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    Sauver ou périr
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    563 critiques spectateurs

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    AZZZO
    AZZZO

    267 abonnés 728 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 9 décembre 2018
    Dans les bons films, le pathos est administré à doses homéopathiques, en sirop ou en gélules. Ici, c'est en suppo. Et la boîte entière, s'il vous plait, les douze d'un coup, pour être certain que ça fasse effet. Alors par précaution, j'ai bien lu la courte notice faisant office de scénario : verser de l'empathie, absorber la scène horriblement horrible puis pleurer sur le sort du malheureux héros. Effectivement, nulle raison de craindre l'introduction massive car le pathos se diffuse lentement, très lentement, si lentement que le patient... heu le spectateur... a le temps de deviner tout ce qui va arriver : les scènes, les plans et les répliques. En bonus, sorte d'effet secondaire, on apprend également plein de choses aussi intéressantes que nouvelles : que le feu ça brûle, que les pompiers sont des gens formidables et que ce n'est pas facile tous les matins de se réveiller avec la gueule de Deadpool.
    tixou0
    tixou0

    630 abonnés 1 969 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 9 décembre 2018
    Le passage, dans la ligne narrative, du document(aire) - avec tempo très efficace, au (mélo)drame, est un brin emprunté. Mais le manque de fluidité initial se trouve assez vite corrigé par une manière délicate, quasi impressionniste dans le traitement - et "Franck" (Pierre Niney - autre bémol : plutôt moyen dans la prestation) réussit à infléchir un destin cruel (passer d'un "Sauver ou Périr" plein de promesses, à une vie fracassée façon "Fantôme de l'Opéra", ou selon esthétique expressionniste à la Ensor..), "la musique adoucissant les moeurs", en "morale" d'épilogue ! Frédéric Tellier en tout cas en progrès, pour moi, depuis "L'Affaire SK 1". Déjà quant au choix du sujet....
    anonyme
    Un visiteur
    1,5
    Publiée le 16 décembre 2018
    Décevant !! Mis à part les scènes d’intervention en première partie de film, le reste est gnan-gnan et tombe dans un pathos indigeste. Le temps fut bien long !!!
    bbnut
    bbnut

    7 abonnés 75 critiques Suivre son activité

    1,0
    Publiée le 3 décembre 2018
    désolé je m'inscris un peu à rebours de ce torrent de louanges, mais ce film est d'un ennui et d'un manque de cinéma flagrant.
    passée la première demi-heure aussi sexy qu'un Envoyé spécial sur les pompiers, on a droit ensuite à un film sans aucune tension ni rythme, larmoyant et pathos (au secours la musique !!!).
    dominique P.
    dominique P.

    784 abonnés 2 027 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 30 novembre 2018
    C'est un film d'une rare immense intensité émotionnelle.
    Ce n'est pas évidemment un film pour se détendre et rire, bien au contraire, on est là face à un drame terrible qui nous prend à la gorge.
    Ce film est remarquable à tous les niveaux : réalisation, interprétation.
    On sort de là émus et sonnés.
    Moi qui n'aime pas bien l'acteur, je l'ai trouvé particulièrement excellent.
    Le film détaille bien tout le parcours : d'abord la vie tranquille et insouciante, puis l'accident, puis les longs mois d'hospitalisation et d'opérations, la détresse immense du malade et des proches, puis la sortie de l'hôpital et la grande difficulté à reprendre sa vie.
    Je tiens également à préciser que pour moi, spoiler: les critiques négatives sur ce film sont totalement injustifiées voire même inadmissibles (c'est un film dramatique, on le sait en allant le voir donc pas la peine de dire que c'est pénible à regarder / et non il n'y a pas de longueurs, il y a simplement un processus normal de reconstruction après un terrible accident / non ce n'est pas répétitif et non il n'y a pas de manque de consistance et autres méchancetés injustifiées que j'ai pu lire).
    sylvain F.
    sylvain F.

