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    The Perfect Candidate
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    2,9
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    72 critiques spectateurs

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    VOSTTL
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    66 abonnés 1 768 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 29 décembre 2022
    Je suis embarrassé, je l’avoue. Le film lui-même est une agréable surprise. Je ne pensais pas être touché par un film de facture saoudienne ! « The Perfect candidate » est réalisé par Haifaa Al-Mansour dont j’avais apprécié son « Mary Shelley » avec Elle Fanning. En soi, c’est le premier film saoudien que je vois. Je n’ai pas eu l’occasion de voir son tout premier, « Wadjda », et vais épier sa diffusion pour me mettre à jour.
    Selon Haifaa Al-Mansour, première femme réalisatrice saoudienne, son pays progresse. Pour son premier, « Wadjda », il n’y avait aucune salle de cinéma dans le Royaume, les femmes ne conduisaient pas ; la réalisatrice devait rester dans son van pour ne pas se mêler aux hommes sur le plateau. Apparemment pour ce film, elle a joui d’une certaine liberté. A l’entendre tout va trop vite. Et c’est tant mieux.
    Le film commence par une femme qui conduit. D’emblée, la réalisatrice nous informe que son pays évolue dans le bon sens. Pour information, l’Arabie Saoudite aurait été le dernier pays au monde à interdire les femmes de conduire. A vérifier.
    J’ai été aussi étonné de voir que Maryam, docteur, puisse se présenter à des élections locales. La réalisatrice nous donne à voir une femme émancipée malgré les nombreux carcans qui l’enserrent, autorisation de sortie, meeting en distanciel car interdit de s’exprimer devant un public d’hommes. Mais Maryam a du caractère et sera obligée d’enfreindre la loi pour se faire entendre. Comme j’ai été étonné de voir sa soeur photographe, cinéaste pour des mariages.
    A l’extérieur de leur sphère familiale, les femmes se dévoilent en communauté, maquillées, habillées de robes dessinant leur silhouette ; elles peuvent même être sexy. Pendant ces mariages, il leur suffit d’appliquer un léger voile dès que l’homme se présente. Pas bien méchant tout ça. A cela s’ajoute, un père ouvert, musicien de surcroît. Il part en tournée avec sa petite troupe musicale.
    A ce propos, durant cette tournée, la réalisatrice nous informe que cette troupe musicale peut être menacée par des fanatiques. Ce qui sous-entend que l’Arabie Saoudite doit combattre, sur son territoire, des mouvements islamistes ; et ce qui sous-entend aussi que le Royaume respire un air de liberté d’expression artistique en autorisant cette troupe musicale de s’exprimer.
    Bref, ce film est instructif.
    A la fin du générique, je suis comme agréablement surpris de cette société saoudienne en mouvement vers une liberté qui se construit pas à pas. Le film se termine par une note encourageante : spoiler: le patient qui refusait systématiquement d’être observé par Maryam, finit par rendre hommage à ses compétences et ne semble plus buté à l’idée d’être soigné par une femme.
    Merveilleux.
    Le mâle peut aussi évoluer.
    Et pourtant, comme je l’ai écrit plus haut, je suis embarrassé. Je m’interroge sur les intentions véritables de la réalisatrice. L’Arabie Saoudite demeure une dictature religieuse. Sa constitution repose toujours sur le Coran. L’Arabie Saoudite est un des pays encore qui bafoue les Droits de l’Homme. L’homosexualité, les pratiques sexuelles dites contre natures, l’adultère sont passibles de la peine de mort. Comme l’athéisme, le fait de renier sa foi, manifester pour une autre religion, critiquer le Royaume et la famille Saoud.
    Quid des conditions de vie des ouvriers émigrés ? Quid des centres de détention ? Quid de la torture ? Quid de la traite des femmes et ce qui en découle : l’esclavage ?
    Je sais bien que tout doit se faire progressivement, la liberté n’est pas un robinet d’eau que l’on peut ouvrir aisément. Et aux yeux des saoudiens, ce qui semble peu voire nettement insuffisant pour moi ou un occidental, peut s’interpréter comme déjà conséquent.
    Après le succès international (?) de « Wadjda », après une commande réussie « Mary Shelley », le Royaume ne profiterait-il pas de la vitrine Haifaa Al-Mansour dans sa course à la liberté (toute relative) ? Et la réalisatrice ne tomberait-elle pas dans une certaine « propagande » maladroite ? Un échange de bons précédés dont profiterait le régime ? J’espère me tromper. Après tout, je note un progrès entre le film et la réalité : la femme n’a plus besoin de tuteur pour voyager, ce qui n’était pas le cas du personnage Maryam.
    La femme peut désormais signer son contrat de mariage, obtenir l’autorité parentale et se présenter à des élections comme le personnage Maryam.
    Les lignes bougent quoiqu’il arrive et c’est tant mieux. Je crois qu’il est impossible de demander plus dans la mesure où ce pays repose sur le Coran, un texte religieux, lequel est par essence antinomique au mot libertés au pluriel !
    Une oeuvre d’art n’a pas pour ambition de changer le monde, mais elle peut contribuer à amorcer une évolution des mentalités. Quand on regarde bien le film, Haifaa Al-Mansour ne dénonce pas grand-chose, elle reste sagement sur les clous. Cela dit son film est instructif et dépaysant.
    A défaut de parler de courage, Haifaa Al-Mansour ne me semble pas inquiétée par les autorités de son pays, elle a peut être contribué à pousser son pays à lâcher un peu de leste.
    Je préfère conclure sur une note positive plutôt que d’être suspicieux.
    A voir en V.O pour la langue et le jeu de Mila Alzahrani, très convaincante.
    DaeHanMinGuk
    DaeHanMinGuk

