Pas si mal ce petit film du bout du monde. D'habitude, Efira me laissait indifférent mais ici elle est assez remarquable. Un film d'atmosphère, épuré et sensible auquel manque un je ne sait quoi de plus solide, de plus incarné.
Un film âpre, aride, désespéré. Le jeune comédien est très convaincant dans ce rôle tout en violence rentrée. Et Virginie Efira très émouvante. Un vrai drame
Un film qui aurait peut être excellent mais qui tombe à plat à bien des niveaux : le rythme déjà qui est satisfaisant globalement mais qui se presse sur la fin. Sans doute parcequ'il n'y a rien à raconter. Le véritable problème est là. On peut ne rien avoir à raconter mais il faut compenser. Or si les paysages, les bruitages et la musique sont convaincants, il restent au second plan. Le premier plan c'est le vide scénaristique, les incohérences des personnages et le jeu d'acteur du fils qui est catastrophique. Je ne comprends pas le but de ce film, sans doute n'y en a t'il pas... Un gros bof.
Rendez-vous en terre inconnue entre une mère et son fils en quête de reconstruction. Un road-movie sans fond et sans intérêt, seulement rehaussé par la beauté des paysages.
Un joli film sur la reconstruction du lien entre la mère et son fils qui passe par différentes étapes : les non-dits, les silences, les disputes et les cris mais également les rapprochements et quelques moments où le lien filial se tisse enfin. Les paysages sont sublimes et la musique bien trouvée.
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5,0
Publiée le 18 juillet 2020
Une mère Sybille (Virginie Efira) et son fils français de 18 ans Samuel montent à cheval à travers les collines et la steppe du Kirghizistan. C'est une tentative de la mère de renouer avec son fils mais il y a beaucoup de tension et même de violence entre eux. La raison de sa folie et l'histoire de la mère se dévoilent progressivement. Bien qu'il y ait un très bon jeu de la paire d'acteurs, les vraies stars du film sont les chevaux et les panoramas ouverts sur la steppe. Ce n'est pas un panorama immuable ils se déplacent à travers les broussailles, les rochers, les demi-déserts et traversent des rivières avec des collines boisées en arrière-plan. Ils font face au danger non seulement des autres personnes mais aussi de l'environnement physique qu'ils traversent. Les trous de boue dans une rivière et même les loups hurlant au loin la nuit constituent des menaces réelles et potentielles. Il y a aussi un sens du temps qui passe. Le père de Sybilles organisait des randonnées à cheval dans la région mais maintenant les touristes traversent la steppe en véhicules à quatre roues motrices. Un bon film sur la famille et ses problèmes. L'histoire peut sembler légère mais c'est très bien pour moi...
Ce film m a beaucoup émue. Je me suis totalement retrouver dans cette mère désemparée avec cette relation filiale aussi complexe que celle qu'elle vit, avec ce fils plein de violence et qu' elle ne veut pas lâcher
Ce film tiré d'un livre magnifique, est complètement ratée. Heureusement les acteurs sauvent le film. D'abord pourquoi avoir changer le père par la mère ? Et tous les moments magnifiques entre le père et le fils dans le livre, sont oubliés dans ce film. Le lien indéfectible qui naît entre le fils et sont cheval, oubliés. Vraiment dommage, l'histoire est tellement belle.
On se désole à ne pas apprécier Continuer, car l'on sent que le film veut nous dire quelque chose, veut transmettre une émotion ou un message à méditer, mais malheureusement on a beau creuser (dans le désert), on ne trouve pas. Continuer est une parenthèse de vie, comme une bulle dans laquelle on rentre à l'improviste et sans explication (le début in medias res nous fait plutôt sentir qu'on n'a pas de carton d'invitation...). On suit alors tant bien que mal le voyage de cette mère-courage qui traîne comme un boulet (qu'il est) son fils délinquant. La forme est assez difficile à assimiler car on tente au démarrage de comprendre dans quelle histoire on s'embarque, il se passe peu de choses (toujours le même cycle : chevauchée, camping, disputes violentes...) et l'on commence à peine à cerner une leur d'émotion à la fin que le générique vous surprend déjà (le film ne dure que 1h15). D'une froideur incroyable, impossible de s'attacher aux personnages, et pire, on rêve de pousser du ravin ce gamin violent et détestable au possible dès qu'il ouvre la bouche. Encouragés à la vodka, les acteurs jouent bien leur rôle, les paysages sont beaux et la forme du récit (même désagréable) reste originale. On aurait bien besoin d'un petit verre (d'eau, bien sûr), nous aussi, pour apprécier ce film...
Quel ennui, quelle lenteur, quel aspect répétitif d'une relation mère fils qui finalement n'évolue que très peu, peut retourner au début après le mot fin tant il y a un éloignement entre ces 2 êtres qui sous l'initiative de Virginie Efira tentent de se rapprocher, se découvrir dans une sorte de voyage initiatique dans un pays nordique de la Russie dont j'ai déjà oublié le nom. Une sorte de road movie à cheval dans certes de très beaux paysages sauvages et désertiques, mais avec peu d'évolution d'un jour à l'autre avec un jeune homme particulièrement instable qui laisse peu de chance aux connections et qui peut dérailler, partir en vrille à chaque instant. Peu de paroles, de belles images sur les chevaux et sans doute plein de scènes où les symboles ne m'ont pas touché ou pas intéressé car il faut chercher dans la communication non verbale et des allégories d'éventuels signes et sens d'évolution. Virginie Efira, sans fard, est ici bien terne, elle qui est habituellement si pétillante et ce film est en fait assez déprimant au delà de l'ennui.
insupportable, d'une longueur éprouvante de personnages antipathiques et surtout un énorme problème de dialogues improbables tellement mal fichus, comme seul la France sait en produire. j'ai beaucoup ri quand les chevaux manquent de se noyer dans une flaque... malgré le cadrage final tentant de faire croire à une grande étendue d'eau... non non on voyait bien que c'était une flaque contournable