Avis : The Professor - Page 2

Les derniers jours de Monsieur Brown ; c'est le nom du film en français. Qui a trouvé ce nom ; passé du professeur à, aux derniers jours de Monsieur Brown ; les québécois probablement. Ce film est sorti en 2018 et il a été diffusé sur la suisse romande 2 comme second film de la soirée. Alors qu’il en vaut plus. C’est l’histoire d’un professeur que pas tous les acteurs du monde peuvent interpréter, car c’est clair, Johnny Depp sauve le film. C’est surtout son génie qui sauve le film. Un film en cinq actes. Il y a parfois certaines absences dans le scénario. Mais ces absences laissent place à de l’excellence. Le sérieux professeur de littérature qui disjoncte, la forme reste intéressante. Mais l’épreuve peu tombée rapidement dans le chaos, mais comme le film reste bien filmé et les acteurs jouent très bien, le film devient sympa et parfois même, hilarant. C’est donc un bon petit film américain à la sauce newyorkaise.

Ce film qui n’a pas bénéficié d’une sortie en salles et qui est arrivé en catimini en vidéo à la demande l’an passé n’a pourtant rien d’honteux, au contraire il est même plutôt bon. Partant du principe assez balisé du changement de vie (plus de comportement ici), « The Professor » suit donc un professeur de lettres qui va totalement changer d’attitude à l’annonce de son cancer et de sa mort proche. Cela va entraîner des bouleversements dans ses rapports avec ses proches de sa femme, sa fille, ses collègues en passant par son meilleur ami. Sans prendre de chemins détournés (le long-métrage s’ouvre sur l’annonce du cancer), on rentre directement et judicieusement dans le vif du sujet et dans ce que l’on pourrait communément nommer une belle comédie dramatique où le dosage entre rires et larmes est en tous points parfait.



« The Professor » prend le choix d’une tonalité partagée entre cynisme et mélancolie. Le script s’oriente dès le départ vers l’humour avec brio et ne prend le chemin de l’émotion que sur la toute fin, terriblement émouvante et juste. On pense à un petit cousin de « American Beauty » dans la manière dont le personnage principal devient totalement transparent dans ses paroles aux risques et périls de son entourage. Les séquences s’enchaînent sans temps mort entre Charlie et ses différents interlocuteurs, alternant humour noir et considérations plutôt justes sur le sens de la vie. De plus, la mise en scène est discrète et classique mais de toute beauté, en accord avec les beaux décors de cette université de Nouvelle Angleterre. Il y a peut-être un petit goût de déjà-vu (et parfois en mieux) mais tout cela reste plaisant du début à la fin. On rit de bon cœur plusieurs fois devant les tirades de Johnny Depp devant son auditoire médusé.



D’ailleurs, l’acteur trouve là l’un de ses meilleurs rôles depuis bien longtemps. Le type de prestation dans laquelle il aurait du se retrouver depuis bien longtemps, assumant parfaitement sa cinquantaine bien tassée de séducteur sur le retour. Les autres acteurs sont là pour lui servir la soupe et il manque peut-être de rôles secondaires plus étoffés. Il n’empêche, sous couvert d’humour pince-sans-rire et d’une atmosphère douce-amère, « The Professor » dit beaucoup de choses vraies sans les marteler pour autant et se permet quelques dialogues et scènes impertinentes. On pense notamment à celle de la réunion aux malades du cancer ou celle du space-cake dans son bureau et ce qui s’en suit. De la même manière, le film parvient à se détourner des passages obligés de façon assez astucieuse pour ce type de sujet tout en restant toujours réaliste. Une bonne surprise pour un petit film sympathique, juste, drôle et touchant.



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Des débuts un peu déroutant sur le ton de la dérision puis quand on commence à accrocher le film prend un virage vers plus d’émotion et de sérieux. Mais ce virage il l’a pris sans moi par manque d’assise et de crédibilité.

Johnny Depp est excellent dans ce rôle, il sublime une histoire larmoyante qui ne casse pas assez les codes de la société.

