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    La Belle et la Meute
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    60 critiques spectateurs

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    anonyme
    Un visiteur
    5,0
    Publiée le 25 novembre 2020
    le film "على كف عفريت" ou "la belle et la meute" c'est vraiment un très bon film ❤❤❤❤❤❤❤❤❤❤❤❤❤❤❤❤❤❤❤❤❤❤❤❤❤❤❤
    anonyme
    Un visiteur
    3,0
    Publiée le 26 mai 2020
    Un film de bonnes intentions mais il manque de detailles, fini sur un cliffhanger sans followup ni pour le mec avec elle ni pour la journaliste. Avec la promesse d'une femme qui se battait pour ses droits le personnage est loin de là parce que elle était un peu trop écrasé et soumise qui à chaque fois aurai attendu qu'un homme lui dise quoi faire (youssef, si chedly..) et Parfois elle est conne (frapper la policiere/ seule femme en position de l'aider).
    Ça reste engagent. Mais you don't get what you expect through the marketing of it
    Xavier B.
    Xavier B.

    12 abonnés 269 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 11 mai 2019
    récit tendu de lutte contre le machisme corrompu trop longtemps aux commandes
    aucun excès de nuance...
    vu à Visions d'Afrique 2017
    VOSTTL
    VOSTTL

    66 abonnés 1 770 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 2 avril 2019
    Insupportable ! La nuit de Mariam est un véritable cauchemar. C’est étouffant. « La belle et la meute » lorgne du côté du film d’horreur. Inspiré d’une histoire vraie, en plus ! Mariam est aux abois telle une proie. Blessée, elle trouve cependant la force de rester debout devant ses tortionnaires, hommes et femmes compris ! Quand je dis que la vie réelle écrit des scénarii bien plus convaincants que la fiction. Même si la « Belle et la meute » reste avant tout une fiction. Une Tunisie post révolution mise à mal. Le film est chapitré en 9 segments de 9 plans séquence comme pour mieux étouffer le spectateur. L’actrice, Mariam Al Ferjani réussit une très belle interprétation. Elle incarne parfaitement ce côté mi-gamine et mi-femme. Sa palette de jeu est remarquable. A suivre et à voir en V.O évidemment.
    Marc L.
    Marc L.

    40 abonnés 1 484 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 25 janvier 2019
    J’ai l’impression que le cinéma des pays arabes - du moins, celui qui parvient à franchir la Méditerranée, c’est à dire quelques films marocains, tunisiens, égyptiens ou libanais chaque année - a trop de choses à dénoncer pour se permettre de prendre le temps de s’adonner à la fiction. Une fois de plus, c’est un fait réel, révélateur des faillites des sociétés du Maghreb, qui sert de point de départ à ‘La belle et la meute’. A la sortie d’une soirée dansante, une jeune femme est violée par trois policiers, alors qu’elle est en compagnie d’un jeune homme rencontré quelques heures plus tôt. Désemparée et en état de choc, la jeune femme, secondée par son compagnon d’infortune, se rend à l’hôpital, où elle tente vainement de faire reconnaître médicalement le viol, puis au commissariat, où elle veut déposer une plainte. spoiler: Dans les deux cas, tous deux se heurtent à un mur du silence, à des règles administratives ubuesques et des interlocuteurs qui toisent une jeune femme moderne dont ils estiment tous sans le verbaliser qu’elle n’a eu que ce qu’elle méritait et deviennent subitement peu coopératifs dès qu’ils comprennent qu’ils se trouvent face à un cas potentiellement explosif. Il y a pire : dès lors que les faits sont établis et que les gardiens de la paix comprennent que le scandale pourrait éclabousser toute l’institution policière, le ton change instantanément.
    C’est une campagne de sape, de manipulation plus ou moins ouverte et d’intimidation qui se déchaîne contre Maryam, qui va grandir d’un coup tout au long de la nuit, et comprendre que dans un pays comme la Tunisie, le droit au respect et à l’intégrité physique ne va pas de soi et qu’il faut lutter pied à pied, sans lâcher un pouce de terrain, pour les faire respecter par une société et des institutions qui n’ont pas évolué au même rythme que les lois et ne manifestent guère d’entrain à se mettre à la page. De la métamorphose par la force des choses d’une jeune femme en militante à la révélation d’un machisme institutionnellement enraciné, ‘La belle et la meute’ tire rageusement les squelettes hors du placard de la société tunisienne. Ce n’est pas la première fois que le cinéma nord-africain s’intéresse à la question : voici quelques années, ‘Les femmes du bus 671’, qui évoquait le phénomène des “frotteurs� dans les bus égyptiens, ne laissait comme seul choix aux victimes que de se faire justice à elles-mêmes. En comparaison, la Tunisie semble plutôt aller dans la bonne direction, le simple fait que les agresseurs aient fini par être condamnés et que ce film ait pu exister pour exposer l’affaire internationalement en sont les preuves la plus flagrantes.
    LeMagduCiné
    LeMagduCiné

