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    Nostalghia
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    39 critiques spectateurs

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    Ti Nou

    421 abonnés 3 383 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 2 août 2010
    Il faut prendre son mal en patience avec ce film de Tarkovsky et réussir à passer outre un récit lent, abscons et désenchanté sur l'impossible communication entre différentes cultures pour se régaler des tableaux magnifiques que nous offre le cinéaste.
    anonyme
    Un visiteur
    5,0
    Publiée le 29 septembre 2006
    Le troisième ou quatrième plus beau film de l'histoire du cinéma. En parler est presque un affront. Allez le voir.
    anonyme
    Un visiteur
    4,0
    Publiée le 9 septembre 2014
    Reprocher à un film de Tarkovski d'être lent c'est, précisément, le comprendre. Cela dit, que reste-t-il de Nostalghia après ces deux heures de visionnage ? Une impression, plus présente ici que dans ses autres films, celle d'être en terre connue. Le chien (Stalker), l'eau (Solaris/Stalker), les flash back (Le Miroir) comme toile de fond d'un héros fatigué et en plein doute (Andreï Roublev) que la foi d'un tiers remettra - très brièvement ici - en route. A première vue, Nostalghia ne s'impose pas aussi facilement que ses ainés. Il n'a pas le côté envoutant de Stalker, la beauté du Miroir et cette sensation d'implacable qui parcourait Andrei Roublev et Solaris. Mais ce qu'il perd sur la durée il le rattrape par ses fulgurances, ces longs plans que rien ne vient perturber. Il fallait bien ça. D'abord par petites touches, de temps à autre. Puis, enfin, de façon magistrale. Il fallait bien ces deux heures, où tout se joue parfois dans le détail, pour que le lent dézoom qui clôt le film nous fasse ressentir ce même effroi provoqué par les fins Solaris, du Miroir, de l'Enfance d'Ivan, de Stalker. J'entends déjà les sceptiques tiquer : tout ça pour ça ? Assurément, et à plus d'un titre !
    max6m
    max6m

    62 abonnés 180 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 24 juillet 2009
    Tarkovski a changé ma vie. Il m’est donc difficile de parler de l’une de ses œuvres sans une certaine solennité. Au-delà de la forme (les films de Tarkovski sont les plus beaux films du monde), il y a tout ce qu’a cherché à nous dire le cinéaste, dans chacune de ses œuvres, nous livrant en témoignage, dans chaque plan et dans chaque son, toute son âme, avec un dévouement et un renoncement d’essence quasi religieuse. Tarkovski, toute sa vie durant, n’a cessé de nous mettre en garde contre la dérive purement matérialiste de notre monde, dérive se faisant au prix de la perte de la spiritualité, qui constitue pourtant la principale dimension humaine. Mais qu’est-ce que la spiritualité au juste? La religion? L’art? La philosophie? La poésie? La sagesse?... Et comment y accéder? L’œuvre de Tarkovski m’a aidé à répondre à ces questions, et m’a aidé à trouver et enrichir ma vie spirituelle. Là est sûrement toute la grandeur du cinéma de Tarkovski: chacun y trouve sa propre porte d’entrée, chacun y voit quelque chose de personnel, chacun y trouve sa voie, avec des réminiscences de sa propre vie, de son propre passé, de ses souvenirs les plus personnels... Et il n’est pas meilleure approche de la spiritualité que cette ouverture universelle à l'invisible. Je ne ferai pas un éloge artistique de "Nostalghia". Oui, certes, vous y verrez des plans parmi les plus beaux de toute l’histoire du cinéma, et le dernier, nous montrant le personnage principal assis à côté de son chien devant sa maison natale, le tout contenu dans la nef d’une abbaye en ruine, vous hantera encore bien longtemps après la projection. Mais à quoi bon? Devant le sublime, les mots ne peuvent être que réducteurs. Je dirai simplement ceci: "Nostalghia" est un film sur une humanité en profond désaccord avec le monde, un monde qui court à la catastrophe. C’est une exhortation à revenir aux fondements essentiels de la vie. Puisse cette invitation trouver un large public.
    Hotinhere
    Hotinhere

