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    I Am Not a Witch
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    3,4
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    30 critiques spectateurs

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    1ou2mo
    1ou2mo

    6 abonnés 463 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 15 janvier 2018
    Il y a eu bien avant "Les sorcières de Salem", en 2017,avec "I am not a witch" ,on est confronté aux absurdités et croyances qui peuvent compromettre la vie de tout être confronté seul à la vindicte populaire. Là , une petite fille incrédule doit supporter les superstitions d'un entourage hostile et se retrouve embarquée dans des histoires qui la dépassent. Tout cela traité sous forme de fable et allégories finement transposées par la réalisatrice.
    anonyme
    Un visiteur
    5,0
    Publiée le 14 janvier 2018
    Ce court-métrage est tout simplement un chef d'oeuvre. Rungano Nyoni s'est inscrit avec ce film dans les rangs des talentueux cinéastes africains, qui osent et qui dénoncent. Saupoudré d'un humour juste, elle met clairement en évidence les failles d'une partie de l'Afrique noire. Les camps de sorcières ne sons pas qu'une légende... Ouvrons les yeux et agissons!
    anonyme
    Un visiteur
    4,0
    Publiée le 13 janvier 2018
    C'est un film surprenant. Il traite avec humour d'un sujet grave. En préface il est écrit : "C'est un conte". C'est un film d'une grande beauté. J'y ai retrouvé de simples et belles images comme j'en avais vu en Afrique. Magnifique métaphore et superbes construction des images grâce à ces objets que sont les rubans blancs. Le camion, à la fin avec ces bobines est une image superbe. Parfois, la musique porte le film. Les visages de ces femmes sont beaux. Celui de la petite fille aussi. C'est un film fin qui réussit à ne pas émettre d'avis sur les croyances. Il questionne la liberté et les jugements. C'est un traitement élégant de la bêtise, la proposition qui nous est faite de rire désamorce les jugements que nous-mêmes pourrions porter sur certains personnages. Et c'est surréaliste. J'ai plongé dans ce conte. Et je pense que, comme un conte, ce film peut toucher l'inconscient.
    Ufuk K
    Ufuk K

    465 abonnés 1 398 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 27 janvier 2018
    " i am not a which " qui a obtenu plusieurs récompenses en grande Bretagne est une fable tragique contre l'absurdité des rites et croyances Afrique. En effet nous y suivons l'histoire de shuula accusée de sorcellerie, nous pouvons " rire " de certaines situations tant cela peut paraître absurde mais c'est l'indignation et l'émotion qui l'emporte devant tant de bêtises humaines.
    Jmartine
    Jmartine

    149 abonnés 652 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 9 janvier 2018
    Dans un village zambien, une femme qui transporte de l’eau, s’étale de tout son long devant une fillette d’une dizaine d’années, qui la regarde, impassible…il n’en faut pas plus pour que la fillette soit accusée au poste de police local, par la femme, de sorcellerie, appuyée par la population massée à la fenêtre, et se voit sommer par le politicien local, de choisir , entre être envoyée dans un camp de sorcières ou être transformée en chèvre !!! La réalisatrice Rungano Nyomi, née en Zambie, élevée au Pays de Galles et vivant aujourd’hui au Portugal s’est intéressée aux camps de « sorcières » qui existent en Zambie ou au Ghana, elle y a passé plusieurs semaines et il lui fut relaté l’histoire qui lui a inspiré l’ouverture du film…Evitant la gravité et la dénonciation sociale, elle a choisi le ton de la fable tragi comique, d’une grande liberté narrative , d’une beauté rare, comme une série de tableaux soignés, où la végétation d’abord verdoyante, devient de plus en plus sèche…On ne saura pas d’où vient Shula, c’est le nom que lui donne ses compagnes sorcières, ni ce qu’elle peut penser derrière son petit air buté…ces femmes sont accusées de sorcellerie sous différents prétextes, la plupart sont âgées, souvent des veuves dont on a voulu se débarrasser, ou des femmes ayant réussi qui ont suscité des jalousies…contre une relative protection, ces femmes doivent travailler gratuitement, sorte d’esclavage moderne. Rungano Nyomi symbolise la subordination de ces femmes, en les affublant d’un long ruban attaché à une grosse bobine qui limite leur déplacement, ce qui donne lieu à de sublimes tableaux…chaîne totalement symbolique, puisque aisément retirable, mais acceptée pour ne pas être transformé en chèvre…Ces camps de sorcières peuvent être aussi parfois des zoos humains quand on y amène des cars de touristes… Le potentat local, a vite compris le parti qu’il peut tirer de la petite sorcière, et l’utilise lors de simulacre de procès ou sur un plateau de télévision pour vendre des produits… et l’installe dans sa propre une villa à l’intérieur on ne peut plus kitsch, auprès de sa compagne elle-même ancienne sorcière…ce qui amusera la jeune Shula…Sans réellement porter de jugement, Rungano Nyomi, porte un regard tantôt ironique, tantôt désespéré sur les croyances populaires qui régissent encore ces sociétés patriarcales, un beau film pour un nouveau pays du cinéma, mélange à l’équilibre subtil, entre allégorie et fantasmagorie, entre drame social et comédie loufoque… A voir !!!
    Rhumcoco
    Rhumcoco

