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    Les Grands Esprits
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    Coraline O.
    Coraline O.

    11 abonnés 18 critiques Suivre son activité

    1,5
    Publiée le 23 septembre 2017
    Cliché, mal interprété, sans véritable fin, politiquement correct, ce film est un échec.
    Un professeur agrégé, qui croit se faire draguer par une très belle femme profitant de sa beauté pour lui jouer un tour et l'envoyer dans un collège "difficile de banlieue": ça commence mal. Il faut savoir que ça ne marche absolument pas comme ça dans l'Education nationale.

    Le professeur arrive à "tenir ses élèves", sa jeune collègue (une femme bien évidemmentt) n'a de cesse de lui dire à quel point elle le trouve génial et à quel point, elle, elle n'y arrive pas: scandaleux, sexiste, et pas approfondi parce qu'on n'a rien qui nous montre comment concrètement le professeur fait pour "tenir sa classe" pendant toute l'année.

    Bien sûr, il va tellement s'attacher à ses élèves (on ne sait pas pourquoi il se met à les aimer à ce point-on a le droit de s'y attacher, mais ce n'est pas explicité à l'écran), qu'il va faire lui-même les démarches pour en "sauver un", et même aller dans sa cité pour le supplier de revenir en cours: RIDICULE et IMPOSSIBLE. Et bien sûr, rien sur lesdites démarches qui sont pourtant un véritable casse-tête.

    Je m'arrête là car l'ensemble du film est de cette teneur, le pire est quand même la fin, le prof et l'élève assis côte à côte, devenus si proches et si complices... Et on ne nous dit rien sur le rapport que le prof devait faire à la ministre de l'Education Nationale sur "faut-il ou non envoyer des profs "expérimentés" dans des établissements classés REP", qui aurait pu faire l'objet central du film. Et qui fait l'objet de nombreuses discussions, de la salle des profs, au Ministère

    Bref, n'allez pas voir ce film si vous vous attendez à être immergé dans la réalité du métier d'enseignant, préférez Entre Les Murs, de Laurent Cantet (qui n'est déjà pas très réaliste...)
    anonyme
    Un visiteur
    4,0
    Publiée le 13 septembre 2017
    Enfin une comédie française réussie, intelligente, sans aucune vulgarité, et ça, ça fait du bien. Le " French feel good movie " que l'on attendait depuis " La famille Belier ". Espérons lui le même succès, ça serait mérité !
    Nick G.
    Nick G.

    1 abonné 5 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 11 septembre 2017
    Comédie sociale très réussie ! Avec ce film on ne tombe pas dans le(s) cliché(s) sur la banlieue. C'est plutôt risqué comme sujet, il pourrait vite tomber dans la facilité, mais là ça prend, on y croit, sans doute aussi grâce aux ados qui sont super et naturels et aussi grâce à un Denis Podalydès parfaitement choisi.
    PLR
    PLR

    406 abonnés 1 474 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 16 septembre 2017
    La problématique est dès le départ bien posée dans ce scénario. Denis Podalydès en professeur érudit d'un lycée prestigieux, devant ses élèves "haut du panier" (bien que d'aucuns se prennent de leur professeur des sales notes et d'humiliantes appréciations de nullité en rapport). Puis le même, propulsé devant les élèves du collège Barbara (ben ça existe ! bonne idée en tout cas) pour une expérience d'immersion pédagogique imaginée par quelques hauts fonctionnaires de l'éducation nationale. Le choc culturel sera rude. Mais de là, une jolie histoire sociale va nous être contée. Avec des bons sentiments et de l'angélisme à la pelle. Et malgré la médiocrité scolaire de la classe, les bonnes notes finiront pas tomber pour encourager la progression des élèves. Il parait que c'est voulu comme ça par l'administration. Le spectateur en ressortira détendu, apaisé, déstressé... euh, un peu inquiet quand même. Un excellent Denis Podalydès bien entendu, comme d'habitude, avec au début des accents de Fabrice Luchini. Scène de monologue empreinte d'improvisation nous révèlent les secrets de tournage. Qui restera sans nul doute dans les annales cinématographiques. Mais bon, il n'y a globalement pas de quoi casser trois pattes à un canard dans ce scénario assez prévisible et ceci d'autant que le sujet a été mille fois traité sous différents angles.
    rebecca C.
    rebecca C.

