Mon compte
    Entr'acte
    Note moyenne
    3,5
    68 notes En savoir plus sur les notes spectateurs d'AlloCiné
    Votre avis sur Entr'acte ?

    15 critiques spectateurs

    5
    0 critique
    4
    6 critiques
    3
    5 critiques
    2
    4 critiques
    1
    0 critique
    0
    0 critique
    Trier par :
    Les plus utiles Les plus récentes Membres avec le plus de critiques Membres avec le plus d'abonnés
    AMCHI
    AMCHI

    5 034 abonnés 5 934 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 7 décembre 2008
    Entr'acte est à l'image du mouvement Dada c'est du n'importe quoi mais ça fascine malgré soi.
    ygor parizel
    ygor parizel

    200 abonnés 2 503 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 27 août 2012
    Une succession de séquences qui n'ont ni queue ni tête. Influencé par le dadaisme à la mode dans les années 20, le montage est effréné et la musique trépidante. Mais je trouve peu d'intérêt à ce court-métrage.
    anonyme
    Un visiteur
    4,0
    Publiée le 9 avril 2014
    Réalisé par René Clair en 1924, "Entr'acte" s'inscrit pleinement dans la mouvance des avants-gardes françaises, dans lequel des cinéastes/théoriciens ont réalisé des oeuvres plus ou moins expérimentales envers les différentes techniques cinématographique que l'on connaît aujourd'hui. Concernant "Entr'acte", j'ajoute l'anecdote du mode de diffusion du film assez original, soit durant l'entracte d'un ballet dadaïste de Jean Börlin, "Relâche" le bien nommé. Concernant le scénario, il ne faut pas du tout s'attarder dessus, le film se contentant d'enchaîner saynètes sur saynètes dans le pur style surréaliste. En ce sens, "Entr'acte" fait fort. A chaque plan, on note une idée de cinéma particulière. René Clair fait de son film un objet cinématographique non identifié en même temps qu'il transcende les techniques de par le montage, la surimpression, le ralenti, l'accéléré et j'en passe. En bonne oeuvre expérimentale, "Entr'acte" peut rebuter celui ou celle étranger à toute forme d'expérimentation cinématographique (quoi que ça ne veut rien dire, peut êtres des spectateurs lambda peuvent l'apprécier, tandis que des spectateurs aguerris peuvent détester). Toutefois, "Entr'acte" constitue un objet filmique particulier et très intéressant à regarder.
    Alain D.
    Alain D.

    492 abonnés 3 204 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 29 décembre 2016
    Ce format court, réalisé par René Clair en 1924, est un film muet en N&B. La superbe musique, aussi singulière et enjouée que le film, a été composée par Erik Satie.
    Le scénario délirant mêle fantastique et humour ; la scène avec le chameau et le corbillard est sublime. Cette comédie fait preuve d'une grande prouesse technique ; elle nous offre des images surréalistes avec des prises de vues pour le moins originales.
    Un regret cependant : dommage que l’accumulation d'effets tourne un peu à la démonstration.
    artaud
    artaud

    23 abonnés 148 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 22 juin 2007
    ça ne vaut pas le surréalisme d'Artaud (la coquille et le clergyman) mais le petit film vaut le détour pour les nombreux artistes sur plateau : Duchamp, Picabia, Satie, René Clair.
    gimliamideselfes
    gimliamideselfes

    2 804 abonnés 3 956 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 5 avril 2018
    Je ne suis pas forcément un grand amateur de films expérimentaux qui ne racontent pas réellement une histoire, parce que très vite ça devient assez gratuit, on expérimente pour expérimenter et bien souvent je n'y trouve pas grand chose à retenir, une quelconque émotion à conserver. Alors bien évidemment ce n'est pas le cas de tous les films du genre (qui est quand même très varié).
    Mais disons que j'avais un peu peur de voir un film techniquement en avance sur son temps qui ne m'ennuie un peu.

    Il y a un peu de ça, car René Clair utilise toutes les techniques connues de l'époque, les ralentis, les accélérés, il superpose plusieurs images, il utilise le montage pour donne vie à un tour de magie, et franchement c'est plutôt beau à regarder.
    Par contre là où le film devient véritablement intéressant c'est lorsqu'il y a cette course-poursuite finale, où couplé à la musique de Satie et grâce à toutes ces techniques il va réussir à la rendre intense. Et c'est ça qui est fou, la force du montage, les plans qui s'enchaînent, qui se renouvellent sans cesse, jamais un plan ne fait doublon avec un autre et ce rythme qui emmène le film de manière quasiment jubilatoire.