    435 abonnés 4 772 critiques Suivre son activité

    1,0
    Publiée le 24 octobre 2023
    L’errance mystique mais insipide et sans émotions d’un exilé russe traînant son spleen dans une Italie miroir de la nostalgie. Reste les images sublimes mais bon...
    Kloden
    Kloden

    114 abonnés 997 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 22 juillet 2015
    On connait bien le rapport primal du peuple russe à sa terre, l'amour mystique dont il tire sa grandeur et son errance. C'est donc tout naturellement que Tarkovski, artiste par excellence, homme sensible et profondément lié à l'invisible et l'indicible qui émane du monde, a ressenti son exil italien comme un déracinement. Nostalghia racontait un peu cet écartèlement, en plus de tenter de décrire un peu celui d'un monde à la culture et au rapport à la vie déliquescent. Le sujet aurait pu me parler, hélas je n'ai vécu Nostalghia (un peu comme Le Miroir et sans doute même davantage) que sur le plan intellectuel. Peut-être est-ce du à la complexité de communiquer vers l'extérieur un sentiment aussi emprisonnant et isolant que la nostalgie. Quoi qu'il en soit, et en dehors de quelques images marquantes, je n'ai pas réussi la connexion avec la toile picturale du maître russe. Une déception, qui sera je l'espère oubliée après Le Sacrifice.
    Eowyn Cwper
    Eowyn Cwper

    94 abonnés 2 038 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 25 juillet 2020
    L'art ne peut pas être traduit. Sous cette inquiétude devenue folie devant la caméra maladive d'Andrei Tarkovski, c'est tout un défi qui est relevé. Sans avoir pu m'en assurer, je crois que les poèmes souvent récités, toujours en italien, sont ceux de son père Arseni. Une manière complice de montrer que la traduction de la poésie peut, si elle est bien faite, convoyer un charme autre que l'original. Alors, pas comme le cinéma, peut-être ?

    Mais le réalisateur fait bien mieux en toile de fond que de simplement poser la question. Peu importe si Mosfilm lui a coupé les ponts en cours de route (il ne fallait peut-être pas suggérer d'abolir les frontières…), puisque c'est la Russie qu'il veut traduire, littéralement, « en » Italie. Transposant le pays en langage et la culture en idée, ce sont des notions normalement contenues par les frontières qu'il étale simultanément en philosophie et en politique, toujours à travers le prisme de la remise en cause spirituelle et individuelle. Il crée un univers où aucune limite n'existe. L'Italie, embrumée, dépeuplée, ralentit grâce à la plasticité italienne qui lui permet de devenir l'allégorie d'une remise en cause de l'URSS : veut-elle vraiment de la liberté ? Elle ne sait pas quoi en faire quand on la lui donne…

