Avis sur Le Voyage du Prince

Bon, on ne va pas joué les fines bouches, ce film d'animation est très acceptable, une jolie bande son et de belles images feront le bonheur des plus jeunes.... et des autres. La philosophie est assez simpliste mais pourquoi pas, à l'époque où on nous rabâche à longueur de journée qu'il faut ralentir notre consommation et économiser la terre, ce film n'est pas inutile. On se laisse facilement emporté par cette histoire finement raconté, mais difficile de ne pas être déçu lorsqu'une fin un peu trop hâtive vient clôturer le Voyage de ce prince. 3,5 étoiles

" le voyage du prince" acclamé par la presse est un film animation correct mais sur note par la presse. En effet en dépit d'un beau graphisme, belle poésie et une histoire qui dénonce les dérives de notre société. Je me suis ennuyé parfois par la lenteur du rythme et un scénario un peu limite tout de même.

Un Prince échoue dans un monde peuplé de singes aux comportements humains. Assimilé à la posture d’un migrant, il découvre une nouvelle civilisation et se confronte à l’intolérance des autres. Il est recueilli par un jeune garçon et sa famille et va nouer une relation forte avec ce premier. Bien qu’il soit réalisé en 3D, le film d’animation est proche de l’esthétisme 2D avec ses couleurs pastels. L’atmosphère y est doux et poétique mais manque de rythme et d’action. Résultat, “Le Voyage du Prince” perd en saveur et se cantonne à être contemplatif.
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Ce film d’animation est réalisé avec des couleurs pastels et des lignes au tracé très doux. L’animation très agréable, laisse le loisir d’observer la richesse des détails.

Un vieux singe, prince d’une contrée civilisée de type médiéval est parti découvrir le monde, persuadé que d’autres singes le peuplent. Il échoue dans un pays très technicisé, où les singes luttent contre l’invasion de la forêt. Il est recueilli dans un musée d’histoire naturelle (qui semble antérieur à la civilisation actuelle) par un scientifique et ses assistantes. Un jeune singe lui sert d’interprète.

J’ai beaucoup aimé le rythme presque contemplatif de l’histoire et le voyage au coeur d’images qui mènent dans des univers riches et étonnants.

Si le peuple de la Canopée semble adopter un comportement écologique, j’ai vu dans le film plutôt un éloge des capacités d’adaptation de l’espèce humaine et au-delà du darwinisme, un éloge de la curiosité et de la soif de découvrir, malgré l’âge.

Une film philosophe qui montre plusieurs facettes de l’humanité, dont certaines très belles.

Mon blog : larroseurarrose.com

Une belle critique de la société moderne avec en prime une idée originale et une direction artistique au poil.

C'est vraiment un super dessin animé, je recommande fortement.

Magnifique film d'animation, d'une grande subtilité et d'une réelle profondeur. Ce film, lent au demeurant, est fascinant. Il risque d'ennuyer les plus jeunes par son manque d'action relatif et ses enjeux un brin complexes.

Le voyage du prince, n'est pas un film simple ni un simple film...Il essaie de faire passer un message philosophique (pas sûr qu'il y réussisse)…..Même s'il prône le retour à la nature, le film y renonce aussi, et dit qu'entre les deux modèles de survie pour l'humanité, seule finalement compte la liberté de l'artiste (?????)….Celui ci ne doit ni être corrompu par la société, ni être naïf comme le bon sauvage….Pas sûr que les petits bouts comprennent, même si pour eux le film sera agréable, car le prince est un film d'aventure pour tous les âges…..Les dessins sont agréables, en pastels doux et dans des teintes brunes….Le film cache quelques hommages au cinéma (il parle de sa création et la met en cause , parle du film King Kong, dans un monde qui est celui de la planète des singes, de Darwin ?????)...Car les personnages sont des singes humanoïdes, ma foi moyennement sympathiques...Le Prince est je répète un personnage complexe (trop ????) et le film n'est pas comme beaucoup de films de Laguionie d'une grande poésie...c'est un moindre défaut…..Je conseille sans insister...

sublime, à voir absolument.
pour l'animation, pour l'histoire dans l'histoire, on y rentre dès le début et on ne lâche plus jusqu'à la fin.
je vous conseille d'y aller seul ou avec vos enfants. la symbolique des singes est très bien trouvée, même si ça se passe au début de l'aire du capitalisme, pour nous montrer indirectement la folie du monde actuel.
film intelligent et positif, j'en suis ressortie pleine de joie.

Magnifique voyage avec une morale très actuelle sur le monde de consommation, la science sceptique à la morale et l'obsolescence programmée, à enseigner à tous les enfants et adolescents. Beau moment.

Pffff... quel ennui ! On ne peut pas dire que ce dessin animé soit mauvais mais bon sang qu'il est pénible... les acteurs sont mous, la voix off endort et même si l'idée de base était intéressante, le rendu est bien de trop amateur et soporifique pour passionner... un moment de solitude pur ! Pis le pire c'est que j'ai même pas bien dormi après... un comble !

