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    Pour le réconfort
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    2,6
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    35 critiques spectateurs

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    anonyme
    Un visiteur
    1,0
    Publiée le 1 novembre 2017
    La lecture de la genèse du projet permet de mieux comprendre toutes les lacunes du film. Il s'agit d'une improvisation brouillonne entre potes complaisants. On comprend mieux la faiblesse du scénario, les monologues qui nous expliquent artificiellement l'histoire et ce que pensent les personnages, les clichés qui s'enchaînent, le tout recouvert d'une bonne couche d'acteurs qui hurlent à tort et à travers. En somme une expérience pénible et agressive, dont on ne retient pas grand chose.
    anonyme
    Un visiteur
    5,0
    Publiée le 25 octobre 2017
    Réjouissant et réconfortant! Ca secoue et ça déménage! Une claque comme on n'en prend pas assez souvent!
    A ébruiter!
    Jorik V
    Jorik V

    1 219 abonnés 1 952 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 28 octobre 2017
    Vincent Macaigne signe pour son premier film une œuvre forte et quasiment transgressive où le propos mis en branle est d’une puissance rare. Un film que ne renierait pas Ken Loach ou Robert Guédiguian. Il assène un coup de marteau à la bourgeoisie, à l’ancienne aristocratie et même aux nouveaux riches en n’oubliant pas d’épingler une certaine gauche et la France de Macron en filigrane. Le propos est clair, riche et amené de manière directe et frontale pour qui passera outre la forme déplaisante de « Pour le réconfort ». Et le constat est sans appel, jusqu’à un dernier plan d’une évidence rare. spoiler: Le cadre se ressert sur un des personnages, nouveau riche, celui qui représente le peuple d’aujourd’hui comme celui d’hier ou même un tiers-état séculaire. On le voit se retrouver petit à petit emprisonné par l’écran noir, l’abîme, puis effacé.
    Effacé d’un monde où ce sera toujours l’argent qui sera roi aux côtés de ceux qui le détiennent. Une image d’un symbolisme percutant et qui synthétise tout le propos du long-métrage.

    L’acteur n’y va pas de main morte pour signifier le fond de sa pensée. Les séquences entre les personnages sont équivoques et surtout les échanges verbaux entre eux cristallisent des siècles de lutte des classes entre riches et pauvres. Il y a une richesse dans les dialogues et une liberté de ton rares dans le cinéma d’aujourd’hui. Son film est une bombe contestataire, un constat social d’une amertume, d’une noirceur et d’un défaitisme peu commun. Mais il ne se contente pas d’épingler des classes sociales toujours en guerre civile, comme il le dit bien au détour d’une scène. La superficialité d’un monde du paraître, d’une jeunesse dorée à qui tout semble acquis au détriment de classes désœuvrées, enterrées dès la naissance, est également pointée du doigt. On retiendra surtout de tout cet uppercut moral et social, un dialogue en voiture entre un riche oisif de naissance qui ne l’est plus (mais que la morale du film montrera toujours gagnant) et son antagoniste - ce dernier mot ayant toute son importance – issu du peuple/prolétariat. Les phrases tombent comme des couperets et elles sont d’une évidence et d’une dureté mémorable. Mais il y a d’autres séquences moralement épiques comme cet affrontement devant un lac au lever du soleil qui reprend par le biais des liaisons amoureuses les mêmes thèmes ou la déballe d’une Laura Calamy énervée (et trop peu présente à l’écran) qui se révolte de tout, figurant le français râleur dans toute sa splendeur.

    « Pour le réconfort » est un film plein de sens, inconfortable mais dont la justesse du propos et la foi en ce qu’il dit est belle à voir. Une œuvre qui fait fortement réfléchir. Dommage que Macaigne tombe souvent et facilement dans les tics du cinéma d’auteur français (bourgeois justement) le plus détestable. On pense à ces faces caméra du personnage de Pauline, trop écrits et sentencieux. Ils sonnent faux et ferait fuir plus d’un spectateur indulgent. On vise aussi ces longs moments de pause et de silence qui peuvent ennuyer. Mais, surtout, on déplore une forme aussi désagréable à l’œil. Un ascétisme de la mise en scène voulu mais qui pénalise le film et le ferme à une audience plus large à laquelle son propos contemporain et moderne comme jamais pouvait prétendre. L’image granuleuse, les longs plans fixes ou encore la tristesse du décorum finiront de décourager les plus téméraires à découvrir ce cinéma qui se met formellement en autarcie lui-même. Dommage, cela rend ce premier long-métrage intéressant mais moyen. On retiendra tout de même ce fond, politique, engagé et socialement brillant qui fait tout le sel de la projection.
    Daniel C.
    Daniel C.