    25 abonnés 257 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 13 décembre 2018
    J'avais hate de voir ce film mais quand je suis sorti de la séance j'ai était très déçu par ce film c'est un bon film émouvant mais je trouve que ce film manque de rythme et j'ai pas du tout aime la musique du film
    selenie
    selenie

    5 429 abonnés 6 015 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 29 novembre 2018
    Le film est scindé en deux, la première partie nous plonge dans les missions du quotidien du sapeur-pompier, la seconde raconte l'après-accident. Si l'intention est louable la première partie est un condensé qui manque d'âme car trop scolaire, trop didactique. L'histoire prend réellement vit avec l'accident. Plus qu'un film sur les pompiers, soudain le film devient juste un drame humain qui touche sa famille au coeur. Ce que Frédéric Tellier n'évite pas toujours est le mélo pathos avec la bonne morale du sens du sacrifice. Mais au final le film est plus authentique que "Les Hommes du Feu" (2017), moins démonstratif ce qui lui confère une aura et une âme supplémentaire.
    Site : Selenie
    SuperJS
    SuperJS

    22 abonnés 193 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 22 décembre 2018
    Larmoyant à souhait. Des longueurs, des lenteurs (sûrement pour nous faire vivre le rythme de vie après l’accident ?), et au final de l’ennui car on ne voit pas trop où le réalisateur veut nous mener. Reste fort heureusement un bon jeu d’acteurs (même s’ils passent leur temps à pleurer donc bon, on a compris qu’ils veulent nous arracher une larme...). Et des sujets de fond intéressants malgré tout (vie de pompier, le handicap et le regard des autres, le sacrifice et la culpabilisation), ce qui sauve le film, bien qu’il finisse par faire périr le spectateur. Dommage...
    anonyme
    Un visiteur
    5,0
    Publiée le 25 novembre 2018
    Je suis allée voir ce film pour Pierre Niney et Vincent Rottiers, deux acteurs que j’adore pour l’intensité et la subtilité de leur jeu… Et le moins que l’on puisse dire, c’est que je n’ai pas été déçue !!
    Je ne vais pas spoiler le film, mais pour faire court, il raconte l’histoire d’un pompier grièvement brûlé en intervention et de sa lente et douloureuse reconstruction.
    À priori, pas d’une folle gaité et compte tenu de l’ambiance délétère (euphémisme) actuelle, on peut se dire qu’il faudrait être fou pour s’infliger ça… eh bien, on aurait tort !
    Car cette œuvre est bien plus qu’un film : c’est d’abord un vibrant hommage à deux métiers souvent montrés de façon trop caricaturale au cinéma (sapeur-pompier et infirmière), à ces « héros du quotidien » comme les décrit Pierre Niney lui-même, pour qui chaque jour apporte son lot de drames et de misère humaine, mais qui font face à tout cela avec un courage et une humilité forçant le respect.
    C’est un film sur l’altruisme, le dépassement de soi, l’héroïsme avec un grand H, mais aussi sur la puissance de l’amour et de l’amitié (magnifiquement incarnés par Cécile/Anaïs Demoustier et Martin/Vincent Rottiers).
    Et une ode lumineuse et poignante à la vie, à la rage de vivre, à tous ceux qui se battent dans l’obscurité, ceux qui n’abandonnent jamais.
    L’une des grandes qualités de ce film est qu’il pose des questions plutôt que d’y répondre :
    Qu’est-ce qu’être parent ? Que voulons-nous transmettre à nos enfants ? Quel est mon rapport à mes semblables ? Pour quelles valeurs serais-je prêt(e) à donner ma vie ? Et moi, serais-je capable d’affronter le pire, de survivre à l’anéantissement de tous mes rêves en quelques secondes ?
    En cela, il nous interpelle avec une subtilité infinie, et parvient à éviter tous les écueils du genre : ici, pas de mélo ou de misérabilisme, mais de l’émotion pure comme en vit rarement, portée par des acteurs exceptionnels (dont la très touchante Chloé Stéfani).
    Quant à Pierre Niney, je crois que tout a déjà été dit sur lui et qu’à un tel niveau de performance, tout commentaire est superflu !!! Il ne joue pas ce rôle, il est totalement « habité » par lui, et interprète avec une justesse inouïe la poignante mélancolie de Franck, sa lente sortie du deuil de ce qu’il a perdu à tout jamais.
    Il faut aussi souligner que malgré la lourdeur du sujet, ce film est paradoxalement plein d’espoir, et en ces temps de morosité, cela fait un bien incroyable !!
    C’est beau, généreux, puissant, magistralement interprété… Bref, foncez voir ce film, vous en ressortirez grandis !
    rouyard74
    rouyard74

    38 abonnés 27 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 16 décembre 2018
    Quelle belle déception ! Malgré des instants forts en émotion. Sauver ou périr ne parvient pas à se dynamiser. Le milieu du film traîne en longueur à mesure que Franck le personnage de Pierre Niney se reconstruit extrêmement lentement. Le début chez les pompiers est passionnant bien que trop court. La fin est très belle, toute en subtilité. Dommage que le corps entre manque de vie, et viré au tiré larmes un peu forcé
    anonyme
    Un visiteur
    5,0
    Publiée le 29 novembre 2018
    Le chef d’œuvre de l’année 2018. Prenant et bouleversant, avec des scènes d’humour bienvenus et maîtrisés. L’intrigue est très bien menée autour de la remontée du pompier gravement blessé en ne ratant aucune étape.

