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    Woman at War
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    DestroyGunner
    DestroyGunner

    22 abonnés 865 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 5 octobre 2018
    Absolument superbe. Une oeuvre originale servie par un scénario très cohérent, souvent très drôle, et une actrice principale en état de grâce. La réalisation est sans faille, pleine de petites pépites pépites visuelles surprenantes, et la qualité photographique est magnifique. Les images de la fin nous révèlent l'inspiration de la réalisatrice. A voir impérativement.
    Cinéphiles 44
    Cinéphiles 44

    1 174 abonnés 3 974 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 7 novembre 2018
    Prix SACD à la Semaine de la Critique 2018, « Woman at War » dresse le portrait d’une guerrière des temps modernes qui lutte contre une multinationale qui produit de l’aluminium qui détruit l’environnent de son pays l’Islande. Mêlant le conte, la comédie, le drame et le thriller, Benedikt Erlingsson construit un curieux mélange démonstratif qui ne ressemble à aucun autre. Notre « Woman at War » met en place des sabotages haletants qui suscitent la panique au Gouvernement. Cette fable écologiste est étrange mais généreusement audacieuse.
    D'autres critiques sur notre page Facebook : Cinéphiles 44 et notre site cinephiles44.com
    elriad
    elriad

    382 abonnés 1 785 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 20 mai 2019
    Cette petite pépite venue des pays scandinaves est une réussite en tout point. Sa forme d'abord. Venu du théâtre, le réalisateur utilise la musique vivante comme cela se fait souvent sur scène, en faisant de ce trio musicien et des trois chanteuse ukrainiennes un chœur actif très présent tout au long du film. Et cela fonctionne à merveille.
    L'actrice, solaire et charismatique, elle aussi issue du théâtre, irradie de sa présence dans un rôle double, en soldat convaincue. Car comme l'annonce le titre du film, elle est une guerrière que rien ne détournera de sa mission écologique.
    Les paysages sublimes de la lande désolée, l'intelligence du scénario, son évolution qui nous cueille en quelques secondes, son humour derrière son propos, tout dans "Woman at War" se déguste. On aimerait voir des films aussi intelligents plus souvent..
    tuco-ramirez
    tuco-ramirez

    111 abonnés 1 577 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 29 novembre 2018
    Un vrai bol d’air au cœur des beaux paysages islandais sous un beau ciel bleu justement récompensé par le prix de la critique à Cannes. Une chef de chœur douce et souriante se transforme en activiste écolo partie en guerre contre les pylônes électriques défigurant les grands espaces islandais. Et ce tout comme Zorro, elle alterne entre vie privée paisible et action coup de poing solitaire dans la pampa équipée de son arc et de flèches. Racontez comme cela c’est drôle ; et bien oui, ça l’est ; le ton de la fable burlesque s’allie parfaitement avec le discours sous-jacent autour de la défense de l’environnement. Mais au-delà de ce sens hyper fin de la comédie, le scénario laisse aussi une belle part au portrait complexe de cette femme livrée à un choix cornélien entre la cause à défendre et ses aspirations de femme. Lorsqu’elle a la possibilité d’adopter, hop, le film redémarre et trouve un second souffle lui permettant de ternir la distance et de ne pas s’enliser. Beau scénario et belles trouvailles dont la sœur jumelle et le « cousin présumé » sont de magnifiques exemples. De fait la naïveté ressentie dans les premières minutes laisse place au fur à mesure à une vraie profondeur. Une autre trouvaille sympa est de voir les musiciens jouant la partition de la bande son et de s’en servir comme de véritables éléments narratifs : un groupe pour les aspirations de Halla au combat et le chœur ukrainien symbolisant le désir de maternité. Certains comparent ce film à un mariage entre Wes Anderson et le Kusturica des débuts. Petit bijou passé sous les radars avec une scène qui restera dans les mémoires ; celle de l’attaque du drone à l’arc, symbole de la défense de nos vies privées. Vraiment à voir.
    tout-un-cinema.blogspot.com
    tupper
    tupper

