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    A Ciambra
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    velocio
    velocio

    1 163 abonnés 3 025 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 24 décembre 2021
    Deux ans après "Mediterranea", son premier long métrage, présenté à la Semaine de la Critique cannoise de 2015, le réalisateur italien Jonas Carpignano était de nouveau à Cannes cette année, son nouveau film, "A Ciambra", ayant été sélectionné par la Quinzaine des Réalisateurs. Ce deuxième long métrage prend la suite de "Young Lions of Gypsy", un court métrage tourné dans le sud de l'Italie, en Calabre. On y retrouve Pio, un jeune gitan de 14 ans, un membre de la famille Amato qui vit principalement de petits larcins. Pio est sur le point de devenir un homme, la question étant de savoir quel genre d'homme il sera. Dans "A Ciambra", on rencontre aussi des immigrés africains, ceux-là même dont Jonas Carpignano avait raconté l'arrivée en Italie dans "Mediterranea". On aurait pu espérer que gitans et immigrés se serrent les coudes mais, au contraire, ils se tirent dans les pattes. Sauf que Pio est devenu ami avec un de ces africains et il se trouve devant un cas de conscience : sa famille le pousse à faire une action qui, en quelque sorte, reviendrait à trahir cette amitié.
    Jonas Carpignano a beaucoup travaillé sur ce film. Il a fait des choix intéressants : des acteurs non professionnels, la caméra à l'épaule. On est tout à fait dans la lignée des Dardenne, période "La promesse". Sauf que : le film est trop long ; la façon de filmer est beaucoup trop "agitée" : on s'est calmé depuis "Rosetta" ! ; la famille Amato est une famille dans laquelle on ne se parle pas, on s'invective, on crie les uns sur les autres. Tout cela fait un film certes intéressant, mais très fatiguant à regarder. On notera par ailleurs que, comme pour "Mediterranea", la musique a été composée par Don Romer, qui avait œuvré, entre autres, sur "Les bêtes du sud sauvage".$
    Jmartine
    Jmartine

    149 abonnés 652 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 28 septembre 2017
    En 2014 sortait Mange tes morts, film de Jean-Charles Hue , immersion dans une communauté des gens du voyage, les Yeniches, entre renouveau charismatique et chouravages…docu-fiction mais à peine, document ethnographique sans nul doute...Dans A Ciambra, le jeune réalisateur Jonas Carpignano s’est immergé dans une communauté rom de Calabre, vivant dans un faubourg de Gioia Tauro, dans des HLM délabrés, parmi les détritus …des migrants que nous avions croisés dans son précédent film Mediterranea ont trouvé refuge dans des abris de fortune…les deux populations se côtoient mais s’évitent. Jonas Carpignano a raconté qu’il avait rencontré le clan Amato après s’être fait voler sa voiture et son matériel lors du précédent film et avoir du négocier son rachat avec le clan...une scène identique figure d’ailleurs dans le film…rapines en tout genre, aventures échevelées sont le quotidien de Pio, jeune adolescent de 14 ans qui veut grandir vite et sans doute trop vite, fasciné par les grands frères promis à la prison, vivant parmi ses jeunes frères et sœurs qui fument , boivent dès leur plus jeune âge, livrés à eux-mêmes, ne sachant ni lire ni écrire, insolents avec leurs ainés…seule image apaisante, le grand père, ancien fils du vent qui a connu roulottes et chevaux, allégorie d’une époque révolue. Son grand frère Cosimo, mis en prison, Pio n’a de cesse de prendre sa place, montant ses propres arnaques, franchissant même la ligne rouge en volant les membres de la Ndrangheta, en affaire avec son clan ou trahissant plus précaire que lui. Seuls moments de détente, son amitié avec Ayiva, le jeune burkinabé, figure principale de Mediterranea, autre frère de misère, qui tente de le refréner et de le maintenir dans le droit chemin…le film repose comme le précédent sur une approche documentariste mais se montre plus abouti que Mediterranea. Les membres de cette communauté jouent comme ils respirent, les dialogues et la gestuelle sonnent juste, la caméra nerveuse saisit ce bouillonnement et cette vitalité et Pio Amato est formidable en rom qu’il est, déterminé à devenir grand, tout en restant fragile et maladroit…Il est de toutes les scènes et révèle une vraie présence à l’écran…Rien que pour lui, il faut voir ce film…en attendant A chiara, dernier volet de cette immersion parmi les exclus de toutes origines et les quartiers déshérités de l’extrême sud italien.
    Ladyoscar L.
    Ladyoscar L.

