme essaie de faire le choix correcte, les plans des autres personnages défilent sur l'écran. On trouve chaque acteur seul dans un premier plan regardant le point où Meryl Streep fera apparition dans le plan suivant, changeant de position à mesure que la caméra survole la pièce par-dessus de sa tête. Spielberg transforme le manque d'action en dynamisme grâce à sa connaissance de la caméra.

    Pour couronner le tout, la scène finît avec Streep en état de grâce, qui, en totale maîtrise de ses capacités, laisse que la réplique finale s'échappe en bégayant de ses lèvres "Faisons-le. Publions!" Une capacité pour réussir une performance qui ne devrait pas nous surprendre après plus d'une vingtaine de nominations aux Oscars. Pourtant, on reste bouche-bées quand on constate un tel contrôle des expressions et des gestes, a priori banales, comme fermer une porte pour retourner avec ses invités. Fermeté, courage, peur, conscience et même des indices de regret, tout ceci nous transmet Meryl Streep en cinq secondes, à peine, dès qu'elle raccroche le téléphone jusqu'à qu'elle sort du bureau.

    Mais le personnage de Streep n'est pas la seule femme en lutte à être représentée dans le film. On a aussi les rôles secondaires et même les figurantes. Toutes font partie d'un sentiment de sororité présent dans le texte. Dans le premier acte, une scène qui a passé inaperçu montre Meryl Streep aux portes de la salle où elle se réunit avec ses actionnaires. Les épouses, qui attendent dehors, se tournent vers cette femme qui dirige le journal le plus important de la ville et elles lui ouvrent le passage, la regardant avec admiration. Une fois qu'elle traverse les portes, elle doit sinuer autour des hommes qui le tournent le dos et qu'à peine la regardent.

    Un autre clin d’œil à la lutte des femmes est l'assistante de Meryl Streep, qui coupe le speech de sa patronne pour éviter que les hommes prennent par téléphone la décision qui ne correspond qu'à elle. On est surpris de voir Sarah Paulson réduite à un rôle de femme de foyer dans trois scènes jusqu'à que la surprise arrive. spoiler: C'est son personnage qui ouvrira les yeux à son mari, Tom Hanks, en ce qui concerne les obstacles auxquels une femme doit faire face dans le monde professionnel, peut importe sa classe sociale. Hors question d'attribuer à l'homme le rôle de sauveur dès un point de vue condescendant
    . La scénariste se réaffirme dans ses convictions et la figure de la femme se crée dès la dignité. spoiler: La travailleuse du Tribunal qui va juger Meryl Streep la guide et elle profite pour lui montrer son respect avant de se faire engueuler pour son chef. Entre les manifestants aux portes du Tribunal, une chaîne de femmes, main sur la main, créent un passage pour la sortie de la femme convoquée en justice.


    spoiler: Le verdict du jury sera récité par une éditrice du journal qui l'entend au téléphone. Un speech tire-larmes à la façon Spielberg, toutefois, justifié. Pentagon papers n'était qu'un scénario rangé dans un tiroir jusqu'à la victoire de Trump, le déclencheur pour que Spielberg le rend prioritaire et pour qu'il fasse le film en trois mois. La prise de pouvoir de Trump, dans un climat d'intoxication et de fake news sont a l'opposée des principes des pères fondateurs du pays, comme le film nous le rappelle dans les phrases de l'éditrice qui transmet ce message de justice, rigueur et liberté de presse.


    Pentagon papers est une rébellion de Spielberg contre Trump, un rappel des erreurs qui ont provoqué la chute des mégalomaniaques comme lui. Tout au long du film on attend les fichiers audio de Nixon et on ne voit que sa silhouette, de loin. Quelque chose de similaire à l’exercice que le réalisateur Steve Mcqueen avait fait avec les enregistrements de Margaret Thatcher dans Hunger. spoiler: On entend Nixon donner l'ordre de détruire le journal juste avant la dernier scène du film: L'agent de sécurité dans les bureaux Watergate qui appelle la police ayant découvert de cambrioleurs
    . Le rideau tombe et c'est le message que le réalisateur envoie au président qui reste: Tel qui rit vendredi, dimanche pleurera. ///////////// Encore plus de fautes et d'erreurs sur hommecinema.blogspot.fr
    Redzing
    Redzing

