Mon compte
    Le Locataire
    Note moyenne
    4,0
    1580 notes En savoir plus sur les notes spectateurs d'AlloCiné
    Votre avis sur Le Locataire ?

    153 critiques spectateurs

    5
    44 critiques
    4
    58 critiques
    3
    31 critiques
    2
    14 critiques
    1
    3 critiques
    0
    3 critiques
    Trier par :
    Les plus utiles Les plus récentes Membres avec le plus de critiques Membres avec le plus d'abonnés
    anonyme
    Un visiteur
    5,0
    Publiée le 10 août 2010
    Sans aucun doute le meilleur film de Polanski, pont entre ses origines polonaises et l'ambiance parisienne. On pense à Gogol, Kafka ou Tourgueniev, transposés à l'époque moderne. On regrette que l'association Polanski-Adjani n'ait pas été reconduite avec Le Double.
    anonyme
    Un visiteur
    3,0
    Publiée le 27 août 2011
    Un film d'horreur de Polanski ? Il faut que je vois ça !

    Je pensais que le film ferrait vraiment peur, ayant ouïe dire qu'il avait réfléchit sur la façon de créer la peur, de technique qui pourrait l'accentuer, mais en fait je n'ai pas eu peur, juste quelques tensions (et encore, pas non plus énormément).
    Polanski utilise donc à escient la musique et quelques bruitages (note aiguë, horloge, goutte d'eau et autre percussion sec), beaucoup de plan sur des miroirs (j'ai trouvé ça pas mal, toujours la peur de voir quelque chose apparaitre sur ces miroirs (d'ailleurs il a du en ch*er pour placer ces caméras)), des plans fixe sur des personnages eux aussi fixe, de loin (un peu comme Halloween, je trouve que ça fait un bel effet).
    Il n'y a pas d'explication donné par le réalisateur et pour une fois je trouve ça dommage. Il n'y a pas assez de mystère, je trouve, pour nous faire notre propre interprétation et pourtant il ne nous donne pas assez d'information pour en tirer quelque chose. Du coup on doit juste accepter ce que l'on voit, sans chercher à comprendre.
    L'ambiance est là et c'est prenant.
    anonyme
    Un visiteur
    1,0
    Publiée le 14 octobre 2006
    Jamais convaincant le locataire se perd dans sa bêtise. Le passage primordial est lorsque Polanski se rend chez un ami d'Adjani (milieu aisé) lui demandant -de mémoire-: "N'avez vous pas de problèmes avec vos voisins(...) Aujourd'hui on fait des tas d'histoires pour rien" (bon résumé de la filmographie de Roman cela dit) Il lui répondra que non. Dans les milieux aisés, donc pas de souci, en revanche le français moyen lui est intolérant vis-à-vis de l'émigré polonais car c'est bien la description à peine dissimulée de la situation... Mauvais le film l'est aussi dans sa rupture qu'il exerce réalité/fantastique: Le film s'emballe d'un seul coup sans indice visible. Du mystérieux énigmatique on glisse dans une paranoia grotesque. Comme Chinatown et tout le reste (à part Rosemary) les films de Polanski n'ont pas de fond, de noyau... et très peu de forme.
    alex supertramp
    alex supertramp

