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    Taxi Sofia
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    49 abonnés 437 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 21 juin 2018
    Très bon film bulgare qui raconte des petites histoires des chauffeurs de taxi 🚕. Des bons acteurs et le scénario excellent. Je le conseille vivement
    mat niro
    mat niro

    294 abonnés 1 719 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 24 décembre 2017
    Stephan Komandarev se sert d'un fait divers impliquant un chauffeur de taxi et son banquier pour dresser un constat glaçant de la société bulgare actuelle. On suit à travers la caméra du réalisateur embarquée dans différents taxis de Sofia les maux de ce pays : la prostitution, la xénophobie, la religion ou encore la dépression. Tout cela est dépeint avec une force sidérante et avec des personnages souvent au bord du gouffre. C'est le genre de film dont on ne sort pas indemne en suivant les tranches de vie de cinq chauffeurs qui ont tous le rêve d'une existence meilleure. Excellent même si j'étais seul dans la salle!
    anonyme
    Un visiteur
    3,5
    Publiée le 22 novembre 2017
    A travers des séquences qui pourraient paraître déconnectées et qui sont en fait les pièces d'un puzzle cohérent, ce film nous fait découvrir une certaine image de la société bulgare. Tous les milieux du pays sont représentés et le tableau final est assez effrayant ...
    La grande force de la réalisation et de la mise en scène est de nous entraîner dans ce monde où les combines et la corruption semblent rendre la vie impossible si bien que pour la majorité la meilleure issue semble la fuite.
    On sort du film avec un malaise qui pourrait venir de la peur de bientôt vivre les mêmes difficultés.
    Yves G.
    Yves G.

    1 278 abonnés 3 289 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 25 octobre 2017
    "Taxi Sofia" aura probablement fait grincer les dents des employés de l'office de tourisme de la capitale bulgare. Car ce film, aux frontières du documentaire, donne de Sofia et de ses habitants une image peu amène. Déprimante. Presque sordide.

    Le procédé en est simple. Vingt-quatre heures de temps. Six taxis. Leurs chauffeurs aux vies cabossées conduisent un taxi faute de mieux : un entrepreneur entre deux faillites, un père inconsolable de la mort de son fils, un prof de sport, une universitaire en mal de vengeance, un colosse malhonnête, un prêtre... Leurs passagers composent un tableau déprimant de la sociologie de la Bulgarie : une lycéenne qui se prostitue, un chirurgien qui va s'exiler loin d'un pays qu'il déteste, un couple infidèle, trois jeunes ivres et violents, un prof de philo au bord du suicide, un entrepreneur qui habite à l'étranger et vomit son mépris d'un pays qu'il a pourtant contribué à saboter...

    Le taxi, microcosme paradoxal : ouvert vers l'extérieur (il circule partout dans une ville dont, pourtant, on ne verra quasiment rien) et refermé sur lui-même (le temps d'une course, c'est un mini-théâtre où se confrontent le chauffeur et ses passagers). C'est moins Scorcese - le héros de Taxi Driver aurait pu être chauffeur de bus sans que l'intrigue en soit affecté - que les réalisateurs iraniens Annas Kiarostami ("Ten") et Jafar Pahani ("Taxi" traduit "Taxi Téhéran") qui l'ont utilisé. Le Bulgare Stephan Komandarev marche sur leurs pas dans un film qui n'évite pas toujours les défauts des films à sketches (chaque passager est le héros d'un mini-film) et du catalogue sociologique (chaque sketch croque une facette de la société bulgare).

    Il en est sauvé par une une caméra nerveuse qui réussit à se glisser dans l'habitacle étroit du taxi et filme en longs plans séquences chaque scène. Il en est sauvé aussi par une construction savante dans laquelle, comme dans les meilleurs films chorales, se croisent et s'entrecroisent les personnages : cet huissier qu'on entrevoit dans la première séquence réapparaît dans la dernière en pigeon malheureux d'un chauffeur malhonnête, ce chirurgien qu'un taxi dépose à l'hôpital pour sa dernière opération avant de quitter la Bulgarie va transplanter le passager malade que le dernier taxi prend en charge.

    "Taxi Sofia" commence très fort. Devant le lycée où il vient de déposer sa fille, Misho prend une passagère qui se maquille et se change en prévision d'un rendez-vous tarifé. Quand Misho s'en offusque - qui craint que sa fille, de quatre ou cinq ans plus jeune, ne prenne un jour le même chemin - elle lui crache à la figure sa fierté de gagner par le commerce de son corps plus d'argent que lui dans son emploi humiliant. Juste après, Misho rejoint l'usurier qui gonfle le pot-de-vin qu'il réclame pour débloquer le prêt qui permettra à Misho de relancer la société dont il a temporairement suspendu l'activité. La conversation tourne mal. Je ne dévoilerai pas la façon dont elle se conclue. Ces deux scènes coup de poing placent la barre très haut. Trop haut. Le reste du film n'est pas au diapason. Il n'en reste pas moins poignant.
    desiles ben
    desiles ben

    30 abonnés 204 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 23 octobre 2017
    Les lumières glauques soulignent l'atmosphère désespérante d'un film qui pèche par un parti pris de surenchère dans la noirceur.
    Laurent C.
    Laurent C.

