Avis sur A Good Woman

J’ai été agréablement surpris par ce thriller Britannique que j’ai trouvé bon. Il va nous plonger dans un quartier populaire en Grande-Bretagne. La localisation précise n’est pas mentionnée explicitement. On va donc rentrer dans la vie de cette famille amputée d’un de ces membres. Dès le début, on sent la souffrance. Cette émotion est bien retranscrite durant tout le film. Ensuite, l’histoire va se mettre tranquillement en place. J’ai beaucoup aimé la manière dynamique dont s’est filmé. Cela donne du rythme à un contenu terne de nature. Le côté sombre n’est pas exploité d’un point de vue visuelle, mais plus sur l’ambiance, entre le deuil pesant et la pauvreté. J’aurai d’ailleurs aimé que ce côté social soit un peu plus exploité car c’est intéressant. On a affaire ici à un thriller et non un drame. Il faudra se contenter que ça reste le cadre, et non le fond du sujet. J’ai un peu moins accroché sur la construction. Elle se fait en deux temps, et quand le liant est mal fait, je suis rarement fan. Malheureusement c’est le cas ici. On a la première moitié qui va se terminer par un événement marquant, se devinant facilement grâce à la scène d’introduction. Puis, il va avoir une certaine latence pour répartir sur une seconde problématique. Il faut reconnaitre tout de même qu’une fois lancer, ça mache. La tension monte en étant bien aidé par l’atmosphère oppressante. Je veux saluer la prestation de Sarah Bolger qui est impressionnante. Je trouvais par moments elle en faisait un poil trop, mais finalement j’ai été conquis.

Même si quelques raccourcis sont faciles, voire grossiers ( spoiler: le méchant qui entend la petite dire "tito" en sortant de l'ascenseur, les méchants qui fouillent l'appartement mais ne trouvent pas le sac plastique avec la tête de Tito, les flics qui ne fouillent pas la maison, le méchant qui est, comme par hasard, l'assassin de son mari, la scène finale où elle rentre dans le bar avec un sac, qui n'est pas fouillé
.), le film est visuellement réussi, de part une photographie à l'anglaise, sombre et ouvrière et la prestation XXL de Sarah Bolger qui fait le reste, pour cet honnête thriller.

Derrière l’affiche qui fait penser à l’univers de Nicholas Winding Refn (tendance Too Old To Die Young), mais qui ressemble surtout à un nouveau thriller de plus, se cache en réalité une excellente co-production anglo-belge et nord-irlandaise nominée un peu partout. Loin du revenge-movie annoncé et/ou attendu, on découvre ici un fascinant portrait de femme, mère et veuve, confronté à la violence de son quartier mafieux. Rien n’est laissé au hasard, ni le contexte social, ni le suspense poignant, ni les seconds rôles, mais c’est surtout cette Sarah (Sarah Bolger) qui emporte le morceaux (c’est le cas de le dire). Une très belle découverte.

Comme le promet l'affiche du film, c'est bel et bien une claque. Une bonne grosse gifle au visage si tu t'attends à regarder un bon film. Par où commencer dans la critique de ce très mauvais thriller aux allures de téléfilm.. C'est simple, tout (absolument tout) y est cliché et mal fait. La mère surmenée au teint blafard et aux cernes appuyées, les décors qui se résument à une maison de 2 pièces et un bar craignos caricatural et pas crédible au possible, le jeu des acteurs absolument ridicule spoiler: (mention spéciale pour la 1ère scène où apparaît le chef du gang qui lance un regard à ses 2 acolytes qui fait plus pisser de rire que de peur ; ou encore la bagarre avec les employés municipaux ; ou encore la scène de découpe des corps ; ou encore l'enquête de police ridicule.. en bref elles sont innombrables)
, l'image surexposée 80% du temps qui t'explose les yeux, le scénario tellement facile qu'on en devine l'intégralité passé la 15ème minute.. Franchement, rien d'autre à ajouter que ce film est une véritable purge