    1 abonné 3 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 17 septembre 2017
    J'ai adoré ce film drôle poignant et émouvant qui fait bien réfléchir sur les gros problèmes de l' éducation nationale
    À voir absolument
    tixou0
    tixou0

    630 abonnés 1 969 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 15 mai 2023
    Voilà un "Les Grands Esprits" qui commence mal, assurément ! "Agathe Kaufman" (sic - alias Zineb Triki), haut fonctionnaire au ministère (il est vrai) de la Non-Instruction publique, précise (vers la minute 8), je cite : "Je me suis permisE de lui parler...". Hérissant, non ?... Passons. L'argument de ce film du publicitaire de formation Ayanche-Vidal est tout simple : François Foucault, agrégé de lettres classiques élevé dans le sérail et professeur chevronné à Henri-IV, piégé par la dame Kaufman lors d'une réunion mondaine, est envoyé, pour un "stage" d'un an, en banlieue exotique ("9-3"). On imagine sans peine le choc à venir... H-IV, en 2017 (année du film), ce n'était plus déjà tout à fait ça (un lieu d'excellence scolaire) - l'actuel non-ministre s'affairant pour autant à l'achever (avec Louis-le-Grand), au nom de la "mixité sociale" (sic), mais un collège en banlieue LFI, où l'autochtone est de l'ordre de la curiosité entomologique, comme nouvel endroit pour enseigner, pour un FF (Denis Podalydès) non préparé, c'est le calvaire assuré ! Le scénariste-réalisateur va dérouler, l'année scolaire de référence durant, la vie de la "4e-5", où officie notamment le "volontaire" Foucault - prof de français et prof principal. Au bilan ? Année plutôt positive. Pour les élèves, en phase d'épiphanie (sortir de la crasse intellectuelle), comme pour l'enseignant, qui aura su trouver le meilleur angle d'attaque possible - avec en tête de gondole un "rescapé" (d'un énième CD), "Seydou". Ne pas désespérer du genre humain, certes... Mais voilà une oeuvrette gentillette sentant un peu trop l'optimisme pour être autre chose qu'un chapelet de voeux pieux (nonobstant laïcs), une fiction intégrale !... Le métier du sociétaire DP fait heureusement passer la propagande.
    TTNOUGAT
    TTNOUGAT

    516 abonnés 2 526 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 23 septembre 2017
    Depuis ‘’intouchables’’ je n’avais jamais ressenti autant d’émotion devant un film français. Si Victor Hugo qui aurait adoré le cinéma pouvait voir ce film, je crois qu’il serait fier de son oeuvre, fier que 255 ans plus tard son immense roman soit aussi utile qu’il le fut à sa sortie. Tout cela grâce à la sensibilité d’un réalisateur dont c’est le premier long métrage. Certes il y a des maladresses, des lourdeurs, des erreurs qu’il aurait été facile de corriger mais il y a tant
    de qualités qui les compensent largement qu’au final un spectateur aimant le cinéma et les enfants ne peut être que comblé. Chaque petit détail de vie observé à la loupe est empreint d’intelligence, aucun bavardage inutile, la camera se chargeant de tout faire comprendre. Passé le premier quart d’heure qui laisse brut les clichés de l’époque et même les intensifie maladroitement, tout se qui suit sera regardé avec l’indulgence et la bienveillance qui conviennent aux enfants de quatrième. Denis Podalydes n’est pas pour rien dans cette réussite, il a su en bon acteur faire passer tous les messages sur le ‘’gout d’apprendre’’ qu’aurait su faire passer dans la vraie vie un professeur digne de ce nom. Rarement un film n’aura été aussi utile en ces temps difficiles que ‘’Les grands esprits’’. Mille mercis à Olivier, Denis et à ‘’Dialo’’ et ‘’Tandia’’.
    moket
    moket

