Avis : Downton Abbey - Page 9

Downton Abbey le film est plus qu'un film, c'est tout au moins pour moi le final des 48 épisodes de la série; exceptionnel. Je suis étonné que tous les acteurs de la série aient été présents dans ce dernier épisode.

Le film est la suite de la série et se déroule en 1927 après la fin de la dernière saison. Le point de départ est simple : le Comte, Lord Robert Crawley (Hugh BONNEVILLE) et la Comtesse de Grantham (Elisabeth McGOVERN) apprennent la venue, dans 15 jours, pour une nuit dans leur château, du roi (1910-1936) Georges V (1865-1936) [petit-fils de la Reine Victoria (1819-1901), cousin germain du tsar Nicolas II (1868-1918) et de l’empereur allemand Guillaume II (1859-1941)] et de la reine Mary (1867-1953). Excellent car on retrouve les acteurs [dont l’ex-majordome Charles Carson (Jim CARTER) et l’ambiance de la série télévisée (dialogues brillants, superbes décors, musique, fluidité des mouvements de caméra) avec un scénario original dont le fil conducteur est la « rébellion » du personnel du château, dépossédé de ses fonctions par le personnel du roi. Il aborde aussi plusieurs thèmes tels que l’héritage et la transmission des parents, la grossesse et l’homosexualité, sans oublier la situation politique en Irlande (dont la partition date seulement de 1921 et qui a engendré la guerre civile).

Je n'avais vu aucun des épisodes de la série et ne suis donc pas un fan de cette saga.
Mais ce film au scénario des plus ténus est une réussite en soi.
Par la richesse juste et colorée des décors, des paysages, des costumes et des dialogues.
Par l'imbrication de multiples situations personnelles et collectives bien construites, une prouesse en si peu de temps.
Par la dialectique fascinante surtout, entre ceux d'en haut et ceux d'en bas, qui fonctionne dans le bon sens sur fond de fierté nationale, d'identification au Roi et de profond attachement à un lieu sidérant et "so British".
Une leçon en quelque sorte pour le village Gaulois où chacun envie, dénonce et débine son voisin s'il a plus que lui...
La ribambelle d'acteurs de talent ourle le film de réparties savoureuses et d'attitudes justes et plaisantes. On est pile poil entre Swift et Dickens et c'est une délectation.
Le cinéma anglais comme on l'aime...

Pas mal... mais décevant. Rien de plus qu’un épisode bonus de la série (qui est sympa !). Ca reste un très bon moment.

Bon, j'avoue , j'ai voulu le voir , pris par la série , le scénario étant intéressant avec la visite royale , je fus déçu du résultat.
On retrouve la plupart des acteurs , mais l'effet de surprise ne joue plus. Comme tout film , on survole les acteurs sauf Tom et Thomas, on sourit mais le film est très loin de la série , dommage

Sans connaître la série, ce film m'a paru intéressant tout comme la subtilité de l'humour anglais, mais ne fera pas de moi un inconditionnel de celle-ci. Décors somptueux, le château de Highclere est indéniablement un must-see pour un week-end dans la région !!

Avant de développer un quelconque avis sur le film, je tiens à préciser que j’ai seulement regardé le premier épisode de la série d’origine ; donc je ne peux pas juger le film sur sa cohérence dans l’univers de la série. Par conséquent, je note le film en tant que film et c’est tout, et bien ce n’est pas très glorieux ; je trouve ce film trop moyen dans son ensemble.

L’histoire n’est pas très passionnante ; elle conte purement et simplement d’une famille qui accueille la famille royale, ni plus ni moins. Et il n’y a rien de prenant ; par contre c’est plutôt bien écrit. Les protagonistes ont une évolution assez classique et il est difficile d’être attaché aux personnages, car parfois ils sont assez détestables, et parfois non. Sans compter que je trouve que le film est trop écrit, c’est-à-dire qu’on sent que les acteurs récitent un texte par cœur.

Par contre la réalisation a un vrai potentiel, elle nous offre de très beaux mouvements de caméra, et elle est très satisfaisante. Je trouve qu’elle fait beaucoup écho (au début du film) au premier épisode. D’ailleurs, la musique qui sert de ponctuation au film est très chouette et rentre plus que facilement en tête.