    116 abonnés 1 307 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 11 mai 2020
    Des personnages forts, un scénario surprenant et intelligent, les paysages magnifiques de l’Islande, des originalités de mise en scène réjouissantes, un ton mêlant l’ironie et l’émotion avec justesse. Tou cela fait de ce film un vrai petit bijou aussi précieux qu’inattendu.
    VOSTTL
    VOSTTL

    66 abonnés 1 782 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 15 décembre 2019
    Indéniablement, « Woman At War » est une agréable surprise. Un mix de thriller, de survival, de guerre. Le titre est explicite en anglais, je ne jure de rien en islandais ! Un film charmant à l’humour élégant. Cette femme armée d’un arc et de flèches part en guerre contre une multinationale en s’en prenant aux lignes électriques tendues par de grands pylônes. L’originalité de ce récit, c’est que cette femme se comporte comme un soldat expérimenté, super bien préparé, un commando à elle seule. Elle anticipe. Ses courses sont crédibles car on peut l’imaginer avaler des marathons. A cela s’ajoute une double vie comme un espion. Elle troque la tenue de combat pour des robes légères et s’inscrire comme chef de chorale. Certes, on peut toujours ergoter sur l’invraisemblable mission mais si on accepte des films d’espionnage, des survival, on accepte la part d’invraisemblable. Evidemment, « Woman at war » concentre sa dimension écologique et anti-mondialiste. Enfin autre originalité, c’est inscrire physiquement la bande originale dans le récit. Ainsi, musiciens et chanteuses folkloriques ukrainiennes participent de près à l’aventure de Halla en l’accompagnant par instant dans son parcours. Cette originalité participe à cet humour, à cette légèreté, pour un sujet assez sérieux comme le combat de cette femme mature contre la mondialisation et l’adoption. Un film vu évidemment en V.O, une langue islandaise peu commune à mes oreilles.
    brunocinoche
    brunocinoche

    69 abonnés 1 074 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 10 novembre 2018
    A une époque où on nous sert à la louche des soi-disant « feel good movies » un peu trop naïfs, « Woman at war » est une curiosité islandaise qui fait un bien fou tout en étant adulte et lucide.
    Le combat de cette femme en guerre face à un puissant groupe industriel et luttant avec ses propres armes est plutôt juste et le cinéaste a la mérite de la filmer comme une femme normale avec ses doutes et ses faiblesses. Il n’en fait pas une héroïne ni un exemple, et donne même la parole à ceux qui ne soutiennent pas ses actions.
    Coté ambiance, bien que dans le grand nord islandais, on pense aux contes adultes d’Aki Kaurismaki ; on peut aussi penser avec l’intrusion incongrue des musiciens du film à des films ovni comme ceux de Kusturica par exemple.
    C’est original, parfois drôle, souvent touchant, toujours intelligent. A voir donc.
    kevinsolstice
    kevinsolstice

    50 abonnés 1 931 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 11 juin 2019
    Super film écologiste contre capitalisme, l’actrice joue bien, les paysages sont sublimes, bravo au réalisateur.
    Eowyn Cwper
    Eowyn Cwper

    90 abonnés 2 038 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 14 novembre 2020
    Woman at War, c'est le récit d'une Islandaise aux idées fortes. Halla a un portrait de Gandhi et un autre de Morgan Freeman dans sa maison, elle sait tirer à l'arc, camper seule dans les montagnes et saboter le réseau électrique de la moitié du pays. Ses actes vont mettre l'économie islandaise au bord du gouffre, menaçant ses contrats avec la Chine et obligeant à en appeler aux moyens des amis américains. Tout cela fait d'elle un personnage-clé dans le paysage économique mondial.

    Prétentieux, superficiel, ridicule ? Rien de tout ça. C'est juste Erlingsson qui s'amuse à dépeindre l'Islande comme un pays contradictoire : tout fragile et charmant, mais aux mains de Vikings restés très forts. Car Vikings ils sont, et pas seulement Halla : déterminés, efficaces en tout et humains juste comme il faut, ils font tous honneur à leurs ancêtres et Erlingsson ne fait que démontrer sa propre légitimité en réalisant ce bijou. Ses fantaisies ne sont risibles que parce que la réalité leur a donné une raison d'être ; dans le film, elles sont un concentré de saveurs.

