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    Des bobines et des hommes
    Note moyenne
    3,8
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    4 critiques spectateurs

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    anonyme
    Un visiteur
    0,5
    Publiée le 25 septembre 2019
    ce film creux, on aurait pu approfondir le sujet qui est pourtant intéressant. Le point de vue de réalisatrice est banal.
    anonyme
    Un visiteur
    4,0
    Publiée le 1 novembre 2017
    Magnifique documentaire qui nous plonge au coeur d'une usine textile roannaise comme il y en avait tant...
    Les personnages sont particulièrement attachants et sincères. Leur détresse et leur combat touchent le spectateur. Le tout avec un humour en filigrane qui n'enlève rien à la problématique posée par la réalisatrice.
    anonyme
    Un visiteur
    5,0
    Publiée le 27 octobre 2017
    Rare documentaire de société plein d'humanité, touchant et pas racoleur.

    L'histoire d'une société placée en liquidation, ruinée par un patron qui annonçait que son seul objectif était de sauver des emplois et un savoir faire ancestral, mais qui passait sa vie à licencier pour continuer à se verser des sommes astronomiques.
    Yves G.
    Yves G.

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    3,0
    Publiée le 26 octobre 2017
    L'usine Bel Maille est une PME textile installée depuis plus de cinquante ans à Roanne. En 2014, c'est dans ses murs que Olivier Loustau tournait "La Fille du patron". Christa Théret y interprétait la fille d'un patron qui se battait courageusement pour la survie de sa petite entreprise.

    La réalité a rattrapé la fiction. Alors que se terminait le tournage de "La Fille du patron", dont Charlotte Pouch était chargée de réaliser le making of, Bel Maille a été placé en liquidation judiciaire. La jeune réalisatrice a décidé de prendre résidence dans l'usine, d'en filmer le directeur, les employés dans l'attente d'un repreneur hypothétique ou d'une liquidation inéluctable.

    La démarche de Charlotte Pouch devrait interroger tous les documentaristes en herbe. Qu'est ce qu'un bon sujet ? Comment savoir, quand on plante sa caméra quelque part, que l'enchaînement des événements aura un potentiel dramatique suffisant ? Elle a eu ici la chance de croiser la route du directeur de Bel maille, Stéphane Ziegler, qui lui a laissé toute liberté de tourner dans l'usine.

    Au début du film c'est un héros positif : il promet à ses employés que l'usine dans laquelle ils travaillent depuis des décennies et dont ils sont si fiers ne sera pas délocalisée, que le repreneur conservera leurs emplois. "Ma priorité est d'assurer la pérennité du savoir-faire Bel maille dans son ancrage local". La formule est répétée ad nauseam. Au point de devenir suspecte. Incompétence ? malversation ? Le personnage devient franchement haïssable lorsqu'il annonce son départ - trahissant la promesse qu'il avait faite de se tenir au côté de ses hommes.

    Les employés en sont sidérés. Ils assistent impuissants à l'échec des discussions avec un repreneur tunisien dont les intentions ne sont d'ailleurs pas très claires. Charlotte Pouch et les spectateurs en sont pour leurs frais qui espéraient une grève, quelques violences. Rien de tel ne se produit jusqu'à la liquidation. Mais le film révèle, dans ses ultimes secondes, par deux cartons, ce qui est arrivé au patron voyou. Et ce dénouement, s'ils ne redonnent pas aux fiers ouvriers de Bel maille, leur emploi, leur fait justice.
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