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    Dogman
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    216 critiques spectateurs

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     Kurosawa
    Kurosawa

    512 abonnés 1 509 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 26 décembre 2018
    Polar musclé rejouant l'affrontement de David contre Goliath, "Dogman" séduit par sa manière très claire de présenter un lieu atypique, à la fois délabré et mythique – une ville faiblement peuplée au bord de la mer –, et des personnages liés alors que tout les oppose, de leur physique à leurs agissements. D'un côté, Marcello, toiletteur pour chiens divorcé et maigre comme un clou; de l'autre, Simoncino, brute épaisse cocaïnée qui terrorise les habitants mais jamais dénoncé à la police : l'intelligence de Garrone est d'atténuer l'antagonisme en associant d'abord Marcello et Simoncino avant de les opposer dans une dernière partie très décevante. Au détour d'une longue séquence haletante qui joue habilement du hors-champ avant de basculer dans l'explicite, dans laquelle les deux protagonistes effectuent un vol dans une luxueuse propriété, Marcello est le complice forcé de Simoncino avant de s'en distinguer en faisant preuve d'une bonté qui sera progressivement avalée par la brutalité adverse. C'est la morale de ce film qui au fur et à mesure qu'il s'enfonce dans la noirceur ne parvient pas à se renouveler, autant dans son approche des personnages que dans son intensité, et fait inévitablement de Marcello le monstre qu'il combattait. Alors que Garrone avait un matériau qui lui aurait permis d'accéder à une forme de démesure, il s'en tient à une violence guère originale dont la représentation formelle se révèle peu ambitieuse. Au final, "Dogman" vaut le coup d’œil pour son introduction efficace et l'interprétation de l'excellent Marcello Fonte mais n'en demeure pas moins un petit film.
    TTNOUGAT
    TTNOUGAT

    514 abonnés 2 526 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 22 juillet 2018
    Le cinéma italien de papa est bien mort et il n’y a pas que lui, les temps ont vraiment changés. Dans les années 50/70 les films avaient des scénarios bétons, intelligents et rigoureux…Le film qui sortait était presque toujours bien plus beau que la réalité. Aujourd’hui, le spectacle est d’un réalisme outrancier, agravé par sa durée bien plus étirée qu’elle ne serait en vrai aux yeux des éventuels témoins. Quant au scénario, même s’il est issu d’un fait divers, il est dans ses détails empli d’invraisemblances. C’est exactement le cas de Dogman qui demeure cependant un film de valeur par tout ce qu’il dénonce. Question cinéma, il ne vaut que par son acteur principal qui fait une brillance démonstration de son métier. Quelques idées intéressantes parsèment le film comme la décongélation du toutou (malgré son invraisemblance) ou les rapports père/fille (malgré le même reproche). Matteo Garrone est indiscutablement un auteur, il a des choses à dire et à montrer, sa mise en scène est souvent en adéquation avec le fond : le choix du lieu de non droit, avec une police n’agissant que sur plainte envers des sans papiers, l’ambiance glauque, les extérieurs sous forme de prisons, tout cela est bien, du moins jusqu’aux 20 dernières minutes. Là, changement de genre, le gore entre en scène sans que l’on en sache la cause exacte : intimidation qui tourne mal ou acte totalement prémédité. Quoi qu’il en soit cela ne devient plus regardable.
    Alain D.
    Alain D.

    490 abonnés 3 201 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 16 février 2019
    Un film fort réalisé et coécrit par Matteo Garrone. Son scénario dramatique se révèle assez dense avec une constante progression dans la tension. Matteo Garrone nous délivre quelques belles séquences émouvantes, mais dans ce drame aux décors délibérément sinistres, dominent les scènes de grande intensité avec des images dures voire extrêmement violentes.
    Cette réalisation emplie d'humanité, joui aussi d'une belle photographie avec des chiens admirables et la présence apaisante, dans ce mode de brute, de l'adorable Alida Baldari Calabria qui joue la fille de Marcello. A l'affiche également de ce film, Edoardo Pesce réalise une "imposante" prestation d'acteur dans le rôle de Simon le boxeur. Quant à Marcello Fonte, a juste titre récompensé au Festival de Cannes 2018, il porte le film avec une composition fantastique.
    Pikepeakcos
    Pikepeakcos

