Avis : La Finale - Page 7

C'est une histoire apparemment toute simple mais efficace et qui nous amuse et nous émeut.
Rien d'extraordinaire mais ce film en dit long sur les générations, la famille, le monde actuel, la vieillesse, l'alzheimer.

Ce film est juste incroyablement touchant, d'une simplicitié splendide et qui est parfaitement interprété avec un scénario a coupé le souffle. Un scénario tellement vrai mais avec une *bonne* fin. Ce petit fils qui au début ne pense qu'à sa petite personne et qui finalement apprend à connaitre son grand-père au fur et à mesure, puis il fini par s'y attaché et se battre pour lui. Un grand bravo je ne m'attendais pas à ce que se soit si bien ! Un grand conseil : allez-y et vous aurez une magnifique leçon de vie !

Si la bêtise a un prix, alors ce film en a le Nobel principalement par son intrigue et son scénario, même pas du niveau d’un téléfilm

Le film coup de coeur du Festival international du film de comèdie de l'Alpe d'Huez 2018! Une belle complicitè entre un Thierry Lhermitte qui perd la tête et le jeune Rayane Bensetti qui doit aller jouer sa finale de basket à Paris, dans une comèdie sur la maladie d'Alzheimer! il fallait oser, Robin Sykes l'a fait! Rien de transcendant mais quand même, "La finale" se dèfend! Lhermitte arrive à rendre son personnage touchant même si les rides commencent à marquer son visage! Ce trouble de pas savoir est bien rendu à l'ècran, une maladie dramatique qui prête pour le coup à beaucoup de gags...à prendre tel quel! Roland Verdi est une grenade dègoupillèe car à tout moment ça peut exploser n'importe où! Surtout quand vous devez faire Lyon-Paris avec votre petit fils, un chemin qu'on imagine parsemè d'embûches! Un beau rôle pour Lhermitte, sur le fil, entre comique et èmotion! spoiler: La scène finale (France-Brèsil 98, avec aux commentaires Thierry Roland & Jean-Michel Larquè) verse forcèment dans le souvenir nostalgique...

Pour son premier film, Robin Sykes est parvenu à faire un feel good movie sur un sujet délicat, mais sans que cela ne soit jamais lourd ou même moralisateur. Il n'y a que le personnage de Thierry Lhermitte, qui est d'ailleurs excellent, qui est un peu borderline, mais il reste toujours dans les limites et nous gratifie de quelques répliques amusantes. Roland est un homme authentique et cash qui est aussi drôle qu'attachant. Ce film est finalement à son image, une comédie bien équilibrée entre moments légers et moments d'émotion. Là où le réalisateur s'en sort le mieux, c'est dans la construction de son histoire qui ne comprend quasiment aucune longueur. Les "rebondissements" qui retardent l'échéance le plus possible sont répétitifs seulement, cela ne gâche pas le film, car quand ça arrive, le réalisateur amorce la dernière partie de l'histoire qui est très émouvante. En s'appuyant sur un bon duo qui se complète bien, le réalisateur porte un regard bienveillant sur la maladie d'Alzheimer sans pour autant traiter le sujet, car ce n'est pas le but de ce film qui montre néanmoins tous les désagréments que cause cette terrible maladie. Bref, "La finale" est un feel good movie réussi, un film divertissant et attendrissant qui fait passer un bon moment.

Un très beau film, assez drôle où Thierry Lhermitte campe un papy victime d'Alzheimer et sous la surveillance de son petit fils qui a un match important à jouer. L'humour est bon, l'émotion est là. J'ai bien aimé le final.