    → https://septiemeartetdemi.com/
    Tupois Blagueur
    Tupois Blagueur

    64 abonnés 1 162 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 23 février 2014
    Premier film de Andreï Tarkovski que j'ai vu, et premier choc avec l'univers assez hermétique qu'il a construit et cultivé pendant toute sa carrière. Je pense que je n'ai pas vu son film le plus accessible en premier, et c'est peut-être pour cela que la première demie-heure m'a semblé aussi longue. Ce cinéaste a un sens très particulier de la mise en scène et du scénario, sans parler des dialogues. Mais une fois la glace brisée, on commence un voyage initiatique en même temps que le poète, subjugué par la beauté stupéfiante de la photographie et toutes ces teintes de couleurs, inhabituelles, et qui rappellent les quatre éléments. Eléments qui ont une place fondamentale dans ce film : tout au long du film Tarkovski associe l'eau, synonyme d'oubli et d'action, et la terre, synonyme d'immobilité, puis à la fin du film oppose le feu, allégorie de la vie qui vacille, et le vent, affilié à la mort qui nous délivre de nos souffrances. Il y a une multiplicité absolument impressionnante d'explications possibles. Mais je me risquerai à avancer que Gortchakov était venu dans l'idée en Italie dans l'idée de marcher sur les traces de son compatriote et peut-être chercher l'apaisement de son âme, torturée par l'exil de son pays natal (d'où les flashbacks nostalgiques de son enfance). Il y a effectivement trouvé quelque chose, mais pas le repos, il y a trouvé encore plus de questions, notamment après la rencontre avec Domenico. Celui-ci livre d'ailleurs spoiler: un boniment de bateleur dans une scène mémorable, où il finit par s'immoler de manière spectaculaire pour tenter d'échapper à cette société matérialiste
    . Gortchakov accède t-il à un monde meilleur spoiler: lorsqu'il meurt lui aussi lors de la scène finale ?
    A chacun de se faire sa propre opinion. Quoi qu'il en soit, pauvre en dialogue, mais riche en symboles et en symbolique, ce film questionne, déroute, déstabilise, joue avec notre compréhension des choses pour la remettre en question. Une réussite.
    anonyme
    Un visiteur
    5,0
    Publiée le 18 mars 2019
    C’est la splendeur du septième art que l’on assiste, possédant un certain charme cette langue d’adoption pour l’exilé russe, le manifeste d’un état d’âme de poète. Il apprend ce que c’est la modestie transportée dans la mélancolie de sa mère patrie renommée ainsi « nostaghia ». La Russie est difficile à comprendre tout aussi bien que la mise en scène, des prises de vue qui se déplace tout en douceur, ce style si particulier d’héritage soviétique, un chef-d’œuvre pour apprendre aux écoliers du cinéma comment faire un film comme ça. Il n’y a pas d’histoire à saisir, juste contempler jusqu’à la corde rallongée sans lassitude, c’est le misanthrope russe d’URSS qui fait son cinéma, une touche de folie spirituelle chez cette version de Don Quichotte, l’extrémisme de l’immolation pour ses idoles iconographiques. L’Italie la catholique lui laisse court à ses idées contrariées dans son pays d’origine athée qui astreint donc l’obliger définitivement à tout quitter puis plier bagage, une raison de pudeur politique et philosophie religieuse.
    Patjob
    Patjob

    22 abonnés 557 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 30 octobre 2023
    C’est, dit-on, et cela se sent à sa vision, le film le plus personnel de l’auteur. Personnel au sens où le personnage principal, prénommé Andrei, comme Tarkovski, est clairement son alter égo : un artiste Russe « exilé » en Italie, en proie à la souffrance et incapable de savourer les beautés (artistiques entre autres) qui l’entourent, et dont la famille est restée en Russie. C’est un film pessimiste et désespéré, difficile à pénétrer. Il oscille entre noir et blanc et couleur, comme il oscille entre souvenirs, rêves et réalité, comme aussi entre un intimisme trouble et impalpable et une réflexion (un peu caricaturale) sur la « normalité ». L’environnement aqueux et glauque, comme la bande son alternant bruits agressifs de travaux humains (hors champ) et bruits de gouttes d’eau stagnante contribuent à l’impression de désolation angoissée du film. Bien sûr, comme toujours avec le cinéaste, on ne peut qu’admirer la merveilleusement soignée composition des plans, et être ému par cet homme qui s’accroche, sans conviction, à l’illusion dérisoire d’une utilité, voire d’une foi. Mais le film souffre quand même de scènes trop étirées, et il lui manque le souffle des chefs-d’œuvre du maître.
    GéDéon
    GéDéon

    57 abonnés 454 critiques Suivre son activité

    1,5
    Publiée le 19 juillet 2023
    On peut concevoir une véritable fascination pour ce film aussi bien mystique qu’esthétique. Néanmoins, il est également possible de rester complétement hermétique à cette œuvre tant elle tutoie les sommets de l’onirisme intellectualisé. Alors en exil en Italie, le réalisateur russe Andreï Tarkovski signe, en 1983, un long-métrage intimiste dans lequel il évoque notamment son attachement à sa terre natale mais également les tourments d’un homme à la recherche de sa place dans la société. La mise en scène ne souffre d’aucun défaut. La photographie, l’exploitation de la lumière ainsi que l’utilisation des couleurs sont juste sidérantes. Pour le reste, il faut adhérer. Bref, un film d’auteur aussi impénétrable que l’âme humaine.
    TUTUR29
    TUTUR29