    4 abonnés 46 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 30 septembre 2017
    Une mise en scène maîtrisée, une caméra virtuose, des comédiens incroyable qui nous entraînent dans l'univers d'une communauté gitane. Autant de qualités qui malheureusement n'arrivent pas à gommer les problèmes de scénario...
    Christoblog
    Christoblog

    741 abonnés 1 613 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 21 septembre 2017
    Avant d'aller voir ce film, il est intéressant d'en connaître la genèse. Jonas Carpignano, réalisateur italo-américain, filme dans la ville calabraise de Gioia Tauro depuis 2011. Il y a tourné un court métrage et son premier long-métrage, Mediterranea.

    La famille gitane Amato, qui est au coeur du film, est donc ici filmée "dans son jus", au naturel.

    Certes, l'intrigue du film est évidemment inventée, mais tout le décorum est directement issu de la vraie vie. A ciambra est donc né dans un territoire peu exploré, qui se situerait pile à mi-chemin du documentaire (les funérailles montrées dans le film sont réelles, par exemple) et la fiction.

    Le résultat m'a littéralement fasciné. Pas sûr que ce soit le cas de tous les spectateurs qui verront le film, car celui-ci n'est pas très facile d'accès : il faut accepter la caméra à l'épaule qui donne le tournis, les lambeaux de conversations inaudibles, le fouillis qui semble envahir tout l'écran.

    La magie du film est de parvenir à nous faire entrer dans ce monde très marginal. On apprend la langue, on s'habitue progressivement à ce qui nous choque au début (les enfants qui fument, les vols comme mode vie, les adultes qui ne savent pas lire) et à la fin du film, on se sent miraculeusement chez soi.

    Si l'aspect documentaire est passionnant, le volet fictionnel n'est pas négligeable pour autant. Le scénario est habillement construit, il parvient à installer progressivement une belle tension dramatique qui se dénoue dans un dilemme moral de toute beauté.

    A la fin du film on ne sait pas trop ce qu'il faut admirer le plus : l'énergie fantastique qui l'électrise, l'impression de réalisme absolu qui sidère (on pense à Wang Bing) ou l'inventivité du scénario qui parvient injecter du réalisme magique (le grand-père, le cheval) aux entournures d'un naturalisme très cru.

    C'est magnifique.
    Yves G.
    Yves G.

    1 278 abonnés 3 289 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 11 octobre 2017
    Pio a quatorze ans. Il est Rom. Il vit avec sa famille élargie dans un squat de Ciambra en Calabre. Il ne fréquente plus guère l'école, préférant suivre son frère aîné Cosimo et l'assister dans ses entreprises. Lorsque Cosimo est emprisonné, c'est à Pio qu'il incombe de reprendre la relève.

    Le deuxième film de Jonas Carpignano s'inscrit aux frontières de la fiction et du documentaire. Le précédent "Mediterranea" se déroulait déjà dans la même ville de Calabre. Il avait notamment pour héros un réfugié burkinabé qui joue dans "A Ciambra" un rôle secondaire... tandis que Pio apparaissait dans "Mediterranea". On l'aura compris, ces deux films constituent un diptyque qui documente les deux facettes d'une même réalité : la vie des minorités - subsahéliennes dans "Mediterranea", rom dans "A Ciambra" - dans le sud de l'Italie.

