Mon compte
    Une intime conviction
    Note moyenne
    4,0
    3831 notes En savoir plus sur les notes spectateurs d'AlloCiné
    Votre avis sur Une intime conviction ?

    312 critiques spectateurs

    5
    47 critiques
    4
    141 critiques
    3
    86 critiques
    2
    23 critiques
    1
    13 critiques
    0
    2 critiques
    Trier par :
    Les plus utiles Les plus récentes Membres avec le plus de critiques Membres avec le plus d'abonnés
    FaRem
    FaRem

    7 371 abonnés 8 816 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 13 juin 2019
    Après avoir dirigé Eric Dupond-Moretti dans le court-métrage "Vos violences" sorti en 2014, Antoine Raimbault adapte pour son premier long-métrage l'Affaire Suzanne Viguier qui avait vu le célèbre avocat défendre Jacques Viguier qui était accusé du meurtre de sa femme. Le réalisateur relate les faits de ce lourd procès, mais prend quelques libertés puisque comme cela est indiqué dans le film, le personnage de Nora a été inventé. Un ajout qui permet de traiter l'histoire d'un angle différent en plus d'aborder d'autres sujets autre que celui de la culpabilité ou non de l'accusé. Comme le titre l'indique, il est question d'une intime conviction, celle de Nora qui est prête à tout pour faire innocenter le mari. Tellement certaine de cela qu'elle devient obsédée par cette affaire au point de délaisser son fils et pire encore dans ce cas là de perdre son objectivité. Pendant tout le film, on suit de près cet excellent duo qui fait du très bon travail, mais qui se déchire aussi, car ils ne sont pas toujours d'accord. L'avocat doit toujours rappeler à Nora qu'une conviction n'est pas une vérité, une preuve et qu'il y a une différence entre juger et rendre la justice. Les dialogues, qui sont probablement issus du procès pour la plupart, sont très bien écrits avec certains passages qui sont vraiment marquants. Le réalisateur ne cherche pas à refaire l'enquête, ce n'est pas du tout le cas, mais il tente d'une certaine façon de décrire le rouage judiciaire et d'avertir sur les dangers quand on essaie de rendre justice en prenant quelques libertés. Au-delà de la partie judiciaire, on remarque la puissance des médias qui peuvent condamner avant l'heure une personne. Heureusement que c'est la justice qui a le dernier mot même si elle n'est pas à l'abri de faire des erreurs également... Construit comme un thriller, ce film entraîne une vraie réflexion sur l'éthique et sur la justice. Un film qui est très bien ficelé et qui est fascinant de bout en bout. Pour un premier long-métrage, c'est une vraie réussite et Antoine Raimbault a su parfaitement s'entourer. Si le film est très solide et intéressant dans son traitement, le rendu n'aurait pas été le même sans Marina Foïs et Olivier Gourmet. Les deux sont convaincants, mais ce dernier est exceptionnel dans la peau Maître Eric Dupond-Moretti. Il éclipse tout le monde lorsqu'il prend la parole et sa plaidoirie est un très grand moment. Bref, un très bon film.
    traversay1
    traversay1

    3 082 abonnés 4 620 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 13 février 2019
    Antoine Raimbault, réalisateur d'Une intime conviction, a assisté au deuxième procès Viguier, en 2009, et il est littéralement 'tombé de sa chaise" en voyant comment les débats étaient menés à l'égard d'un homme jugé coupable, a priori, et non innocent. Faute de preuves, le dossier était subordonné à l'enquête de police et à des suppositions qui n'étaient que des supputations. Dans ce film de procès à la française, d'une solidité d'airain, le scénario a ajouté un personnage de fiction, incarné par une Marina Foïs remarquable (et terrifiante par son côté obsessionnel) qui permet non seulement d'avoir un électron libre et incontrôlable mais aussi de donner un regard passionné sur ce qui se passe dans la salle d'audience. Tout est vu à travers cet acteur/témoin et autorise une vision panoramique du fonctionnement de la justice française. Très documenté sur ce sujet mais aussi sur l'affaire en question, laquelle finalement garde tout son mystère (une femme disparait. Son mari est accusé de meurtre. On n'a jamais retrouvé l'éventuelle victime), le film nous oriente évidemment vers la défense avec empathie pour celui qui devrait être présumé innocent mais nous laissant tout de même imaginer tous les scenarii possibles. Seul bémol recevable à cette mécanique impeccable : la maigre attention accordée à l'accusé justement dont on aurait pu étayer le portrait. En revanche, beau travail sur la façon dont un avocat joue de son charisme et de ses dons oratoires pour convaincre les jurés, influencer le juge et interroger les témoins. Un rôle en or pour un Olivier Gourmet en état de grâce dont la plaidoirie finale est destinée à rester dans les annales. Une intime conviction, c'est du bon cinéma français comme on aimerait en voir plus souvent.
    soniadidierkmurgia
    soniadidierkmurgia

