Les plus utilesLes plus récentesMembres avec le plus de critiquesMembres avec le plus d'abonnés
Filtrer par :
Toutes les notes
Un visiteur
0,5
Publiée le 6 octobre 2018
Un film ennuyeux où rien n'accroche, ni les personnages, ni les dialogues, ni les décors. Un bel exercice artistique dans lequel les critiques d'art trouveront avec bonheur des tonnes de messages du réalisateur... Tout cela pour rien ! On oscille entre le vide, le néant ou le trop plein. A fuir....
C'est un excellent film de propagande communiste sur la révolution ou sur l'idée que ces gens s'en font. On ne montre, avec beaucoup trop de pathos, qu'un peuple républicain plus gentil qu'un bisounours. Tous les massacres commis par le peuple passent à la trappe et on présente les chiffres de Marat sur les pertes républicaines comme une vérité alors qu'ils sont évidemment gonflés... 100 000 morts dans le peuple... on se croit en plein délire. C'est un film fondé sur le mensonge par omission, par une sélection de faits dont on épure tous les aspects négatifs d'effets de foule. Plutôt coquasse pour un film historique... Une honte pour tout historien, une honte pour mes anciens profs qui ont été référents.
C'est un film qui est plus un documentaire mal monté qu'un film qui vous vous prend à la gorge . Je me suis ennuyé alors que les décors sont superbes ainsi que les jeux de lumières
Film académique avec un souci du détail dans la reconstitution. L'ensemble est assez ennuyeux même si le jeux des acteurs est plutôt bon. Dommage que des erreurs historiques volontaires desservent le récit.
Bien que prévenu, j’ai eu du mal à tout suivre. Schoeller à vraiment fait un film personnel sans s’occuper du tout de son public. Une deuxième vision sera nécessaire après avoir appris à nouveau cette période de l’histoire de France s’étendant du 9 avril 1789 au 21 janvier 1993. Je sens que je l’apprécierai davantage. C’est avant tout un film sur le peuple et sa mentalité bien que son coté apparence soit un peu trop soigné. Le contraste entre Louis 16 digne, élégant et bienveillant et les propos qui lui sont adressés est saisissant. Il correspond bien avec sa réhabilitation historique contemporaine. La fin du film s’éclaire, car connue de tous, et ne prête plus à aucune critique, ni cinématographique, ni historique. Pierre Schoeller a tenu à imposer son style principalement grâce à des montages, à des plans originaux audacieux et à l’introduction d’une histoire personnelle bien interprétée. Il fait honneur au cinéma historique français.
Pierre Schoeller a des ambitions et aborde une période historique passionnante. Malheureusement, un peu débordé par un récit foisonnant, il ne parvient pas à donner de la consistance à ses personnages et les discours politiques se succèdent sans réellement avoir d’impact émotionnel. Pour un film, la narration est plus importante que la véracité historique.
"Un peuple et son roi", un film historique écrit et réalisé Pierre Schoeller, en 2018. Le récit de la révolution française à travers de portraits de français, de scènes quotidiennes ou plus historique. Avec Adèle Haenel, Laurent Lafitte, Gaspard Ulliel, Olivier Gourmet ... Un film qui a de grandes qualités esthétiques, une très belle photo, une belle image, une reconstitution de qualité, mais un traitement qui rend, hélas, la chose difficilement regardable. Un peuple et son roi n'est qu'une addition de tableaux successifs. La caméra passe continuellement de visages en visages. Plan trop serrés, peu de scènes qui respirent. C'est assez vite lassant et fatiguant. C'est dommage.
Raconter la révolution vue par le petit peuple est en soi une idée intéressante. Mais cela nécessite des personnages forts et une narration fluide. Tout ce qui manque à "Un peuple et son roi" ; mis à part le souffleur de verre d'Olivier Gourmet, on ne s'attache guère à ce troupeau de mégères hystériques ou au criminel repenti interprété par Gaspard Ulliel. On est bien plus intéressés par les figures comme Robespierre, Marat ou Louis XVI, mais ils ne sont malheureusement que peu présents à l'écran. Quant au côté pédagogique on repassera ; soit vous ne connaissez rien à la Révolution et vous aurez bien du mal à saisir la logique des évènements ; soit vous êtes calé sur la période, et vous serez effrayé par les raccourcis et le parti pris du réalisateur. Le gentil peuple contre le méchant roi, ou plutôt le roi muet tellement Laurent Laffite a peu de réplique à se mettre sous la dent. A la décharge du réalisateur, difficile de balayer la Révolution en seulement deux heures... Le film a cependant quelques bons côtés : une très belle photographie, des acteurs globalement investis, et par moments d'intéressantes fulgurances (la prise des Tuileries, le procès du roi, son exécution). L'ensemble se laisse regarder jusqu'au bout, mais m'a plus frustré qu'autre chose. Un grand film politique, concentré sur les débats à l'assemblée et l'entourage du roi, se laissait pourtant deviner par instant, mais sans aller plus loin. Quel dommage.