    5 abonnés 117 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 31 mai 2020
    Un film sur la chute dans la folie, noir et terrifiant, spoiler: plus le film avance plus on s'enfonce dans le délire du personnage, plus on sombre dans les limbe de son esprit malade.
    Le tout est rendu a l'écran brillamment avec la vision du personnage principale, une vision de plus en plus remplis de monstres et de choses incompréhensibles, bizarres. En tant que spectateur on doute de plus en plus, on essaye de différencier le vrai du faux et le film nous donne des petit indice égrené tous le long de l'oeuvre de façon très subtile. C'est bien le scènario et l'ambiance sombre, lourde et glauque qui font de ce film une vrai réussite malgré un rythme plutôt lent. Des scènes qui reste gravé dans la tête bien après le visionnage spoiler: (comme le passage dans les toilette, le double suicide) Mais surtout cette scène final a l'hopital avec ce cris que je ne suis pas prêt d'oublier tellement elle est terrifiante et met en exergue ce que peut être la folie.
    . Les acteurs sont dans l'ensemble très juste et j'ai personnellement vraiment apprécier la performance de Polanski qui m'a glacé le sang en jouant ce personnage chétif et tordu. Un film ou réel et folie ce mêle et se confonde pour former une oeuvre intense, un délire glauque et sombre... Terrifiant !!!!
    anonyme
    Un visiteur
    5,0
    Publiée le 10 août 2010
    Attention film à ne pas rater sous aucun pretexe.Mon film préféré de Roman Polanski avec évidemment, "Le bal des Vampires".
    anonyme
    Un visiteur
    3,0
    Publiée le 15 décembre 2014
    Dans le lignée de Rosemary's baby, mais de façon plus personnelle, Polanski nous interroge sur un concept "paranoïa ou bien complot démoniaque"... L'exercice nous semble réussi.
    Pour autant, certains effets gratuits et répétitifs, nombre de prestations de comédiens (seconds rôles Français) n'apportent rien au développement de ce cauchemar qui est surement et d'abord une satire de la xénophobie. Une peinture noire de la solitude aussi. Surchargé mais de bonne qualité.
    anonyme
    Un visiteur
    3,5
    Publiée le 14 juillet 2014
    A ce moment de lecture des critiques, tout le monde doit savoir que "le Locataire" parle d'un modeste émigré européen (c'est important de nos jours) interprété par Roman himself, emménageant dans les années 70 dans un vieil appartement parisien occupé précédemment par une défenestrée et qui voit ses voisins lui être de plus en plus hostiles sans raison rationnelle. Il va en devenir dingo - à moins qu'il ne le fût déjà.
    Il n'y a pas de suspens, ni d'effets spéciaux (à part la scène du théâtre italien ?) mais une insidieuse tension permanente et oppressante à tous les "niveaux", distillée par le décor glauque, la musique crissante, les péripéties absurdes (dans le bon sens du terme) et l'incompréhension générale de.. sais-pas-quoi......................
    Comme pour la majorité des films de Polanski, je trouve ce film "bien" mais comme j'adore Polanski, je sais qu'il doit être "très bien". En effet et bizarrement, je ne m'extasie jamais sur un film de Polanski (à part p-être "Tess" ou "Rosemary's baby" mais c'est que je suis une midinette). Je peux être touchée, m'émouvoir, être angoissée ou avoir peur mais jamais tomber en pâmoison. C'est toujours peu ou prou "bien" mais pas génial. Il me manque quelque chose ou quelque chose me gêne. Je le regrette d'autant plus que je tiens vraiment Polanski pour un génie humain, (ben oui, pas surhumain, faut pas déconner), que j'estime & admire.
    Trouvant donc que Polanski est génial, je le prouve (enfin, j'essaie).
    Ce film peut s'envisager s'articulant sur 2 ou 3 axes souvent superposés : l'Egypte antique (hein ?!), le métier de verrier et la synagogue. Enfin, j'avance cela alors que je n'ai pas vu ce film avec toute l'attention qu'il méritait et que je voulais lui accorder, mais j'avais la famille au téléphone en même temps, ce qui ne favorise pas la concentration filmesque.
    1) L'EGYPTE ANTIQUE : Le film montre des hiéroglyphes et le roman (de la Momie) de Gauthier du XIXème s. La défenestrée est visitée par Roman Pol.. Trelkovski à l'hôpital, qui la voit momifiée et inidentifiable dans ses bandelettes. A la fin du film, c'est Roman qui se retrouvera dans ce même lieu et dans cette même situation comme un Sysiphe-Phoenix, non sans s'être auparavant suicidé 2 fois de suite de la même façon (voir partie 3). P-être imaginait-il ensuite pouvoir poursuivre son autre vie, sa seconde vie dans le royaume des morts ? Sigmund Freud était passionné par l'antiquité (grecque plutôt qu'égyptienne) mais grâce à lui, on a pris "conscience" de l'importance des rêves et de l'angoisse de castration qui appelle la scène de la dent perdue, où au réveil, Trelkovski a changé de sexe, il a perdu son zyzy (Mme & M. Zy sont des personnages du film) pour devenir une femme qui saigne (où qui voit pour la 1ère fois les Anglais débarquer, comme on dit). Grâce à Freud aussi qu'on reconnaît les schémas répétitifs (voir partie 3) contre l'enchaînement desquels on ne peut rien, sauf si on "en prend conscience".
    2) LE METIER DE VERRIER : Outre la musique qui utilise le frottement de morceaux de verre, histoire de bien hérisser le poil, le verre est omniprésent dans ce film. Il double et déforme. Le héros regarde par la fenêtre, observe ses voisins qui l'observent aussi à travers la fenêtre des WC (c'est la merde, dirait encore Freud, en voulant parler des gros problèmes du patient). De temps à autres, oh, Roman s'y voit lui-même. Trelkovski se mire dans la glace de l'armoire, une main passe à travers la vitre brisée de l'apparte, il brise la verrière en se jetant sur elle, ce qui attire encore l'attention, le regard des voisins, etc. Ce verre permet de voir ou d'être vu (par soi-même ou les autres). M. Scope est aussi le nom d'un personnage du film et un scope est un observateur, pour moi lié au verre. Tout comme l'appareil photographique et son image inversée (voir partie 3). Le scope est l'abréviation d'"oscilloscope" pouvant se décomposer en oscillo/scope = "observateur-observatoire qui oscille". Dans son acception familière enfin, le scope est aussi une sorte de vision des choses du "rôle" de quelqu'un ; on dira : "Oublie cette idée, c'est pas dans mon scope". Isabelle Adjani, l'amie de Trelkovski, qui semble être la seule à vraiment le voir (comme un ami ?), s'appelle Stella qui est une étoile donc aussi un éclat de verre (étoilé) dans le ciel sombre de notre héros. Un peu plus éloigné du verre mais dans sa vision, le spectateur regarde (specto) le film et les tourments de son anti-héros.
    3) LA SYNAGOGUE : Là encore et encore, on a une vision double. Romain Bouteille s'appelle Simon dans "le Locataire". La précédente locataire défenestrée s'appelle aussi Simone. Quel "hasard" que ces prénoms hébraïques répétés ! Ce qui est aussi intéressant, c'est le nom de famille de Simone : Choule. La Choule pour les Juifs, c'est la synagogue. Les mères juives disent à leur fils : "Va à la shul au lieu de.. !" Les Juifs disent : "Nan, j'peux pas faire la vaisselle ; j'dois aller à la shul." Cela doit venir certainement de l'allemand passé ensuite au yiddish "schule" = école. En effet, la synagogue est toujours un lieu d'études ; c'est son essence. On y prie mais on y étudie surtout ; la prière est étude et inversement. Fonction double et/ou assimilée. Roman Polanski ne doit pas ignorer cela. Il s'appelle Roman (ce n'est pas de son fait, ok) mais il a tiré son film d'un roman. Il est Parisien de naissance mais toujours pris pour un Polonais (qu'il est d'origine). Il a vécu à Paris comme en Pologne. Il figure dans ce film un émigré polonais habitant un Paris hostile habité de Parisiens hostiles. On pourrait dire que c'est son double interne. On ignore si Trelkovski est Juif mais Polanski l'est et depuis le Moyen-âge, la Synagogue figure aussi les Juifs en général (voir par exemple la façade sculptée de Notre-Dame-de-Paris) contre lesquels le monde entier a "une dent". ...............................................................
    On pourrait dire aussi que tout cela n'est qu'élucubrations (et encore, je n'ai pas tout dit !) mais Roman, si tu me lis, dis-moi STP, qu'à tout cela tu as pensé ou du moins, si c'est inconscient, que cela fait sens en toi..
    (En fait, il est vraiment bien, ce film.)
    anonyme
    Un visiteur
    5,0
    Publiée le 1 octobre 2014
    Un chef d'oeuvre, tout simplement. Polanski nous entraîne dans un monde bizarre et par moments terrifiant mais non dénué d'humour... bref à voir et revoir.
    anonyme
    Un visiteur
    4,0
    Publiée le 21 novembre 2006
    Un classique du genre. Ce thriller psychologique est angoissant et envoûtant à souhait. C'est le type de film qui ne plait pas à tout le monde mais que les amateurs du genre élèvent au rang de culte très facilement. Roman Polanski interprète extrêmement bien son personnage. Quant à l'ambiance, elle est étrange et magnifiquement maîtrisée. Le Paris des années 70 apparaît bien glauque dans ce film dont le personnage principal tombe dans la paranoia puis sombre dans la folie. Mais le plus fascinant finalement c'est la diversité des interprétations qu'on peut donner à ce film, au-delà du questionnement réalité/paranoia concernant son protagoniste. Je ne mets que trois étoiles parce que je pensais ressentir plus d'angoisse et que cela n'a pas été le cas; je ne sais pas pourquoi, peut-être que ce film a mal vielli ou alors que je ne suis pas parvenue à être totalement "absorbée" par l'ambiance à cause de la petite taille de mon téléviseur...Mais bon, l'ensemble vaut vraiment le détour.
    Président Bird
    Président Bird

