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    Le Portrait interdit
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    3,2
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    38 critiques spectateurs

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    anonyme
    Un visiteur
    4,5
    Publiée le 14 décembre 2017
    C'est un très beau film, avec beaucoup de finesse et de retenue. Un temps suspendu au XVIII ieme, dans un onde actuel toujours pressé et violent. De la poesie, de l'art, servis par de superbes acteurs, Fan Bingbing,, le rôle du Grand Intendant, et Melvil Poupaud notamment, Les images sont superbes, la bande son et les choix musicaux sont en harmonies.
    Ninideslaux
    Ninideslaux

    67 abonnés 222 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 17 janvier 2018
    Surprenant que ce film qui nous fait immédiatement penser aux débuts de Zhang Yi Mou (épouses et concubines....) soit français! Tourné en Chine, évidemment, avec tous les égards dus à une superproduction historique.

            Charles de Meaux est évidemment un homme cultivé. Et passionné d'Asie, et d'histoire! Voilà qui nous le rend sympathique.... 

             Au début, il y a ce petit tableau de l'impératrice Ulanara, dont on ne sait pas grand chose, sinon qu'elle fut l'épouse de l'empereur Qian Long, (après avoir été sa seconde épouse), après la mort de la première impératrice. On sait qu'elle tomba ensuite en disgrâce.

            Ce portrait a été peint par le jésuite français Jean-Denis Attiret. Attiret était peintre avant d'entrer dans les ordres. C'est donc tout naturellement qu'il fut volontaire lorsque les jésuites présents à la Cour de Pékin cherchèrent à recruter un artiste, pour accompagner un autre fameux peintre jésuite, le père Castiglione. Le travail d'Attiret plut particulièrement à Qian Long, avec qui se noua une véritable amitié (malgré la terrible étiquette de la cour de Pékin!); Qian Long aurait aimé qu'il devienne mandarin, et lorsque Attiret mourut, il lui fit de magnifiques funérailles....

            Voilà les faits à partir desquels Charles de Meaux a brodé! 

           Ulanara nous est présenté comme malheureuse, jalouse car l'empereur (Huang Jue) la délaisse au profit de concubines.... Fan Bingbing, l'idole du public chinois, est trop belle. Belle, non, elle est sublime. Ses robes, ses bijoux (on veut ses boucles d'oreille!), ses coiffes sont sublimes et en font une véritable déesse.... Comment imaginer que le coeur pur du frère Attiret ne soit pas troublé? Melvil Poupaud est très très bien. 

           Attiret s'interroge aussi sur la véritable mission des jésuites en Chine. Castiglione (Thibault de Montalembert) pense que c'est en travaillant pour l'empereur, en réalisant des oeuvres d'arts, des palais, des jardins "à l'occidentale", en prenant donc place parmi les intimes de la cour qu'ils arriveront, in fine, à la convertir au christianisme -car c'est quand même ça, leur mission première! Evidemment, nous savons bien que ce projet était absurde....

          Bref, c'est beau comme un film chinois. Intérieurs, paysages, tout est beau. C'est imbibé de culture chinoise, cela nous montre les traditions, l'étiquette, c'est donc didactique; c'est intelligent. Le cinéma français, quand il le veut bien, peut donc faire ça aussi, pas seulement des comédies débiles ou des thrillers bien calés. 

           C'est à voir, à admirer, à savourer.
    Hervé L
    Hervé L

    59 abonnés 598 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 11 octobre 2018
    Un film très beau avec un cadrage magnifique qui restitue très bien l ambiance de la Chine de l époque
    Des costumes somptueux et une magnifique imper actrice
    cameradine
    cameradine