Rarement un sujet pareil a été si mal traité. Il n y pas beaucoup de qualité même les comédiens ont l air de s ennuyer . De plus il y a dans la distribution la fine fleur du cinéma bobo parisien qui ne sait pas réellement jouer . On ne peut sauver que Gaspard Hulliel qui donne un peu de relief dans un rôle qui reste anecdotique. C est long et fatiguant à suivre . Avec le même sujet renvoyez plutôt les deux volets de la Révolution Française par Robert Enrico au moins il y a du souffle ...quelque chose qui ressemble à du cinéma.
Comme quoi de bonnes idées ne font pas de bons films. C'est théâtral à mourir, les situations grotesques: la lumière qui se répand dans la rue suite à la démolition partielle de la Bastille... C'est sympa de proposer une concorde nationale sur la fierté du peuple manifestant, mais quelle manque de vision globale et quelle naïveté !
Laurent Lafitte, improbable, à première vue, dans le rôle de Louis XVI, est absolument hallucinant, terrifiant, humain. Le film s'emploie à décortiquer la révolution française ( 1789 -1793 ) par le coté politique et législatif. Chapitré comme un livre, nous suivons la révolution de l'intérieur, de la vie sociale, et les changements d'opinions politiques des parisiens, et aussi un peu ceux de la province pendant les événements. Nous vivons également, les comportements dédaigneux, odieux, versatiles et corrompus des classes courtisanes, des élus du roi et du roi Louis lui même. Les trahisons des engagements pris (qui ne doit rien à ce que nous vivons aujourd'hui ) Enfin, dans une brûlante vérité,nous suivons la violence des révoltes d’exaspération, engendrées par tant d'injustice et de misère. En apogée, nous suivons (un à un ) les députés de la convention dans le vote du régicide. Et enfin, l'exécution du roi Louis XVI dans toute sa cruauté et sa violence... IMPRESSIONNANT ! Cette dramaturgie historique rassemble aussi toutes les personnages de la révolution dans leurs contradictions, leurs trahisons, dévouements et aussi leurs profits. Nous assistons à la naissance de notre société et notre monde politique. FASCINANT !!!
Un film catastrophique. Le jeu des acteurs est désastreux (Laurent Lafitte, pensionnaire de la Comédie-Française – ça prête à sourire – et Gaspard Ulliel sont en perdition totale). Les dialogues horriblement écrits. Qu'est-ce que le réalisateur à chercher à faire ici, c'est à se demander ? En 2011, L'Exercice de l'État du même réalisateur était pourtant prometteur. Ici il n'aboutit qu'à un nanar qui fera date dans l'histoire ! En ce sens, c'est un film historiquement réussi... il a sa place pour l’éternité dans la vidéothèque nanardesque...
Comme le sous-entend le titre, le film couvre la période qui va du Jeudi Saint 1789 où le Roi lave les pieds des enfants pauvres à l’exécution de Louis XVI (Laurent LAFITTE) le 21 janvier 1793. Le film est vu à travers un groupe de familles [verrier (Olivier GOURMET et sa femme, Noémie LVOVSKY), lavandière (Adèle HAENEL) et comédiens] de la rue St-Antoine dont les immeubles voient peu le soleil à cause de la hauteur des tours (24 m) de la Bastille. Ces personnages, qui incarnent le peuple ou une fraction [ils sont proches du club des Cordeliers (dont les membres les plus connus sont Georges Jacques Danton, Jean-Paul Marat, Camille Desmoulins et Fabre d’Eglantine)] participent aux différents événements historiques, de près ou de loin : prise et démolition de la Bastille, marche du 6 octobre 1789 où des femmes en majorité, sous la pluie, vont chercher la famille royale à Versailles pour la ramener à Paris, retour du Roi à Paris (23 juin 1791) après son arrestation à Varennes, fusillade (ordonnée par Lafayette) du Champ-de-Mars (17 juillet 1791), réunion de l’Assemblée Nationale Législative, qui sert de transition jusqu’à la naissance de l’an I de la république, le 21 septembre 1792, journée du 10 août 1792 où les insurgés parisiens prennent d’assaut le palais des Tuileries, procès du roi le 15 janvier 1793 (l’un des moments les plus intéressants du film : 370 votes pour sa mort, 319 pour son bannissement, le vote commençant par les députés du Gers) et son exécution à la guillotine le 21 janvier. Malgré une belle photographie, notamment des intérieurs et une reconstitution des événements historiques, le film déçoit un peu car n’apportant rien de plus que les précédents sur le même sujet, de Jean Renoir (« La Marseillaise ») en 1938 à Robert Enrico et Richard Heffron (« La Révolution française ») en 1989. Volontairement et malheureusement, le rôle du Roi est au second plan et seule une scène onirique (où ses prédécesseurs, Louis XI, Henry IV et Louis XIV le tancent) dévoile son état psychologique. .
Ici nous ne sommes ni à Versailles, ni à Paris, dans ces milieux désireux de voir la monarchie être plus ou moins modifiée(comme les frères du roi par exemple,prêts à prendre sa place ) ou évoluée vers un système qui pourrait se rapprocher du régime anglais. Nous sommes au milieu d'un peuple qui a faim et qui ressent une sorte de besoin d'égalité et de fraternité. La révolution qui éclate alors, est violente et va aller jusqu'à la mort du souverain. L'interprétation est excellente avec notamment Gabriel Ulliel et Adèle Haenel.