Johny Depp toujours aussi remarquable dans les rôles déjantés, cette fois c est dramatique... et c est une bonne surprise. C est juste ... ça se laisse voir ... c'est original, et même touchant. La leçon d un professeur qui passe un message ...

Je dois admettre que j'étais réticent à regarder The Professor parce que j'ai un parent qui traverse les dernières étapes d'un cancer en phase terminale. J'ai ri, j'ai pleuré et j'ai passé un bon moment dans l'ensemble. J'ai aimé voir Depp dans un rôle un peu plus sérieux que ses derniers films et sans maquillage bizarre sur son visage. Il donne une très bonne performance qui rappelle clairement que sous son apparence excentrique il est un acteur incroyable. Son personnage n'est pas délibérément rendu comme déplaisant et répugnant mais vous ne pouvez pas vous empêcher de vous sentir désolé pour lui. A la fin du film ses nombreux traits apparemment ennuyeux deviennent ses qualités les plus attachantes. Quant au casting de soutien, j'ai particulièrement apprécié Zoey Deutch dans le rôle de Claire et Danny Huston dans le rôle de Peter même s'ils sont relégués à une place secondaire, ils sont à la hauteur de leurs rôles et offrent de bonnes performances. Le film peut être difficile à regarder à certains moments à cause de son sujet mais cela a augmenté la charge émotionnelle pour moi. Et il y a beaucoup de situations de jurons, d'alcoolisme et de sexualité donc les enfants devraient probablement l'ignorer...

absolument pas fan de johnny depp,ce film m'a surpris par sa lecture ,d'un homme en fin de vie imminente ,qui s’aperçoit qu'il a passé à côté de plein de choses et décide de les connaitre et les mettre à profit le plus vite possible
bien joué je le reconnais par l'ex mari de Vanessa,et avec lui une pléiade de bons artistes ,le scénario et les dialogues sont excellents et touchant ,si cet acteur pouvait jouer plus souvent dans ce genre de registre ,çà serait excellent !!!

Un film d’anthologie, palpitant en plusieurs actes rythmé par un Johnny Depp plus vrai que nature..

Je reverrai ce film des dizaines de fois, tellement cette pépite cinématographique est un chef d’œuvre.

L’histoire est également concrète le scénario superbement écrit en tout objectivité ce film mérite votre attention et vous en tirerez une leçon de vie appuyé sur une histoire drôle,sobre, mais surtout mémorable.

Johnny depp incarne à merveille ce rôle du professeur Brown à tel point qu’on en oublierai qu’il est acteur..

A voir de toute urgence !

un film sans charme, sans intérêt ni rhytme, on retrouve un Johnny Depp qui sur joue comme est son habitude, je n'ai ressenti aucune émotion.

Bon, c'est un sujet un peu bateau, mais avec Johnny DEPP cela devient un moment de pur bonheur et de délire. C'est un film certes à la fin inéluctable, mais très attachant comme son personnage principal.

Un film comme on en voit peu: de la classe, du décalé, de l'amitié homme/homme maladroite, un couple qui se meurt tout en se respectant -à sa façon-, un humour lissé et perméable au drame qu'est la mort prochaine et soudaine. Sans se vouloir trop philosophique, la trame rappelle quand même Maslow: quel est mon héritage? Je laisse quoi aux gens, quelle sera leur dernière idée de moi, et surtout: qu'ai-je à offrir là, maintenant, qui pourrait embellir ou simplifier la vie de ceux qui me succèderont? Une forme de lâcher-prise où le héros ne change pas, reste fidèlement corrosif, sans en faire des tonnes, se veut "digne" dan son ultime vulnérabilité. Mais comment être digne de quoi que ce soit quand on a foiré sa vie et qu'on s'en rend compte au moment où il est trop tard? Pas de rédemption, juste "être". Une méditation entre la vie et la mort qui arrive à faire sourire, c'est rare.