    434 abonnés 4 202 critiques Suivre son activité

    1,5
    Publiée le 17 septembre 2018
    L'intention est louable (pour une fois, dire aux gamins qu'ils peuvent y arriver) et Denis Podalydès est plutôt bon. Pour le reste, c'est une accumulation de clichés et d'incohérences : le fameux choc des cultures où chacun finit par s'enrichir de l'autre, le prof qui n'a visiblement qu'une seule classe, qui apparemment est la seule classe difficile du bahut... Parlons-en de la classe difficile : il y a un seul élève qui pose des problèmes de comportement (il dort en classe et parle de manière un peu familière, ouh le vilain !) et tout le monde se tait lorsque le prof lui fait des remontrances... Sans parler des approximations sur l'enseignement (le prof qui a la lumineuse idée de croiser les disciplines... Euh, ce n'est pas une soudaine inspiration pédagogique, c'est juste la loi en fait !). Bref, ce n'est pas ce film tourné chez les Bisounours qui nous fera approcher, ne serait-ce que de loin, ce qu'est réellement l'enseignement dans un collège difficile.
    tony-76
    tony-76

    1 011 abonnés 1 410 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 10 février 2018
    Les Grands Esprits, film français d'Olivier Ayache-Vidal qui aborde avec efficacité le système scolaire tout en créant un choc des cultures. Bien entendu, on a vu ceci à maintes reprises - voir un professeur de qualité se diriger vers un collège de banlieue afin d'aider les élèves à affronter leurs difficultés - le scénario n'évite pas certains clichés sur la banlieue mais cela est nécessaire dans le but d'être dans l'ambiance au sein de ce collège mal vu par les autres établissements scolaires. Les Grands Esprits navigue entre le documentaire et la fiction, et propose une réflexion astucieuse sur l'enseignement. Dès la première scène, le spectateur sait qu'il va passer un bon moment ! C'est tout d'abord grâce à son interprète principal, Denis Podalydès que le film est compétent. L'acteur de la Comédie Française arrive à être crédible, tout en éloquence et en retenu dans le rôle de ce professeur voulant offrir son aide aux élèves manquant cruellement d'éducation. La relation qu'il possède avec ces enfants montre une bonne énergie à l'écran et peut faire penser à certains moments au Maître d'école, avec le regretté Coluche. Une mise en scène qui se veut assez scolaire avec une finale plus que convenue mais l'émotion est là pour nous distraire de ces quelques maladresses. Avec les Grands Esprits, on redonne espoir à l'éducation en transmettant un message comme quoi les élèves qui sont en difficultés peuvent réussir ! En clair, Les Grands Esprits est un long-métrage plaisant d'Olivier Ayache-Vidal qui se veut aussi encourageant pour la suite de sa carrière en tant que réalisateur mais vaut surtout le déplacement pour Denis Podalydès, impeccable. Une bonne note pour ce film !
    henrax
    henrax

    23 abonnés 18 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 24 septembre 2017
    Un super film, c'est drôle et touchant. J'ai trouvé ça très juste, sans trop de caricature (même si un peu pour le côté comédie). C'est un mganifique moment.
    Critik D
    Critik D

    142 abonnés 1 103 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 19 septembre 2017
    Le film est convenu et sans surprise dans son scénario et pour autant on se laisse bercer par ce qui nous est présenté à l'écran. On rit, beaucoup, même si le film réunit tous les clichés, on sent que c'est davantage pour grossir les traits qu'un partie prit. En revanche, j'ai bien retrouvé cette indifférence de l'éducation nationale et ses méthodes qui ne s'adapte toujours pas à l'élève. Une histoire touchante, qui fini un peu en eau de boudin. Malheureusement j'ai trouvé la fin du film brutale, nous laissant sur notre faim. Le casting est plaisant, j'ai eu le sentiment de mieux découvrir le jeu de Denis Podalydès ici que dans d'autres films. Le scénario est bien construit même si je déplore de ne pas avoir eu le retour sur cet essai ou davantage d'impression de François Foucault sur son expérience au collège. On passe donc un agréable moment devant ce film qui s'approche plus ou moins de la réalité.
    vidalger
    vidalger

    291 abonnés 1 226 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 16 juin 2017
    Joli premier film qui tire très bien son épingle du jeu dans le genre passablement labouré et plutôt casse-gueule des films évoquant les collèges de banlieue. Podalydes joue avec beaucoup de finesse, malgré quelques grosses ficelles de scénario, un prof de français exerçant dans un des meilleurs lycées français et se retrouvant un peu piégé par une mutation-surprise dans un collège d'une banale banlieue de la capitale. La découverte d'un nouveau monde, l'apprentissage de nouveaux codes éclairent peu à peu l'esprit de "l'héritier" dont on devine qu'il n'a que rarement franchi le périphérique auparavant.
    Les élèves évoluent dans des situations qui paraissent vraies, avec leurs mots et leurs attitudes. On devine une fréquentation assidue de cette population "exotique" et une sympathie du réalisateur qui dégouline un poil sur l'écran, mais ce n'est pas grave. L'histoire se prête bien au feel-good-movie.
    Bien filmé, beau casting, travail sérieux, on redemande des films français de ce niveau d'exigence. Bravo!
    ouadou
    ouadou