    Cette réalité est joyeuse. Du moins elle le semble vue à travers les yeux du jeune héros. Détrousser les passagers d'un train, voler des voitures, trafiquer le cuivre, se brancher illégalement au réseau électrique sont autant d'occasions pour Pio de démontrer son courage et sa malice. Quand la police débarque, on joue au gendarme et aux voleurs. Et le spectateur, fût-il conseiller d’État et balladurien, prend inéluctablement partie pour les seconds contre les premiers. Le même charme opérait dans "À ceux qui nous ont offensés", un film britannique sorti en mars dernier qui avait pour protagonistes une bande de manouches.

    Mais "A Ciambra" n'est pas un film joyeux. Car la vie de Pio est rude. Elle est violente. Les relations que les membres de la communauté entretiennent entre eux et avec les autres sont régies par une loi d'airain : la solidarité du groupe doit primer sur les relations que ses membres sont susceptible de nouer en dehors de lui. C'est cette règle qui sera mise à mal par l'amitié filiale qui unit Pio à Ayiva, un réfugié burkinabé qui, lui aussi, survit comme il peut de petits trafics.

    Le film dénoue le dilemme shakespearien qu'il aura mis près de deux heures a noué. Dommage qu'il ne l'ait pas fait plus tôt. Délesté d'une bonne trentaine de minutes, au risque d'être privé de quelques scènes purement documentaires sans réel valeur ajoutée narrative, "A Ciambra" aurait été plus nerveux et plus réussi.
    FaRem
    FaRem

    7 398 abonnés 8 816 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 16 juillet 2018
    "A Ciambra" s'inscrit dans la continuité de "Mediterranea" le premier et précédent film de Jonas Carpignano dans lequel on suivait Ayiva dans sa nouvelle vie. Ce dernier est toujours présent dans le film seulement, c'est Pio qui cette fois-ci occupe le premier rôle comme dans le court-métrage du même nom du réalisateur sorti il y a 4 ans. Toujours dans un style proche du documentaire, le réalisateur enrichit cette fois-ci son film d’une tension dramatique et policière. Il n'y a pour autant pas d'intrigue qui nous tiendra en haleine jusqu'au bout, mais plutôt le portrait général sur le style de vie de ces familles roms notamment celle de Pio, cet enfant qui veut grandir trop vite et faire comme ses grand-frères. Le film manque parfois d'enjeux, c'est le style qui veut ça, mais heureusement la performance de ces acteurs amateurs empêche le film d'être trop linéaire et le rend intéressant. Au final, c'est pas mal même si cela aurait pu être plus nerveux et plus profond en ce qui concerne le développement des personnages et du style de vie de cette communauté.
    traversay1
    traversay1

    3 090 abonnés 4 623 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 14 octobre 2017
    Le cinéma de Jonas Carpignano n'est pas de tout repos. Dans A Ciambra, on crie plus qu'on ne parle, la caméra est agitée de soubresauts, l'intrigue semble terriblement confuse, du moins au début. Mais comme le réalisateur, qui ne tourne que dans le même village calabrais ( voir son premier film, Mediterranea), le spectateur s'habitue aux moeurs de la très nombreuse famille Amato et à son mode de vie, entre petits larcins et descentes fréquentes des carabinieri. Cette immersion dans le monde des Roms a d'abord valeur de documentaire d'autant que les acteurs sont amateurs à commencer par cette incroyable "tribu" Amato qui squatte le générique de fin. Côté fiction, si tant est que cela en soit une véritable, le film s'attache aux pas de Pio, 14 ans, déjà presque un homme et qui risque de le devenir à grande vitesse. A Ciambra bouillonne d'une énergie survoltée et son jeune interprète n'est pas pour rien dans cette vitalité qui se teinte parfois d'une légère mélancolie, celle d'un garçon d'ores et déjà amené à faire des choix de vie. Le film ralentit rarement mais on apprécie ces moments suspendus, avec ce dialogue qui s'installe entre Pio et un membre de la communauté africaine et qui laisse croire, pour un temps, que les ostracisés peuvent se serrer les coudes. A Ciambra aborde les questions qui ne plaisent pas forcément aux bien-pensants en Italie (quelle levée de boucliers lorsque le film a été choisi pour représenter le pays aux Oscars 2018 !) : la pauvreté, le communautarisme, les inégalités sociales, le déterminisme. Sans pathos, sans moralisme, sans optimisme non plus, tant la situation des Roms, comme celle d'autres minorités, semble de plus en plus précaires. Et ce n'est évidemment pas un phénomène purement transalpin.
    Loïck G.
    Loïck G.