"A Good Woman", c'est l'histoire d'une femme en plein deuil qui doit rester forte pour ses enfants, car elle doit subvenir à leurs besoins, et qui cherche en même temps à découvrir la vérité sur la mort de son mari. Malheureusement, elle n'est pas au bout de ses peines puisqu'elle habite dans une cité sensible, ce qui va lui faire prendre conscience qu'elle ne peut compter que sur elle-même si elle veut s'en sortir. Le film est différent de ce à quoi je m'attendais, mais je l'ai quand même apprécié. On évoque une "frénésie vengeresse inimaginable" dans le synopsis, mais on en est très loin. D'ailleurs, l'histoire ne décolle réellement jamais si on va dans ce sens, mais ce n'est pas pour autant que c'est ennuyeux. Le principal atout de ce film est Sarah Bolger qui est juste fantastique dans ce rôle. Elle porte tout le film sur ses épaules et fait oublier les quelques lacunes et facilités scénaristiques. J'avais beaucoup aimé "Road Games", le précédent film du réalisateur, et j'aurais adoré qu'il reprenne les mêmes codes pour créer la même expérience. Son nouveau film manque un peu de tension hormis dans la dernière partie qui relève le niveau en étant divertissante. Bref, le film est pas mal, mais l'actrice principale y est pour beaucoup, car le reste n'est pas toujours convaincant.

Une pépite ! Mise en scène soignée à l'extrême, toutes les scènes sont cousues de fil blanc, précises, cinglantes. Mention spéciale à Sarah Bolger pour l'interprétation magistrale dans la retenue et les expressions. La tension est permanente avec tous les irritants possibles et sur fond de difficulté sociale, le jugement et les aprioris. Un régal avec une touche à la Tarantino. 4.5/5 !!!

A Good Woman c'est du réalisme social avec de la brutalité et probablement une certaine violence sexuelle. Surtout avec la très séduisante et excellente Sarah Bolger en tant que mère de deux enfants récemment veuve. Bien sûr il y a eu de la brutalité mais cela n'a pas tout à fait joué comme je m'y attendais. Tout au long du film nous avons le sentiment que Sarah et sa petite famille sont en grand danger face aux gangsters-voyous amoraux qui entrent soudainement dans leur vie. Le scénario typique du citoyen ordinaire totalement non préparé lorsque des personnes violentes psychopathes viennent attaquer. Située a Belfast dans une histoire de pègre. Sarah est prise dans un vol de drogue amateur et doit se protéger et protéger ses enfants. Ne sous-estimez pas une maman protégeant ses petits. Un film sombre parfois mais qui vaut bien le voyage...

Cette production britannico-belgo-irlandaise vendue dans le pitch comme un revenge movie ne parvient jamais à décoller. Sarah Bolger qui interprete l'heroine a beau avoir été maquillée avec une tete de circonstances (teint blafard et cernes sous les yeux pour bien montrer que mère célibataire c'est pas facile ma petite dame) elle est très loin d'etre crédible dans son rôle. Soit c'était un drame social à la Ken Loach et dans ce cas c'est raté, soit ca se voulait film d'action et.... ben c'est raté. 1.5 / 5

Le film commence bien en posant la base d'un drame social assez original, puis choisit de diluer cette approche intéressante en optant pour un mélange de thriller et d'action assez quelconque qui déçoit car il n'y pas grand chose qui le justifie en terme de contenu: cette deuxième partie est assez dénuée de tension, d'idées et linéaire jusqu'à sa conclusion, et ce ne sont pas les séquences de découpe qui apporteront au film un climax ou une identité. Dommage, le film avait une bonne maitrise de ce qu'il faisait, avec de bons acteurs. Ca reste un divertissement convenable.