Réussir à aborder le délicat et difficile sujet de la maladie d'Alzheimer en mode comédie est un pari osé mais relevé de belle façon par le réalisateur Robin Sykes.
Thierry Lhermitte tient le rôle d'un ancien patron de restaurant atteint par ce syndrome. Sa famille tente de le gérer au mieux mais ce n'est pas simple. Une complicité va naître entre lui et son petit-fils qui doit disputer à Paris une finale d'un championnat junior de basketball.
L'histoire est drôle et touchante à la fois même si tout n'est pas parfait au niveau rythme dans cette aventure mi-cocasse mi-tragique.
Thierry Lhermitte est encore une fois brillant dans ce rôle de composition.
Un bon moment cinéma.
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Une comédie gentillette, porté par un casting ou la majorité son connu ; qui ne pousse peut être pas la chose assez loin ou du moins plu percutant. Il y a pourtant de l'idée, le grand père et sa maladie.. LE scénario est donc assez simple mais à ma grande surprise arrive à combler tout le film sans que l'on ne s'ennui (même si je dois reconnaître que je n'ais pas vraiment rigoler, devant des choses plus ou moins déjà (même si cela est de manière différente). Je ne dis pas qu'il y a plagia car de l'idée, il y a ; mais c'est l'enchainement du film qui m'a fait tenir ; ou l'on s'attends toujours au "truc". Une comédie donc peut être un peu trop "douce", mais ce qui la rend familiale. Certains acteurs ont l'air plus à fond que d'autres même si globalement ils s'en sortent tous. Petit bémol, a vouloir nous en mettre tout le long. Le rythme pêche parfois ; même si une séquence suivante arrive pour parfaire ce petit hic. Bref, malgré un sujet délicat ; le film nous offre plein de bons sentiments (et le scénario sans grande surprise, a aidé pour ce point là) et c'est déjà un bon point. Petits et grands pourront y trouver leur plaisir (et malgré le titre, le film n'est pas destiné au fan de foot!^^

Plutôt une bonne surprise. Le film accumule les maladresses et abuse un peu du comique de répétition, mais il se révèle plutôt touchant et fait souvent sourire. Thierry Lhermitte est excellent.

Une comédie touchante qui traite avec plein de bons sentiments, de la maladie d'alzheimer, avec deux/trois moments assez savoureux, portée par le duo Lhermitte/Bensetti qui fonctionne pas mal.

Une comédie dramatique avec comme points d'ancrage, la maladie d'alzheimer et les rapports petit fils-grand père. Bien que la première partie enchaine les situations improbables et qu'il soit par endroits simpliste et prévisible, ce film reste plaisant à suivre.

Un très beau film français. Pas particulièrement drôle mais très touchant. Une belle ode au sport et à la famille. Thierry Lhermitte y est magnifique. Et la fin est juste frissonnante. Une belle surprise.