    895 abonnés 4 264 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 17 février 2018
    Le Washington Post est surtout connu pour avoir fait indirectement tombé Nixon, suite à une investigation sur le Watergate. Mais quelques années plutôt, le journal participait déjà à des révélations qui ont secoué l'administration américaine : l'affaire des "Pentagon Papers", ces documents secrets qui démontraient que le gouvernement avaient menti aux citoyens sur la possible résolution du la guerre du Vietnam. "The Post" relate ces événements, sans toutefois se focaliser sur l'enquête des journalistes, ou sur les actions en justice qui ont suivi. Le thème principal est plutôt l'indépendance et la liberté de la presse. Collusion avec les politiques, impératifs financiers, investisseurs frileux, pression du gouvernement : les journalistes sont au milieu d'un beau sac de nœud et devront choisir jusqu'où ils veulent aller. En sous-main, Spielberg évoque également la condition des femmes de l'époque, via notamment le personnage incarnée par une Meryl Streep plus coriace qu'il n'y parait, qui tente d'établir sa place dans un monde d'hommes. Face à elle, Tom Hanks joue un éditeur déterminé et engagé pour la liberté de la presse. Un rôle académique mais bien mené, à l'image du film, très classique dans son approche mais bien conçu par Spielberg. "The Post" ne constituera donc pas une référence dans le genre, et sera sans doute mineur dans la filmographie de son auteur, mais demeure appréciable.
    L'AlsacienParisien
    L'AlsacienParisien

    587 abonnés 1 402 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 29 janvier 2018
    Trio de titans pour une affaire médiatique passée mais néanmoins mémorable, "Pentagon Papers" retrace la collaboration entre la première directrice de publication d'un grand journal américain (Meryl Streep) et son rédacteur en chef (Tom Hanks) sur des affaires très sensibles étouffées par quatre présidents américains sur plusieurs années. Spielberg, Streep, Hanks, on donnerait à ces trois noms du cinéma américain le Bon Dieu sans confession et c'est presque à l'aveugle que j'y suis allé. J'avoue avoir morflé lors de la première partie qui s'avère délicate si l'on a pas les références historiques et politiques en tête et à partir de là, la très belle tension mis en scène par Spielberg sonne creuse, comme si nous n'arrivions pas à prendre en compte les réels enjeux de cette affaire. Et malgré une dernière partie ultra-prenante ainsi que des acteurs démentiels, je trouve qu'on en sait pas assez sur ces documents classés confidentiels et j'ai personnellement eu du mal à saisir l'importance cruciale ainsi que le risque énorme engendré par la publication de cette affaire... Je ne vais pas jusqu'à dire que tout ce film se fait dans le vent mais l'enjeu ne m'a pas semblé primordial et ne m'a pas pris aux tripes. Mise à part cela, il est vrai que "Pentagon Papers" répond avec force et style à Trump en personne qui ne cesse de cracher sur les "fake news" de la presse... Meryl Streep, elle, est saisissante, comme à son habitude, discrète par l'exigence de son milieu, perspicace par la haute société politico-financière mais aussi juste par ses valeurs morales. Sa simple performance apporte une haute valeur féministe au film, qui, pour l'époque, est un coup de maitre risqué et pleinement assumé. On comprend bien vite que sa performance en mineur dans la première partie n'est que le reflet et l'image que ses collègues projètent sur elle, simplement parce qu'elle est une femme... Son génie ne peut pas se cacher bien longtemps et par sa douceur et sa présence, elle nous touche en émotions et en sincérité. A ses côtés, Tom Hanks, drôle et rusé, et ayant le gout du risque, s'affirme avec panache dans le rôle de ce journaliste passionné et intransigeant. La gestuelle de la caméra a aussi le temps de nous marquer : il est agité et habile, toujours à l'affut de l'information (on retiendra particulièrement la scène de l'annonce de la publication), et participe à un suspense virevoltant et étonnamment prenant dans la quête d'un possible scandal. Toute la dernière partie nous gagne par sa tension et sa mise en scène talentueuse. Dommage que l'ensemble soit si complexe mais ce grain d'époque et ce casting cinq étoiles n'ont que peu de mal à nous convaincre par le génie de Spielberg pour la mise en scène.
    Clémentine K.
    Clémentine K.