    1 abonné 108 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 12 novembre 2023
    Mon film préféré de Polanski:
    1) Plongée fascinante dans la paranoïa et la folie. Polanski entretient une ambivalence délicieuse entre les persécutions dont le personnage principal est l’objet et la paranoïa qui le gagne, au point que le spectateur ne sait plus ce qui est vrai et ce qui est imaginé. On n’est pas très loin de Kafka.
    2) Le film est esthétiquement superbement travaillé et exploite une imagerie typiquement parisienne dans des tons sombres qui collent parfaitement à l’histoire.
    3) Le film est aussi une peinture hilarante et implacable de l’impolitesse parisienne. Extraordinaire galerie de personnages archétypaux (l’incontournable concierge et d’autres).
    4) Parce-qu’il est important de dire que le film est aussi extrêmement drôle, malgré son côté inquiétant.
    5) Polanski lui-même est fantastique d’ambivalence dans le rôle de Trelkowsky.
    Son chef d’oeuvre absolu.
    anonyme
    Un visiteur
    4,0
    Publiée le 4 octobre 2018
    Dans ce film, le locataire nous amène à l'accompagner dans son effroyable descente aux enfers, il est vrai quelque peu occasionnée par un contexte bien glauque, celui de son immeuble, de ses voisins, et finalement par tout ce qui l'entoure. Pourtant il ne fait rien ou peu pour s'en détacher, et si la folie est d'abord en nous même ? Il n'y a pas de doutes que Polanski est un grand metteur en scène ainsi qu'un très bon comédien (dans ce cas il est l'interprète principal), entouré par un mémorable cast d'excellents français et américains. Le directeur de la photographie est l'immense Sven Nykvist, le même de Igmar Bergman. Ce film est sans autre à retenir.
    anonyme
    Un visiteur
    1,0
    Publiée le 14 juillet 2007
    Une idée de départ intéressante qui tourne lentement vers le burlesque de bas étage.
    Une étoile pour l'ambiance à la Polanski qui n'atteint tout de même pas les hauteurs du bébé de Rosemary.
    elise c
    elise c