    Souvent absurde et très naïf, Woman at War n'a aucun mal à prendre les problèmes de la société islandaise à bras-le-corps sans s'en moquer. C'est par exemple avec humour qu'on met en scène le touriste hispanique servant de running gag en sa qualité de victime récurrente aux interventions policières. Quant au micro-orchestre qui suit Halla partout (chapeau à la logistique, d'ailleurs), ses notes saccadés au tuba sont là pour nous rappeler que c'est un film surréaliste et que c'est de là que l'œuvre tire ce qu'elle a de plus drôle et de plus pittoresque.

    Pittoresque : encore une épithète qu'il est important de ne pas prendre du côté péjoratif. Comment toutefois désigner autrement la manière que le réalisateur a de recycler le thriller à la mode islandaise ? Il n'y a que le petit pays scandinave pour être le berceau d'une scène aussi sérieuse qu'adorable où une source chaude permet d'arranger un problème d'hypothermie : c'est horriblement pittoresque et pourtant anti-touristique à l'extrême, car ce n'est pas en voyageant physiquement dans le pays qu'il peut revêtir de tels atours compassionnels et exotiques.

    Tout cela, c'est encore sans compter sur les magnifiques images (oui, c'est clairement l'argument le plus nul que je puisse donner sur un film islandais) et le conflit intérieur que Halla va vivre en soupesant tour à tour ses idées révolutionnaires et celle d'adopter une petite fille. Bref, Woman at War est encore une preuve s'il en fallait que la créativité n'a pas de limites, qu'on peut concilier divertissement, patrimoine et nouveauté, et que l'Islande n'a pas fini de surprendre pour d'autres raisons que sa seule iconicité du monde viking.

    → https://septiemeartetdemi.com/
    Serge V
    Serge V

    82 abonnés 446 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 8 juillet 2018
    un bon film bien interprété sur un sujet d ' actualité traité avec fantaisie ( l ' intrusion dans le scénario de musiciens et de chanteuses virtuels qui rythment le déroulement de l ' action !) sur la lutte d ' une femme contre les dangers de l ' industrie de l ' aluminium , la scène finale montre que le réalisateur est inquiet pour l ' avenir de notre planète
    Anne M.
    Anne M.

    62 abonnés 626 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 24 juillet 2018
    J’ai tout aimé dans ce film, sauf peut-être les dernières images. Même si la partie finale est excellente !

    J’aime beaucoup l’humour islandais, (je pense notamment aux films de Solveig Anspach) qui ressemble un peu à l’humour du finlandais Kaurismaki, intemporel et nourri de bon sens détourné.

    Les acteurs principaux sont très bons. La langue islandaise rocailleuse et aride comme les magnifiques paysages donne une saveur dépaysante à l’histoire.

    La description du monde, très caustique est assez désespérée malgré le burlesque : les progrès galopants de la technologie, les méthodes de surveillance et d’investigation, les dégâts du réchauffement climatique. Ceci dit, nos héros parviennent à déjouer la modernité avec des méthodes issues d’un autre âge (comme le déguisement en mouton) et c’est réjouissant, mais insuffisant bien sûr.

    Des moments de tendresse et d’émotion ponctuent cette aventure improbable -ce qui n’est pas trop grave pour une fable-, mais très captivante.

    J’ai bien aimé les musiciens et la musique accompagnant le scénario, conférant au film un côté « Europe centrale », ou balkanique comme dans certains films de Kusturiça.

    Impossible à catégoriser, réservant des surprises à chaque moment, un moment de cinéma à savourer!