    24 abonnés 1 032 critiques Suivre son activité

    1,5
    Publiée le 1 octobre 2023
    Bon Tarkovski est définitivement un réalisateur avec lequel je n'accroche pas du tout. Après Stalker, Solaris et Andreï Roublev, j'avais bon espoir de mieux accrocher à Nostalghia qui a une durée bien plus raisonnable mais rien à faire, je ressens toujours un vide et un ennui profond devant ces films. Ce n'est vraiment pas ma came.
    Plume231
    Plume231

    3 527 abonnés 4 639 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 31 août 2011
    J'avoue avoir été beaucoup moins réceptif à cette oeuvre de Tarkovski qu'à toutes les autres (sauf "Le Sacrifice" que je n'ai pas encore vu mais ce sera corrigé très bientôt !!!) pas parce que c'est hermétique (de toute façon quelqu'un qui souhaite voir une oeuvre du cinéaste qui soit facile d'accès c'est comme quelqu'un qui plonge dans une piscine infestée de piranhas sans vouloir se faire dévorer (désolé pour la comparaison peu subtile) !!!) mais tout simplement parce que ça m'a moins parlé, moins touché. De l'ensemble, j'ai compris que c'est un russe en exil qui a la nostalgie de son pays (bravo Einstein, le film s'appelle juste "Nostalghia" mais c'est bien de l'avoir deviné !!!). Jusqu'ici c'est OK, visuellement inutile de le dire pour Tarkovski c'est splendide. D'après ce que j'ai compris autrement les images en noir et blanc correspondent en quelque sorte à des souvenirs, des flashbacks, mais pour les rendre plus convaincants il aurait fallu qu'ils soient tournés ailleurs qu'en Italie. Et si j'ai pas trop compris le bien-fondé de traverser un bassin vide plusieurs fois avec une bougie allumée à la main, la séquence de l'immolation de l'ermite est franchement mémorable (au passage, on saluera la réaction remarquable des gens lors de cette scène !!!). Ouais bon, partagé, à revoir.
    Pascal
    Pascal

    125 abonnés 1 419 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 21 mai 2021
    Réalisé par Tarkovsky un des géants de l'histoire du cinéma ,"nostalghia " est un film de grande qualité, mais qui n'atteint pas les sommets d'Andrei Roublev, de "le miroir" ni de "stalker" qui sont, selon moi ses plus grands films. "Nostalghia " obtint lors de sa présentation au festival de Cannes en 1983, le grand prix , tandis que "la balade de Narayama " de sohei Imamura fût couronné de la palme d'or. Lorsqu'il réalise " nostalghia " son avant dernier film, il ne reste à Tarkovsky plus beaucoup d'années à vivre. Disparu trop tôt d'un cancer, le réalisateur soviétique, harcelé par son gouvernement , avait pu se rendre en Italie pour tourner ce film, mais sa famille était restée en Russie. Dans ce film d'une grande poésie, l'auteur tente de nous faire partager ce qu'est le mal du pays ( au point d'être coupé de tout désir amoureux pour une jeune et très belle femme qui pourtant ne demande pas mieux que de se laisser séduire)et nous expose son regard sur un monde pris de folie. La première partie est sans doute la plus réussie. On se laisse bercer par l'atmosphère et le rythme lent. Film hypnotique et exigeant, dont on ne perçoit probablement pas toute la poésie à la première vision, pourra ne pas séduire certains spectateurs. Ce qui est certain, c'est que les amateurs exclusifs de blockbusters et de cinéma d'action , doivent passer leur chemin afin de leur éviter de s'ennuyer lors de la projection. Nostalghia est un grand film
    peter W.
    peter W.

    39 abonnés 1 137 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 14 mars 2018
    Je mets la moyenne pour le formalisme de la réalisation, certains scènes sont superbes. on retrouve même des passages qui font penser à Stalker mais si pour ce dernier j'étais arrivé à me faire ma propre idée sur le scénario, ici je reste largement dans le brouillard. critique certifiée conforme
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