    Le jeu d’acteurs est au top, avec Niney est grandiose et Demoustier se révèle parfaite. Les seconds rôles sont au niveau également.

    Un regret : un passage rapide sur les pompiers mais c’est pour pinailler... et ça aurait peut-être été de trop !

    Un grand grand bravo.
    anonyme
    Un visiteur
    3,0
    Publiée le 14 décembre 2018
    Déçu car nous sommes pompier et nous nous attendions pas à un scénario de ce genre. Le film très touchant, émouvant et réaliste mais ce film parle plus du handicape que du métier de pompier en lui même. Ce risque et bien réelle Quand on pars au feu certes...
    Chris58640
    Chris58640

    183 abonnés 726 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 1 décembre 2018
    Pour son deuxième film, après l’épatant « Affaire SK1 », Frédéric Tellier se met à jouer au funambule. C’est clair, avec un thème comme celui-là, les écueils sont nombreux : tomber dans le cliché, la caricature du héros qui se relève courageusement de tout, ou au contraire sombrer dans le pathos, multiplier les effets dramatiques, ou bien encore verser davantage dans le documentaire que dans la fiction. La reconstruction d’un pompier dans un service des grands brulés, c’est un sujet très lourd sur le papier, et au final « Sauver ou Périr » s’avère être un long métrage équilibré, qui, même s’il tangue un peu parfois, tient bien en équilibre sur le fil de l’émotion. Comme dans son premier film, Fréderic Tellier opte pour une narration qui fait des sauts de puce : d’une scène à la suivante, 8 semaines ont passés, ou 8 mois, ou 3 jours, on le comprend vite au détour d’une image, d’une parole. Cette forme de narration lui permet, sans être trop didactique (il n’y a pas d’indications au bas de l’écran), de raconter sur 2 heures 3 ou 4 années de vie, sans s’appesantir trop longtemps sur les moments difficiles. Parce que bon, on ne va pas se mentir, cette séance de cinéma est forte en émotion, si l’on excepte les 15 premières minutes (qui lorgne davantage vers le documentaire) et les 15 dernières, les 90 minutes du milieu ne sont pas toutes faciles à digérer pour le spectateur : je n’avais pas versé autant de larmes au cinéma depuis bien longtemps ! Ce n’est pas tant les scènes de souffrances physiques qui serrent le cœur (elles sont fortes mais heureusement courtes) mais bien l’immense désarroi moral qui submerge Franck, sa mère, sa femme et même parfois le personnel soignant. On a l’impression d’une marrée de dépression qui monte, contre lequel tout le monde lutte mais qui monte et monte toujours. « Sauver ou périr », c’est l’histoire d’un homme qui doit tout réapprendre, marcher, manger seul, boire, parler mais qui doit surtout réapprendre à se regarder dans la glace, à se voir dans les yeux de ses amis, de ses anciens collègues, de sa femme. Franck doit accepter de ne plus être le même physiquement, professionnellement mais même plus que ça : de ne plus être le même tout court. Le scénario insiste sur le parcours de Franck mais aussi sur l’accompagnement qui permet sa guérison : les infirmières, les kinés, les médecins, les amis, tout ceux qui l’aiment et veulent l’aider. Ce film fait penser à « Patients », le film de Grand Corps Malade, en plus douloureux quand même, et en moins drôle. Pour Franck, l’ancien pompier, s’appuyer sur les autres n’est pas naturel. Alors forcément, il les repousse, se détourne et cède au désespoir. C’est là où le film trouve sa vraie dimension : Franck Pasquier n’est pas un héros valeureux et exemplaire, qui s’est courageusement relevé d’un drame abominable, c’est un homme qui doute, vacille, se montre injuste, flirte avec le suicide avant de se relever, une fois qu’il a compris qu’accepter l’amour et l’aide des autres le sauvera. Frédéric Tellier nous offre le portrait d’un homme qui accepte sa destinée, comme des milliers d’accidentés de la route ou de malades du cancer le font tous les jours, partout dans le monde, en évitant tous les clichés sur le pompier surhomme ou l’épouse héroïque qui surmonte tout. Son film dure deux heures pile et pas une seconde d’ennui à la clef avec une musique peut-être un peu trop présente par moment, mais pas désagréable. C’est filmé proprement : la scène de cauchemar est peut-être un tout petit peu « téléphonée » mais la scène de l’incendie qui va tout faire basculer est très bien rendue. Il nous prouve aussi par là que pour filmer un incendie de l’intérieur, ce qui est une prouesse technique, nul besoin d’en faire des tonnes et d’utiliser des effets spéciaux ultra spectaculaires pour être efficace en termes de rendu… et d’angoisse pour le spectateur. Le maquillage de Pierre Niney est également impressionnant, parce que là aussi, il le défigure sans en faire des tonnes. C’est bizarre de le dire ainsi mais les brulures de son visages sont certes bien visibles mais pas exagérées, pas insoutenables à regarder, elles ne changent pas son visage au point d’être méconnaissable, elles sont réalistes, en tous cas elles m’ont semblées réalistes. Pierre Niney incarne avec Franck Pasquier toute la palette des sentiments, charmeur et invincible au début (et sacrément musclé, dis donc !), il passe une grande partie du film sous d’épais bandages et ne peut exprimer ses émotions que par la parole, un « maman » bouleversant par exemple. Une fois les bandages enlevés, il incarne un homme fermé, prisonnier de lui-même et de masque en plastique qu’il porte en permanence, comme un bouclier contre le regard des autres C’est symboliquement une fois libéré de ce masque que le contact avec le monde extérieur redevient doucement possible. Anaïs Demoustier, quant à elle, incarne une jeune épouse courageuse (jusqu’à un certain point, bien entendu), amoureuse mais désemparée devant cet homme méconnaissable dans tous les sens du terme. Leur couple est survivra-t-il ? Peut-être que oui, peut-être que non, mais le personnage de Cécile est très fort, parfaitement tenu par une comédienne qui prouve qu’elle en a encore sous le pied en terme de performance. Que dire de plus sur « Sauver ou Périr », que c’est un film qui tient la route, d’une grande intensité, sur lequel souffle aussi, paradoxalement, un vrai souffle de vie et d’optimisme, un souffle léger, ténu, qui s’éteint presque par moment mais qui finit par souffler de plus en plus fort au fil des scènes, au fil des minutes qui passent. « Sauver ou périr » n’est pas un film qui existe pour donner des leçons d’héroïsme au monde entier, c’est un beau film sur le courage ordinaire d’un homme ordinaire confronté à un drame extraordinaire. Si l’on accepte l’idée d’être bouleversé, de verser quelques larmes, d’avoir le cœur serré parfois, alors il faut aller voir ce film, on en sort certes tout chamboulé, mais aussi étrangement serein.
    bobmorane63
    bobmorane63