    Bref, un peu perplexe au début sur ce que le film montrait et racontait, j'ai finalement été conquis... par le final... (enfin final, la course-poursuite doit bien durer un quart du film).
    chrischambers86
    chrischambers86

    11 958 abonnés 12 157 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 23 octobre 2011
    Quelle est dans "Entr'acte" la part de chacun ? On a donnè à Renè Clair un tout petit scènario de rien du tout; il en a fait un dèlire visuel dans le son et la fureur! C'est un film qui traduit nos rêves et les èvènements non matèrialisès qui se passent dans nos cerveaux; pourquoi raconter ce que tout le monde voit, ou peut voir chaque jour ? il faut souligner l'insolence (pour l'èpoque) d'images comme la danseuse vue par dessous et qui, après avoir ainsi suscitè l'appètit voyeur du spectateur, se rèvèle agressivement femme à barbe; ou comme celle du participant aux obsèques qui dèvore à belles dents la couronne mortuaire comme du pain frais, ou encore celle du dromadaire qui tire le corbillard! Quant aux limites, elles sont celles d'un propos que Renè Clair contredira lui-même maintes fois: pas de scènario littèraire, pas de soumission à la logique, mais une exigence frènètique de libertè totale! Ainsi naquit "Entr'acte"...
    Attigus R. Rosh
    Attigus R. Rosh

    158 abonnés 2 421 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 27 juin 2020
    Entr'acte est un court-métrage un peu particulier dans un genre expérimental qui m'a moyennement séduit. On a affaire à une série d'images et de visuels pas vraiment liés les uns aux autres et finalement cette absence de connexion fut un frein pour moi pour apprécier pleinement ce film. Ce dernier s'inscrit dans un courant avant-gardiste du dadaïsme, et c'est un registre artistique qui ne m'a jamais vraiment beaucoup inspiré (que ce soit en peinture, en poésie ou au cinéma), c'est donc sans grande surprise que ce film ne m'ait pas particulièrement galvanisé.
    Certaines images sont très belles malgré la qualité vidéo de l'époque (le film date de 1924, il a presque cent ans), mais c'est assez inégal et sont gâchées par d'autres bien moins marquantes. Je reste pas mal sur ma fin malgré une durée de film très courte.
    In Ciné Veritas
    In Ciné Veritas

    80 abonnés 922 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 23 décembre 2018
    Ce court métrage de commande a été réalisé en 1924 par René Clair pour servir, comme son titre l’indique, d’entracte à un ballet suédois. Sa première partie présente les acteurs et avait été diffusée avant le début dudit ballet alors que la deuxième partie (séquence du corbillard) servait de réel entracte entre les deux parties du spectacle.
    Dans Entr’acte, Clair filme le mouvement quasiment sans discontinuité. Aux images et séquences obtenues, le cinéaste s’applique à utiliser tous les trucages possibles de l’époque. Ainsi, ce court-métrage particulièrement surréaliste mêle les ralentis, les transparences, les prismes et les diffusions à l’envers des photogrammes. Clair ne cesse d’expérimenter jusqu’à proposer un splitscreen partageant l’écran en trois zones diagonales.
    Plume231
    Plume231

    3 472 abonnés 4 639 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 12 septembre 2011
    Un de ces trucs totalement barjes comme on en voyait beaucoup dans les années 20 à la manière Dziga Vertov avant l'heure mais avec une bonne dose de dadaïsme et sur un ton totalement burlesque. Il y a beaucoup d'idées là-dedans totalement délirantes comme la danseuse à barbe et surtout la séquence du cobillard tiré par un dromadaire où René Clair se plaît beaucoup à utiliser le ralenti. Que dire de plus sur ce "truc" si ce n'est que l'accompagnement musical d'Erik Satie illustre parfaitement le tout.
    Flavien Poncet
    Flavien Poncet

