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    Plaire, aimer et courir vite
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    213 critiques spectateurs

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    poet75
    poet75

    256 abonnés 703 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 14 mai 2018
    Sachant qu’il est question d’une histoire d’amour homosexuel se déroulant au début des années 90 et dont l’un des protagonistes est atteint par le sida, il est tentant de comparer ce film à celui qui faisait sensation, l’an dernier, à Cannes, « 120 battements par minute » de Robin Campillo. Les deux films sont pourtant extrêmement différents. Même s’il y avait place pour une romance à deux dans le film de Campillo, il y était surtout question de collectivité, des combats et des débats auxquels se livraient les membres d’Act Up. Rien de tel dans le film de Christophe Honoré qui se contente d’effleurer les questions soulevées par le film de Campillo et oriente son scénario vers la romance et le mélodrame.
    S’inspirant très probablement de sa propre histoire, Christophe Honoré raconte les histoires croisées de Jacques Tondelli (Pierre Deladonchamps), un écrivain trentenaire habitant à Paris, malade du sida et père d’un garçon d’une dizaine d’années, et d’Arthur (Vincent Lacoste), un étudiant de Rennes qui, bien qu’apparaissant en couple avec une jeune femme, se découvre de plus en plus attiré par des aventures charnelles avec des jeunes gens de son sexe. Les deux protagonistes se rencontrent à l’occasion d’une conférence à laquelle doit participer l’écrivain, dans un cinéma, se plaisent, s’aiment et entrent aussitôt dans la course que mentionne le titre. Il faut faire vite, en effet, ne pas perdre de temps, puisque, à cause de la maladie, les jours sont comptés.
    Sauf que ce n’est évidemment pas si simple, ne serait-ce qu’à cause de l’éloignement. L’un vivant à Paris et l’autre à Rennes, une grande partie du film nous les montre séparément, leur lien ne perdurant que grâce au courrier et au téléphone. Les désirs et les manières d’être de l’un et de l’autre ne sont pas non plus totalement accordés : du fait de sa maladie, mais aussi de son âge, Jacques Tondelli se révèle hésitant, peu sûr de lui et gardant une certaine distance (il persiste à vouvoyer son partenaire) tandis qu’Arthur, tout à la fougue et à l’insouciance de son jeune âge, ne songe qu’à rejoindre celui qu’il aime et à jouir du temps présent.
    Cette histoire, qui ne peut que finir dans les larmes, Christophe Honoré a su la décliner assez habilement en ménageant des scènes graves, douloureuses, avec d’autres, beaucoup plus légères, voire drôles. Les personnages secondaires, comme l’ami intime et voisin de Jacques Tondelli joué par l’excellent Denis Podalydès, apportent leur part d’élégance, empêchant le film de trop accentuer son penchant lacrymal. Cela étant dit, il faut reconnaître que le réalisateur ne manque pas de talent quand il s’agit d’exposer de la souffrance à l’écran. De ce point de vue, certaines scènes sont particulièrement réussies, comme celle qui montre les hésitations et les pleurs de Jacques au volant de sa voiture tandis qu’il écoute une chanson d’Anne Sylvestre.
    Beaucoup de critiques encensent ce film et c’est bien. Pour ma part, je suis un peu plus réservé, pour des raisons strictement cinématographiques : le film m’a semblé trop long et quelque peu redondant. Pour ce qui concerne le récit lui-même, je le juge bienvenu. Les regards sur l’homosexualité ont déjà beaucoup évolué dans notre pays et je m’en réjouis. Cela étant, on le sait, il ne suffit pas de grand-chose pour que ressurgissent les propos (ou même les actes) homophobes, comme on a pu le constater, par exemple, à l’occasion de certaines manifs. Pour ce qui me concerne, en tout cas, je ne laisse place à aucune once d’ambiguïté : je condamne fermement toute démonstration d’homophobie, quelle qu’elle soit, et me réjouis de la parution sur nos écrans de films qui, comme celui de Christophe Honoré, nous encouragent à changer définitivement nos regards.
    Fab P
    Fab P

    3 abonnés 1 critique Suivre son activité

    0,5
    Publiée le 13 mai 2018
    D'une lenteur effroyable. Un énième film sur le Sida, qui enchaîne les stéréotypes.
    Bref.
    Je n'ai pas aimé. Mais ce n'est que mon avis.
    Hotinhere
    Hotinhere

    410 abonnés 4 732 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 25 mars 2020
    Chronique d'un premier et dernier amour au début des années 90.
    Formidablement écrit, Christophe Honoré réalise un film très personnel à la fois tendre et bouleversant porté par un trio d'acteurs formidables.
    Jonathan P
    Jonathan P

    59 abonnés 395 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 29 juin 2018
    N'oublie pas de salir la beauté et de croire en l'amour impossible. Beau et magnifique trio, Vincent Lacoste y est délicieux. Boulevardducinema.com
    palulos
    palulos