    3 abonnés 8 critiques Suivre son activité

    1,5
    Publiée le 18 décembre 2018
    Totalement surestimé..
    Une ambiance qui n'est pas sans rappeler celle de "Affreux, sales et méchants '' au travers d'une Italie des banlieues délaissées.
    L'antagonisme des deux principaux acteurs jouent sur le contraste des physiques. Le petit commerçant gentil, bon père et la brute sans scrupule.
    Bref un navet sans intérêt.
    Ufuk K
    Ufuk K

    463 abonnés 1 396 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 14 août 2018
    " dogman " présente lors du dernier festival de cannes et qui a valut à marcello fonte le prix d'interprétation masculine est une chronique glaçante. En effet nous y suivons l'histoire d'un toiletteur pour chien qui va tomber sous l'emprise totale d'un caid,le réalisateur nous démontre à quel moment la frontière entre l'amour et la haine et domination et soumission est faible dans un récit violent et glauque.
    Critik D
    Critik D

    142 abonnés 1 103 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 21 juillet 2018
    Je n'attendais pas ce film avec impatience, mais j'étais très curieuse de le découvrir. Derrière le synopsis, j'avais perçu l'aspect social du film. Je ne mettais pas tromper, j'aurais pu passer des heures devant ce film pour analyser Marcello et son rapport aux autres. Marcello est-il proche de Simoncino par crainte ? Par admiration ? Par l'envie de vivre dangereusement ? Ses questionnements sont en totale opposition avec le métier de Marcello, sa passion et sa tendresse pour les chiens dont il a la charge. Simoncino est un poison dans la vie de Marcello, détruisant tout ce qu'il avait pu construire jusqu'à présent, et l'on sent que ce n'était pas un travail aisé pour Marcello : Timide, renfermé, introverti, suiveur., en manque de reconnaissance.. Bref je pourrais en débattre pendant des heures, mais la finalité c'est que j'ai eu de l'empathie pour Marcello pendant 1h40. Le personnage est brillamment interprété par Marcello Fonte, qui ne démérite pas son prix d'interprétation masculine à Cannes. Notamment face à Eduardo Pesce qui en impose autant par sa carrure que par son jeu. Le cadre a également une importance dans notre sentiment envers Marcello, ville pauvre et désertique, misère sociale, luminosité,... qui rende les bons moments encore plus beau (principalement les rencontres entre Marcello et sa fille). Finalement "Dogman" est une très bonne surprise, un film que j'ai fortement apprécié malgré une histoire peu original, l'ensemble fonctionne parfaitement.
    Sylwish
    Sylwish

    6 abonnés 79 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 11 juillet 2018
    DOGMAN m'a laissé froid comme un pic à glace. Difficile de ressentir la moindre empathie pour le personnage de Marcello, qui au-delà de sa soumission légendaire et de sa débilité profonde, n'a vraiment pas le sens des priorités. Il retourne sur les lieux du crime pour sauver un chien d'un congélo, mais s'embourbe dans des trafics de drogue, et n'hésite pas à abandonner sa famille pour ne pas trahir son « ami ». Alors qu'il croit être maître de la situation à la fin, il trouve encore le moyen de se faire avoir (eh oui, une cage, ça ne résiste pas à des coups surpuissants). Marcello n'a rien d'un Charlot, comme ce que j'ai pu lire : il est d'une hypocrisie folle. Incapable de choisir entre deux camps, il est ami avec les gens du quartier et fait les 400 coups avec les caïds du coin. J'avais envie d'un plus grand retournement de situation à la fin, je voulais voir exploser la vengeance et la rancœur. Au final, on n'a rien de tout ça. Marcello est toujours aussi stupide qu'au début du film. De plus, DOGMAN souffre de longueurs évidentes. Reste le talent du comédien Marcello Fonte (très convaincant dans sa bêtise, mais pas transcendant pour autant) et surtout du comédien Edoardo Pesce (terriblement flippant - et un tantinet excitant, il faut l'avouer). La photographie est superbe, aussi.
    anonyme
    Un visiteur
    1,5
    Publiée le 14 décembre 2018
    C'est long et il ne se passe pas grand chose. L'histoire, dont le synopsis tient sur un post-it, est plate. La fin est l'apothéose finale avec rien du tout. Bref, c'est une heure quarante de perdue. A réserver sans doute à un public peu exigeant tant sur le fond que sur la forme et qui cherche une morale monochrome.
    tixou0
    tixou0

