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    Un Peuple et son roi
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    260 critiques spectateurs

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    anonyme
    Un visiteur
    0,5
    Publiée le 3 octobre 2018
    Un film d’histoire sans histoire et décousu, un casting exceptionnel qui n’est pas utilisé un jeu très moyen en ressort. Décevant.
    Jrk N
    Jrk N

    33 abonnés 238 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 14 octobre 2018
    La problématique de ce film est précise.
    Comment se fait-il qu'un peuple qui a abattu courageusement la tyrannie de la monarchie absolue (dont le beau symbole dans le film est la destruction de la Bastille ouvrant à la lumière) ait attendu 13 mois entre la preuve de la trahison du roi - attestée par sa fuite à Varennes qui visait évidemment à réunir une armée pour abattre la Révolution - et la destitution de Louis XVI par la seconde révolution le 10 août 92; et encore six mois pour son procès ?? Et ce à un moment où les journées avaient le contenu historique et idéologique des mois ou des années dans les périodes normales.
    Que signifie cet incroyable délai de 19 mois entre 20 juin 91 (Varennes) et le 21 janvier 93 (mort du roi) ? Alors que pendant ce temps on passe d’une monarchie modérée que voulait La Fayette à la république girondine (et bientôt montagnarde).
    C’est la question que pose très bien le film. Dire qu’il y répond ce serait donner au cinéma une puissance d’analyse qu’il n’a pas, même quand il s’agit des grands cinéastes historiques comme Scola (La Nuit de Varennes, 1982) ou Francesco Rosi.
    Schoeller se contente, et c’est bien de nous donner des indices pour construire notre propre réponse : les Feuillants se sont arque-boutés pour reconstruire un roi constitutionnel qui a d’ailleurs signé la constitution juste après Varennes ! ; le peuple a mis quelques mois pour s’opposer directement en masse au symbole du roi (même si sa personne de Monsieur Véto était mise à mal) et il a fallu tout le début 92 pour organiser l’insurrection d’août (la seconde Révolution). Le film d’ailleurs la décrit comme trop spontanée. La droite des Girondins a protégé le roi tant qu’elle le put.
    Il a fallu toute la détermination des sans-culottes organisés dans les sections, intervenant des les clubs (pas assez montrés dans le film) puis à la Commune, toute la volonté inflexible de la gauche jacobine, et d’abord l’intelligence puissante de Robespierre – évitant les pièges un à un – pour arriver à la condamnation indispensable du roi, qui début était la seule façon d’affermir la République, donc la Révolution. Le film l’explique parfaitement en faisant intervenir de nombreux parlementaire à la Convention avec des citations exactes et très explicatives.
    Le peuple, lui, agit et sa parole est plus incertaine, même si on reconnaît des textes fameux. Dans le film, il parle en chansons : c’est très réussi. On le voit aussi travailler : c’est très bien. Mais aussi se poser des questions de plus en plus radicales : il manque un peu de fond économique, mais le cinéma est désemparé quand il faut citer des chiffres.
    Conclusion : un bon film, illustré par d’excellents comédiens, tous très bons, qui pose une excellente question, toujours d’actualité et qui se détache de la filmographie passée, catastrophique, de la Révolution Française.
    Une preuve de l'actualité de ce film : demandez à votre entourage si et pourquoi il fallait guillotiner Monsieur Capet.
    anonyme
    Un visiteur
    0,5
    Publiée le 1 juin 2019
    Mauvais, ennuyeux, mal découpé, l’histoire de France est perdu dans l’histoire étriquée de personnages dont nous n’avons que faire. Les personnages manquent d’envergure, de piquant. Tout n’est que cliché, il n’y a pas de mesure. Voilà encore tristement un tableau de la révolution bobo et simpliste. Notre histoire est trop grande et belle pour ne se résumer qu’à ce qu’on nous montre. Et le roi ? Celui pourtant présent dans le titre ? Rien, inexistant, effacé du film. Les personnages du roi pendant ses dernières années, ses pensées auraient pourtant été un contrepied narratif parfait.
    Mais non, on nous sert du réchauffé. L’idée est bonne, la mise en place est effrayante.
    Un simple gâchis...
    Laurent A.
    Laurent A.