    161 abonnés 1 427 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 1 février 2018
    Un film instructif car je n'avais pas connaissance de cette histoire. Et qui de mieux qu'un réalisateur de talent mettant en scène les deux plus grands acteurs de notre époque plutôt qu'un prof d'histoire de lycée ? On a là une oeuvre de qualité menée par deux personnes qui savent véritablement jouer. Le regard de Tom Hanks ou l'humanité de Meryl Streep, tout est réuni.
    andika
    andika

    92 abonnés 320 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 1 février 2018
    The Post, traduit par Pentagon Papers dans la version française, est un film bizarre. Le sujet traité est passionnant mais n'est pas pour autant des plus divertissants. La mise en scène est dynamique, virtuose comme on peut l'attendre chez Spielberg, mais cela n'empêche pas que l'on s'ennuie, qu'on puisse trouver le temps long ou même s'assoupir quelque peu.

    Le problème majeur au sujet des films basés sur des faits réels, c'est que, lorsque l'histoire est trop connue, elle ne peut plus étonner. On subit la campagne de presse qui au lieu de critiquer le film ne fait que nous rabâcher les éléments historiques narrés dans le film. Même s'il aurait été préférable de parvenir à fuir tout le bruit autour. Mais à moins d'être aveugle, sourd, de ne pas s'informer, il était trop difficile de ne pas connaître l'importance de cette histoire. Tout cela ruine la majorité des enjeux dramatiques du film.

    Pourtant Meryl Streep et Tom Hanks sont excellents. La tension est là, l'histoire est là, les enjeux sont là mais le résultat est connu. Publier ou ne pas publier les papiers qui révèlent les mensonges de l'administration américaine sur la guerre du Vietnam. Une grande partie de l'intrigue est basée sur cette décision qu'on connait déjà. Alors, oui, la scène de la décision est exceptionnelle. Il était inimaginable avant ce film de rendre aussi dynamique une séquence où les personnages se parlent simplement au téléphone. Champ, contrechamp, changement d'angles, d'éclairage et surtout, le visage de Kay Grahm, patronne du Post, jouée par Meryl Streep qu'on ne présente plus. Son émotion, sa voix chevrotante, ses doutes, ses craintes, ses yeux mouillés et enfin son affirmation. Ce moment vaut tous les films, même lorsqu'on sait ce qui arrive, on est bouleversé.

    On pense forcément au récent Spotlight devant Pentagon Papers. Le sujet de ce film était également la presse mais avec une histoire moins connue qui réservait par conséquent des choses plus intenses au niveau de la dramaturgie. Mais les Pentagon Papers sont plus matures, la mise en scène est plus ambitieuse. Ce film est loin d'être au premier degré, il est impossible d'accuser ici Spielberg de naïveté. Les subtiles références au féminisme, les petites allusions au drame du Vietnam et à la vacuité des personnes qui y ont mené. Les relations d'amitié entre les personnages, et surtout l'iconisation de Kay dans une séquence à la sortie de la Cour Suprême où elle est filmée en contreplongée en descendant des marches et contemplée par les femmes venues manifester. Et ce film fourmille de plans qui à eux seuls valent le déplacement et le prix du billet.

    Le rythme n'est pas toujours haletant, le message peu paraître banal mais il n'est pas inutile de le rappeler dans cette époque trouble. La liberté de la presse n'est pas négociable et est une condition indispensable à l'existence de la démocratie. Beaumarchais l'a dit il y a bien longtemps, sans la liberté de blâmer, il n'est point d'éloge flatteur.

    Blâmons ce film pour ses faiblesses mais ne manquons pas d'en faire l'éloge pour sa virtuosité et sa force.
    Remy S
    Remy S

    65 abonnés 107 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 4 avril 2018
    Intéressant et prenant, Spielberg nous livre un très grand film basé sur une histoire vraie
    Spielberg maîtrise une fois de plus son sujet avec une mise en scène est impeccable prouvant une fois de plus qu’il est le patron en passant des films comme Ready Player one à un film oscarisable
    Bravo
    Les meilleurs films de tous les temps
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