    629 abonnés 1 969 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 1 août 2018
    Marcello est un tout petit bonhomme fluet, qui a deux passions dans la vie, sa fille pré-ado Alida (avec laquelle il aime à faire de la plongée, quand sa mère la lui confie - lui promettant des destinations lointaines, comme la mer Rouge, Hawaï ou les Maldives), et les chiens - tous les chiens, du plus grand au nain (il les appelle tous "Amore"...), dont il s'occupe dans son singulier (par la situation : dans une banlieue sordide, mais de bord de mer - Campanie probable) "salon" de toilettage, "Dogman". Avec maestria - ce qui explique que l'on vienne sans doute de loin lui confier des bêtes. Il aime aussi les chiens de rencontre, spoiler: ceux qu'il sauve (voir l'épisode poignant du chien dans le frigo...)
    , et d'abord "Jack", son propre chien. Il est aussi fidèle en amitié - et a bien du mérite à cet égard avec Simoncino, une brute épaisse, qui en fait deux comme lui. Ajoutons à cela son attachement à sa "vie sociale" de quartier, avec repas à la trattoria, soirées à la salle de jeux, foot avec les copains, et petites activités de complément (de revenus) - et l'on a tous les éléments d'une future tragédie... Quand le gentil Marcè va se rebiffer....
    Il y a de bonnes choses, psychologiquement et dramatiquement parlant, mais aussi pas mal de longueurs (et la tension retombe...), et beaucoup de gore spoiler: (jamais sur les animaux cependant - merci aux scénaristes !)
    . On peut quand même souligner la force de la dernière séquence (ouverte), quand "Dog Man" vit sa Passion (en quelque sorte).
    Le Prix pour Marcello Fonte, dans le rôle-titre, au dernier Cannes, est-il justifié ? Réservée à cet égard... Comme sur la mise en scène de Garrone, pour un film (10 ans après) heureusement avec plus de chair que son célèbre "Gomorra".
    Rainfall_Shadow
    Rainfall_Shadow

    36 abonnés 393 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 21 juillet 2018
    sublime. la photographie est a couper le souffle et les personnages, abîmés dans une Italie a bout de souffle, nous rraconte leur histoire avec virtuo ... génial et émouvant...
    Aston L
    Aston L

    30 abonnés 83 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 11 juillet 2018
    J'ai adoré ce film !!! Marcello Fonte mérite totalement son prix d'interprétation et Matteo Garrone impressionne une fois de plus avec une mise en scène brillante.
    J'aurais rêvé faire partie du casting
    SebLefr3nch
    SebLefr3nch

    164 abonnés 686 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 13 juin 2018
    "Dogman" peut s'apparenter, un peu, à l'histoire de David et Goliath où David serait un toiletteur pour chiens et Goliath serait un caïd qui fait régner sa loi. Bon, j'avoue que je grossis un peu mais c'est ce que j'ai ressenti tout au long du film. Même si on arrive à avoir de l'empathie pour le personnage principal, au bout d'un moment, on commence un peu a en avoir marre qu'il se fasse mener par le bout du nez pour finir par tout perdre. Du coup, on se lasse et on ne profite même plus de la fin délibératrice qui nous fait plus rire qu'autre chose. Par contre, la réalisation est bien maitrisée, le style dénaturé de l'image ajoute de la profondeur au lieu où se déroule l'action et l'acteur principal est vraiment bon. En dehors ça, ce qui est déjà pas mal, on s'ennuie un peu.
    Jorik V
    Jorik V

