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    Parasite
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    1 431 critiques spectateurs

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    Ricco92
    Ricco92

    175 abonnés 2 085 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 15 juin 2019
    Après Okja produit et diffusé sur Netflix, Bong Joon-ho revient sur le grand écran avec Parasite. Ce retour est en plus célébré par une Palme d’or à Cannes amplement mérité. En effet, ce film, facilement accessible pour le grand public (ce qui n’est pas toujours le cas avec cette récompense), est une petite perle du cinéma sud-coréen. Scénario prenant multipliant les rebondissements (le principal apparaissant en milieu de film ne devant surtout pas être dévoilé) et les genres (film social, comédie, thriller...), possédant plusieurs sous-textes (le plus évident étant l’évocation de la lutte des classes) et n’étant jamais manichéen, réalisation totalement maîtrisée et accumulant les belles idées de mise en scène, acteurs parfaits… : que dire de plus si ce n’est qu’il faut courir le voir en salle.
    Jmartine
    Jmartine

    149 abonnés 652 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 7 juin 2019
    Il est toujours difficile de sortir d’un film encensé par les critiques, qui vient de recevoir la palme d’or au dernier Festival de Cannes, et avouer que le film nous a profondément déçu….Je suis sorti profondément perplexe sur les raisons qui ont amené un jury unanime à lui décerner une palme d’or qu’aurait tout autant mérité Douleur et Gloire de Pedro Almodovar… et pourtant Parasite commence bien, on s’installe pendant une heure dans une atmosphère à la Chabrol de la Cérémonie…on sourit devant les manigances de la famille de Ki-Taek , couple de chômeurs qui vivote avec sa fille et son fils dans un piteux sous-sol de Séoul…Quand un ancien camarade de classe vient proposer à Ki-Woo, le fils, de le remplacer pour donner des cours à la jeune fille d’une richissime famille, les Park…le fils se trouve un costume, se bricole un faux diplôme et se présente dans la magnifique demeure des Park construite par un architecte de renom…Une fois introduit dans la famille , le jeune homme recommande à madame Park, sa sœur comme professeur de dessin, adepte de l’art-thérapie, pour le jeune fils très turbulent, puis le père comme chauffeur et enfin la mère comme gouvernante en prenant soin de masquer leurs liens familiaux…la famille Ki-Taek finit par phagocyter la famille Park…le tableau est plutôt hilarant rejouant la fable des malins valets face aux maitres naïfs…Bong Joon –ho dessine avec talent les rapports de force, trace la ligne que le bourgeois ne veut pas que ses employés franchissent…parle de l’odeur des domestiques qui n’est autre que l’odeur de la pauvreté…mais pourquoi faut-il que le film bascule brutalement dans le gore et l’invraisemblance , pourquoi une telle fascination pour l’hémoglobine…J’avoue mon malaise devant cette fin…Je ne connaissais par le cinéma de Bong-Joon-ho, mais en matière de cinéma sud-coréen, je préférais le splendide Mademoiselle de Park Chan-wook…
    Ufuk K
    Ufuk K

    465 abonnés 1 398 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 12 juin 2019
    " parasite " palme d'or au dernier festival de Cannes n'a pas volé son prix et c'est une véritable pépite coréenne. En effet pendant plus de deux heures cette histoire m'a hypnotisé par ses fulgurances, changement rythmes et registres dans un scénario qui dénonce avec force et noirceure les inégalités sociales dans notre société en dépit de quelques longueurs.
    Audrey L
    Audrey L