    29 abonnés 346 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 4 octobre 2018
    De 1789 à 1793, un film qui retrace l'Histoire de France de la prise de la Bastille à la mort de Louis XVI. On est pris dans la tourmente de ces temps mouvementés, au gré des années qui forment autant de chapitres dans ce film pour lequel on suit une romance qui sert aussi de fil conducteur. On mesure alors aussi la chance que l'on a d'être français et le prix qu'a été l'acquisition des droits pour tous, et comme cela ne pouvait se faire sans déchaîner les passions, on retient quelques formules qui résonnent encore de nos jours : "l'autorité mène au goût du pouvoir et le pouvoir mène à la tyrannie"; "pour qu'un peuple puisse être en équilibre sur ses deux pieds il faut que là où un pouvoir dit oui il y ait aussi un contrepouvoir pour dire non". Des allusions comsologiques sont également présentes, il faut savoir que les éruptions solaires avaient précipité la misère en France peu de temps avant la révolution pour être sensible au message qui est délivré par le soleil qui symbolisait la royauté jusqu'alors. Les petites gens se sont battus pour être écoutés et défendus, mais les excès de zèle conduiront à une terreur dont on pressent déjà les germes... La mort du roi n'a rien résolu, elle n'a été qu'une illusion de vengeance pour un bouc-émissaire tout désigné par les représentants d'un peuple miséreux en manque de droit et de reconnaissance qui croyaient détenir une solution radicale... Mais ladite solution a surtout été indigne et n'a finalement été que le début d'un engrenage de violence avant le renouveau. La République en était encore à ses balbutiements et ceux -ci ne pouvaient qu'être imparfaits... Tout cela est parfaitement rendu dans le film qui nous prend de bout en bout et auquel aucun français ne peut rester insensible.
    anonyme
    Un visiteur
    4,0
    Publiée le 3 octobre 2018
    Le cinéma français est décidément en forme en ce moment ! Sans être un chef-d'œuvre, "Un peuple et son roi" se suit avec beaucoup de plaisir. La reconstitution est soignée et certaines séquences sont très fortes. Surtout, les acteurs sont crédibles dans leurs rôles. Un bon film historique "à l'ancienne".
    Nicolas T
    Nicolas T

    3 abonnés 3 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 4 octobre 2018
    J'ai passé un excellent moment, grâce à la force romanesque du récit, des dialogues, et d'excellents acteurs très bien dirigés, avec une touche de folie et une direction photo magnifique, tout en apprenant plein de choses sur cette période fondatrice de notre République française.
    lusitie
    lusitie

    2 abonnés 3 critiques Suivre son activité

    0,5
    Publiée le 7 octobre 2018
    Quelle déception... je m’attendais à quelque chose de plus cohérent.
    Trop décousu à mon goût, pas assez de rythme.
    Alvin LeFaiseur
    Alvin LeFaiseur

    1 abonné 13 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 4 octobre 2018
    Le parti-pris pour raconter les années de la Révolution Française me plaît forcément : raconter des épisodes choisis entre le 14 juillet 1789 et l'année 1792, depuis la vie et le point de vue des gens "de peu", des gens du peuple.
    Cependant, le film pâtit d'une mise en scène trop théâtrale, et soulignée à gros traits.
    Cependant, un casting de rêve, et il est bienvenu de revisiter cette page de notre histoire fondatrice et pas si éloignée que ça dans le temps.
    Christophe V
    Christophe V

    13 abonnés 3 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 4 octobre 2018
    "Un Peuple et son Roi" est un film qui m'a donné envie dès la première bande -annonce dévoilée, il y a quelques mois de cela, notamment parce son sujet reste la période la plus flamboyante de l'Histoire de France, La Révolution Française !
    Quoi de plus beau qu'un Peuple qui reprend son destin en main, après 1000 ans de Royauté ?
    Alors certes, ce film reste dans sa structure assez loin des standards actuels, se voulant assez lent et solennel, ce qui me semble être une de ses qualités première. Allant de la prise de la Bastille le 14 Juillet 1789 jusqu'à la mort de son souverain déchu Louis XVI le 21 Janvier 1793, en 2 heures le film trace la vision de tous ces français qui ont vu cet évènement incroyable se dérouler sous leurs yeux, et j'ai surtout apprécié le jeu des acteurs, qui se veut assez sobre et surtout juste.
    Oui, le film semble faire l'impasse sur certains détails, oui, il nous dépeint des scènes les unes derrière les autres sans trop s'attarder, mais tout ne m'a pas gêné le moins du monde. Le parti pris est intéressant, et la conclusion est bien choisie, car le changement de régime, le point culminant de cette Révolution reste bien la mort du Roi, et ce qui suit sera bien plus sanglant, puisque s'enchaînera La Terreur...
    Perso, j'attendais ce genre de film depuis bien longtemps, puisque le dernier sur ce thème étant La Révolution Française sorti en 1989, pour le bi-Centenaire.
    Ce film n'est peut-être pas parfait, mais Pierre Schoeller y dévoile sa vison, et ça fait diablement plaisir de voir qu'en France on est encore capable de sortir ce genre de film au Cinéma !
    montecristo59
    montecristo59