    60 abonnés 626 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 8 janvier 2019
    Coup de poing dans la justice tunisienne avec La Belle et la meute. Le film entraîne et bouleverse dans une nuit interminable.
    DarioFulci
    DarioFulci

    83 abonnés 1 412 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 1 novembre 2018
    Le sujet du film est un vrai problème actuel: faire valoir ses droits quand on est une femme dans une société patriarcale. La question ne devrait pas se poser, mais quand la justice et ses représentants sont pourris, aveugles ou inconscients que faire ? L'Odyssée que vit l'héroïne pourrait être un récit d'anticipation, une fable qui imaginerait le pire. Mais non, c'est une réalité qui rend cette histoire d'autant plus crédible que les faits divers de cet acabit font désormais partie de notre quotidien.
    Édifiant et révoltant, le film est en plus très bien mis en scène et interprété. Un bon gros coup de pied salvateur là où ça fait mal.
    FaRem
    FaRem

    7 394 abonnés 8 816 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 20 août 2018
    Après s'être fait violer, Mariam pense que son cauchemar est terminé alors qu'il ne fait que commencer... Poussée par Youssef avec qui elle se trouvait lors de l'agression, elle décide de porter plainte seulement, cette décision va être lourde de conséquences et plus difficile à exécuter que ce qu'elle pouvait imaginer. Entre les médecins qui se renvoient la balle et les policiers qui font tout pour qu'elle abandonne les charges, Mariam va devoir faire preuve d'un grand courage et de beaucoup d'abnégation pour aller au bout de cette procédure. Cette histoire n'est pas que celle de Mariam, c'est celle de toutes ces personnes qui se sont battues pendant la révolution pour avoir des droits. Comme le rappel Youssef, c'est aussi pour ces gens qu'elle ne doit pas lâcher. Le film est partagé en plusieurs parties, 9 en l'occurrence qui sont réalisées en plan-séquence. Si le découpage n'apporte pas grand-chose, il est nécessaire pour garder cette réalisation en temps réel qui sans surprise apporte beaucoup de réalisme au film. La réalisatrice ne cherche pas à nuire à son pays, elle tente surtout de mettre en avant un système perverti. Le temps d'une nuit cauchemardesque, elle nous fait vivre une situation qui ne devrait plus exister de nos jours. "Aala Kaf Ifrit" est un film difficile et exigeant qui ne laisse vraiment pas indifférent. Et pourtant la réalisatrice n'en fait jamais trop ce qui n'est de toute façon pas nécessaire tant l'histoire est puissante et le récit captivant. La mise en scène est efficace et l'ensemble des acteurs convaincant. Bref, un très bon film qui est réussi autant sur le fond que sur la forme.
    tuco-ramirez
    tuco-ramirez