    548 abonnés 2 399 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 25 mai 2019
    Le coup de cœur de ce Festival de Cannes 2019 : après un Okja très inspiré et d'une folle tendresse, Bong Joon-Ho revient avec un délicieux mélange de comédie et de thriller, incroyablement réussi ! Parasite a pour intrigue cette famille de prolétaires coréens qui tentent de se caser un à un (tels des cancrelats) dans une famille de riches qui ne voient pas la supercherie... Les magouilles pour virer les domestiques en place et les supplanter par les membres de la famille tiennent du génie scénaristique (l'allergie à la pêche, la culotte...) et la seconde partie qui plonge dans le thriller sanglant et tendu nous fait retenir notre souffle jusque dans les dernières minutes. Les acteurs sont brillants, toute cette famille est crédible, drôle et attachante à la fois. La métaphore du parasite est explorée dans tous les sens du terme (les parasites inoffensifs et auxquels on ne prête même plus attention, voire nécessaires à une vie plus agréable, mais aussi ceux qui peuvent devenir de véritables dangers et sont tenaces à l'élimination...). Dans cette immense salle (Le Théâtre Lumière) du Palais des Festivals de Cannes, les meilleurs gags étaient applaudis dans la plus grande hilarité, et le générique s'est vu ovationné deux fois. J'ai passé un formidable moment, qui aura amplement valu de se lever à 5h pour pouvoir rentrer dans cette projection très attendue. Un scénario en béton, une interprétation impeccable, des rebondissements géniaux et un changement d'ambiance qui ravira autant les amateurs de comédie que de thriller violent. L'hilarité vire à la tension avec une ingéniosité rare.
    Isabelle E.C.
    Isabelle E.C.

    32 abonnés 274 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 2 septembre 2019
    Excellent, profond, drôle et dérangeant.
    Un peu comme des « nouveaux sauvages » Coréens.
    Un film qui fait « rire avec » et pas « rire de », qui amène une réflexion sociale et sociétale, dans la Corée du sud dans laquelle on peut très bien se projeter.
    Tous les acteurs sont crédibles, humains, c’est un film d’arnaque, c’est parfois du grand guignole, c’est aussi tragique.
    Un des films 2019 qui laisse le plus de traces.
    tonyhw
    tonyhw

    41 abonnés 176 critiques Suivre son activité

    1,5
    Publiée le 7 décembre 2019
    Scénario paresseux et décousu, personnages caricaturaux, interprétation dénuée de finesse… Comment l'auteur de "Memories of Murder", "The Host" et "Mother" a-t-il pu tomber aussi bas ? Et surtout, comment ce navet tapageur et lourdingue a-t-il pu obtenir la Palme d’or ?... Je suis convaincu que s'il avait été tourné en France par un cinéaste français il se serait fait démolir par la critique, à juste titre…
    islander29
    islander29

    758 abonnés 2 273 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 6 juin 2019
    j'ai beaucoup aimé, on est à mes yeux dans un mélodrame, et presque dans un style à la Park Chan Wook, ( Old boy, Lady Vengeance) quand on regarde l'aboutissement à la violence de la fin du film…..Nul doute qu'il y ait eu une influence entre coréens….Pour en revenir à la mise en scène, elles est superbe par les images, les dialogues et la bande musicale (l'apothéose étant selon moi,, une chanson italienne dans un moment délirant)...Je tire mon chapeau aussi aux acteurs et à la direction d'acteur...Ils ont une présence lumineuse devant la caméra et donc les spectateurs ( ils sont une petite dizaine)…Le cinéma coréen revient en force indubitablement, et Cannes a fait un choix judicieux...A vous de vous régaler…..
    Santu2b
    Santu2b

    214 abonnés 1 785 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 7 juillet 2019
    Enfin une Palme d'or pour la Corée et son fabuleux cinéma ! Et l'un de ses plus admirables représentants est désormais Bong Joon Ho. Après avoir livré un jalon du polar ("Memories of Murder"), signé un bon film animaliste ("Okja"), celui-ci réalise un nouveau long-métrage mais dans une perspective non genrée. "Parasite" fait en effet partie de ses films indéfinissables, qui doivent constituer une expérience à mille lieux de son synopsis initial. Deux parties le composent, prêtes à vous offrir les surprises les plus folles et inattendues. Durant la première, le cinéaste atteint un niveau de maîtrise phénoménal ; son écriture est ciselée et ses interprètes formidables, à commencer par le fidèle Song Kang ho. Il faut se ravir de la décision du jury cannois ; depuis longtemps, c'est le septième art qui est récompensé et non un arrière plan politique. Réjouissant, drôle, cynique, grinçant, exercice de style confinant au coup de maître : "Parasite" est un grand film.
    tuco-ramirez
    tuco-ramirez