    145 abonnés 2 214 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 3 mai 2021
    La condition de vie change (lentement) pour les femmes en Arabie Saoudite et ce film montre tout le chemin qui reste à parcourir pour elles : les féministes ont encore à se faire entendre pour ce pays et ce film est un premier pas pour faire progresser la société. En effet, « The Perfect Candidate » nous fait découvrir certaines mentalités qui ont du mal à évoluer en Arabie Saoudite aussi bien pour les arts, très mal considérés, voire pire soumis à actes terroristes, que pour la condition de la femme mais aussi certaines lois spoiler: – on ne se mélange pas entre hommes et femmes, une femme ne peut voyager qu’avec l’accord de son tuteur masculin -
    et coutumes spoiler: – le vote d’une épouse est encore souvent soumis à approbation de son mari –
    . Le casting est parfait, le scénario bien construit et les frustrations de l’héroïne sont très bien retranscrites. Ce film germano-saoudien est davantage un constat et un point d’étape qu’un film subversif sur le régime en place. Il mérite néanmoins d’être vu pour attester à certains qui pourraient en douter que l’herbe est moins verte ailleurs, au sens propre avec les paysages désertiques traversés par le père de l’héroïne, et surtout au sens figuré. A ce propos, je pensais, avant de voir ce film, que l’Arabie Saoudite était un pays beaucoup plus riche qu’il ne semble l’être à l’écran : les voitures et surtout les imprimantes des administrations – encore à aiguilles – sont d’un autre temps.
    Min S
    Min S

    49 abonnés 437 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 24 août 2020
    Super bon film, très intelligent et bien construit, une famille solide et bienveillante, une société tellement éloignée de la nôtre, une bataille gagne ou une défaite ?
    Excellent rythme
    Adelme d'Otrante
    Adelme d'Otrante

    147 abonnés 1 025 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 17 février 2021
    Quand on voit débarquer un film d'Arabie Saoudite sur une femme qui s'émancipe (dans les limites permises) qui plus est mis en image par une réalisatrice, on sait qu'on est devant quelque chose de rare comme un jour de pluie sur la péninsule arabique et on a envie de l'aimer. Le charme opère parce que le chemin emprunté n'est pas celui d'un drame, même si l'environnement général et la condition des femmes dans ce pays s'y prête, mais plutôt celui d'une comédie douce-amère comme un thé à la menthe qu'on aurait laissé trop infuser. Malheureusement le film est beaucoup trop didactique et trop attendu dans son déroulement pour qu'on puisse y adhérer totalement.
    Dois-Je Le voir ?
    Dois-Je Le voir ?