    Mon blog : larroseurarrose.com
    Min S
    Min S

    50 abonnés 437 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 4 décembre 2018
    Bon film, le portrait d’une femme avec des profondes convictions et une grande force intérieure. Très agréable à regarder.
    In Ciné Veritas
    In Ciné Veritas

    81 abonnés 922 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 24 juillet 2018
    Woman at war de Benedikt Erlingsson est une œuvre dont la portée est double : politique et écologique. A l’image de son personnage principal, Halla, interprété par Halldóra Geirharðsdóttir, l’œuvre se montre militante. Dans les vastes Hautes Terres de son Islande natale, le réalisateur véhicule d’abord un message contre l’industrialisation à outrance et les intérêts financiers qui l’accompagnent. La société Rio Tinto est ainsi nommément citée.
    Le combat d’Halla pour la préservation de l’environnement passe notamment - elle a plusieurs flèches à son arc - par le sabotage de lignes à haute tension. Cette action délictueuse est vite considérée comme un acte de terrorisme et exploité comme tel par les médias. Des mesures de (sur-)sécurisation ne tarderont pas à être prises : caméras et drones de vidéosurveillance, prélèvements d’ADN.
    Cette dénonciation d’un Etat sécuritaire est complétée par la mise en scène d’un touriste hispanophone en coupable-type et du déplacement de l’épilogue du film en terres ukrainiennes… inondées.
    D’un point de vue formel, Erlingsson dote Woman at war d’une réalisation soignée. Les efforts de mise en scène sont particulièrement perceptibles sur les scènes confrontant Halla à sa sœur jumelle, deux personnages incarnés par Geirharðsdóttir. Dans ces séquences, le réalisateur cherche à éviter la technique basique des champs-contrechamps.
    montecristo59
    montecristo59

    33 abonnés 288 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 27 juillet 2018
    Pour le poète, "La femme est l'avenir de l'homme"... Benedict Erlingsson semble de l'avis d'Aragon, il a plus d'un tour dans son sac pour nous convaincre et selon moi, il réussit fort bien son coup ! Halla, son héroïne, magistralement campée par la taciturne et néanmoins rayonnante Halldora Geirhardsdottir (aussi belle en commando qu'en chef de choeur ou qu'en sa soeur jumelle prof de yoga), a une pêche d'enfer et un coeur gros comme ça. C'est bien utile pour porter des coups qui font mal à l'industrie locale de l'aluminium, coupable selon elle de dégradations catastrophiques sur son magnifique et rude biotope . Ses moyens ? Trois fois rien : un arc et des flèches, du culot à revendre, quelques discrètes sympathies dans son voisinage, une vieille machine à écrire, un solide sens de l'a-propos pour déjouer les pièges des Big Brothers locaux, un pain de Semtex volé dans un entrepôt, et une sacrée condition physique façon green warrior. Son combat, palpitant, nous est balancé au visage l'air de rien, avec une bonne dose d'humour, de poésie et de musique décalée qui balance pas mal. Le twist final, surprise du chef de jumelles jusqu'auboutistes (beaucoup plus à mon goût, soit dit en passant, que les demoiselles qui chantaient à Rochefort), ce twist est bien un peu tiré par les cheveux mais bon, il n'est pas vraiment question de réalisme dans cette jolie fable, même si elle se donne de airs "high tech" avec drones et caméras de surveillance... Il est juste question de survie, et on ferait bien d'en prendre de la graine. Bravo !
    mat niro
    mat niro

    297 abonnés 1 724 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 11 août 2018
    Ce "petit" film islandais est une bonne surprise avec un côté écolo bien assumé. En effet, Halla, se bat contre l'industrie de l'aluminium armée de son arc pour faire "péter les plombs" aux grosses multinationales qui sabotent sa nature. Il y a parfois un aspect burlesque dans cette œuvre où l'héroïne est suivie régulièrement par un orchestre. L'actrice principale crève l'écran et la sensibilité de cette femme est bien dépeinte à travers sa volonté d'adopter un enfant (on ne connait pas son orientation sexuelle mais on la devine...). Un résultat plus que positif même si l'immersion dans cette œuvre est un peu poussive au début.
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