    7 abonnés 45 critiques Suivre son activité

    1,0
    Publiée le 7 janvier 2018
    Quelle déception... le film n’a pas de souffle, le personnage muet (pour quelle raison? ...Allo la scenariste?) peine a exprimer quelque chose avec tout ce qui lui arrive. Le filmage bon chic bon genre n hesite pas a se moquer de ses personnages, sous couvert d un humour qui se veut decalé dans cette atroce situation... seule la jeune comedienne a un regard interessant, mais faudrait il encore que la narration s interesse plus a ce qui lui arrive qu’aux « effets » de mise en scene et de montage (le film est très mal monté) qui n ont ni queue ni tete... ca se regarde filmer quoi. J’ai toujours pas compris ce que la musique de vivaldi faisait ici, si ce n est pour dramatiser a qui mieux mieux...

    Et la sorcellerie? Une grosse farce, selon l auteure de ce film. Le cynisme, encore, regne. Pour faire du cinema il faut une croyance, dans une forme de magie au moins... là, rien, des astuces de cineaste qui a l air de sortir de son ecole des beaux arts ou de je ne sais quel milieu, loin d’une afrique qu on aimerait voir autrement que comme un pretexte aux fables stereotypees qu on lui colle a chaque film. Un film dans sa bulle de festival international (et poseur). Une coquille vide sans amour ni force. A éviter. Donnons des cameras aux réels cineastes africains, pas aux « deracinées » qui font mine de parler de « leur pays ».
    btravis1
    btravis1

    98 abonnés 529 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 5 janvier 2018
    Sur fond de traditions ancestrales, d'abus de pouvoir des fonctionnaires et d'argent gagné illégalement, cette fable est finalement plus triste que drôle. Le film n'avance guère et, passé les premières scènes, perd un peu d'intérêt. Quelques belles images cependant, surtout dans l'utilisation des rubans auxquels sont attachées les soit-disant sorcières.
    anonyme
    Un visiteur
    0,5
    Publiée le 2 janvier 2018
    Je m'attendais pas à voir un film aussi "choquant", c'était le soir du jour de l'an, bienvenue la nouvelle année avec ce film limite à effet de reportage documentaire sur les mœurs et coutumes zambiennes sous les traits de cette petite fille au visage imperturbable, avec ses yeux noirs et profonds.
    Personnellement, je n'ai pas apprécié ce film, je l'ai trouvé "pessimiste" au plus haut point, les paysages désertiques, ces femmes emprisonnées, très "'glauque", limite "sadique".
    Si vous avez le moral "dans les baskets", optez pour une bonne comédie française, il n'y en a pas que des mauvaises ....
    Anne M.
    Anne M.

    62 abonnés 626 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 1 janvier 2018
    Une fillette de neuf ans, seule, arrivée dans un village africain depuis peu, est accusée de sorcellerie par les villageois pour des raisons défiant toute rationalité.