    1 194 abonnés 1 952 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 9 juillet 2018
    L’immense Mateo Garrone à l’origine du film « Gomorra » et de la série éponyme a du mal à retrouver la maestria de son premier film. Après le controversé et raté « Tale of tales » le revoici avec « Dogman » sélectionné en compétition officielle au Festival de Cannes cette année. Son acteur principal y a d’ailleurs reçu le très convoité Prix d’interprétation masculine. On ne peut pas dire que cette récompense ne soit pas méritée pour Marcello Fonte, acteur débutant, tant il est juste dans ce rôle d’homme ordinaire et bon dépassé par la misère sociale et le harcèlement dont il va être la victime. Il est également indéniable que la mise en scène du cinéaste italien s’avère tout à fait en adéquation avec le sujet et totalement maîtrisée.

    Mais difficile de voir dans ce film plutôt anecdotique et très peu passionnant ce que les sélectionneurs du grand barnum cannois ont pu voir de potentiellement viable au point d’être intégré dans la course à la Palme d’or. On a l’impression que ce « Dogman » a été écrit en deux jours sur un coin de table. Pas que le scénario soit mal écrit, mais l’histoire est tellement peu intéressante et sans vraiment de matière qu’on se demande à la fin s’il était bien nécessaire d’en faire un film. Tout ça pour ça serait-on tenté de dire… Entre chronique du harcèlement ordinaire et plongée dans la misère sociale d’un quartier pauvre d’une grande ville italienne, le film joue sur les deux tableaux mais peine à convaincre tout du long tant ce qui se déroule à l’écran n’as pas vraiment d’intérêt. Sur les deux tableaux le film se plante car on a déjà vu bien mieux et surtout bien plus palpitant sur des sujets similaires.

    Garrone filme donc platement les malheurs de Marcé qui se retrouve dans un engrenage (relativement) infernal. On prend pitié pour cet homme si gentil mais les scènes se répètent mollement et on a l’impression que le long-métrage ne démarre jamais. Et lorsqu’il se passe (enfin) quelque chose, que notre intérêt pourrait enfin être stimulé, c’est pour sombrer de nouveau dans une platitude ennuyante la minute d’après. Les symboles exprimés sur la fin et ce qu’a vraiment voulu nous dire le réalisateur restent nébuleux et son « Dogman » nous laisse de marbre. On a assisté durant une heure et demie à un film vraiment insignifiant qui ne parvient jamais à transcender un propos déjà dérisoire et peu aimable. De plus, c’est terne, déprimant et surtout très monotone au point qu’on a hâte que le film se termine. Vraiment pas convaincant.

    Plus de critiques cinéma sur ma page Facebook Ciné Ma Passion.
    anonyme
    Un visiteur
    5,0
    Publiée le 11 juillet 2018
    Le virtuose Matteo Garrone, conteur né, nous revient avec DOGMAN, un film noir inspiré d'un fait divers terrifiant qui a défrayé la chronique italienne à la fin des années 80. Mise en scène sublime, personnages hauts en couleurs et paysage aussi fascinant qu'apocalyptique qui n'est pas juste un décor mais un personnage à part entière du film.
    Dogman tient tout entier sur les frêles épaules de son protagoniste principal qui a gagné à juste titre le prix d'interprétation masculine lors du dernier festival de Cannes.
    Olivier M.
    Olivier M.

    13 abonnés 5 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 11 juillet 2018
    Matteo Garrone signe un film noir exceptionnel. Dogman nous embarque loin de Dolce Vita Italienne dans cette banlieue sombre et suffaucante. Marcello Fonte livre une prestation remarquable. Assurément le polar de l'été.
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