    208 abonnés 1 024 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 29 décembre 2007
    Entre deux actes d’un ballet de danse, René Clair fait diffuser en 1924 son premier film, un court-métrage intitulé «Entr’acte» (France, 1924). Tout commence sous les auspices de Paris, ville en mouvement dont l’exemplaire torpeur ne tarde pas à être perturbé par l’intrusion incongrue d’un canon dans le champ. Il est assurément une image ou même une réplique dans les films qui en résume l’essence, l’intérêt, qui en condense le «message». C’est la pénétration ironique de ce canon sur le paysage de Paris qui serait susceptible d’exprimer tout le mouvement du film : l’implosion du fabuleux, de l’incroyable dans l’ordinaire. L’expulsion du boulet de canon en plein face à nous exprime le même déchirement que l’œil tranché dans «Un chien andalou» (France, 1928) de Luis Bunuel. Tout le long du film, les moyens du cinéma sont mis au service de la distorsion du monde et de son passage du commun au singulier.Si le film de Clair est immiscé dans un spectacle de ballet, ce n’est pas sans conséquence sur la formation du film. «Entr’acte» est un interlude, et comme tout entracte, il s’accorde au spectacle qu’il repose. C’est donc comme un ballet que sont façonnées les scènes. La danse est un art de l’édification de l’espace, c’est du moins ce sur quoi repose essentiellement la danse contemporaine. S’inscrivant dans un mouvement avant-gardiste, «Entr’acte» s’accorde à la danse et tend à fonder, comme elle, un espace, à en éclater les cloisons pour y imposer une nouvelle dimension spatiale. La construction du temps se fait sur le mode de la danse, par déplacement spatiale régis par les procédés cinématographiques. Lors de la folle course poursuite finale, où la foule et le monde semble conduit par la poursuite du fourgon mortuaire, l’espace éclot et se condense à la fois dans un chao dirigé vers le corbillard. La poursuite burlesque prend là des formes abstraites que le surréalisme, quasi-complet au générique, détruit pour mieux le reconstruire dans une figure incohérente.
    Estonius
    Estonius

    2 473 abonnés 5 225 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 6 mars 2014
    Un joyeux délire parfaitement assumé dont on retiendra la danseuse filmée en contre-plongée à travers un plancher de verre (et qui se révèlera être une femme à barbe) et cet étrange cortège funèbre filmé au pas de course mais au ralenti, puis avec une caméra qui donne le tournis et enfin la chute finale. C'était en 1924, à l'époque on rigolait avec le mouvement Dada, aujourd'hui on n'en rigole plus et on se prosterne religieusement devant la pissotière de Duchamp. Pauvre Dada, il ne méritait pas ça !
    Caine78
    Caine78

    6 009 abonnés 7 396 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 19 janvier 2007
    Un magnifique défilé d'images, plus surprenantes les unes que les autres. Dans les années 20, René Clair avait déja réussi à créer un univers que certains réalisateurs cherchent encore aujourd'hui. Superbe et envoutant.
    Autrui
    Autrui

    13 abonnés 206 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 5 juillet 2010
    Pour éviter le pléonasme, je ne dirai pas que ce court-métrage surréaliste est "un peu fou". Mais, notons le "un peu". Par rapport au court-métrage ultimement surréaliste, UN CHIEN ANDALOU, Entr'acte est un peu 'sage'. Serait-ce parce que son titre est symbole de pause ? Pourtant, Entr'acte ne se regarde pas entre deux, et exige une grande concentration. Car il faut bien se délecter de la course au ralenti derrière le corbillard tiré par un dromadaire, et la scène finale du magicien (tout n'est qu'illusion...) est absolument magistrale.
    Musomuse
    Musomuse

    4 abonnés 237 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 2 juillet 2020
    TROP strange. Je ne m'attendez pas à ça. C'est clairement n'importe quoi. Complètement psyché, je me rend alors compte qu'il n'y a rien de nouveau dans le genre psychédélique. Ce qui n'est pas vrais non plus. Mais bon je sais pas trop quoi dire de cette expérience qui est terrifiant. Terrifiant au sens où ce que je regarde me met dans un état de malaise. Non vraiment c'est pas agréable. Même si c'est extrêmement en avance sur son temps. Tout relève de l’innovation dans le cadre du côté clip du montage de la mise en scène. C'est donc une étrangeté. Il n'y a rien à rajouter.
    Back to Top