    1 abonné 2 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 1 décembre 2020
    Je ne connaissais Polanski qu’à travers les scandales et le boycotte de la clique bien pensante du cinéma. J’ai le plaisir de découvrir le génie de Polanski. Après avoir vu Rosemary ‘s baby, j’ai décidé de poursuivre les films du répertoire du cinéaste. Le locataire est un chef-d’œuvre d’épouvante. Glauque à souhait, dérangeant avec une ambiance de huit-clos; le spectateur est pris en otage tout le long du film au coté de ce locataire tiraillé. Dans ce film, le réel et la folie se font concurrence et le spectateur est tenu en haleine jusqu’à la fin. On se sent pris au piège dans cette ambiance macabre et sectaire. Finalement, à la fin on en vient à se demander si les faits sont réellement tels qu’ils apparaissent au spectateurs. Ne sont-ils pas plus subtils? 5/5
    anonyme
    Un visiteur
    5,0
    Publiée le 20 mars 2007
    J'ai découvert Polanski par Le Locataire et depuis je n'en suis pas revenu. Angoissant à souhait, seul Polanski sait avec tant de brio afficher l'âme humaine sur un écran. Un chef-d'oeuvre, troublant et glauque. Génial.
    anonyme
    Un visiteur
    4,5
    Publiée le 29 septembre 2013
    Un sublime film, créant une identification du spectateur pour le personnage joué par Roman Polanski. Le film prend son temps, on sent l'énorme travail en amont pour faire ce film, rien n'est laissé au hasard. Petit à petit le spectateur est happé par le déroulement logique du film, comme hypnotisé par les évènements qui se déroulent à l'écran. Petit à petit l'horreur de la folie fait son entré dans le film par touches, progressivement, et c'est ce qui fait que ce film est réussi : le réalisateur Polanski prend le temps de familiariser le spectateur au monde du locataire: à ses habitudes, à ses amies, sa personnalisée sensible... On ressentira une forme de complicité envers ce petit locataire réservé, taiseux, petit à petit une identification s'opère.
    Dans un second temps Polanski, impitoyablement détruit ce monde, le locataire est happé par des forces qui le dépasse: il sombre dans la folie. Personne ne semble pouvoir l'aider si ce n'est la jeune fille jouée par une sublime Isabelle Adjani. spoiler: Celle ci échouera elle aussi.

    Le scénario est extrêmement fouillé : le spectateur ressent le vertige qui a saisi le sensible locataire.
    C'est un film très important, un véritable chef d'oeuvre qui repose sur un incroyable scénario, et un atmosphère très élaboré.
    Les meilleurs films de tous les temps
    • Meilleurs films
    • Meilleurs films selon la presse
    Back to Top