    237 abonnés 1 133 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 22 octobre 2017
    Cela commence par un fait divers : un chauffeur de taxi, acculé par un huissier à perdre tous ses biens, tue son banquier qui vient de lui refuser un prêt. L'évènement terrible vient alors occuper les radios des différents chauffeurs de taxi dont on assiste aux courses à travers la ville fantôme de Sofia, en pleine nuit. "Taxi Sofia" est un film terriblement noir. L'espoir est complètement absent de ces scènes urbaines où le pire côtoie le pire, les puissants assoiffent les démunis, et les crispations s'accroissent entre les classes laborieuses et dominées, et le monde de la finance ou du pouvoir. En ce sens, le film est un véritable plaidoyer pour une Europe résolument sociale. Mais hélas, le désespoir gagne sur un pays corrompu, misérable. La caméra rentre dans les taxis, portée à l'épaule, au plus près de ces visages de bulgares. Elle écoute les cœurs battre, elle regarde les figures résignées, elle restitue avec pudeur et monstruosité à la fois un pays qui se décompose dans la radicalité et la pauvreté. Bien sûr, ce film n'est pas une partie de plaisir pour le spectateur. Le réalisateur ne lésine pas sur la brutalité de cette sinistre comédie humaine. L'œuvre est donc éminemment politique. Elle décrit sans concession un pays, et donc toute une Europe, au bord d'un chaos. Filmé comme un coup de poignard, "Taxi Sofia" invite à imaginer un nouveau monde, à penser un univers qui tranche enfin avec un individualisme galopant et destructeur.
    anonyme
    Un visiteur
    5,0
    Publiée le 19 octobre 2017
    après avoir été voir Men and Chicken (bon début mais après un peu long et bof), j'ai été ravi par ce film, que je conseille !
    supers acteurs, ils m'ont fait rentrés dans leurs histoires ! super caméra avec plans séquences très maitrisés, au début j'ai eu peur car caméra à l'épaule mais finalement c'est très fluide. Et "les scénarios" sont simples mais très bien ficelés.
    J'ai eu beaucoup de "plaisir cinématographique" à voir ce film.
    Bernard D.
    Bernard D.

    100 abonnés 604 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 18 octobre 2017
    J’étais seul dans la salle … ce qui ne m’était pas arrivé depuis longtemps pour voir « Taxi Sofia », le 3ème film du Bulgare de Stephan Komandarev mais je ne le regrette nullement.
    Ce film n’est pas un film à sketchs comme on pourrait le penser car il enchaine une série de scénettes filmées dans un taxi, la nuit en dehors de la première scène qui correspond au meurtre par un chauffeur de taxi d’un banquier véreux qui a racketté ce chauffeur de taxi dont la petite boutique a croulé sous les emprunts … Dans cette scène le chauffeur de taxi va entre-deux conduire une jeune fille (la fille du réalisateur) au lycée et on la reverra dans la dernière scène allant toujours au lycée montrant que l’éducation était probablement le seul moyen de progrès !
    Sur fond d’une radio locale par laquelle de nombreux auditeurs s’expriment sur le meurtre/assassinat de ce banquier véreux avec des avis très contrastés (« les migrants qui ont plus d’argent que nous » ; « la Bulgarie aux bulgares » ; « la police ne fait pas son boulot » ; «la justice a disparu » …), toutes les autres scènes se déroulent la nuit en plan-séquence la caméra étant en règle dans le taxi.
    L’intelligence du film réside dans le fait que ces scénettes finissent par se rejoindre avec par exemple au début un chirurgien cardiaque qui se rend à l’hôpital pour effectuer sa dernière une greffe avant de s’expatrier en Allemagne (la femme-taxi parle « d’un nouveau cœur qui pourrait sauver la Bulgarie » et le chirurgien qui « en s’évacuant » à Hambourg espère « une vie heureuse sinon correcte ») et à la fin le trajet vers l’hôpital du futur greffé qui critique violemment la religion devant un prêtre obligé de faire le taxi la nuit pour nourrir sa famille et qui ne peut répondre aux arguments du malade et bien que non-fumeur lui offrira une dernière cigarette avant la greffe On y verra une jeune femme réduite à être taxi faute d’avoir obtenu à cause d’un communiste machiste une bourse pour poursuivre ses études en Italie … communiste qui 30 ans plus tard est devenu pro-européen et revient de Vienne (« à 1 h d’avion de Sofia où on est 30 ans en arrière »). Egalement un professeur de sport qui lui aussi est taxi la nuit pour avoir un salaire décent et qui va sauver un professeur de Philosophie parlant 7 langues mais pauvre et désespéré par son métier car « les jeunes se foutent du sens de la vie » ; un chauffeur veuf qui vient de perdre son fils unique et ne peut supporter les exigences de son client et va acheter une part de pizza qu’il partage avec un chien errant ; un chauffeur trafiquant son compteur et faisant du marché noir qui embarque un juriste …
    C’est une analyse très fine des rapports humains souvent touchante avec même quelques notes d’humour, mais sur un fond de critique sévère de la Bulgarie plongée dans le froid et la neige avec des quartiers sordides où « tous les immeubles sont gris » avec des appartements délabrés cadenassés, des SDF et des vieux qui fouillent les poubelles, des prostituées, des jeunes complétement ivres, une jeune lycéenne qui se fait un argent fou en se prostituant … une Bulgarie qui a perdu près de 1/3 de sa population depuis l’ouverture à l’Europe et qui est en crise … Il est même dit que la Bulgarie était « le pays des heureux car les pessimistes et les malheureux en sont déjà partis » ... même cette critique dépasse je pense la Bulgarie elle-même et montre la dérive de notre société actuelle.
    traversay1
    traversay1