N’est pas Alfred Hitchcock qui veut. Ce Thriller feutré, dont rien que le titre évoque un autre temps, reprend à son compte une bonne partie des éléments qui ont fait des films du Maître du suspense des classiques indéboulonnables, mais sans jamais parvenir à assurer leur juste dosage. La tension promise par un scénario pourtant digne d’intérêt sur le papier ne décolle jamais tout à fait, le suspense se perd en chemin à essayer de résoudre son essouflement progressif par des rebonds difficilement conciliables avec ce qui a précédé et les multiples éléments périphériques voués à dessiner peu à peu ce portrait de mère célibataire dans l’adversité (les relations avec sa propre mère, le mystère sur la mort du mari, etc) échouent à densifier le film, même si Sarah Bolger (que je n’avais pas revue depuis ‘Les Tudors’) livre une performance au-dessus de tout reproche pour soutenir ce combat perdu d’avance.

J'ai vu un film... Il s'agit d'une plongée sociale dans un Belfast de la misère et du déclassement social... C'est réaliste, c'est brutal, c'est violent... Et dans ce monde sombre qui sombre, Sarah, merveilleusement interprétée par Sarah Bolger, est veuve depuis que son mari a été abattu sur un lieu de deal... Soupçonné lui-même d'être un trafiquant... Sarah se retrouve seule avec ses deux enfants, dont l'un mutique après avoir assisté au meurtre...
Sarah évolue dans ce monde de misère, de tristesse et de détresse, en faisant tout ce qui est en son pouvoir pour préserver ses enfants du danger et de la violence.
Face à l'adversité, cette mère lionne protège férocement ses petits. Elle va se retrouver en lutte avec les caïds du coin, sans avoir d'autre choix que de lutter pied à pied et de combattre.

Le scénario de ce film est redoutablement efficace, il nous plonge dans une histoire de pègre, de deals et violence, où des personnages peu recommandables entraînent innocents et coupables dans une spirale de violence. La réalisation est très crue. Certaines séquences sont d'une violence inouïe, et totalement justifiées, compte tenu du parti-pris du film.

A Good Woman est un film qui met mal à l'aise, mais qui tient en haleine le spectateur tout du long. La performance de Sarah Bolger est admirable, sa beauté froide contrastant avec sa détermination et sa force de caractère. Une fois le film terminé, il faut du temps pour s'en remettre avec l'envie de le revoir pour ressentir chaque détail de cette œuvre intense.

Un scénario des plus classiques pour un film sans autre prétention que de celle de divertir. Suffisant mais pas inoubliable donc.

Je ne sais pas s'il existe un style nordique au cinéma, mais celui-ci en est un exemple. Des dialogues chuchotés aux outrances administrativo-policières, on se croirait chez Bergman, et quelques marches plus bas quand même. Le scénario est du début à la fin d'une prévisibilité à rendre jaloux les scienteux de Météo-France. Fort heureusement les acteurs s'en tirent avec les honneurs dus à leur cachets et la réalisation fait de même, sans peine cependant car sans génie. Signalons que les modes au cinéma font mauvais ménage avec la longévité. Ainsi il fourmille actuellement parmi les personnages de cinéma, de policiers pères de famille, avec enfant autiste et si possible affublés d'épouses plus que pénibles. L'autisme fait-il vendre ? Question à poser au festival de Cannes.

Eh bien oui n en déplaise au public intello ce film est un polar ...simple et non une énième vision d un réalisateur en manque de reconnaissance. Non pas que les auteurs ne le veulent pas mais ils ont compris qu il n y a pas besoin de noyer un film dans faux style pour exister. Ce film est à voir rien que pour son interprète qui est formidable et pour le fond social qui finalement est le lien dans beaucoup de production anglaise. Une réalisation donc qui va à l essentielle et qui a pour mérite de nous captiver jusqu'à la dernière scène.

Je ne m'attendais à rien, juste au vu du scénario ça me paraissait intéressant.
Les personnages sont assez atypiques, l'histoire est classique, sans fulgurence. Toutefois, la réalisation est propre, soignée bien que parfois trop à mon goût. Si le film avait un peu plus "dérapé", il aurait été plus marquant.
En somme, il reste regardable mais pas poignant ni vraiment impactant...