    111 abonnés 1 577 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 24 juillet 2019
    Le film social asiatique a le vent en poupe à Cannes ; après la Palme d’Or pour Kore Eda l’an dernier pour « Une affaire de famille », c’est la version Sud-Coréenne de ce même film, donc plus trash, qui remporte la Palme cette année. Remarqué par le passé pour « Memories of murder » et « Mother » ; Bong Joon Ho revient avec un film transgenre. Démarrant avec des accents de comédies, il dérive vers le drame social, puis se frotte très vite au thriller, pour terminer en véritable film d’épouvante ; et tout cela en 2h10…. Çà désarçonne. L’histoire est simple : une famille désargentée vivant dans les bas-fonds de la ville comme des insectes, trouve la possibilité de se faire embaucher les uns après les autres par une famille très aisée. Ils ont une morale, car ils ont eu une situation par le passé, donc veulent vivre de leur travail ; jusqu’à ce que tout dérape. La première scène de film pose le cadre de cette société sud-coréenne hyper fragmenté entre riches et pauvres ; 2’30 d’immersion dans cette famille vivant dans un entresol glauque loin de la maison archi’ des riches. La violence physique présente dans ce film est crue et sèche à l’image des rapports sociaux. Burlesque dans sa première moitié, on sombre dans une tension brute ensuite parfois trop grandiloquente, un peu trop Sud-Coréenne. Même si le scénario ne fait pas dans la dentelle et peut souffrir de failles ; montage, mise en scène et plans diaboliques tiennent le spectateur en haleine. Bong Joon Ho nous ballade avec délectation dans cet huis clos d’une maison d’architecte ouvrant de multiples possibilités de mise en scène comme dans « Ghost writer » ou « Shining » par exemple. La maison devient un sujet dont l’acteur principal serait les escaliers qui lui offre parmi ses plus belles scènes. En filagramme de ce pamphlet social sur son pays, il en profite pour critiquer la mainmise de la culture et de l’économie américaine sur la Corée du Sud. Moins subtile que le Kore Eda de l’an dernier et surtout que son homologue Sud-Coréen de l’an dernier « Burning » ; mais un beau souffle de cinéma durant 2h10. Belle Palme accessible et populaire.
    tout-un-cinema.blogspot.com
    Effy Stonem
    Effy Stonem

    15 abonnés 110 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 5 juin 2019
    Quel film!!! Unique en son genre, je n’en ai jamais vu de tel. Voir ce film est une vraie expérience, surtout que je n’avais vu qu’une seule fois la BA alors j’avais tout à découvrir. On passe crescendo d’une presque-comédie à un thriller. Les acteurs sont incroyables, gros coup de cœur pour la jeune femme qui joue la fille de la famille (Ki-jung). L’histoire est parfaitement ficelée, précise, tout est monté pièces par pièces pour avoir au final ce rendu d’une immense tristesse où chaque détail compte pour apprécier pleinement l’étendu de ce chef d’œuvre.
    CH1218
    CH1218

    152 abonnés 2 754 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 22 février 2020
    Je me suis laissé mener par le bout de la baguette du chef d’orchestre Bong Joon-ho. Le scénario est magnifiquement écrit et manie l’humour, le suspens et les rebondissements tout en mélangeant habilement les genres. La mise en scène est juste brillante et l’interprétation n’est pas loin d’atteindre le même niveau. Difficile donc de faire la fine bouche devant tant de maîtrise. « Parasite » est incontestablement un très grand film qui n’a pas volé sa Palme d’or, ni ses Oscars.
    FaRem
    FaRem