    72 abonnés 363 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 13 septembre 2017
    Certes le sujet est cousu de fil blanc et on a le sentiment de connaitre ce film avant de l'avoir vu... Mais le film est plus drôle que prévu, très bien joué et magistralement tenu par Podalydès qui excelle spoiler: (notamment au début à H4 où il est hilarant)
    . Mention Bien
    elriad
    elriad

    380 abonnés 1 784 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 6 février 2018
    Pétri de bons sentiments, le film n'échappe à aucun piège malgré le jeu convaincant de Denis Podalydès. Nombre de films ont été faits sur le sujet avec plus d'ambition, comme "Entre les murs" ou "les héritiers" avec Ariane Ascaride, pour ne citer que ces deux là. Ici, tout est cousu de fil blanc et le scénario se déroule sans surprise. On se demande même pourquoi le prof s'entiche de ce jeune garçon qu'il a vu tricher et qui n'est ni moins bon ni meilleur que les autres. La situation dans ce genre d'établissement demande autre chose qu'un traitement à l'eau de rose. Gentil et dispensable.
    garnierix
    garnierix

    196 abonnés 413 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 23 septembre 2017
    C’est un film de science-fiction tellement on peine à imaginer l’histoire. Il s’agit en effet d’un prof de Henri IV qui se retrouve missionné prof d’une banlieue difficile. C’est comme si un mandarin de médecine interne se retrouvait parachuté généraliste dans un désert médical. Ou comme si vous missionniez un bon ingénieur à la tête d’une entreprise qui périclite. L’idée a beau être des plus logique et ordinaire, elle est illogique et extraordinaire dans notre société française, trop souvent, qu’il s’agisse de l’industrie, de la médecine ou de l’éducation. Des critiques rageux (cf. Le Monde) disent que ce faisant, le film méprise inconsciemment le milieu qu’il filme : il faut être tordu pour rager de la sorte ! Ils rappellent d’ailleurs, juste ironie, des personnages du film comme ce prof de maths, pourtant jeune, dynamique et tout, mais qui, lui, méprise bien inconsciemment le milieu où il professe : il vaut mieux ne rien faire, laisser tomber, voire donner un coup de pouce pour que l’élève difficile se noie. Bien sûr le film a un petit côté documentaire, quand il relate par exemple la "résignation acquise", le test des anagrammes... Mais comment faire autrement ? Le film est un bon réquisitoire contre l’éducation, qui a demeuré en gros ce qu’elle était il y a 50 ans, et qui est la vraie cause de tous les problèmes actuels (entreprises mal gérées, déserts médicaux, désintégration sociale et culturelle, chômage). Ce film n’est pas davantage un "feel good movie", comme disent d’autres critiques au cerveau javélisé. Le film qui méprise inconsciemment le milieu qu’il filme, ou qui est un feel good movie, serait plutôt « Le Cercle des poètes disparus » de 1989, film intouchable. Ici le "unconventional educator" ce n’est pas (l’excellent) Robin Williams, c'est (l’excellent) Denis Podalydès, dont le leitmotiv est (devenu aujourd’hui) plus profond que le "Carpe Diem" du premier, s’agissant de se demander "comment donner le goût d’apprendre?" (car évidemment, ce goût n’est pas le même qu’il y a 50 ans avec les changements survenus dans le social, le culturel, le technologique…). Mais le film n’est pas une potion magique, il pose la question, donne quelques éléments de réflexion, et rien que cela, c’est méritoire, c’est chargé d’une juste émotion, même si c’est forcément incomplet (car comment suivre 30 élèves d’une classe et 30 professeurs d’un lycée?). Et à cela, il faut ajouter que tous les acteurs jouent bien, chacun dans son registre, quasiment sans exception, ce qui fait de ce film une exception dans la production française –même les gamins (qui parlent bizarre) ont une élocution parfaitement audible, et ça c’est un exploit, aujourd’hui!
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