    1 004 abonnés 4 089 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 8 mars 2020
    C'est un jeune réalisateur passionné par le monde judiciaire comme André Cayatte en son temps qui avec "Une intime conviction", son premier long métrage librement inspiré de l'affaire Suzanne Viguier, redonne un peu de lustre au cinéma français empêtré dans ses comédies aux propos et ressorts de plus en plus simplistes et dans ses films à thèses manichéens. On sait qu'Eric Dupont-Moretti, avocat ultra médiatique s'est essayé dernièrement au métier d'acteur. Antoine Raimbault a eu la très bonne idée de ne pas solliciter l'avocat pour interpréter son propre rôle mais de faire appel à Olivier Gourmet dont le talent et la stature s'accordent parfaitement avec le tempérament impétueux de Moretti qu'il contribue à rendre sympathique face à Marina Fois, interprète d'une jurée de première instance qui convaincue de l'innocence de Jacques Viguier (Laurent Lucas) va harceler le ténor du barreau pour qu'il se saisisse de l'affaire à partir des éléments qu'elle a compilés. Le scénario très habilement construit parvient à entretenir un suspense qui tient largement plus de la relation improbable qui se tisse entre l'avocat irascible et son assistante improvisée que de l'affaire qui est largement adaptée pour nourrir les méandres de la relation précitée. On ne s'ennuie pas une seconde grâce à deux formidables acteurs qui ont déjà largement fait leurs preuves sur d'autres plateaux. Souhaitons à Antoine Raimbault la même carrière qu'André Cayatte cité en préambule.
    christophe R.
    christophe R.

    7 abonnés 54 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 10 février 2019
    Excellent film judiciaire. On se sent vraiment au coeur du procés. Le film nous tient en haleine jusqu'au bout.
    Marina Foîs et Olivier Gourmet réalisent une performance exceptionnelle.
    A voir
    Christoblog
    Christoblog

    740 abonnés 1 613 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 28 février 2019
    L'intention du réalisateur Antoine Raimbault est louable : donner à sentir l'ambiance d'un procès, situer les enjeux de la Justice, explorer les limites entre les preuves et l'intime conviction et accessoirement assurer le show en confiant à Olivier Gourmet le rôle du volcanique Eric Dupond-Moretti.

    Le souci du film est de trouver son équilibre. D'un côté il expose des bribes de l'affaire Viguier (mais on est parfois un peu frustrés de ne pas avoir toutes les cartes en main), de l'autre il plaque sur un aspect documentaire le personnage inventé de Nora, réduit à la simple expression de son obsession : Nora a été jurée du premier procès et possède l'intime conviction que Viguier est innocent. Les deux parties ne se marient qu'imparfaitement.

    Le personnage de Nora, interprété par Marina Foïs, m'a paru sur-écrit. Le scénario semble surligné à chacune de ses interventions : Nora est tellement à fond qu'elle (cochez les cases) expédie sa sexualité, ne peut pas tomber amoureuse, va perdre son boulot, fout le feu à sa maison, néglige son fils, ne voit plus les voitures dans la rue, etc. C'est lourdingue et surtout dépourvu de finesse psychologique.

    Par contraste le personnage de Dupond-Moretti est plus intéressant, et on se demande pourquoi Raimbault n'a pas concentré son film sur ce qu'il représente. Il y aurait eu probablement de belles choses à creuser dans sa façon de penser la meilleure manière de rendre la justice.