    133 abonnés 715 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 29 octobre 2017
    Eh bien, pour le réconfort, on repassera ! Bravo pour ce premier film subversif, corrosif, sans que le recours à la violence physique soit nécessaire. Ce sont les discours de colère, qui s'énoncent successivement face caméra. La colère est adressée, mais elle relève le plus souvent du monologue. L'interlocuteur accuse réception, mais ne réagit pas par la relance, ainsi le dire peut se déployer jusqu'au bout sans qu'il faille combler les silences. Celui ou celle qui est en colère a l'espace pour se ressourcer et repartir à la charge. Ce sont ainsi des brûlots successifs, qui s'énoncent et dénoncent l'enrichissement des plus riches et le maintien en l'état des pauvres versus les nantis. Ou bien la destruction insensée de la planète et comment nous courrons droit dans le mur. L'hymne au travail, à la prise en charge des personnes âgées sont également du répertoire. On ressort un peu groggy de ce film. Le fossé qui sépare ceux, qui de naissance, ont eu les moyens et ceux qui ont vu leurs parents trimer ou manquer de travail. La dénonciation de l'injustice sociale, de la reconduction à l'identique des classes sociales se déploie à Orléans entre des adultes qui se connaissent depuis leur plus tendre enfance. Chacun.e pourra dire ce qu'il ou elle aura à dire. Personne n'est bâillonné. Chacun des personnages ressortira intact de ces déclamations invectivantes, mais c'est nous, spectateurs, qui repartons chamboulés et désireux de changer le cours des choses.
    ffred
    ffred

    1 545 abonnés 3 982 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 1 novembre 2017
    Premier film en tant que réalisateur du comédien inclassable Vincent Macaigne. Par ce qu’on connaît de lui, au travers de ces films ou ses interviews, je trouve que ce premier long métrage colle parfaitement au personnage. Une sorte d’ovni, de truc tout aussi inclassable. C’est fait avec beaucoup de sincérité et de simplicité reflétant très certainement l’état d’esprit peu optimiste de l’auteur. On assiste là à un constat social qui est tout sauf plein d’espoir. Le scénario est assez brut, la mise en scène sèche, avec le format d’image carré, le tout fait très documentaire. Les personnages sont bien dessinés, même s’ils sont en constante opposition et s’engueule tout le temps, il y a là beaucoup d’amour et de tendresse, tout autant qu’une profonde mélancolie. La bande de comédiens (ils sont au théâtre avec le réalisateur depuis des années) est épatante. Mention spéciale à Emmanuel Matte et Laure Calamy. Pour le réconfort ne nous réconforte finalement pas vraiment. Voilà plutôt le constat plein de désillusion d’une génération pour qui l’avenir ne s’annonce pas tout rose (mais l’est-il vraiment pour quelqu’un ?). Même si on pas l’âge des protagonistes, on peut se reconnaître dans l’un ou l’autre et on en ressort pas vraiment indemne. Au final, un premier film très attachant beaucoup plus profond qu'il n'y parait. Vincent Macaigne a eu du mal à le monter mais pour ma part c’est une jolie réussite et une belle petite surprise.
    velocio
    velocio

    1 208 abonnés 3 050 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 8 novembre 2017
    On peut considérer que ce film, qui nous embarque de façon trop hystérique dans des rancœurs et des rapports de classe très tendus, représente le brouillon du grand film que Vincent Macaigne ne manquera pas de faire dans le futur.
    traversay1
    traversay1

    3 189 abonnés 4 653 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 31 octobre 2017
    A vrai dire, Pour le réconfort, son premier long-métrage, ressemble à cet hurluberlu de Vincent Macaigne, révolté et romantique, en prise avec son époque et tout à fait déphasé. Inspiré par La cerisaie de Tchekhov, avec de larges plages d'improvisations, le film s'est tourné sur une période de 4 ans, avec des moyens très limités. Aidé par des comédiens qui forment sa troupe de théâtre, Macaigne a filmé deux France qui s'affrontent, les riches et les pauvres, pour faire court, comme une lutte des classes sans cesse recommencée. Mais on va où, comme ça, semble dire le cinéaste qui fait la part belle aux monologues et aux bords de Loire. On y crie comme dans un film de Pialat, on se lâche comme chez Cassavetes mais Macaigne semble savoir ce qu'il veut : faire le portrait d'un pays divisé. Un film engagé, éructant, pas très poli, parfois insupportable mais souvent drôle, heureusement, et toujours inattendu. C'est fait pour réveiller les consciences et donner un peu d'espoir, aussi. Bon, c'est un peu inégal et brouillon dans la forme mais Macaigne assume tout. Et avant tout, d'avoir accouché d'un film en dehors des sentiers battus comme il le dit lui-même ; "une mobylette sur une autoroute." Ce cinéma-là, tapageur et rugueux, n'a pas vocation à plaire à tout le monde mais il a lé mérite de dire des choses sur une ère tendue et incertaine.
    missfanfan
    missfanfan