    304 abonnés 1 694 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 31 août 2020
    J’ai trouvé ce drame très bon. Je suis content du respect culturel dont il fait preuve. À aucun moment il n’y a un jugement de la culture Saoudienne par rapport aux valeurs occidentales, juste un état des lieux. On va avoir d’un côté la société plutôt traditionnelle, et de l’autre Maryam qui a envie de faire bouger les lignes. Cela est cependant toujours dans le respect des valeurs dans lesquelles elle a été élevée. Il est important pour moi que le cinéma nous montre des visions du monde et de la vie en collectivité qui ne sont pas en adéquation avec celle que l’on connaît en Occident, tout en n’essayant pas de mettre une échelle de valeurs. Sur cet aspect c’est donc une réussite. Grâce à ce film, j’ai pu découvrir un peu le quotidien des habitants d’un pays connu pour la richesse sans limites de ses dirigeants. On comprend le gouffre abyssal entre les palais dorés et les routes de terre battue. C’est quelque chose qui est rarement montré. Cela casse l’image préconstruite dans l’imaginaire des conditions de vie du Saoudien de classe moyenne. Je pense tout de même que des facilités ont été prises car il n’y a jamais de clivage fort. Le personnage principal a des difficultés dans son avancement, mais jamais bien grandes. Cela fait qu’à part un passage, il n’y en aura pas de vraiment puissant. Et même celui-là n’a pas les conséquences sur Maryam qu’il devrait avoir. Il faut tout de même reconnaitre que l’histoire se suit de manière agréable. Le sujet est intéressant. L’actrice Mila Alzahrani porte parfaitement son rôle.
    Y Leca
    Y Leca

    20 abonnés 903 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 4 février 2022
    Film nunuche et pas subversif pour un sou qui ne fait qu'illustrer platement la triste condition de la femme en Arabie Saoudite. Scénario, montage et acteurs sont tous très amateurs et on est loin de la qualité du cinéma iranien par exemple. Le côté musical gâche tout. On peut juste espérer qu'il s'agit de l'aube du cinéma arabe.
    Ceiner M
    Ceiner M

    22 abonnés 184 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 31 août 2020
    J'avais vraiment adoré Wajda mais je me suis barbée à "the perfect candidate". Le film est plat , le scénario avance très peu et on sourit et rit beaucoup beaucoup moins qu'à Wajda. Malgré tout, on a une bonne vision de la vie des hommes et des femmes de la classe moyenne supérieure en Arabie Saoudite et c'est intéressant. C'est une vision équilibrée. Il manque vraiment la fraîcheur, la joie de vie de Wajda...Ici les personnages sont las, seul le personnage principal se bat pour faire changer quelque chose....Mais c'est aussi un jeu du hasard alors malgré tout, le message est un peu flouté. C'est comme si la peur de MBS et l'autocensure avaient enlevé tout ce qui faisait le sel de cette merveilleuse réalisatrice de Wajda.
    Pierre Kuzor
    Pierre Kuzor

    79 abonnés 278 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 18 août 2020
    Ai vu "The perfect candidate" film d'Arabie Saoudite mis en scène par Haifaa Al Mansour. Comment être sévère avec ce film rempli de bonnes intentions et mis en scène par une femme dans un pays qui s'asphyxie sous le poids insoutenable du patriarcat. Mariam est médecin dans une clinique où elle doit subir des patients masculins qui ne veulent pas se faire soigner par une femme et un collègue presqu'aussi rétrograde que ces malades. Dans une mise en place très longue Mariam se retrouve presque malgré elle à se présenter comme candidate aux élections municipales, ce qui parait révolutionnaire en soi... mais hélas à aucun moment le spectateur ne peut "acheter" ce postulat de départ. Le scénario distendu et qui veut en raconter trop, la mise en scène binaire et le jeu des comédiens maladroit font qu'il est difficile d'accompagner Mariam jusqu'au dernier jour de sa campagne électorale. Mais au fait, comment organise t-on une campagne quand on en ignore tout du fonctionnement ? Pas de souci, Mariam a deux soeurs (comme dans les contes) : une, comme par hasard, est vidéaste ce qui est super pratique pour faire des clips de campagne à moindre frais et de chez soi, même si on a souvent l'impression qu'elle n'a jamais manié une caméra de sa vie et l'autre qui fait la gueule en permanence, est rivée sur son téléphone portable et trouve sur un site internet une simple page en 10 points "comment faire une campagne électorale pour les nuls". La construction du film suivra ces 10 points jusqu'au bout, en commençant par "comment organiser une réunion", puis "comment trouver des fonds"... Dans l'absolu le spectateur aurait préféré que la liste ne contienne que 5 points... En parallèle et ce qui ralenti encore plus l'action, nous suivons le père des trois jeunes femmes qui est joueur d'Oud, dans une tournée avec un orchestre masculin à travers tout le pays aux paysages somptueux, devant un public essentiellement masculin lui très attentif et connaisseur. Alors bien sûr Haifaa Al Mansour dénonce avec courage le combat inégalitaire et perdu d'avance de ces femmes, la suprématie des hommes qui "jouent entre eux et pour eux"... mais le discours est loin d'être assez affiné pour retenir l'attention. Mariam ne mène campagne que sur un seul point : "faire goudronner la route qui mène à sa propre clinique pour permettre aux patients un accès plus facile" n'est ce pas un peu mince comme programme pour que ce soit crédible ? Même Agnès Buzyn (autre femme médecin catapultée également par hasard et au dernier moment avait un programme un peu plus long et plus consistant) ; Lors du premier meeting pour un public essentiellement féminin, en première partie pour retenir l'attention de ces femmes, est organisé un défilé de mode, l'ambiance est à son comble, mais lorsque Mariam apparait sur scène avec son micro qui fonctionne mal (bien sûr) tout le public se met à jacasser, n'est-ce pas trop caricatural pour que l'on s'attache aux personnages ? Par manque de moyen ? de conseillers techniques ? je ne sais pas, mais à aucun moment Mila Alsahrani n'est crédible en tant que médecin ni en tant que candidate. Les moments d'osculations à la clinique sonnent aussi faux que dans certaines séries françaises. Nous assistons à des grands moments de solitude de la part de l'actrice digne d' Ingrid Chauvin médecin, Ingrid Chauvin femme politique, Ingrid Chauvin chanteuse... Quel dommage car j'aurais beaucoup aimé ce film dont heureusement la fin n'est en rien manichéenne. On y apprend tout de même à mieux comprendre la vie parallèle que ces femmes sont obligées de s'organiser en dehors du regard des hommes pour vivre un peu plus normalement et "librement". Par ailleurs quelle idée débile ont les distributeurs à donner à ce film d'Arabie Saoudite qui sort en France un titre américain ?
    phiphou_1
    phiphou_1