    282 abonnés 1 629 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 7 octobre 2017
    Ce film est intéressant, voire passionnant à plus d’un titre, ne serait-ce que par l’implication de son réalisateur dans un processus documentaire qui mène à une grande fiction. En tournant son premier film dans le sud de l’Italie, le vol de sa voiture le conduit dans un lieu où il sait pouvoir négocier. Et là il découvre un autre univers qu’il met quelques années en scène dans « A Ciambra » en filmant le quotidien d’une famille Rom à même la vie. On découvre ainsi plus particulièrement les aspirations du jeune Pio, 14 ans, qui aimerait accompagner son grand frère dans ses virées nocturnes. En attendant il vit de ses petites rapines en regardant le monde balloté autour de lui. Chez les Amato dès que l’on peut parler, on ne s’en prive pas. On hurle, on vocifère, on s’invective. Chez les Amato, on s’aime beaucoup, assure Jonas Carpignano qui filme brut de décoffrage cette communauté qui n’est pas sans rappeler celle du film de Jean Charles Hue « Manges tes morts ».
    Pour en savoir plus : lheuredelasortie.com
    Bernard D.
    Bernard D.

    100 abonnés 604 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 15 octobre 2017
    « A Ciambra » - dont je n’ai pas trouvé la traduction - est le second film d’un jeune réalisateur italo-américain de 33 ans, Jonas Carpignano.
    Il est centré sur la famille Amato, des roms logeant dans une HLM minable et vivant surtout dans la rue sur fond d’alcool et de tabac, de rapines et de vols de voitures rendues au propriétaire contre une rançon, de termes châtiés (« Je te pisse dans la bouche » ; « je vais te passer le cul au karcher » …) avec une seule fille qui sait lire … mais s’aimant et avec un respect de l’ordre familial et une mère matrone d’une part et un respect des clans de roms d’autre part. Dans cette famille, le jeune Pio âgé de 14 ans se singularise en particulier par son amitié avec Ayiva (Koudous Seihon), un réfugié du Burkina Faso, alors que dans la petite ville de Gioia Tauro aux fins fonds de la Calabre, chaque communauté vivant en s’évitant … et en fuyant rapidement les carabinieri. Suite à l’emprisonnement de son père et d’un de ses frères, Pio se sent devoir prendre le relais pour subvenir aux besoins financiers de la smala mais avec de façon tacite l’accord de sa mère « « Tu sens la bière » dit-elle en prenant une liasse de billets de Pio que lui rapporte.
    La famille Amato ayant des vues sur le butin amassé par Ayiva pour « envoyer un container en Afrique et de devenir riche dans son pays », la relation entre Pio et Ayiva va devenir complexe, mêlant méfiance et doute d’une part et amitié et aide d’autre part !
    Ce film qui une initiation dans la rue de Pio qui au final va devoir choisir entre être un adolescent ou devenir un homme, est parfois difficile à suivre car la caméra est très (trop ?) mobile, des dialogues rapides voire criards et des personnages difficiles à identifier au début … Il s’y mêle une note de poésie (le cheval et la mort du grand-père qui lui a toujours « vécu libre sur la route contre toute l’humanité ») et surtout de très beaux plans serrés sur Pio qui transperce vraiment l’écran et dont on aimerait souvent connaître les pensées face à cette vie tourbillonnante qu’il semble tantôt apprécier, tantôt redouter (il a peur par exemple des ascenseurs et des trains).
    Un film d’une grande dureté sociale mais peut-être un trop peu long (1h 58) et d’approche est un peu difficile … mais assurément Jonas Carpignano est un metteur en scène à suivre !
    In Ciné Veritas
    In Ciné Veritas