    Une intime conviction est un film bancal, qui ne convainc pas totalement et confirme la difficulté du cinéma français à produire de bons "films de prétoire", à la hauteur de 12 hommes en colère. On est parfaitement en droit de préférer le récent film de Chritain Vincent, L'hermine, à celui de Raimbault.
    PLR
    PLR

    405 abonnés 1 472 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 6 février 2019
    Il est de ces affaires judiciaires qui fournissent telles quelles la trame du meilleur scénario de thriller ou du polar. Le fait que l'accusé soit un cinéphile averti mais dédaignant Hitchcock (sûr et certain ?) ajoute du sel supplémentaire à ce qui reste finalement une intrigue. Le « fait divers » étant donc ici resté rempli de mystère (ce n’est certes pas le seul dans les annales judiciaires de ces dernières années avec pourtant un coupable désigné), le récit reste concentré sur le débat et les conflits de logique en Cour d’assises. Avec une façon assez pédagogique de montrer et commenter comment ça se passe. On pourrait toutefois regretter que pour alimenter le scénario un personnage purement fictif ait été introduit, néophyte amenant de la matière et un regard extérieur au maître du barreau. Il aurait pourtant pu être plaisant de suivre la manière dont, dans la vraie vie, ce dernier s’est investi dans ce dossier, « Concours Lépine des hypothèses » pour reprendre les bons mots qui ont signé la plaidoirie du célèbre avocat. Mais bon, il fallait bien trouver un angle. Le résultat est en tout cas extrêmement prenant, passionnant et réaliste. En ce premier jour de sortie nationale, la salle est déjà pleine. La projection se termine par des applaudissements. C’est suffisamment rare pour que ça annonce certainement un bouche à oreille qui va fonctionner à plein.
    Arlette et les mécanos
    Arlette et les mécanos

    57 abonnés 549 critiques Suivre son activité

    1,5
    Publiée le 29 avril 2022
    Le problème avec ce film c'est qu'ayant regardé plusieurs documentaires ou magazines sur l'affaire, je suis convaincue de la culpabilité de Viguier. Sa femme passe la nuit dans la même maison que lui et en sa présence mais dans deux chambres différentes et au matin, elle a disparu et on retrouve son sac et ses clés de voitures. Le mari a un mobile, il est le dernier à l'avoir vue vivante, même les soeurs de la disparue sont certaines de la culpabilité de Viguier. y a pas à tortiller. Or ce film est orienté sur l'innocence de Viguier aux prétextes qu'il a été acquitté. Donc, j'ai vraiment l'impression d'avoir perdu mon temps.
    Kubrick's Club
    Kubrick's Club

    36 abonnés 694 critiques Suivre son activité

    0,5
    Publiée le 12 mai 2020
    « Moi je n'ai pas prêté serment, je peux mentir à la barre au profit de mon client », a déjà reconnu, dans la vie réelle, maitre Dupond-Moretti. Après de tels propos, que faire de cette « leçon d’assisses » (Stéphane Durand-Souffland, dans un article par ailleurs intéressant au sujet du film) ? Que faire de cette idée de « rendre justice, et non seulement de juger » ? Quel sens donner au mot « conviction » ? Cette hagiographie cinématographique s’ajoute aux livres, représentations théâtrale, tournées télévisuelles auto-promotionnelles, de notre plus médiatique avocat (dont Olivier Gourmet nous livre une très bonne interprétation). Mais pour dire quoi ? Nous apprendre quoi ? Il aurait pu s’agir de se divertir, mais on s’ennuie comme jamais dans ce film (c’est la raison principale de ce zéro pointé) sans relief. Il aurait pu s’agir de s’instruire sur les coulisses de notre système judiciaire, mais le personnage de Marina Fois est une ruine de crédibilité à elle toute seule (elle cumule les rôles de mère de famille, chef de brigade, archiviste judiciaire, assistante sociale et amant de son commis aux allures de sportif recyclé). Introduire un tel personnage fictif au milieu de personnages réels est un problème déontologique. Il aurait pu s’agir de se plonger dans le désarmement des jurés d’assises, en proie à l’influence du président (juge) de la cour d’assise. Ça aurait été un vrai sujet, tant les juges ne supportent pas que les citoyens puissent rendre justice au nom du peuple, et se montre d’imparable donneurs de leçons envers les jurés. Mais les jurés, pourtant au centre d’un tel procès, n’existe pas dans cette fiction. Dommage. Cinéphile, passez votre chemin, ou utilisez-le comme support de docu-fiction.
    Cinéphiles 44
    Cinéphiles 44

