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    Les Bienheureux
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    3,5
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    Gérard Delteil
    Gérard Delteil

    172 abonnés 1 858 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 19 septembre 2019
    Malgré quelques longueurs et passages un peu bavards, le film est intéressant, notamment parce qu'il nous montre Alger. Mais il est surtout très pessimiste et sa morale se résume à "Tout est fichu, il ne reste plus qu'à s'exiler en Europe". Les derniers événements qui viennent de voir la population se soulever massivement contre le régime démentent ce pessimisme. Ces personnages désabusés, ces jeunes complètement désoeuvrés, voire abrutis, ne correspondent donc qu'à un aspect de la réalité algérienne. On ne peut pas dire que le réalisateur ait fait preuve d'une grande lucidité sur ses concitoyens. Par certains aspects, cela évoque les films de Guediguian qui porte sa démoralisation en sautoir...
    ramjj
    ramjj

    2 abonnés 3 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 24 janvier 2018
    Superbe film.
    C'est bien écrit, bien filmé, bien interprété.
    Sofia Djama bravo pour son premier film.
    anonyme
    Un visiteur
    4,5
    Publiée le 17 janvier 2018
    Une Algérie vue au microscope entre des adultes cherchant à vivre à l'Européenne et leurs enfants paumés entre la drogue et l'islamisme,
    Hotinhere
    Hotinhere

    428 abonnés 4 758 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 12 octobre 2019
    Chronique désenchantée qui sait capter avec justesse la complexité de la société algérienne au lendemain de la guerre civile. Pour son premier long métrage, la jeune réalisatrice algérienne signe un film fort et courageux porté par des comédiens brillants.
    Jean-luc G
    Jean-luc G

    47 abonnés 739 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 17 décembre 2017
    Après « En attendant les Hirondelles » de Moussaoui, le film de Sofia Djama, encore plus jeune que lui, complète le tragique tableau d’un pays, non pas au bord de l’explosion, mais en coma artificiel profond et qui n’arrive pas à sortir de l’état de sidération provoqué par la guerre civile des années 90. On lui pardonnera de légers défauts de scénario, ou de montage. Le fond est solide, la direction d’acteurs sans faille, et la baie d’Alger toujours aussi envoutante. Si Moussaoui a plutôt produit une photo instantanée de la classe moyenne algérienne contemporaine, Djama de son côté raconte un peu plus comment les individus ont vécu la décennie d’horreur qui a conduit à la déliquescence du corps social. Deux générations perdues coexistent, celle qui avait 20 ans en 1988 et ont cru que la démocratie allait arriver, et celle de leurs enfants (pas nombreux, on est à Alger…) pour qui le shit et la religion (!) leur tiennent lieu d’avenir radieux !! Amal et Samir forment un couple proche de notre petite bourgeoisie moyenne, confronté à un choix perdant-perdant, à savoir partir ou rester…. La jeunesse ressemble à la nôtre ou celle émancipée du Maroc, insouciante et touchante, malgré l’image dévalorisante que renvoie leurs parents et les souvenirs des traumatismes encore chauds.
    Le titre est lui-même empreint de cynisme : est-on heureux parce que l’on a survécu aux assassinats aveugles qui ont plombé la vie quotidienne des algériens ? Djama frappe plus fort et nous émeut avec ses tripes ; son témoignage porte parce qu’elle a vécu sur place les années de plomb. En s’appuyant en particulier sur une actrice commune aux deux films, Nadia Kaci, qui méritait tout autant un prix d’interprétation féminine. Une performance que les spectateurs algériens ne sont pas prêts de voir malheureusement.
    Cinema - décembre 2017
    Dora M.
    Dora M.

    50 abonnés 479 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 30 mai 2019
    Les personnages sont hyper attachants grâce à des acteurs qui jouent de manière très juste. On ne s'ennuie pas. J'ai aimé suivre ces personnages et leurs histoires. Les dialogues sont réussis. Film sympa.
    Goéland
    Goéland

    18 abonnés 108 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 16 décembre 2017
    film très intéressant sur la complexité de la société algérienne, ses inhibitions, son désespoir. De jeunes acteurs épatants. Une réussite
    Bertie Quincampoix
    Bertie Quincampoix

    76 abonnés 1 737 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 15 février 2018
    Ce portrait désenchanté de l'Algérie post-"décennie noire" est aussi une superbe plongée dans la capitale du pays au cours d'une nuit où les différents protagonistes vont se retrouver face à leurs propres démons – individuels et collectifs. Malgré quelques fragilités, Les bienheureux est un film sensible et intelligent, terrible description d'une société sclérosée et se repliant sur elle-même, porté par des acteurs excellents, Sami Bouajila et Nadia Kaci en tête.
    Bernard D.
    Bernard D.