    7 398 abonnés 8 816 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 19 août 2019
    Le célèbre réalisateur coréen revient avec un thriller teinté d'humour noir qui porte un regard attentif sur la société coréenne. Si l'on n'est pas au cœur d'une société aussi hiérarchisée que dans "Snowpiercer", Bong Joon-ho s'appuie tout de même sur cette séparation des classes sociales pour faire une satire politico-sociale qui met en scène deux familles, l'une riche et l'autre pauvre. Pendant tout le film, le père de la famille aisée parle de limites à ne pas franchir pour bien que chacun reste à sa place comme s'il avait peur de se mélanger ou tout simplement de perdre sa place. Ki-taek, lui, voit les choses différemment et veut tout faire pour justement avoir la même vie que ces gens-là. Quand Ki-woo, le fils, se fait embaucher chez les Kim, c'est comme s'ils avaient ouvert la boite de Pandore vers un engrenage qui va mener à un point de non-retour. S'il ne s'agit pas entièrement d'un huis clos, on a l'impression de voir une pièce de théâtre pleine de dramaturgie et parfaitement mise en scène avec une histoire bien huilée qui réserve de nombreuses surprises. On passe du drame social à un thriller intense et angoissant. Quand tous les éléments sont dévoilés, les moments dans la maison sont vraiment excellents. On assiste à une violence sociale qui ne se limite pas qu'aux faits au cours d'une histoire qui mélange les genres à la perfection. C'est à la fois amusant, intense et divertissant. On critique parfois les films qui remportent la Palme d'Or, mais pour le coup, c'est un film qui a tout pour plaire au grand public et c'est le cas comme on le remarque avec les retours. Bref, un très bon film qui allie le fond et la forme, et qui est porté par un casting vraiment impeccable.
    Jean-Pierre Jumez
    Jean-Pierre Jumez

    85 abonnés 221 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 6 juin 2019
    Un vaudeville lourd, lourd.
    Des acteurs caricaturaux.
    Tout ça pour ça…
    Et pourtant, il y avait de bons films à Cannes
    Cinéphiles 44
    Cinéphiles 44

    1 169 abonnés 3 967 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 25 mai 2019
    « The Host », « Mother », « Snowpiercer », « Okja »… On ne peut s’empêcher de citer quelques films de Bon Joon-Ho tellement ses œuvres sont grandes. Son retour sur la croisette en 2019 est un événement. « Parasite » nous emmène au sein d’une famille qui vit dans la misère dans les entresols et qui fait preuve de débrouillardise pour joindre les deux bouts. D’entrée de jeu, le cinéaste sait nous faire rire par des situations risibles que seules les pauvres connaissent. Un jour, le fils reçoit une roche de collection censée lui offrir prospérité. Mais c’est surtout lorsqu’on lui propose un emploi de professeur d’anglais dans une famille ultra-riche, après que sa sœur lui ait falsifié des diplômes, que la comédie sociale prend des allures de satire noire. La pauvre famille est considérée comme un parasite pour la haute société. Cette classe sociale qui vit effacée des autres, telle des cafards, va enfin pouvoir prendre sa vengeance. Après quelques magouilles, les autres membres de la famille vont également finir par obtenir un poste dans la famille qui méprise les besogneux et qui fuit l’odeur des pouilleux. Grâce à un récit ingénieux et hilarant, le réalisateur sud-corréen déploie un stratagème à double sens pour nous divertir et nous faire réagir. Chaque prestation est impeccable et délivre des moments qui resteront mémorables pour longtemps.
    D'autres critiques sur notre page Facebook : Cinéphiles 44 et notre site cinephiles44.com
    Nadia L
    Nadia L

    5 abonnés 4 critiques Suivre son activité

    1,0
    Publiée le 8 juin 2019
    Ce film a visiblement conquis le monde (Palme d'Or, presse et spectateurs)... ben pas moi !
    J'y suis allée pleine d'enthousiasme, en suis revenue extrêmement déçue : la lutte des classes sud-coréennes est traitée de manière bête et méchante, caricaturale, lourdingue, brutale, malsaine, invraisemblable et cerise sur le gâteau, bien gore (...). Grotesque, on s'ennuie ferme !
    Encore une fois, je ne comprends pas la Palme d'Or.
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