    1 163 abonnés 3 967 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 23 juin 2019
    Le 27 février 2000, Suzanne Blanch disparaît. 1er mars 2000, son mari Jacques Viguier signale sa disparition au commissariat et dépose dépose plainte contre X le 8 mars pour enlèvement et séquestration. Mais les enquêteurs soupçonnent le mari et Jacques Viguier sera placé en détention provisoire le 11 mai 2000. “Une intime conviction� relate l’histoire vraie de l’affaire Suzanne Viguier. L’époux a été jugé deux fois aux assises et Suzanne n’a jamais été retrouvée. Le film s’attache au second procès. Nora et l’avocat Eric Dupond-Moretti craignent une erreur judiciaire et vont mener un combat acharné contre l’injustice. Le film est porté par Marina Foïs et Olivier Gourmet, exceptionnels de crédibilité et complémentaires dans chaque séquence au point d’être même explosifs. La première est tellement assurée de l’innocence de Viguier, qu’elle met de côté tous les aspects de sa vie pour défendre cet homme qu’elle connaît à peine. “Un intime conviction� est un thriller judiciaire extrêmement prenant sur l'obsession de trouver la vérité.
    D'autres critiques sur notre page Facebook : Cinéphiles 44 et notre site cinephiles44.com
    Bernard M
    Bernard M

    20 abonnés 432 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 9 avril 2019
    Antoine Raimbault qui nous avait déjà crédité d'un très bon film ( " la finale") récidive ici sur un sujet différent avec " une intime conviction". On s'attendait un peu à quelques vues attrayantes sur la ville à cause de l'usage du format scope, mais il n'en a rien été. Tout le reste est un "sans faute "et le réalisateur a évité tous les pièges du genre: éviter de tomber dans des " flash back" qui auraient créer un à priori, mais aussi éviter d'interminables et ennuyeuses scènes de tribunal et en cela la création d'un personnage fictif très bien joué par Marina Foïs est une bonne trouvaille. La seule scène un peu longue dans la salle d'audience correspond au monologue de la plaidoirie de la défense mais cette scène brillamment interprété par Olivier Gourmet est un régal ! un très bon film .
    Florent B.
    Florent B.

    51 abonnés 756 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 17 décembre 2019
    Un passionnant récit judiciaire, souvent oublié dans nos mémoires mais parfaitement rappelé par Antoine Raimbault. Aucun temps mort dans cette histoire à la mise en scène dynamique, aux images rapides, et aux personnages impliqués. Le montage, très travaillé, nous fait saliver jusqu'à la dernière seconde, grâce aussi à la formidable composition d'Olivier Gourmet, qui comme d'habitude, donne de la profondeur à son personnage. Il joue un Dupond-Moretti avec force et détermination, composant avec une Marina Foïs assez convaincante, même si je regrette son rôle purement fictive. Un excellent policier.
    LeFilCine
    LeFilCine

    163 abonnés 559 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 27 février 2019
    Le film d’Antoine Raimbault ne nous emmène pas du tout dans la direction où on pouvait l’attendre. Sa classification en film judiciaire aurait pourtant du nous mettre la puce à l’oreille. En effet, il ne s’agit pas d’un thriller ordinaire, de ces enquêtes de police banales maintes fois portées à l’écran. Il s’avère être un hommage vibrant aux valeurs de la justice et du droit, portées par un avocat qui exerce son métier comme un sacerdoce. Encore fallait t-il avoir des interprètes à la hauteur d’un scénario remarquablement bien écrit. Et le réalisateur les a. Avec Marina Foïs et Olivier Gourmet, il est parvenu à convaincre des acteurs de grand talent de travailler avec lui. Marina Foïs est parfaite : on la retrouve avec cette implication totale qu’elle met toujours dans ses rôles. De son interprétation transpire l’intime conviction du film. L’actrice s’efface entièrement derrière la fascination de cette femme pour une affaire qui la dépasse. Elle nous embarque dans ses certitudes qui donnent au long-métrage, pendant longtemps, un faux-air de thriller. Olivier Gourmet offre une prestation étonnante du célèbre avocat Éric Dupond-Moretti. Peu convaincant au début sous des airs distants, il rentre crescendo dans le rôle, pour mieux nous retourner au final, dans une séquence en huis-clos où il est époustouflant. Le duo Foïs-Gourmet fonctionne parfaitement et ils offrent ensemble de très beaux moments de cinéma. Antoine Raimbault parvient à nous tenir en haleine pendant près de deux heures avec ce premier film bien maîtrisé qui en appelle d’autres.
    garnierix
    garnierix