    11 abonnés 90 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 12 mars 2019
    Ceux qui ont aimé la fresque flamboyante de Bertolucci, "Le dernier empereur", retrouveront ici le faste et la beauté des décors et des costumes de la Chine Impériale. Mais plutôt que de filmer les bouleversements de l’Histoire, Charles de Meaux s’intéresse à un sujet plus intime et universel : la solitude de la jeune impératrice Ulanara, malheureuse seconde épouse de l’empereur qui comprend bien que son mari lui préfère les concubines et le souvenir de feu l’impératrice. Pour ce rôle, le réalisateur n'a choisi rien moins que la plus grande pop-star de Chine, Fan Bingbing, un choix qui fait sens pour le public chinois. Mais même pour le public occidental pour qui elle ne représente rien, il est évident que le rôle lui sied à merveille : sa beauté et sa grâce irradient littéralement l'écran, et on se laisse toucher sans peine par la détresse de son personnage. Cette femme abandonnée, bien qu’elle soit considérée comme sacrée du fait de sa condition sociale, va se retrouver dans la position singulière de modèle pour un peintre occidental, un Jésuite, à l’attitude assez différente de celle des courtisans chinois. Cette rencontre va bien entendu générer un trouble des deux côtés. Car au-delà de l’inévitable attirance entre une femme délaissée et un homme voué à l’abstinence, c’est aussi beaucoup (et presque plus) de la différence culturelle entre Chinois et Occidentaux dont il est question : à chaque séance de pose, l’impératrice et le peintre sont entourés d’une foule de courtisans qui observent, commentent, pouffent de rire devant l’étrangeté de l’art du frère Attiret, ils l’interrogent sur son Dieu…. Ulanara la première est curieuse. Il est intéressant pour nous, public occidental, d’adopter un autre point de vue sur nous-mêmes. Le réalisateur traite avec beaucoup de finesse cette question de la différence culturelle et de la représentation dans l'art, sujette à nos cultures. En revanche, au risque de vous décevoir, l'histoire d'amour potentielle restera lettre morte (on n'est pas dans Les liaisons dangereuses). Le film aurait gagné à développer plus les thèmes de l'évangélisation et des tourments sentimentaux du prêtre, car on reste un peu sur sa faim. Mais le film est un très bel objet, avec quelques incursions poétiques. Il faut se laisser porter.
    Marilou M.
    Marilou M.

    4 abonnés 40 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 15 janvier 2018
    Un film qui promet plus qu'il n'apporte. Un titre qui induit en erreur. Une intrigue qui n'est que trop superficiellement exploitée, trop de thèmes croisés et pas traités. S'agit-il du rêve de la reine? De la jalousie du roi? Des tentations du jésuite ? De la concurrence entre cultures artistiques d'empires concurrents, de tentative d'infiltration coloniale ?..... Les superpositions fantasmatiques de réalisateur débutant et une bande son fracassante finissent de fatiguer le spectateur.
    Nicolas Y.
    Nicolas Y.

    1 critique Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 29 décembre 2017
    Il me semble que la noblesse de l'impératrice (et de la famille impériale aussi) a été faiblement prononcée par le film, soit les vêtements portés, les décos du palais, les nombres de servantes et d'eunuques dans la cour, ainsi que la formalité d'étiquette fortement réduite, notamment chez les jésuites. Sinon, les miniatures des émotions sont pas mal interprétées sous réserves que les personnelles vivaient une société orientale et féodale, une époque où les codes inter-sex sont strictes.
    Pour les côtés négatifs, spoiler: les illusions de l'impératrice d'elle-même ont été un élément bizarre du film, et le motif de la folie de la dernière scène n'est pas assez développé.
    marccccccccc
    marccccccccc

    14 abonnés 4 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 22 décembre 2017
    Film superbe , tout en délicatesse avec des acteurs qui jouent de manière très moderne des personnages qui vivent un amour qui les dépasse.
    nicole Wacrenier
    nicole Wacrenier