    3 090 abonnés 4 623 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 15 octobre 2017
    Pour la plupart des bulgares, le rêve d'une vie acceptable a été remplacé par une lutte obstinée pour une survie primitive au quotidien. Précarité, inégalités croissantes, corruption omniprésente, fuite massive vers l'étranger : c'est un pays et une capitale exsangues que radiographie l'ancien médecin Stephan Komandarev dans son 8ème long-métrage, Taxi Sofia (un cinéaste déjà repéré avec l'excellent The World is big ...). Un film composé de longs plans séquences, comme autant de sketches sautant d'un taxi à l'autre, le plus souvent dans la sinistre nuit sofiote. Le petit miracle est qu'il y a peu de trous noirs dans la narration, chaque histoire captive, passionne ou émeut, même si la tonalité est globalement sombre, relevée de ci, de là, de notes d'humour très noires. La scène d'ouverture, d'une violence extrême, rappel d'un véritable fait divers, sert de fil conducteur, avec la libre antenne de la radio où témoignent des citoyens lambda. Le tableau est pessimiste, oui, mais l'aspect humaniste du film s'impose par petites touches avec quelques petits gestes de solidarité qui réchauffent dans cet univers où les instincts primaires resurgissent dans une compétition sauvage pour la simple survie. Remarquablement réalisé, entre l'habitacle des taxis et le décorum d'une ville glaciale, Taxi Sofia bénéficie d'une interprétation de haute tenue. A l'instar de Glory, autre grand film bulgare, sorti plus tôt cette année, il a sans aucun doute des valeurs cathartiques mais aussi des résonances universelles au-delà de ses spécificités bulgares.
    papalou
    papalou

    14 abonnés 225 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 21 octobre 2017
    Le thème et l'artifice du récit autour de la vie de taxi À été utilisé à de nombreuses reprises. En effet Taxi Sophia décrypte un écosystème autour de cette profession et de cette communauté. Ce qui change par rapport à taxi Téhéran par exemple c'est ce regard sur plusieurs taxis et plusieurs lignes de vie de ses hommes et des femmes qui se croisent. On y découvre Des vrais actions, un fils conducteurs et une scénario romanesque. Ils sont construit autour de rencontres éphémères ou à long terme, des destinations et lieux communs qui donne sens à l'intention du cinéaste ! Mais le point commun de cette trame mélodramatique est l'illustration des différente manières de se sortir de la misère sur 4 Roues!
    Le petit peuple Bulgarie semble agoniser sous la corruption et la bêtise et perd de son humanité !
    Le chauffeur de taxi serait il un indicateur de la santé économique et psychologique des peuples urbain?
    islander29
    islander29

    758 abonnés 2 273 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 12 octobre 2017
    Un modèle d’humour noir et de drame social, un film qui assure une trajectoire émouvante sur la vie à Sofia , celle des chauffeurs de taxi et de leurs passagers....Beaucoup de séquences sont phénoménales par leur impact scénaristique et la qualité de leurs dialogues...
    spoiler: jubilatoire la;scène où le taxi reçoit un appel de sa femme, (sonnerie incroyable, bêlement d'un mouton) qui l'engueule et aussi sec, son client lui demande d'éteindre sa cigarette (dix secondes d'éternité où j'ai éclaté)
    Pour le reste, les sketchs valent tous leur pesant d'or spoiler: (le prof de sport qui se bat, les magouilles électroniques pour gonfler les tarifs (vigilance)