    100 abonnés 604 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 14 janvier 2018
    « Les bienheureux » de Sofia Djama est pour ma part difficile à cerner. Ce film se déroule en 2008 donc 20 ans après la guerre civile, et il met en parallèle un couple et leur fils et sa bande de copains.
    Samir est un Médecin qui par conviction pratique des avortements clandestins mais espère pouvoir monter une petite clinique. Amal, son épouse, est professeure à la fac mais désabusée et regrette de ne pas avoir quitté le pays … Tous 2 sont restés par foi en leur pays avec l’espoir d’un réel changement (cf. la scène de la chanson de Léo Ferré sur le poème d’Aragon) mais ce couple reste très amer de cette révolution ratée qui n’a pas fait émerger ce pays où les femmes n’ont pas le droit d’aller au comptoir ou de boire du vin pour fêter au restaurant leurs 20 ans de mariage, belle métaphore au passage. Ce pays où malgré tout l’alcool et la drogue font des ravages, ce pays où la police est omniprésente … Comme le dit Amal « on n’a pas combattu … on a survécu comme des rats » ou bien encore « on a mené une vie d’hypocrites pour éviter le pire » c.a.d. être tué ou égorgé par les islamistes. Le couple se déchire sur leur fils Fahim qui n’est pas très brillant et que sa mère voudrait pourtant envoyer en Europe pour lui donner plus de chances alors que son père – Samir – pense qu’il doit mener la vie dont il a envie et donc rester en Algérie.
    Fahim est oisif et côtoie beaucoup Reda qui oscille entre le « punk halal », l’alcool et les pétards, et l’islam soufiste au point de se faire tatouer une sourate sur le dos. Accompagnant ces adolescents de 18 ans, Feriel est une jeune fille « lobotomisée par la société capitaliste » selon les propos de Rada est plus soucieuse d’une vie à l’européenne (et on en apprendra le pourquoi) mais elle reste sous le contrôle de son père dont l’épouse a été égorgée et qui est de fait figé dans son passé, et de son frère qui la rackette mais épaulée par son oncle, un policier assez haut placé mais lui aussi blasé par la situation actuelle de son pays.
    La confrontation entre le mode/projet de vie de ces jeunes au sein d’une société qui nous parait répressive et la vie passée/actuelle des quinquagénaires progressistes à l’époque aurait pu être intéressante mais le début du film est très lent et surtout très « brouillon » ! On a bien du mal à comprendre ce vers quoi Sofia Djama veut aller … alors que la fin du film est plutôt bien mené avec pour ma part une dernière scène sublime : la vue d’Alger la blanche obturée par le rideau que referme Amal désespérée.
    Ykarpathakis157
    Ykarpathakis157

    3 474 abonnés 18 103 critiques Suivre son activité

    1,5
    Publiée le 10 juillet 2021
    L'action se déroule en 2008 quelques années après la guerre civile. Samir et Amal étaient autrefois actifs sur le plan politique ils voulaient alors changer le système. Il est gynécologue et pratique des avortements illégaux et elle est enseignante. Ils bénéficient de certains privilèges en raison de leur position. Ils sont confrontés à une nouvelle force qu'ils appellent la bigoterie religieuse. Leur fils Fahim n'est pas aussi brillant qu'ils l'espéraient. Ils veulent qu'il étudie à l'étranger mais il préfère traîner avec ses copains se droguer et écouter de la musique. Les Bienheureux parle d'un pays en conversion avec de petites touches donnant finalement une image incomplète de la situation Algérienne de l'époque. L'une de ses questions centrales est de savoir si partir est vraiment la meilleure option pour obtenir une vie meilleure et c'est le seul aspect positif de ce film...
    Clément R
    Clément R

    14 abonnés 320 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 4 juin 2019
    Film touchant évoquant l’après guerre civile. 201 ans après, un couple tente de continuer à vivre dans la ville d’Alger. Film politique poignant. À voir
    Xavier B.
    Xavier B.

    12 abonnés 272 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 19 novembre 2021
    ‘’Les bienheureux’’ nous invite chez un couple d’algérois enfermés dans le souvenir de ‘’leur révolte’’ en octobre 1988 qui échoua à détrôner le FLN mais conduisit indirectement au succès du Front Islamique du Salut en 1991 puis à la ‘’décennie noire’’. Ils évoquent avec fierté les luttes politiques passées, mais avec désespoir la terreur islamique subie ensuite, longtemps, sans gloire. Les enfants de cette génération -la réalisatrice Sofia Djama a leur âge- cherchent leur voix face à l’islamisme rampant et à un avenir économique incertain, avec, toujours la tentation de l’exil en France…
    Sofia Djama filme les groupes de l’intérieur ; on est au milieu de la scène, entraîné par le mouvement des acteurs. Elle filme Alger de la même façon. Elle se sert de la géographie notamment celle du Telemly où immeubles et routes sont imbriqués ; la ville apparaît en arrière plan de l’action, partant de la silhouette d’un voisin à sa fenêtre pour glisser sur l’immeuble entier, sur l’avenue qui domine cet immeuble pour finir, naturellement, logiquement, par une vue de la Moutonnière, de la baie d’Alger et du Monument des Martyrs. Superbe. Alger comme cadre de vie plus que comme décor.
    Le film est très bien joué, manifestement très écrit quand il s’agit des dialogues un peu ‘’intello’’ des adultes, mais bien plus improvisé quand les jeunes sont entre eux.
    Une démonstration -superbe- de ‘’punk allal’’ restera dans les annales. Question : est-elle emblématique de l’Algérie de 2018 ?
    Visions d'Afrique 2018
    bbnut
    bbnut

    7 abonnés 75 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 22 septembre 2019
    Très beau film, d'une grande finesse d'analyse sur la situation algérienne. Par ailleurs, je trouve la mise en scène d'une grande maitrise, loin des tics et affèteries d'un certain cinéma d'auteur. Une vraie découverte.
    Piotr W.
    Piotr W.

    57 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 13 septembre 2018
    Excellentissime - tres noir, tres réel. Alger on y est et on y echappe pas. Tout a changé et rien ne change. Un film qui parlera certainement bien plus a ceux qui ont vecu ou qui y sont nés. Chronique d'un quotidien ordinaire. A voir absolument
    anonyme
    Un visiteur
    0,5
    Publiée le 25 février 2018
    Vide dénué de profondeur, brouillon dans la mise en scène! Un sujet très intéressant mais traité d'une manière superficiel! Quel dommage, Mon étoile est dédié à la performance de l' actrice Nadia Kaci qui à mon avis a sauvé le film. Je l'avais découvert dans le très beau et fort film de la réalisatrice Franco-algérienne Rayhana "A mon age je me cache encore pour fumer"
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