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Un visiteur
1,0
Publiée le 24 décembre 2018
Film sans intérêt. Plein de longueur. Une caricature du monde social éducatif émaillé de circonstances rocambolesques pout tenter de donner un peu de contenu ( intrique amoureuse entre S Kimberlaint et C Lelouche , choix d'une famille monoparental ...) sans succès
Un sujet sensible, servi par des bons acteurs, en premier lieu par un bébé adorable et attachant: on comprend les réactions positives... Tout de même, on pourrait s'attendre à un peu de sens critique aussi, surtout de la part de la critique officielle. On dirait un gentil documentaire sur comment il serait bon que ces choses se passent, coté service sociaux et aspirants parents adoptifs. La fiction n'en est pas une, lisse et plutôt ennuyeuse, l'histoire construite de retours en arrière chronologiques, qui devraient éclairer le parcours des uns et des autres mais qui ne sont pas vraiment maîtrisés, une Sandrine Kimberlain surtout occupée à mâcher et un peu agaçante, dans un rôle finalement superflu. Dommage.
Le film est pas mauvais en soi, quoique très basique, je n'ai simplement pas compris l'intérêt du film. On en ressort, on se dit bon ok. La musique j'en parle pas, mon dieu que c'est basique.
Dans le genre le film se situe entre "Les Bureaux de Dieu" (2008) et "Réparer les Vivants" (2016) Des personnages qui se croisent et s'entrecroisent dans une narration qui joue avec la chronologie, un concept qui peut paraître un brin superflu mais qui s'avère particulièrement judicieux notamment pour comprendre certains personnages et pour apporter une émotion plus palpable. La première partie est toutefois un peu lourde, beaucoup trop explicative et didactique qui manque autant de naturel que d'émotion. Le film doit ainsi beaucoup aux personnages de Jean/Lellouche et surtout de Alice/Bouchez. Site : Selenie
Deuxième film de Jeanne Herry (fille de Miou-Miou et Julien Clerc), après le très réussi Elle l'adore. Beaucoup de tact et de sensibilité pour ce film sur l'adoption. Une mise en scène simple mais solide, avec un côté souvent très documentaire. Un scénario finement écrit. A peine une ou deux incohérences et deux ou trois trous d'air sans conséquences. Une interprétation toute en nuances. Un très beau casting en tête duquel Sandrine Kiberlain et Elodie Bouchez sont comme toujours très biens, avec une mention spéciale pour Gilles Lellouche, parfait dans le rôle sans doute le plus touchant de ce Pupille. Une belle surprise donc pour un film empli d'une belle justesse et d'une belle émotion. Jeanne Herry confirme donc largement.
Film sur l'adoption en France, traité avec humour, authenticité et humanité. Un bon casting dans l'ensemble. Film nécessaire et dont l'on aimerait voir la suite quelque 18 après.
J'ai pleuré, j'ai ri, j'ai été touché par l'ensemble de ce film qui dépeint le cheminement de l'accouchement sous X puis de l'adoption avec toutes ses difficulté et ses bonheurs. Jeanne Herry nous offre encore un film fort et touchant avec des acteurs incarnés. Superbe !
Vraiment un beau film sensible sur l'adoption. Les sentiments et la bienveillance sont au cœur du récit. On ressent véritablement l'angoisse des adoptants même au moment où l'enfant paraît. Cela semble dur de se retrouver d'un coup responsable et ressource unique.
Un film très tendre, qui n’en fait jamais trop. Jeanne Herry s’efface avec une mise en scène sobre captant, à l'aide de gros plans, les émotions fortes vécues par les personnages. Se voulant très proche de la réalité, Pupille possède tout de même une narration construite. Une quête de parentalité poignante.
Sensible et pudique, la croisée de deux destins promis à se trouver : une mère et son enfant. Le film est assez factuel et à quelque chose de très documentaire, notamment dans tout ce qui gravite autour et tous les personnages qui ont voix au chapitre. Mais il est en même temps très émouvant grâce à d'excellents interprètes et un scénario bien écrit.
Le parcours des parents adoptants en France, tout autant des parents dépassés au point pour certaines mères d'abandonner sous X leur progéniture, est d'une complexité inquiétante. C'est sans doute l'intérêt premier de ce long-métrage "Pupille" qui, à la façon d'un reportage ou d'une thèse de sociologie, s'empare du destin d'un petit bébé, né sous X, dans un hôpital de Bretagne, et du traitement social qui est fait à ce type de problématique. Autrement dit, la question de l'enfant est abordée du point de vue de la jeune mère qui abandonne son enfant, de l'assistant familial qui va accueillir le nourrisson le temps que le département statue sur son cas, des travailleurs sociaux qui cherchent à trouver des solutions de lutte contre la maltraitance enfantine, et d'une mère célibataire, prise dans le rude combat de l'adoption.
Il n'aura pas échappé au spectateur que Jeanne Herry aurait pu être éducatrice spécialisée au sein de l'Aide Sociale à l'Enfance. En effet, il est incontestable que le film est très documenté. Il montre avec brio les rouages d'une administration qui œuvre au plus près des intérêts de parents et d'enfants en difficulté. Néanmoins, à l'inverse, cette imprégnation professionnelle fait craindre un risque de misérabilisme et de bons sentiments des professionnels, tous dévoués à la cause.
La mise en scène confirme le talent de Jeanne Herry. Les acteurs se donnent avec plaisir à cette histoire, comme si eux-mêmes étaient concernés par le problème. On saluera surtout l'interprétation d'Elodie Bouchez, trop rare au cinéma, qui brille d'intelligence et de grâce dans ce rôle d'une femme en recherche de parentalité.