    33 abonnés 288 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 18 novembre 2018
    Etant données les lacunes de ma culture, je ne me sens pas légitime pour apprécier en détail le degré de justesse historique de ce film que des critiques, d'après ce que j'ai pu lire, jugent sévèrement. Disons que je salue la tentative de pédagogie essayant de faire vivre le chamboulement révolutionnaire du point de vue du "peuple", mais que le parti-pris... esthétisant du film et le scénario trop haché nuisent un peu à cet objectif. Rien à dire en tous cas des acteurs, choisis dans le gratin et s'investissant de leur mieux. Rien à dire de l'imagerie et de la lumière, indéniablement magnifiques. Mais bon, hormis quelques séquences-émotion assez réussies (la transmission du savoir-faire d'un souffleur de verre à son successeur, un accouchement dans une sous-pente, la fusillade au champ de Mars et la décapitation de Louis 16), ce coup d'oeil impressionniste, je dirais presque pointilliste (au sens par petites touches), du passé poignant de mon beau pays ne m'a pas remué jusqu'au tréfonds. J'y attendais plus de souffle, de l'ardeur, et chez les petites gens plus de véracité...
    Laurent C.
    Laurent C.

    237 abonnés 1 133 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 4 octobre 2018
    Garde aux raccourcis historiques lorsqu’il s’agit de retracer la révolution française. Sans doute que la première image qui vient à l’esprit est le fameux tableau de Delacroix qui met en scène la révolution des trois Glorieuses. Justement, le projet de Pierre Schoeller est d’échapper aux images d’Epinal et de montrer les différentes révoltes entre 1989 et 1993, sur fond de réflexion éthique quant à la question de la condamnation de Louis XVI et à l’implication des ouvriers et des femmes dans cette lutte. Naturellement, le traitement de ce récit ne craint pas les partis-pris au risque même de l’extorsion historique et de l’anachronisme. Car « Le Peuple et son roi » raconte le rapport ambigu des Sans-Culottes à leur Roi, faisant courir l’idée que le Monarque était à la fois le détenteur d’un pouvoir autocratique et était garant d’une continuité de l’Etat et d’une paix durable. A cela s’ajoute la question hautement contemporaine de la participation des femmes aux changements de société et dans la prise de parole publique.

    Schoeller maîtrise un cinéma des rapports de pouvoir politique. « L’exercice de l’Etat » se situait dans un Ministère qui doit composer avec les tourments de l’actualité et les enjeux politiques. Ici, le réalisateur déplace son point de vue à Paris essentiellement où il réinvente une Révolution menée par les ouvriers. Les bourgeois occupent pourtant une première place à travers les figures de Robespierre, Danton, Murat, Saint-Just, etc. qui mènent les débats passionnés au sein de la Constituante. Deux mondes s’opposent : celui des bourgeois instruits, qui ont l’ambition de ravir le pouvoir à l’église et à la royauté, et celui des sans-culottes, déterminés à gagner de la liberté. Le cinéaste met en scène des ouvriers qui se prétendent peu lettrés, et pourtant dont les discours font montre d’une intelligence de la situation. C’est là peut-être le défaut de cette page historique dense et passionnée qui met en opposition un objectif de valorisation des couches populaires en leur donnant l’habit du bourgeois politisé.

    Le Roi Louis XVI joue un rôle assez contradictoire dans ce récit. Cela en fait même une personne centrale dans cette reconstitution historique où il apparaît tout à la fois empathique à l’égard de ses vassaux, lâche et désinvolte. Marie-Antoinette est dépeinte comme une écervelée qui assiste impuissante à l’effondrement de sa famille et du pouvoir en place.

    En tous les cas, « Le Peuple et son Roi » est un exercice de style tout à fait réussi où la part belle est faite aux femmes. Les acteurs sont à la hauteur de la mise en scène qui est remplie de souffles de vie, de mouvements et de fougue.
    Julien Chevillard
    Julien Chevillard

    159 abonnés 181 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 18 juillet 2022
    Un peuple et son roi est un film français réalisé et écrit par Pierre Schoeller
    Il traite de la Révolution française à Paris.
    Il est projeté hors compétition à la Mostra de Venise 2018
    César des meilleurs costumes pour Anaïs Romand
    César des meilleurs décors pour Thierry François
    un film réussi avec un magnifique casting
    un film pour l histoire pour revivre l histoire de france
    anonyme
    Un visiteur
    2,0
    Publiée le 3 octobre 2018
    Aïe Aïe. j'ai trouvé le temps long. historiquement j'ai appris quleques chose sur la révolution. mais manque de rythme, pas d'intrigue ou de scénario prenant (d'autant qu'on connait d'avance la fin)
    poet75
    poet75