    111 abonnés 1 577 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 13 avril 2018
    Formée à la section scénario de la Femis, Kaouther Ben Hania incarne le vent nouveau soufflant en Tunisie après la Révolution de jasmin. Avec ce second long métrage plus abouti mais tout autant documenté que le précédent, elle figura même à Cannes dans la section « Un certain regard ». Comme pour « Le challah de Tunis », la cinéaste tunisienne condamne ostensiblement les débordements de son pays pas encore au rang d’une vraie démocratie. Sociétal, politique mais construit comme un thriller ; c’est un film à charge contre une société corrompue. Comme tous les films militants, il est parfois caricatural mais tellement utile. L’histoire : c’est une jeune femme qui se fait violer par des flics et qui au moment de porter plainte ou de faire constater par un légiste ce crime se retrouve confronter à une société archaïque dans laquelle la place de la femme est très secondaire. Notre pays est plus évolué mais quand on sait comment il est difficile en France pour une femme de porter plainte pour violence conjugale ou quelles réflexions peut encore entendre une femme victime de viol si elle portait une jupe… çà laisse pensif. Là en Tunisie, çà prend un autre tour, la jeune Miriam mène une lutte du pot de terre contre le pot de fer. Kaouther Ben Hania, pour rendre son film dynamique, condense son récit sur une nuit durant laquelle la jeune femme va être violée, va essayer de le faire constater et essayer de porter plainte ; passant de victime à véritable citoyenne engagée pour la lutte de ses droits en quelques heures. L’héroïne (plutôt la victime) incarne un véritable trajet intérieur que les deux autres femmes du film (la flic et l’infirmière) n’ont pu ou ont renoncé à effectuer. Elle devient donc le miroir d’une jeunesse prête à tout mettre en œuvre pour que la société bouge. « Victoria » vous avez vu ? Là où Schipper tournait en un seul plan séquence sur une nuit ; Kaouther découpe son film en neuf plans impressionnants témoignant de sa grande maitrise de la mise en scène. Quelque fois démonstrative, elle a très bon goût de jouer intelligemment avec les ellipses ; sa première ellipse entre les parties 1 et 2 permet de laisser hors champ le viol et de laisser le récit construire les événements s’étant déroulé durant cette dernière. La mise en scène est aussi importante pour basculer dans un conte virant à l’horreur dans l’enceinte du commissariat ; les flics surgissent de partout tels des zombies. Après 1h40 de film, on ressort bien secoué par ce condensé de déni des droits de l’Homme et surtout de la Femme. A voir
    Mon blog: tout-un-cinema.blogspot.fr
    anonyme
    Un visiteur
    4,0
    Publiée le 19 janvier 2018
    Très belle réalisation. Une histoire douloureuse et un combat courageux. Bravo pour cette fidèle retranscription de la schizophrénie qui subsiste dans nos pays bien aimés. En espérant que son combat aura changé quelques mentalités.
    mat niro
    mat niro

    294 abonnés 1 719 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 16 décembre 2017
    La réalisatrice tunisienne Kaouther Ben Hania dresse ici un portrait terrible de son pays et de ses fonctionnaires de police. Mariam est victime d'un viol lors d'une soirée festive et lorsqu'elle veut porter plainte, accompagnée d'un ami militant, va commencer un parcours du combattant, se heurtant pendant toute une nuit aux pires humiliations. Inspiré d'une histoire vraie, la condition de la femme dans ce pays est saisissante, que ce soit avec le corps médical ou avec les policiers, eux mêmes impliqués dans le viol. Un film choc et engagé sur ce qui reste un tabou dans certains pays. Nécessaire!
    Olivier Barlet
    Olivier Barlet

    264 abonnés 383 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 29 novembre 2017
    Les travaux de l’anthropologue Françoise Héritier montrent que si l’on cherche une universalité des comportements en comparant les systèmes de parenté des cultures, on la trouve dans la hiérarchie entre les sexes qui conduit à l’infériorisation de la femme. Cela va jusqu’à ne plus voir dans le viol un scandale. C’est à partir de cette triste réalité et de la recherche des conditions de son évolution qu’est construit le nouveau film de Kaouther Ben Hania. La réalisatrice vient du documentaire (Les Imams vont à l’école, Zaineb n’aime pas la neige) mais a aussi exploré l’imaginaire d’un fait divers machiste avec Le Challat de Tunis. Si La Belle et la meute est indiscutablement une fiction, le film se définit comme inspiré d’une histoire vraie.

    Une femme donc, Mariam, déchire sa robe alors qu’elle organise une soirée dansante et s’en fait prêter une qu’elle trouve un peu osée mais qui lui va très bien. Elle y rencontre Youssef et ils vont faire un tour ensemble. Donc Marie rencontre Joseph, rien que de très pur. Jusqu’à ce qu’on la voit courir désespérément dans la rue : elle vient d’être violée par des policiers. Le film adopte dès lors un chapitrage apparaissant à l’écran, à chaque fois une ellipse conduisant à un lieu différent du parcours infernal de Mariam dans la nuit. Youssef, qui a participé à la révolution et l’encourage à la résistance, la persuade de se faire dresser une attestation par un médecin, qui lui permettrait de porter plainte. Mais rien n’est simple lorsqu’on veut attaquer la police, qui fait vite corps pour ne pas être remise en cause. Le système de santé privé/public tunisien est au passage bien écorné. Quelque soit l’institution, tout est affaire de papiers et de règles, au détriment de l’empathie : en les précisant, la loi limite les recours et donne finalement le pouvoir aux puissants.