Le film est la « suite » du « Château des singes » (1999) qui se déroule dans le même univers. Un vieux prince singe qui chevauchait avec son armée (du peuple des Lanko) sur de la glace qui se rompt, se retrouve échoué sur une plage exotique. Il est découvert par Tom, enfant singe orphelin et recueilli par un couple de chercheurs du muséum, le Pr Abervrach et sa femme Elisabeth spoiler: qui travaillent à ralentir la croissance de la forêt qui envahit la ville qui ressemble à une cité du XIXe s où les objets sont changés régulièrement (préfigurant l’obsolescence programmée) afin d’occuper les travailleurs
. Un très beau film avec la création d’un univers particulier [un peu à la façon de James Cameron dans « Avatar » (2009)], empreint de poésie mais aussi de réalisme emprunté au XIXe s avec des préoccupations actuelles (peur de l’étranger, relation de l’Homme avec la nature, même s’il s’agit de singes). Tout a été dessiné et coloré à la main. Cela a duré 6 ans : 2 ans pour écrire le scénario, 2 ans pour le concevoir et 2 ans pour le produire. La musique, composée par Christophe HERAL [2e collaboration après « L’île de Black Mor » (2004)] est jouée par l’Orchestre National d’Ile-de-France. Le choix de l’époque (XIXe s) est lié au fait qu’il s’agit d’un siècle où la science a le pouvoir tandis que le monde du Prince fait référence à la Renaissance italienne.

Je ne trouve pas que ce soit un conte car il y a une volonté et des aspects en quelque sorte littéraire mais non la linéarité d'un conte. C'est une suite d'aventures et l'aspect philosophique est tout de même limité sinon par des partis pris déduits de l'histoire sans être exposés de façon trop péremptoire. On arrive sur une morale à la Candide, cependant le fameux prince ressemble à un mixte entre Léonard de Vinci et son protecteur François 1 er. Sinon hormis La Planète des Singes et ce dessin animé peut bien être vu comme de la pure S.F. je retiens l'idée des Voyages de Gulliver, voyageur qui est pris dans des systèmes avec l'idée implicite d'en faire une satyre, aussi Métropolis de 1927 pour la ville machine. Bref il peut y avoir des ressemblance avec pas mal d'histoires connues. Il y a de belles intentions dans la narration, le rythme et le développement de l'histoire dans ce voyage du prince mais je reste mitigé pour différentes raisons. Le décalage simiesque m'apparaît ambiguë comme un critère d'originalité qui ne se justifie pas vraiment. La moralisation est pas si mal reproduite avec le caractère du prince en forme d'observateur bienséant mais à force de méandres cela créé aussi un manque de sens. spoiler: On termine avec l'idée que les oiseaux sont comme une sorte d'idéal, sans pouvoir déceler plus d'intention dans tout cela.
La satyre est amusante mais facile et si ce dessin animé a de belles qualités c'est dans la façon et il finit par apparaître vide de sens tant il semble en promettre sans en avoir de bien défini. Ou serait ce un peu une démonstration que la philosophie elle même est un vide de sens ? je ne crois cependant pas qu'il y ait cette intention dans le film.

Suite spirituelle d’un “Château des singes’ sorti il y a une vingtaine d’années, ‘Le voyage du prince’ ne nécessite toutefois pas d’avoir vu ce dernier pour être apprécié à sa juste mesure : d’ailleurs, l’histoire du nouveau venu repose sur un mécanisme plus ou moins similaires. Cette fois, c’est le Prince-singe du film d’origine, celui qui avait découvert à l’époque que des créatures qui lui ressemblaient vivaient dans la canopée, qui se retrouve captif, au terme d’une expédition militaire, de scientifiques simiesques, qui vont l’étudier dans l’espoir de démontrer que d’autres êtres intelligents vivent de l’autre côté de la mer et qu’ils ne sont donc pas seuls au monde. Après un ‘Louise en hiver’ contemplatif, Jean-François Laguionie renoue donc avec les univers imaginaires, même si on est loin de pouvoir qualifier ce spécimen de “dessin-animé d’aventures”. Au-delà d’une esthétique pleine de charme qui n’appartient qu’au réalisateur, le principal intérêt du ‘Voyage du prince’ réside dans son approche philosophique de la découverte de l’altérité et dans la notion, qui résonne fortement dans l’actualité, de la peur comme instrument de contrôle social. Cette approche, qui ne se transforme heureusement jamais en leçon de morale, se trouve encore renforcée par la dichotomie historique entre le Prince et ses geôliers : si le premier est issu d’une civilisation de type Renaissance, avide d’un ailleurs riches en promesses de nouveautés, les seconds vivent comme des assiégés dans une cité qui évoque la fin du 19ème siècle, convaincus de leur supériorité morale, technologique et culturelle, et enfermés dans un cycle infernal de production/consommation. Apaisé et réfléchi mais tirant parfois en longueur, ce voyage, pensé à hauteur de spectateurs d’une dizaine d’années, permet de se poser et de réfléchir en douceur à des concepts essentiels, certes pas inédits dans l’animation, mais qui ne sont pour une fois pas noyés sous des péripéties frénétiques.

Excellent, remarquable, d’une grande finesse avec des références cinématographiques. À voir, à revoir et à méditer....

Un film plein d'émotions, des couleurs" pastel",une musique douce ,pour transmettre un message fort.
Un film magnifique que nous avons vu en avant-première au cinéma Paradiso à St Martin en Haut.
Nous avons vraiment apprécié.