Pour conclure, si vous êtes dans mon cas de manque de connaissance de la série, je ne recommande pas le film ; mais si vous connaissez l’univers de la série, le film peut vous convenir.

On retrouve avec plaisir les personnages de la série dans ce film (ceux qui ne l'ont pas suivie seront perdus) ce qui rend indulgent sur les grandes facilités prises par le scénario. A part cela, belles images, belle demeure et belle reconstitution. On en deviendrait presque nostalgique de notre royauté perdue...

Une suite de la série de beaux décors quelques bonnes reliques mais le scénario toujours aussi faible... Un film gentillet

Non ce n'est pas que pour les fans de la série mais c'est mieux d'en avoir vu . Sans doute un manque de rythme mais la mise en scène élégante et les comédiens tous formidables sont de bons arguments pour y aller .

Dans la droite ligne des épisodes de la série on retrouve avec plaisir ses différents protagonistes. Quand à l intrigue rien d extraordinaire, même pour une version "film". La mise en scène reste au niveau de la série, c est à dire tout à fait correcte. Néanmoins pour un film on pouvait quand même s attendre à mieux non ? D ou ma déception...

Si je n'avais pas vu la série, je serai probablement moins attaché aux personnages et je n'aurais pas autant aimé ce film, qui reste cependant un bon film, plaisant à voir, bien interprété et qui aurait être développé dans une saison supplémentaire, mais ce format lui convient très bien. les personnages sont tous fidèles à la série et c'est vraiment agréable de les retrouver, ils m'avaient manqué.

L'esprit du film est aux antipodes de celui de la série. L'intrigue n'est pas le prétexte pour dépeindre une société mais au contraire, le coeur du film. Ici pas de luttes sociales, de jalousies ni de frustrations. Le petit-monde n'est obsédé que par une chose : plaire au roi. Il faut donc prendre le film pour ce qu'il est, une petite comédie british, et, sur ce plan, c'est une réussite : c'est rythmé, précis, avec des dialogues efficaces, de l'humour, de l'amour, des violons et de beaux couchés de soleil. Un bon divertissement.

Je ne me suis jamais décidé à terminer les quatre saisons de ‘Downton abbey’. Pourtant, j’appréciais énormément cette série, mais une fois qu’on avait compris qu’il s’agissait encore et toujours de relater le crépuscule du monde aristocratique britannique, l’émancipation de ses membres les plus perspicaces et les tiraillements du personnel déchiré entre de nouvelles possibilités inédites et un sens séculaire de la loyauté, les deux dernières saisons donnaient clairement l’impression de tourner en rond. Ce film tardif prend directement la suite de la dernière saison, sans plus prendre la peine de présenter des personnages supposés connus de tous : on est donc clairement dans une logique de fan-service total, un dernier tour de piste pour les (excellents) acteurs qui campaient des protagonistes pour certains assez mémorables. Comme le temps imparti est plus que limité au regard des possibilités d’une série, et que les scénaristes n’avaient que deux heures pour développer petits arrangements nobiliaires, vols d’argenterie et ragots villageois, il a été décidé de frapper un grand coup, avec une visite royale sous haute tension dans le fief de Lord Grantham : le procédé est certes un peu facile mais nécessité fait loi : les amateurs de binge-watching resteront sur leur faim, les autres, dont votre serviteur, seront finalement assez satisfaits d’avoir droit à une sorte d’épisode de noël en décalé, qui parvient à caler en l’équivalent de deux épisodes ce qui mettait habituellement cinq fois plus de temps à se conclure. C’est sûr, il y a quelques chouettes punchlines - presque toutes dans la bouche de Maggie Smith, quelques scènes (défilé militaire, bal,...) trop gourmandes en ressources pour figurer dans un épisode standard et, évidemment, le charme désuet de la haute société britannique. L’un dans l’autre, rien de déplaisant dans tout cela mais cet ultime baroud d’honneur s’adresse quand même exclusivement aux quelques fans énamourés de la série qui n’en auraient pas (encore) eu assez.

Voilà ce qu'il fallait pour clore en beauté cette magnifique série. On retrouve toute la bourgeoisie anglaise et quel plaisir. C'est parfois drôle, c'est parfois émouvant mais toujours autant captivant.