    3 abonnés 37 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 12 septembre 2020
    Le sujet n'est sans doute pas très original et la dernière partie est un peu sabotée mais on ne s'ennuie pas grâce à des personnages attachants. Une description intéressante de la société saoudienne, dans ses tentatives d'autonomie personnelles et dans sa bureaucratie mâtinée d'idéologie obscurantiste.
    cine25 2.
    cine25 2.

    3 abonnés 31 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 15 août 2020
    Je conseille ce beau film intéressant et très bien interprète avec des moments musicaux bien entraînants.
    JL B.
    JL B.

    1 abonné 30 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 19 août 2020
    Excellente surprise que ce film... découvert un peu par hasard d'une programmation plutôt faiblarde...
    On est même surpris qu'une réalisatrice saoudienne ait puis oser ce pamphlet sur la société saoudienne.
    Car derrière le niqab obligatoire dans la rue se cache une société bourgeoise plutôt occidentalisée où les femmes ne sont visiblement plus au stade d'objets de décoration...
    Certes quelques clichés mais c'est fort bien interprété... Une musique présente comme acteur principal de cette fable contribue à son attrait.
    une excellente surprise à ne pas rater surtout dans un paysage cinématographique où il n'y a que des navets...
    anonyme
    Un visiteur
    4,0
    Publiée le 19 août 2020
    Après Wadjda, tourné en cachette, et très critique pour la sociéte saoudienne, la réalisatrice fait un film "qui rentre dans les clous", ce qui permettra sa projection dans son propre pays. Ainsi, le cinéma peut se développer en Arabie Saoudite, début de la tolérance, et d'acceptation du féminisme. Dans la famille de cette docteure,le père et la fille vont faire leur -chemein, l'un vers le succès artistique (l'art est combattu par les fondamentalistes), l'autre vers la politique et la reconnaissance de la position de la femme deans la société. Un film lent mait très agréable, permettant de découvrir moeurs et paysages de cette société fermée au tourisme.
    naitsyrk
    naitsyrk

    1 abonné 9 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 24 septembre 2020
    Film pationnant sans aucune violance à l'écran on découvre la complexité de ce pays dont on connaît très peu. Ou il s'agit d'une lutte d'une femme pour sa place dans la société mais le pouvoir n'est pas forcément l'objet même du film. A découvrir absolument.
    Jeanne Becker
    Jeanne Becker

    4 abonnés 54 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 25 août 2020
    Un ton juste, fort, beau, nuancé, original, pour un film parfaitement agencé. Un excellent moment de cinéma.
    Nadia T
    Nadia T

    3 abonnés 399 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 10 janvier 2021
    Film intéressant car on se mêle à la culture saoudienne si peu connue. On voit comment vivent ces femmes sous leur vêtements noir. Après il n'a pas grand chose de spécial. Mais c'est intéressant culturellement parlant !
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