    80 abonnés 922 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 31 octobre 2017
    Difficile de ne pas comparer le deuxième long-métrage de Jonas Carpignano avec Mange tes morts (2014) de Jean-Charles Hue. Ici, l’immersion s’effectue dans le clan des Amato, gitans de Gioia Tauro (Calabre, Italie) et voisins de migrants africains vivant dans des abris de fortune. Deux communautés qui s’ignorent plus qu’elles ne se côtoient.
    Tourné in situ avec les individus du cru (pas moins de 30 membres de la famille Amato cités au générique), A ciambra tient du docu-fiction au réalisme sans fard. Les conversations virent souvent à des disputes parfois inaudibles. Illettrisme aidant, les dialogues se résument souvent à des injonctions ou des invectives et corroborent un scénario concentré sur le dilemme moral auquel sera confronté le jeune Pio que la caméra s’évertue à suivre tous les (mé)faits (un peu) et gestes (beaucoup). Caméra à l’épaule, cadrages serrés et mouvements d’appareil erratiques rendent le film parfois difficile à suivre.
    Articulé autour d’une ossature dramatique fragile et d’une bande son mêlant chansons pop et partitions originales, le récit initiatique du jeune Pio, 14 ans, dévoile sans afféterie un monde très marginal. Pio deviendra-t-il un homme ? Cette question posée par le film trouvera une réponse dans un épilogue anodin et maladroit.
    A ciambra sera le candidat italien à l’Oscar 2018 du meilleur film étranger. Peut-être que la présence de Martin Scorsese parmi les producteurs exécutifs a aidé à cette heureuse destinée.
    Xavier B.
    Xavier B.

    12 abonnés 269 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 21 décembre 2017
    Du très bon cinéma social italien.

    Pio, un gamin ‘’du voyage’’, est impatient d’accéder au rang d’adulte.   Un court séjour en prison de son père et son frère aîné l’oblige à   pourvoir aux besoins de la famille mais, sitôt les hommes de la   famille revenus, il est de nouveau relégué au rang de gamin,   jusqu’à…

    Le film est, au moins pour partie, un docu-fiction : la famille de ‘’gens du voyage’’ dans laquelle J. Carpignamo nous immerge est une famille réelle, les Amato, qu’il avait du reste rencontré pour récupérer une voiture qui lui avait été volée… Ce groupe est superbe de charme et d’énergie.

    A Ciambra n’améliore pas pour autant l’image des ‘‘gens du voyage’’ qui ne savent vivre que de vols et d’embrouilles et qui sont ‘’en guerre contre le reste du monde’’. Pio, avec la belle amitié qu’il partage avec Ayiva, un burkinabé, et les échanges qu’il a avec d’autres migrants, apparaît du reste clairement en rupture par rapport une obligation tacite ‘’d’entre-soi’’ rom.

    Le regret du nomadisme d’antan et de la liberté qui allait avec est très bien évoqué par le grand-père, mais aussi par les rêves de Pio.

    Les acteurs, notamment Pio Amato (dans son propre rôle) et Koudous Seihon (Ayiva), que l’on avait déjà tous deux vus dans Mediterranea, sont excellents, servis par la mis en scène et des belles lumières.

    Le scénario et le rythme du film sont très efficaces, gommant les imperfections de Mediterranea.
    anonyme
    Un visiteur
    5,0
    Publiée le 27 septembre 2017
    Superbe film; il est très touchant de pouvoir rentrer dans l'intimité de Pio et sa famille d'une telle manière.
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