    2 abonnés 55 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 14 mai 2018
    Film trop long pour le peu de scénario qu'il a à proposer. L'histoire est donc diluée dans des scènes clichées de techniques cinématographiques. Quelques répliques intéressantes, mais dans l'ensemble le propos n'est pas très intéressant. Surfe sur la mode des films gays, sans avoir grand chose à ajouter ou de nouveau à proposer.
    Xavi_de_Paris
    Xavi_de_Paris

    230 abonnés 2 850 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 28 juin 2019
    Un cran en dessous de l'excellent "120 battements par minute" qui traitait du même sujet, ce film ne manque cependant pas de qualités. C'est surtout la qualité de l'interprétation qui fait la différence, grâce à des acteurs convaincants et sincères. Le ton apparemment léger de l'ensemble, à l'image du personnage interprété avec brio par Vincent Lacoste, contraste avec le drame sourd qui sous-tend le film de bout en bout. Au final, on retiendra surtout l'intensité du récit et des relations entre les personnages. Un beau film à voir.
     Kurosawa
    Kurosawa

    512 abonnés 1 509 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 14 juin 2018
    Dans le Paris des années 90 se joue une histoire d'amour impossible entre deux hommes. L'empêchement de la relation – habituellement causé par le motif de la fidélité – est cette fois dû à la mort prochaine de Jacques, atteint du Sida. Entre l'écrivain parisien mourant (Pierre Deladonchamps) et le jeune breton moniteur de colo (Vincent Lacoste) se construit une relation aussi intense que fugace, sensuelle et respectueuse, où le sexe a moins de place que les mots. Car le film frappe avant tout par sa dimension littéraire : les dialogues sont jubilatoires de par leur sophistication mais aussi parfois harassants du fait de leur flux quasi continu. Ils prennent une place prépondérante et, s'ils ont souvent pour fonction de dédramatiser les situations, ils n'en demeurent pas moins un frein à une émotion plus forte. Le film laisse en effet l’impression de ne pas vouloir pleinement accueillir le mélodrame en gardant une distance pudique vis-à-vis de ses personnages, hormis lors des dernières minutes absolument magnifiques où le personnage de Mathieu, incarné par un Denis Podalydès bouleversant, fond en larmes. C'est seulement à ce moment que le spectateur prend la véritable mesure du film : derrière son apparente légèreté, une belle méditation sur des êtres déchirés, voués à une solitude irrémédiable.
    anonyme
    Un visiteur
    3,5
    Publiée le 29 juillet 2018
    Je n’ai jamais retrouvé le charme des Chansons d’amour dans le reste de la filmographie de Christophe Honoré. Ce n’est pas non plus tout à fait le cas avec ce nouveau film, mais on s’en rapproche un peu. On retrouve le talent pour filmer la ville et la nuit, pour créer des atmosphères particulières et des situations proches de la comédie romantique à l’intérieur du drame le plus tragique. Par contre, certains dialogues sont trop écrits et donnent l’impression que les personnages ne servent que de porte-voix à Honoré. Le reste du temps, le charme opère, surtout grâce au casting (Vincent Lacoste en tête, irrésistible) et à la BO.
    angelo F.
    angelo F.

    43 abonnés 129 critiques Suivre son activité

    1,0
    Publiée le 9 juin 2018
    Ce film m'a beaucoup déçu.
    C'est trop long, trop ennuyeux, trop snob, trop prétentieux.
    La réalisation est désagréable.
    Dommage car le sujet est important, pertinent et intéressant.
    anonyme
    Un visiteur
    1,5
    Publiée le 13 mai 2018
    Horriblement décevant. Aucun rythme, démarrage poussif ( au moins 3/4h - j ai pensé sortir de la salle, ce que je ne fais jamais), de nombreux dialogues sonnent faux, trop d artifice dans les échanges, peu de sincérité. Bref je suis pas rentré dedans. Seconde partie de meilleure facture, quelques jolis moments amoureux ( sans blabla). le Sida s insinue très ( trop ) tôt dans le scénar et il est très très mal traité ( n arrive pas à la cheville d un 120 battements). Seule lumière : Lacoste, très très bon, classieux, magnétique.
    mat niro
    mat niro

    291 abonnés 1 718 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 31 mai 2018
    Cette histoire d'amour entre deux hommes au début des années 90 est pour Christophe Honoré, le réalisateur, une forme d'introspection. Le duo Lacoste/Deladonchamps fonctionne plutôt bien à l'écran avec ce dernier, impérial dans son rôle d'homme mature affrontant la maladie. Cela donne un film atypique sur l'homosexualité qui n'hésite pas à être dérangeant par instants mais qui comporte des moments de grâce avec une BO nous faisant replonger dans cette époque.Une oeuvre réussie malgré des longueurs et dans l'ensemble un bon film d'auteur.
    rogerwaters
    rogerwaters