    196 abonnés 412 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 9 février 2019
    Ce film est un petit bijou qui brille de plusieurs facettes : son réalisateur, inconnu, maîtrise étonnamment bien un premier long-métrage (Antoine Raimbault) ; long-métrage qui retrace un genre qu’on ne voit plus que dans les séries télé, un procès en appel, pas ennuyeux pour autant et même avec suspense (l’affaire Suzanne Viguier en 2000) ; suspense qui est créé par un personnage fictif, Nora, convaincue de l’innocence de l’accusé jusqu’à l’hystérie (joué magistralement par Marina Foïs) ; personnage dont l’invention sert de révélateur à un propos sur la justice –c’est l’originalité du film –mais pas seulement sur la justice, quand on pense aux médias et aux réseaux sociaux qui se posent de plus en plus en tribunaux. Il est ainsi un avocat qui rappelle que juger est une chose, et que rendre la justice est une autre chose (le personnage de Dupond-Moretti est joué brillamment par Olivier Gourmet). Les manipulations, la production de buzz, les calomnies compulsives, les obsessions non raisonnées, tendent en effet à rendre une justice expéditive et donc fautive. Le film rappelle immanquablement Erin Brockovich en 2000 (Julia Roberts), mais autant ce personnage avait des vertus évidentes (énergie, courage, intelligence, humour), quasiment inhumaines quand elles sont toutes réunies, autant cette Nora est un personnage aux vertus bien plus compliquées, psychologiquement, donc bien plus intéressantes car bien plus humaines. La faiblesse du film est de nous plonger trop rapidement dans le prétoire : comme c’est un film qui n’est pas un divertissement (ça peut même fatiguer), il aurait fallu nous préparer avec une véritable introduction. A.G.
    Gfa Cro
    Gfa Cro

    46 abonnés 573 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 8 février 2019
    Vu et avis le 20190207

    Je ne changerais rien à ce film, il me semble très bien ainsi.

    Film intéressant, intelligent, bien et bon. Je serais capable de le voir j imagine 3-4 fois rapidement sans me lasser, en y découvrant des choses nouvelles, en le comprenant mieux. Il y a des films que je pourrais voir plus encore, mais c est déjà beaucoup voir quatre fois un film avant de se lasser.

    Pour bien comprendre le film, sa portée, il faut bien avoir à l esprit le commentaire sur bora durant le générique de fin. Cela donne bien des lueurs sur beaucoup de choses dans le film : le travail de nora, la scène dans le couloir de l hôtel la veille de la plaidoirie, ce qui se passe entre Jacques et nora après le rendu du jugement et même ce qui se passe entre eric et nora juste après. Le personnage de nora peut être analysé avec cet éclairage.

    C est vrai que le film tourne bien plus autour de nora que autour de Jacques. J avais trouvé excellente la réconciliation entre nora et son fils (lorsqu elle lui explique ce qu est un crime passionnel). Sachant ce que dit le générique sur nora, je comprend mieux pourquoi je l ai trouvée si fascinante et à quel point des scènes comme celle de la réconciliation sont importantes. C est la qu on réalise qu il s agit, non seulement d une œuvre d art, mais même d une œuvre d art vraiment réussie.
    Francis S.
    Francis S.

    22 abonnés 112 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 8 février 2019
    Dans ce genre souvent galvaudé et americanisé, "une intime conviction" retrace avec force et véracité - même si le scénario est en partie romancé - le retentissant procès en appel de l'affaire Viguier. On se prend au rythme oppressant de cette contre-enquête haletante.
    Marina Foïs (Nora) et d’Olivier Gourmet (Dupond-Moretti) sont impressionnants de conviction et d'énergie. La plaidoirie de la défense à la fin du film est un impeccable morceau de bravoure.
    A voir absolument pour les amateurs du genre et pour les amoureux de la plus importante des vertus : la Justice.
    Les meilleurs films de tous les temps
    • Meilleurs films
    • Meilleurs films selon la presse
    Back to Top