    5 abonnés 27 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 4 janvier 2024
    "Le portrait interdit" de Charles de Meaux, est sorti en 2017. C'est l'histoire vraie, au XVIIIe siècle, d'un portrait de l' Impératrice de Chine, peint à la demande de l'Empereur, par un frère jésuite. Les relations de fascination amoureuse du peintre et de son modèle, visibles sur le portrait, provoquent le courroux de l'Empereur, la disgrâce de son épouse et l'invisibilité du tableau. La beauté et la tristesse d'Ulanara, la délicatesse des gestes, la sensualité de la peau et des étoffes ôtent tout l'académisme que l'on pourrait craindre d'un film exotique en costumes. C'est la voix de Melvil Poupaud que l'on entend prononcer avec douceur les mots en mandarin. C'est son regard qui caresse et qui trouble. Il ne s'agit que de pose et de sentiments qui naissent au fil des jours, sourdement. C'est lent et c'est beau.
    anonyme
    Un visiteur
    5,0
    Publiée le 21 décembre 2017
    Quel film! Un moment de poésie, magnifique. Des images qui vous habitent encore longtemps. C'est pour ces moments là que nous aimons tant le cinéma!
    anonyme
    Un visiteur
    4,5
    Publiée le 22 décembre 2017
    Super Film ! Une belle surprise.. je ne m'attendais pas du tout à ça ! c'est très surprenant loin des clichés du film historique. Melvil Poupaud est très bien dans son rôle..
    AurelC
    AurelC

    1 abonné 161 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 30 mars 2018
    Impression mitigée sur ce film qui atteint une beauté esthétique très aboutie à certains moments et propose d'autres séquences plus maladroites à mon goût...aux effets disons inattendus. Film qui se veut contemplatif mais avec certains plans d'une longueur exageree. Le sujet m'a toutefois intéresse ; cette rencontre entre deux individus qui est aussi celle - a priori impossible - de deux cultures et de deux positions sociales. Les meilleurs séquences sont celles des séances de pose, où les courtisans et les serviteurs se pressent, curieux de voir l'artiste occidental au travail, et où les deux protagonistes principaux s'apprivoisent. La vraie réussite du film reste le personnage de l'impératrice, assez touchant, une femme inaccessible et solitaire, prisonnière de sa condition, troublée et intriguée par le regard inhabituel porte par le peintre jésuite sur elle. Fan Bingbing l'interprète avec sensibilité. Et elle est remarquablement filmée et mise en valeur...
    anonyme
    Un visiteur
    0,5
    Publiée le 1 janvier 2018
    Honnêtement, le pire film de l'année. Scénario vide, textes plats, décos cheap. De plus, on ne comprenait rien quand les acteurs français parlaient chinois...
    anonyme
    Un visiteur
    4,5
    Publiée le 22 décembre 2017
    Le Portrait Interdit montre avec beaucoup de finesse les échanges interculturels qui ont existés et existent toujours entre l'orient et l'occident. Ce que les historiens appellent "L'histoire connectée". L'empereur accepte qu'un peintre jésuite fasse le portrait à l'occidental de l'impératrice.. Les reconstitutions sont absolument magnifiques, les costumes fabuleux..Fan Bingbing est d'une beauté éblouissante ! et Melvil Poupaud fait bien l'affaire en Jésuite décontenancé par la beauté de l'impératrice. Je vous recommande vivement d'aller voir ce film qui met en valeur la puissance de l'image et du regard..
    anonyme
    Un visiteur
    1,0
    Publiée le 13 janvier 2018
    Quel dommage!
    Le sujet promet beaucoup plus que la réalisation. Des scènes prolongées sans raison particulière. J'ai passé la totalité de la séance à imaginer tout ce qui aurait pu se passer d'intéressant mais qui ne s'est, malheureusement, jamais produit. Gâchis total d'un sujet cinématographique historiquement et politiquement passionnant. Beaucoup plus d'attention à l'aspect esthétique qu'au spectateur. Enfin bref une déception incommensurable.
    anonyme
    Un visiteur
    2,0
    Publiée le 2 février 2018
    Baisser le son ! Nous vomir une musique stridente qui couvrent les voix des acteurs pour faire comprendre au spectateur que les protagonistes sont en proie au doute et à l'angoisse, très subtile.. et très désagréable. Personnellement je me suis ennuyée en regardant ce film, on a dû mal à croire à une passion dévorante et interdite.
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