    L’inspectrice de police du village en réfère à un haut fonctionnaire qui vit dans une villa luxueuse. Celui-ci intervient et emmène la fillette, qui ne résiste presque pas, dans un camp de sorcières, occasionnellement visité par les touristes. Là-bas, l’enfant est baptisée « Shula ». Les femmes accusées de sorcellerie ont un ruban dans le dos rattaché à une bobine, pour les empêcher de « s’envoler ». L’Etat les exploite et les fait travailler durement, complice de la matriarche locale.

    Le haut fonctionnaire utilise Shula grimée en sorcière, pour gérer certaines affaires et rendre justice. Il va même juste qu’à vendre ses dits « pouvoirs » à un homme blanc important, ou pour faire de l’audience à la télévision.

    Ce film au vitriol, à l’humour grinçant, est écrit dans un style surréaliste, avec un beau travail des cadrages, des contrastes intéressants, des ellipses, une musique empruntée au répertoire classique européen et ces obsédants rubans. La fillette, taiseuse, au visage et au regard expressifs sait créer de l’émotion et appelle à la la compassion.

    Difficile de démêler la fiction de la réalité. Ceci dit, le message est un constat plutôt désespéré autour de trois axes : la discrimination des plus vulnérables et des femmes, l’utilisation par le pouvoir en place du paganisme local, le terrible manque d’eau en Afrique.

    Un film vraiment à découvrir avec un appel à l’espoir tout à la fin.
    Mon blog : larroseurarrose.com
    traversay1
    traversay1

    3 090 abonnés 4 623 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 30 décembre 2017
    On peut avoir envie de voir I am not a Witch pour beaucoup de raisons : pour l'exotisme d'une histoire tournée par une cinéaste zambienne (mais vivant au Pays de Galles depuis l'âge de 9 ans), par exemple. Ou plus simplement parce que le cinéma africain est toujours vivant, même s'il a du mal à exister et que son exposition sur nos écrans est très chiche. Mais la meilleure raison est que ce premier long-métrage de Rungano Nyoni est tout bonnement excellent. Cette histoire d'une petite sorcière de 9 ans, ou jugée comme telle parce que cela arrange tout le monde, n'a rien d'un documentaire même si, encore aujourd'hui, l'existence de camps de sorcières dans plusieurs pays africains est avérée. Sur un fond on ne peut plus dramatique, le film installe des scènes de comédie dès lors que l'absurde règne dans ce conte qui n'a pas peur des ruptures de ton et des ellipses. I am not a Witch a des allures de satire d'une société obscurantiste où l'existence de sorcières présente de grands avantages pour tenir en laisse l'opinion publique en la manipulant. Shula, la petite sorcière du film, est ainsi amenée à désigner un coupable de vol dans un village, à divertir les touristes ou à égayer un show télévisé. Impossible de distinguer la part de vérité dans cette fiction étonnante dont la mise en scène ne cherche pas à dépasser son sujet. On retient pourtant des images marquantes comme ces longs rubans blancs, reliés à de gigantesques bobines, qui sont censés empêcher les sorcières de s'échapper. Et une liberté de ton, y compris dans ses choix musicaux surprenants, qui certes déconcerte parfois mais convainc sur la longueur que Rungano Nyoni est une cinéaste dont on va attendre le prochain film avec impatience.
    Yves G.
    Yves G.

    1 278 abonnés 3 289 critiques Suivre son activité

    1,5
    Publiée le 30 décembre 2017
    Parce qu'une villageoise a chu devant elle en revenant du puits, Shula, neuf ans, est accusée de sorcellerie. Elle est condamnée à rejoindre un groupe de sorcières. Les pouvoirs de divination qu'on lui prête la valorisent autant qu'ils la stigmatisent.

    "I am not a witch" nous vient de Zambie. Un pays moins connu pour sa production cinématographique que... que pour quoi au fait ? La Zambie fait partie de ces pays du monde qu'on serait bien en peine de caractériser. Aucune dictature sanguinaire, aucune guerre civile ne lui ont valu l'attention des médias. Ni safari ni huitième merveille du monde - sinon peut-être les chutes Victoria qu'elle doit partager avec le Zimbabwe limitrophe - n'attirent les tours operators.