    256 abonnés 703 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 3 octobre 2018
    Quand Jean Renoir tourna, en 1938, un film sur la Révolution française intitulé « La Marseillaise », il fit le choix radical de n’évoquer la grande histoire que par le biais des petites histoires des anonymes. Pas de prise de la Bastille ni de combat des Tuileries mais les petits événements de la marge, ceux qui peuvent sembler anecdotiques à qui ne jure que par le spectaculaire mais qui, en vérité, en révèlent bien plus qu’on ne croit sur la vérité d’une époque. Nul besoin de grandiloquence pour montrer l’impact de la Révolution sur les gens, estimait avec sagesse le grand cinéaste.
    Aujourd’hui, Pierre Schoeller, en proposant à son tour un film sur la Révolution, n’oublie pas la leçon du maître Jean Renoir, sans en conserver cependant toute la radicalité. « Un peuple et son roi » commence le 9 avril 1789 et s’achève le 21 janvier 1793, jour de l’exécution de Louis XVI. La première scène du film nous montre le roi, le jour du Jeudi Saint, lavant les pieds de quelques enfants pauvres. La dernière nous montre sa tête brandie par le bourreau qui vient de la trancher en le guillotinant. Entre ces deux dates, le cinéaste égrène quelques évènements-clés de ces premières années de la Révolution. Et, contrairement à Jean Renoir, il ne fait l’impasse sur aucun des faits importants de cette période. Il les montre d’ailleurs assez habilement, ces évènements. La Bastille, que l’on est en train de détruire au début du film, laissant ainsi passer les rayons de soleil sur les visages et sur des rues qui, à l’ombre de la forteresse, en étaient jusque là privées, cela fait forte impression. De même lorsqu’il est question de péripéties plus violentes, plus sanglantes, plus tragiques.
    La limite du film vient de ce qu’il se doit de résumer plusieurs années de Révolution dans une durée d’à peine deux heures. Difficile de ne pas être didactique dans ces conditions. Le film n’échappe pas à cet aspect scolaire, surtout quand il fait se succéder à la tribune du parlement, puis à celle de la Convention, des orateurs célèbres comme Robespierre, Danton, Marat, Sieyès et quelques autres.
    Le film est beaucoup plus intéressant quand, comme le faisait Jean Renoir, il dévie du côté des marges, donnant à la Révolution les visages de quelques-uns de ceux qui n’ont pas laissé leurs noms dans les livres d’histoire, mais qui en sont, néanmoins, eux aussi, les acteurs. Que serait une Révolution sans le peuple ? Dans le film de Pierre Schoeller, elle s’incarne dans les personnages d’un souffleur de verre (Olivier Gourmet), d’un vagabond (Gaspard Ulliel) ou d’une lavandière (Adèle Haenel, formidable). Il faut d’ailleurs remarquer la place accordée aux femmes dans ce film. Lorsqu’on évoque la Révolution française, ce sont des noms d’hommes qui viennent aux lèvres. Or les femmes n’ont sans doute pas joué un rôle mineur dans toute cette aventure. C’est, j’en suis convaincu, le plus gros point fort du film de Pierre Schoeller que de rendre manifestes leur rôle et leur présence.
    cinono1
    cinono1

    253 abonnés 1 982 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 31 octobre 2018
    Il est toujours délicat d'évoquer ce pan si riche de l'histoire de France, d'y présenter ses acteurs sans tomber dans une forme de dictatisme. Pierre Schoeller choisit une narration morcellée et aléatoire qui témoigne de la confusion qui pouvait régner dans les rues et les esprits, et parvient à allier sensibilité et reconstitution historique. La mise en scène y est souvent lyrique, belle, à la fois impressionniste et factuel, et le scénario fourmille de détails pour exposer le quotidien du peuple, leurs métiers, leurs conditions. Le peuple est d'ailleurs le centre du film de Scholler qui en fait, plus que les politiques, le vrai moteur du film, mettant notamment à l'honneur le rôle des femmes. Il cherche présenter l'état d'esprit et l'utopie qui les animaient dans un monde où la naissance conditionnait toute l'existence. Le casting est un sans faute d'Adèle Haenel à Laurent Laffitte en passant par Olivier Gourmet.
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