    Ce qui est encore remarquable c'est le regard acerbe et iconoclaste, sans concession porter sur la rue, belles scènes nocturnes, et sur les mœurs, spoiler: l'élève qui sort du lycée pour se prostituer, le suicide,

    C'est un film qui met KO, qui déménage et montre des instants de non droit. Je conseille, ne serait ce que pour la noirceur, le paradoxe bulgare, et l'ironie latente sur notre époque de plus en plus sauvage
    mem94mem
    mem94mem

    94 abonnés 557 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 12 octobre 2017
    Taxi Sofia ou chroniques de quelques chauffeurs de taxi. Le film apparaît très maitrisé. Il soulève des problèmes auxquels la population de Sofia et de la Bulgarie en général est quotidiennement confrontée. Certaines chroniques sont dans le registre thriller, d'autres sont bien plus calmes et empreintes d'une profonde humanité. Le scénario surprend souvent, et suscite sans cesse l'intérêt du film. Nombreuses scènes nocturnes et/ou scènes hors des taxis. Le spectateur n'est pas tout le temps enfermé dedans.
    velocio
    velocio

    1 163 abonnés 3 025 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 13 octobre 2017
    Une certitude : le réalisateur bulgare Stephan Komandarev ne jouit pas d’une grande renommée dans notre pays. En fait, parmi ses 3 premiers longs métrages de fiction, un seul, "The world is big", avait, jusqu’à présent, fait l’objet d’une sortie hexagonale. Il se pourrait que les choses changent avec "Taxi Sofia", présenté dans la sélection Un Certain Regard au dernier Festival de Cannes !

    D’après un des protagonistes de "Taxi Sofia", la Bulgarie serait le pays où on rencontre le plus fort pourcentage d’optimistes. En effet, rajoute-t-il, les réalistes et les pessimistes sont tous déjà partis ! Pourquoi donc ? Eh bien, mieux qu’un long discours, les 103 minutes que dure le film permettent de nous apporter de nombreuses explications à ce rejet de leur propre pays par un grand nombre de bulgares. On y voit une Bulgarie où règne la corruption, un pays dans lequel, cyniquement, un puissant reconnait que lui et ses semblables écrivent les lois en leur faveur et négligent la protection des faibles, un pays où de nombreux apparatchiks communistes n’ont eu aucun problème pour se convertir au libéralisme le plus débridé, un pays où la jeunesse se prostitue et où le suicide semble présenter une porte de sortie tentante pour ceux qui ne sont pas partis ailleurs, un pays, enfin, où les plus beaux diplômes ne sont pas suffisants pour arriver à joindre les deux bouts. C’est pourquoi on retrouve, dans ce film à sketchs, des chauffeurs de taxi alignant des kilomètres nocturnes pour compléter le salaire insuffisant provenant de de leur véritable profession.

    Transformer des taxis en salons où l’on cause, où des personnages se dévoilent, apprendre à appréhender une ville et un pays au travers des vitres d’un de ces salons roulants, cela n’est pas nouveau au cinéma. Il n’empêche : le procédé fonctionne parfaitement et permet aux spectateurs de s’introduire dans les problèmes de la société bulgare contemporaine sans qu’apparaisse la moindre bribe d’ennui. Ce que raconte "Taxi Sofia" suffisait déjà à en faire un film « intéressant ». Sa très belle construction et la qualité de ses plans-séquences en font un film qui, très vite, se révèle « passionnant » et cinématographiquement abouti.
    Cinéphiles 44
    Cinéphiles 44

    1 169 abonnés 3 967 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 23 juin 2017
    L’Iran avait déjà réalisé un film sur les passagers d’un chauffeur de taxi. C’est cette année au tour de la Bulgarie de sillonner les routes en passant de chauffeur en chauffeur et de client à client. Le film débute avec le propriétaire d’une petite entreprise qui conduit des taxis pour joindre les deux bouts. Poursuivit par ses problèmes financiers, il va se suicider après avoir tué son banquier. C’est ensuite au travers de cinq portraits de chauffeurs de taxi et leurs passagers que Stephan Komandarev dresse un portrait maussade et presque apocalyptique d’un pays de misère en pleine crise sociale. Comme saura le dire un personnage avec la plus grande ironie, la Bulgarie est le pays des heureux. Pourquoi ? Car les pessimistes et les malheureux sont déjà partis. Construit en plans séquences Directions est un film poignant de réalisme et un portrait honnête et assumé.
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