    Face à la loi, et profitant de sa méconnaissance, les policiers développent comme une meute les menaces et une stratégie de la peur pour éviter le dépôt de plainte. Un engrenage se met en place, suite de chocs qui sonnent un peu plus la pauvre Mariam, toujours présente à l’écran et interprétée par Mariam Al Ferjani qui par son jeu très physique sait allier fragilité et indocilité. Dans le premier plan, la caméra est à la place du miroir des toilettes où Miriam se change et l’on retrouvera plus tard une vitre sans teint au commissariat : le problème est toujours de savoir qui regarde, quel contrôle la démocratie permet-elle pour ne pas laisser libre cours à la loi du plus fort et au machisme ambiant.

    On pense à Ronit Elkabetz dans Le Procès de Viviane Amsalem : c’est une véritable machination et une prise de tête sur les mots qui empêchent la femme d’accéder à la justice. Il en était de même avec Une séparation d’Asghar Farhadi. Mais Miriam trouve peu à peu les ruses nécessaires pour s’en sortir, sachant que l’application de la loi reste sa dernière chance. La journaliste, l’infirmière, le médecin légiste, l’avocat, la commissaire enceinte, le père, jusqu’à l’ami Youssef : les recours ne manquent pas, mais pour l’heure, Mariam se retrouve seule face à l’adversité. Elle n’a d’autre choix que de se soumettre ou résister par elle-même. Pour Kaouther Ben Hania, face au machisme et à la violence, la seule piste possible est la vigilance et la ruse. Le moment où Mariam met le haut-parleur du téléphone et déjoue le piège policier est un incomparable tournant. Au cours de cette nuit de cauchemar, elle s’affirme jusqu’à la lumière du jour, celle de la détermination.

    Tourné au plus près des personnages, largement en intérieurs, dans un décor épuré et grandement porté par les dialogues, La Belle et la meute n’échappe pas à une certaine théâtralité mais elle est clairement voulue. Elle est adoucie par la fluidité apportée par une série de plans séquence qui renforcent à la fois la tension et l’impression de réel et dont le temps finit par déborder le récit. Ce cauchemar kafkaïen se veut édifiant car il s’agit ici d’alerter sur ce que n’a pas résolu la révolution : l’importance de la loi et de son application comme protection des citoyens, à commencer par les femmes.

    Toutes se reconnaîtront dans cette histoire fort bien écrite, qui frise le cinéma de genre, à la fois thriller et film d’horreur (Youssef ne se compare-t-il pas à un zombie ?). Le scénario a été développé lors d’un atelier de la Cinéfondation du festival de Cannes en 2015 et les financements européens et francophones ont complété les fonds locaux. Il s’agit là d’un exemple de coproduction nord-sud vertueuse, dans la mesure où la réalisatrice garde ses prérogatives et que le film conserve sa pertinence pour le public local tout en touchant le reste de la planète.

    Car face au mépris de la meute que génèrent et protègent les institutions, la belle est bien seule pour renverser l’ordre établi. Elle doit s’affermir pour survivre, mais aussi pour obtenir réparation. Plutôt que de dresser le portrait d’une égérie, Kaouther Ben Hania fait de la belle Mariam une femme parmi les autres qui découvre et prouve que le combat est possible.
    anonyme
    Un visiteur
    5,0
    Publiée le 25 novembre 2017
    Ce qu'on peut dire c'est que il y a un écueils uil parce que ce film traite d'un sujet grave qui ne concerne évidemment pas uniquement un pays musulman et on pourrait très bien faire ce film en France en tout cas dans les années 80-90 donc il s'agit vraiment d'un sujet universel.
    Marc P.
    Marc P.

    1 critique Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 22 novembre 2017
    Récit des suites d'un viol d'une jeune fille par des policiers en Tunisie, un drame, un témoignage sur la société en évolution. Tellement bien fait, de belles scènes, une actrice forte.
    marmara01
    marmara01

    4 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 18 novembre 2017
    Je trouve très efficaces les emprunts au THÉÂTRE. L'unité de temps : tout se passe en une nuit (et on est drôlement soulagé quand le soleil revient, au matin !) ; le découpage en 9 séquences qui permet d'être proche du temps réel ; le jeu des acteurs secondaires (parfois surprenant dans un contexte de cinéma, et qui peut passer pour maladroit), en décalage avec celui des 2 jeunes gens, qui dissocie 2 univers, un archaïque, lourd, faux-jeton, et l'autre sincère, immédiat, réactif et prompt à se transformer.
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