    78 abonnés 836 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 1 novembre 2017
    Bon moi autant le dire tout de suite je suis une très grande fan de Vincent Macaigne mais la pour le coup il faut qu'il arrête la réalisation ce film est long , lent, très mal joué n'a ni queue ni tête et surtout d'une grossièreté comme j'en ai rarement vu au cinéma
    Ce film donne juste envie de se tirer une balle dans la tête si vous êtes déprimé passer votre chemin surtout , vous risquer de vous jeter sous une voiture en sortant .
    Il n'y a rien à sauver même les paysages sont glauques les acteurs tous plus nuls les un que les autres
    grosse déception pour moi , mais tant mieux pour ceux qui aime il en faut pour tout les goûts c'est aussi ça le cinéma satisfaire tout le monde
    Nathan R.
    Nathan R.

    24 abonnés 21 critiques Suivre son activité

    1,5
    Publiée le 5 novembre 2017
    Sauvé par 2 acteurs très bons (jouant Laure et Emmanuel) , le reste est un film d'auteur qui essaye de redonner vie à cette nouvelle vague de Godard que nous aimions tant. Mais c'est un flop, le film est lent et dur à supporter. Le propos cependant est intéressant est aurait dû mieux être traité, il faut noter que ce film a été dur a financer et a réaliser donc je voulais rajouter une étoile symbolique mais je me suis rappelé qu'un film doit être vu justement sans aucun context, c'est ça la beauté de cet Art.
    anonyme
    Un visiteur
    5,0
    Publiée le 29 octobre 2017
    Constat social sans parti prix ni concession.
    Un film qui a vraiment quelque chose à dire.
    Merci Vincent.
    A voir absolument !
    anonyme
    Un visiteur
    1,5
    Publiée le 31 octobre 2017
    Franchement, si ce film indique l'état actuel du cinéma français eh ben c'est plutôt le déclin. Un bien mauvais film, avec de mauvais acteurs et des monologues chiants. Usage excessif des gros plans en plus.
    le clunisois
    le clunisois

    8 abonnés 214 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 22 janvier 2018
    Qui n'a jamais vu de film dit "expérimental" en tient ici un bon spécimen... J'aurais voulu défendre cette oeuvre, parce que j'apprécie les intentions de Vincent Macaigne, son regard sur la société. Parce que c'est intéressant de voir un auteur qui va au bout de son projet, sans craindre de malmener les spectateurs. Mais il faut être honnête, j'ai fini par décrocher... sans regretter d'avoir tenté l'expérience!
    BigDino
    BigDino

    7 abonnés 473 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 10 décembre 2017
    Un film au propos intellectuel, entre la pièce de théâtre et le film. Pas destiné à sortir en salles à l'origine, le film apparaît surtout comme une succession de plans s'inspirant de "La cerisaie" de Tchekov. Ce qui est intéressant c'est le plaisir évident des acteurs à prononcer leurs tirades, et c'est sûrement là que se situe le réconfort annoncé. La scène avec le punk sent par exemple à plein nez l'ajout imprévu dans le seul but de filmer tant elle est en dehors du reste du film.
    Ainsi il faut prendre Pour le réconfort pour ce qu'il est, c'est-à-dire avant tout une réunion de copains autour d'une séance de travail sur le cinéma et apprécier les scènes pour elles-même, avec la spontanéité que proposent les plans sans travail sur le son et sur le lumière derrière.
    anonyme
    Un visiteur
    0,5
    Publiée le 13 décembre 2017
    Des gueulantes de trentenaires dans la campagne Orléanaise sur des truismes comme les possédants et les exploités, le conflit de générations, le développement de chenils pour vieillards, Heureusement qu'un des co-producteurs porte le nom de Poubelle.
    anonyme
    Un visiteur
    1,0
    Publiée le 23 mars 2018
    J'ai vraiment eu le sentiment de voir des acteurs qui se regardaient jouer (mal). Ça hurle dans tous les coins, j'y trouve rien d’intéressant, un film a oublier très vite. C'est dommage car je trouve le sujet et le point de départ intéressant dans cette lute des classes qui crée des jalousies, envies...
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