Sur le papier, le film de Robin Sykes n’a rien pour faire envie, une bande annonce sans imagination, un titre et une affiche d’une banalité consternante et même un thème de départ (le road-movie entre deux personnes qui ne s’entendent pas) qui sent le formaté à plein nez. Mais il faut savoir parfois passer outre les idées premières pour se rendre compte que l’on peut parfois confondre banalité et sobriété. En fait, le film de Sykes fait mouche parce qu’il sait viser juste, il n’a pas la prétention de montrer la réalité de la maladie d’Alzheimer, ni de faire le focus sur des relations intergénérationnelles difficiles, « La Finale » n’est pas un film prétentieux au message trop appuyé, c’est un film qui parle au plus grand nombre mais sans être racoleur. Sykes a choisit le format court, à peine plus long qu’un match de football (moins de 90mn) pour ne jamais laisser l’intrigue s’empâter dans le pathos, pour ne jamais étirer une scène de suspens jusqu’à l’absurde. Bien-sur il n’évite pas quelques écueils spoiler: comme le match de basket qui se joue « au buzzer » (c’était trop tentant), les fugues du grand père pile poil aux mauvais moments,
l’exagération dans l’enchainement des situations qui tournent mal (la, on est au-delà de la loi de Murphy !), mais c’est de bonne guerre. Le film se suit sans ennuis, on entre très vite dans l’intrigue et on ne voit pas le temps passer jusqu’à une scène finale émouvante, mais émouvante comme il faut, sans aucun pathos. D’ailleurs, on sent qu’éviter le pathos a été la préoccupation n°1 des deux scénaristes, la réalité de cette maladie, que beaucoup d’entre nous ont connus ou connaitrons avec nos grands-parents, est tellement déchirante pour ceux qui n’en sont pas atteint qu’il est difficile d’en sourire, même au cinéma. Portant ici ça fonctionne, on sourit beaucoup, on se prend au jeu de ce couple grand-père-petit fils qui se connait mal et qui tente de s’apprivoiser mutuellement. La bande originale est sympathique, à tendance « musique urbaine » mais juste peut-être un tout petit peu trop forte. Au-delà de la maladie elle-même, qui est montrée sous un jour (légèrement) « aseptisée », « la Finale » est un film sur la famille et ses dysfonctionnements mais aussi un film sur l’amour du sport. Que ce soit le basket ou le football, les émotions suscitées par le sport sont montrées comme des marqueurs de cohésion familiale, ces émotions sont fortes et restent dans la mémoire familiale et la mémoire tout court. C’est le sport le plus petit dénominateur commun entre Roland et JB et c’est par cette voie qu’ils finissent par se trouver, et il n’y en avait aucune autre possible. Bien-sur, le scénario tourne, ronronne même un peu parfois, on sait très vite vers quoi on va se diriger, il n’y a pas de surprise, Sykes joue sur du velours et ne prends pas vraiment de risques. Peut-être, il aurait pu mieux croquer ses seconds rôles (très peu écrits), il aurait pu montrer la maladie aussi sous ses aspects plus douloureux et tenter une fin plus douce-amère que ce qu’il propose. Mais avec une scène de fin formidable, pleine d’une tendresse sans tire-larmes, il emporte finalement le match dans les arrêts de jeu ! Au casting, Rayane Bensetti (25 ans) interprète un adolescent. Même s’il fait le job et qu’il est même très bien, juste et qu’il rentre dans la peau de l’ado mi énervant-mi révolté avec facilité, on peut quand même trouver bizarre de choisir un acteur de presque 10 ans trop vieux pour interpréter un adolescent. Thierry Lhermitte, c’est un peu le contraire, on l’a connu si jeune qu’on a du mal à l’imaginer en grand-père victime d’Alzheimer ! Je ne suis pas très fans de Lhermitte, je trouve qu’en tant qu’acteur, il n’a jamais fait des étincelles à mes yeux, il n’a jamais pris de vrais risques. Mais je reconnais que dans « La Finale », il est très bien. Emouvant et drôle, décalé et ingérable, spoiler: il est parfait quand il découvre le plaisir coupable du Big-Mac, ou qu’il revit la finale de 1998 avec la même émotion qu’il y a 20 ans.
Et puis, il se fait plaisir en incarnant un type a qui la maladie a ôté tous ses filtres : réflexions racistes, réflexes misogynes, Alzheimer révèle parfois la nature profonde des gens et pas pour le meilleur ! En résumé, même si « La Finale » est un film sans surprise et sans prétention, il nous offre presque 1h30 de cinéma sympathique, bien fichu, avec du rire et de l’émotion dans des proportions subtilement dosées.

J'ai vu un film... traité en mode buddy movie, road movie, feel good movie, sur la base d'un thème touchant de la vieillesse, et de la déchéance avec le personnage interprété par Thierry Lhermitte, atteint de la maladie d'Alzheimer... Cette comédie douce-amère est porté par un Thierry Lhermitte, touchant par sa vulnérabilité et son jeu, tout en finesse et en nuance. C'est un grand rôle pour un comédien que de trouver les ressources de faire croire à un autre. Parfois son regard dans le vague et son énergie traînante fait entrevoir la faiblesse du personnage. Cela dit, j'espère que Th. Lhermitte continuera à nous surprendre encore longtemps.

Comédie avec un Thierry l’hermite au sommet de sa forme . Il joue un grand père qui perd la mémoire. C est touchant sur la maladie d Alzeihmer et on passe un bon moment sans être exceptionnel .