Sur le moment, "Richard says goodbye" laisse une bonne impression. Bien que l'histoire sente le déjà-vu, la performance de Johnny Depp ainsi que l'émotion forte des dernières scènes font la différence. "50/50" de Jonathan Levine, "Deux jours à tuer" de Jean Becker ou encore "Nos étoiles contraires" de Josh Boone, pour ne citer qu'eux, introduisent l'annonce d'une maladie incurable à leur personnage principal. Ce qui devrait tendre directement aux larmes est souvent traité avec parcimonie, humour et décalage. Ici, on observe le caractère changeant et imprévisible d'un professeur de littérature qui apprend, dès la première scène, qu'il lui reste six mois à vivre. Segmenté en chapitre, le film montre la lente évolution de son comportement envers sa femme et sa fille, son meilleur ami et ses élèves... Johnny Depp incarne ce personnage sans forcer le trait de la gravité de la situation. Loin de ses rôles cultes, maquillé et maniéré au possible, il renoue avec une certaine simplicité et un beau lâcher-prise émotionnel. Les scènes bifurquent donc de leur destination dramatique initiale et viennent nous surprendre, tout comme elles surprennent son personnage, en optant pour une tournure cynique, décalée. L'humour, parfois cru, parfois pince-sans-rire, parfois noir est le résultat d'une liberté retrouvée pour un homme qui s'en était privé. Il envoie alors valdinguer toutes les conventions sociales et perce tous les non-dits jusqu'à ce que la maladie gagne du terrain et l'affaiblisse. Le crescendo dramatique est habilement écrit. Face à ces nouvelles contraintes physiques dues à son cancer, son comportement et ses paroles changent à nouveau, et gagnent en sagesse et en profondeur. L'humour est toujours là, mais de façon plus subtile et juste. Le dernier quart d'heure promet de très belles scènes chargées en émotions mais menées avec la plus grande des simplicités. Difficile de ne pas être touché face à ce dernier acte d'honnêteté et d'authenticité. Mais quelques jours ont passé et je réalise étonnement qu'il ne me reste plus grand chose de ce film. Seule l'émotion finale (très forte !) me reste en tête mais tout ce qui précède relève de l'anecdotique. La prestation de Johnny Depp reste à souligner, tout comme celle de Danny Huston, dans le rôle de son meilleur ami, qui nuance la palette émotionnelle de ce drame relativiste. C'est un peu contradictoire parce que d'un côté j'ai beaucoup apprécié la légèreté avec laquelle l'histoire est écrite. On y "croit", rien n'est forcé ou tire-larme. Mais d'un autre, il faut croire qu'il m'a manqué un peu d'épaisseur à l'ensemble, un point de vue plus original qui aurait rendu ce dernier pan de vie remarquable et inoubliable. Néanmoins, pour un film qui est directement sorti sur une plateforme, "Richard says goodbye" est bien plus appréciable et touchant que ses semblables !

Un très bon film qui nous rappelle que Johnny Depp est aussi un très bon acteur . Car ce rôle de professeur d'université qui découvre sa maladie n'est pas facile. Il le joue très bien , tout en finesse ,et en délicatesse ,et porte le film sur ces épaules. Le rapport qu'il arrive à créer avec ses élevés ou avec sa fille est très réussi. Le message d'amour pour la vie que dégage le film est aussi très bien construit aussi et très positif. Tous les seconds rôle sont excellents aussi

Le scénario n'a rien de transcendant, c'est du déjà vu mille fois, mais ça passe quand même, dans l'ensemble c'est réussi à mon goût. spoiler: Cependant les scènes larmoyantes à la fin ne m'ont pas du tout touchée, malgré des acteurs investis j'ai trouvé ça trop mélo-américano-inutile.
J'étais curieuse de voir ce film avec Johnny Depp, qui excelle dans un rôle pour une fois "sérieux".

Les acteurs sont convaincants et servent une histoire dramatique avec suffisamment d'humour pour passer un bon moment et sortir du film avec beaucoup d'optimisme.