    À défaut d'autres titres de gloires, la Zambie pourra désormais se targuer d'avoir un film qui en porte les couleurs - même si sa réalisatrice a grandi au Pays de Galles et vit désormais au Portugal et que le film est une coproduction internationale. Pour autant l'image de ce pays d'Afrique australe n'en sortira pas grandie. Car c'est à une de ses facettes les plus sombres qu'il est consacré : la stigmatisation dont ses soi-disant sorcières font l'objet. Un phénomène qui n'est pas propre à la Zambie et qu'on retrouve dans d'autres pays africains. "White Shadow", sorti en 2015, traitait un thème analogue, qui avait pour héros un albinos en Tanzanie, victime de brimades.

    Rungano Nyoni aurait pu choisir le registre de la tragédie pour traiter de ce sujet. Elle prend une voie moins évidente : celui de la fable voire de la farce. C'est non sans humour qu'elle décrit les situations cocasses dans laquelle Shula est plongée, comme par exemple lorsqu'on lui demande d'identifier l'auteur d'un vol-à-la-tire.

    Le problème est que la situation dramatique de Shula ne prête jamais à rire. Sans doute l'écueil du drame décrivant avec forces trémolos les injustices subies par cette enfant innocente a-t-il été opportunément évité. Pour autant, le registre de la comédie ne fonctionne guère mieux.
    Min S
    Min S

    49 abonnés 437 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 29 décembre 2017
    Un super film qui dénonce clairement l’absurdité des croyances culturelles et religieuses qu’on retrouve encore de nos jours dans bcp des cultures presque par tout dans le monde. Il y a de l’humour même si personnellement ça ne me fait pas rire mais ça alléger fortement la problématique.
    anonyme
    Un visiteur
    5,0
    Publiée le 27 décembre 2017
    Film genial à voir absolument ! Tres beau, delicat et touchant il nous fait reflechir.Bravo a la realisatrice qui merite beaucoup!
    Olivier Barlet
    Olivier Barlet

    264 abonnés 383 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 19 décembre 2017
    Ce premier long métrage extrêmement prometteur est à ne pas rater. Il nous emmène avec une bonne dose d'humour dans un monde fictionnel parfaitement décalé où transperce de bien réelles et actuelles problématiques. Après un démarrage fulgurant, nous voilà partis dans une série de scènes rocambolesques, extrêmement drôles et parfaitement allégoriques puisque tout au long du film, c'est l’exploitation de la croyance pour asseoir les pouvoirs qui est visée, un sujet parfaitement universel. Cela passe ici par l’industrie touristique, la police et la justice. Sans oublier, puisque ce sont les femmes les sorcières, cette peur de la femme qui fait qu’on la ramène à une menace forcément paranormale puisque développant une étonnante puissance. La jeune fille n’a pas été choisie par hasard : son regard perçant a une force capable de surmonter l’assignation, car c’est de cela qu’il s’agira : vivre assujettie ou vivre libre, au risque d’être dans la peau d’une chèvre.
    Cela n'est pas sans rappeler La Chèvre de Monsieur Seguin, une des nouvelles des Lettres de mon moulin d'Alphonse Daudet, qui a clairement inspiré la cinéaste. Le loup est ici aussi bien la déviation de la croyance que le capitalisme qui assujettit les femmes, même sorcières.
    Le choix purement fictionnel de Rungano Nyoni lui permet de jouer sur une impressionnante force visuelle et un décalage permanent pour ouvrir à la réflexion et parodier ceux qui se servent des croyances pour exploiter les autres ou régler commodément leurs problèmes. Ce choix radical de la fiction ouvre ainsi les perspectives. Il tord le cou au pathos pour mieux laisser émerger l'empathie. Et il fait de ce constat une dynamique porteuse d'avenir. (lire l'intégralité de la critique d'Olivier Barlet sur le site d'Africultures)
    Laure N
    Laure N

    27 abonnés 20 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 2 novembre 2017
    L'occasion de se balader en Afrique.... mais en étant agacé? amusé? par les traditions ancestrales.... absurdes?
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