    126 abonnés 1 089 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 26 mai 2018
    Belle surprise que ce dernier film de Christophe Honoré qui est selon moi son film le plus abouti, celui de la maturité comme on dit fréquemment. Il faut toutefois préciser que si le titre (affreux) et l’affiche laissent supposer une œuvre légère, il n’en est rien. En réalité le métrage est même franchement douloureux, parfois carrément plombant par le tragique qui frappe ces personnages. Malgré une durée conséquente, on ne voit pas passer le temps face à ce précipité de vie qui retrace avec beaucoup de justesse les années 90. Le réalisateur parle visiblement de son vécu et avec son cœur. Il en tire une œuvre bouleversante et ceci même si l’on n’est pas gay et si l’on ne partage pas la vie noctambule des personnages. Effectivement, tout comme dans 120 battements par minute, les drames qui les touchent (amour, trahisons, maladie et mort) sont universels et peuvent donc toucher le grand public. Alors que le métrage de Campillo se plaçait davantage dans une optique de lutte collective, Honoré traite le sujet de manière plus intime et offre ainsi un film totalement complémentaire de celui de Campillo. Bref, une belle surprise et assurément un grand film.
    Anton75
    Anton75

    20 abonnés 74 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 25 mai 2018
    Le film le plus personnel de Christophe Honoré, l'un des plus grands réalisateurs français. Sans doute pas le plus abouti ('les chansons d'amour" sont pour moi indépassables), en dépit de la composition des acteurs, Vincent Lacoste en tête, qui est magistrale. Mais une oeuvre forte et belle.
    Renard des surfaces
    Renard des surfaces

    5 abonnés 38 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 11 mai 2018
    « Plaire, aimer et courir vite ».Trois mots, trois verbes, une simplicité, un voyage, une authenticité.

    Le débuts des 90's. Jacques (Pierre Deladonchamps) habite à Paris. Arthur (Vincent Lacoste) habite à Rennes. Lorsqu'ils se rencontrent (en pleine séance de cinéma, ce qui n'est pas anodin) les trois verbes peuvent se conjuguer. « Plaire » à travers un regard, des sourires, le sourire du regard et les transpirations des corps dénudés. « Aimer » ou s'interroger sur cette chose singulière, déroutante et envoûtante qu'est l'amour. Jacques, écrivain et père en a une vision consolidée qu'il nourrit à travers de grands noms Ginsberg, Whitman tandis qu'Arthur est encore en train de se découvrir, il tombe amoureux des filles, il couche avec des garçons et se définit avant tout comme un breton lecteur. Parcours initiatique pourrait-on dire dont l'une des plus belles illustrations se situe lorsque muni d'un appareil photo, il se recueille sur les sépultures de Koltès et Truffaut au cimetière de Montmartre. « Courir vite » enfin, spontanéité de l'amour, peur peut-être que l'être aimé ne suit pas le même rythme que l'amoureux mais intensité nécessaire car Jacques est atteint du Sida. Ses jours sont comptés alors qu'Arthur découvre sa « première véritable » histoire d'amour. C'est ici que réside la beauté de ce film, sa grâce, sa quintessence d 'émotion dans cette vérité éternelle du cœur.
    Mais ce serait oublier la prestation impeccable des acteurs, qui jouent TOUS à merveille. Vincent Lacoste et sa bonne bouille apportent une réelle verve d'humour ; Pierre Deladonchamps quant à lui a vraiment la « gueule » pour ce film tandis que Denis Podalydès est toujours excellent. La photographie est vraiment travaillée avec soin, les scènes nocturnes notamment. Enfin gros coup de cœur pour la BO (Anne Sylvestre, Massive Attack)
    « Plaire, aimer et courir vite » c'est un processus, une aventure, que le spectateur s'apprête à défier, une aventure existentielle remplie de désirs dans une assiduité toujours assurée de rendre hommage à la littérature, à la poésie, au cinéma ; l'affiche de « QUEEN » Isabelle Huppert dans Orlando n'étant pas utilisée pour me déplaire !

    PS : Ne venez pas me dire qu'il y a « trop » de films sur l'homosexualité en ce moment. Qu'il soit hétéro ou homo, le cinéma (à l'inverse de certains hommes stupides) ne trace pas de frontières, l'amour quel qu'il soit pour lui c'est une ouverture, un partage..
    Jean-Marc G.
    Jean-Marc G.

    3 abonnés 5 critiques Suivre son activité

    0,5
    Publiée le 15 mai 2018
    Contrairement à tout ce que j’avais lu sur ce film, ce ne sont que clichés et encore des clichés sur l’homosexualité.
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