    153 abonnés 1 897 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 22 décembre 2018
    Deuxième long métrage réalisé par le talentueux cinéaste Frédéric Tellier qui avait fait "L'affaire SK1" que j'avais adoré qui se passait dans le milieu de la police alors que la, avec "Sauver et périr" , cela se passe dans le milieu des pompiers et c'est pas mal !! Franck, jeune sapeur pompier professionnel marié à une femme aimante et père de deux enfants, a un boulot qui lui plait et devient chef d'équipe. Au cours d'une mission dans un batiment fortement incendié, Franck est brulé de partout et sera hospitalisé pour des soins intensifs et sa vie va changer à son insu. une oeuvre touchante et humaniste que nous concocte le metteur en scène Frédéric Tellier avec une première partie très descriptive du métier de pompier et une deuxième partie avec une nouvelle vie pas facile a avaler pour le héros qui souffre et son entourage aussi. Un film porté par un Pierre Niney jouant de la lumière à la gravité de façon inspiré entouré par de bons comédiens comme Anais Demoustier jouant sa femme, Vincent Rottiers et Sami Bouajila entre autres.
    littleplayer77
    littleplayer77

    69 abonnés 948 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 1 mai 2019
    Comme chacun sait, je suis un grand fan de Pierre Niney - qui est pour moi LE meilleur acteur Français - et une fois de plus, sa prestation est à la hauteur de l’enjeu sur un sujet particulièrement difficile. Je ne vais pas spoiler le film et je pense sincèrement que les pompiers seront déçus par l’angle de vue (parce qu’on y parle plus de handicap et de reconstruction que du métier à proprement dit - contrairement au film "les hommes du feu"). Malgré certaines longueurs,, "Sauver ou périr" reste un bon film mais qui s’adresse plus au grand public qu’à la profession ...
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