Avis : Pupille - Page 8

Sujet délicat traité avec beaucoup de profondeur et de précision . Réalisation magnifique au plus prés du bébé avec délicatesse et bienveillance. Casting 5 étoiles , tous d'une justesse incroyable. Un film émouvant, instructif et à la hauteur du sujet. Bravo.
Originalité : 8/10 , Réalisation: 8/10 , Casting : 10/10 ,

Tout converge pour contribuer à donner un côté "film empathique et bienveillant" à cette oeuvre et, d'une certaine manière, on n'y croit pas trop vraiment mais on se laisse un peu gagner par l'émotion (ce qui n'est pas si mal). Le scénario repose sur une quasi-documentarisation chronologique et didactique de l'acte d'adoption des enfants nés "sous X", à laquelle est ajouté, avec un certain talent, une couche plus humaine et réaliste pour ne pas paraître trop froid mais cela sonne en partie faux (et parfois ,en raison de quelques ajouts de complexité psychologique des personnages peu crédibles ou inutiles). Il reste que les acteurs sont plutôt bons, que la réalisation est excellente et la qualité des images assez exceptionnelle. Donc, ne boudons pas notre plaisir.

Un hommage émouvant à tous les gens qui sauvent ces enfants abandonnés, Pupille fait vraiment chaud au cœur et verser la larme de compassion. Pauvre petit père... Pupille s'ouvre en nous brisant le cœur d'assister à l'abandon d'un adorable bambin, sans pour autant diaboliser la mère car on nous dévoile aussi le suivi psychologique, les raisons, les mises en place de procédures pour accompagner ces deux êtres qui se séparent à tout jamais... Et l'on découvre alors les familles d'accueil, des gens formidables qui se donnent corps et âme à l'enfant jusqu'à ce qu'il parvienne à trouver un foyer stable, et s'y attachent forcément. Gilles Lellouche trouve un rôle qui lui va comme un gant, tout en retenue et nous fait parfois passer par le rire (lorsqu'il taquine spoiler: la mère adoptive
qui fait prendre le bain au bébé) et parfois par les larmes (la séparation... Quelle tristesse même si l'on sait que cela est pour le bien du bébé). Sandrine Kiberlain joue tout en finesse cette femme dévouée à la cause des enfants à placer en familles, qui subit un amour impossible, mais les seconds rôles sont autant de parcours de vie qui font de ce film un bijou d'intelligence : l'analyste psychologique qui nous montre les couples évalués pour l'adoption (tâche difficile et ingrate, comme elle peut être la plus louable et salutaire possible), la femme qui patiente depuis huit ans pour adopter... Tout le film ne tourne pas seulement autour du bébé, mais tout nous y ramène très naturellement, comme une évidence, pour nous donner l'impression de faire partie de cette grande "famille" qui protège ce petit bonhomme. Émouvant, sensible, Pupille est un chant d'amour à tous ces héros du quotidien, des gens formidables et dévoués.

Très beau film choral qui s'articule autour d'une histoire d'adoption. De nombreux personnages bien dessinés, bien interprétés ; un montage narratif très maîtrisé. La fiction a des accents documentaires ; très informée, très écrite, avec un aspect didactique qui peut faire craindre au début une certaine sécheresse. Mais pas du tout : cet aspect didactique ne tue jamais l'émotion, il l'accompagne intelligemment, il la sert avec justesse. L'empathie fonctionne à plein ; on écrase joyeusement une petite larme. Et en plus, c'est porté par une vraie foi en nos institutions, quelque chose de socialement positif, qui fait actuellement du bien.

Pétri d'humanité, sensible et précis. Chaque intervenant délivre sa part de doute dans le système d'adoption, ses obligations et sa foie. Les interactions sont parfois échauffés, souvent emballés mais toujours pleines de pudeur et de véracité pour rendre le plus juste possible ce long parcours. Le montage est exemplaire autant que chaque visage choisis pour porter ce beau film. Une seule séquence marque de sa patte une romance ajoutée et qui pourtant permet au film de ne pas tomber dans le patos, à l'inverse de ce qu'on pourrait imaginer, et lui rend sa part de magie lié à l'enfance. Clotilde Mollet rend ainsi sa voie au petit Théo et réchauffe notre cœur de parent. Jusqu'à dernier plan le film est magistral.

Jeanne Herry nous offre, avec Pupille, un des films français les plus réussi de cette fin d’année 2018. Et qui sera sans nul doute cité à plusieurs reprises lors de l’annonce des nominations aux prochains César. Le long-métrage de la jeune réalisatrice est, en premier lieu, très abouti parce qu’il s’avère assez passionnant pour comprendre le fonctionnement de l’adoption en France. La protection de l’enfance dans notre pays est certes présentée de façon très documentaire, mais la réalisatrice parvient à rendre ces moments toujours assez captivants. Principalement parce que les actrices qui incarnent les seconds rôles, comme Olivia Côte ou Miou-Miou, réalisent des prestations criantes de vérité. Pupille est aussi une réussite parce que le film parvient à n’être jamais larmoyant, alors que le sujet, hautement sensible, pouvait facilement faire basculer le récit dans le lacrymal à l’excès. Dans son scénario, Jeanne Herry parvient à briser le côté pesant de l’attente de l’enfant, par de petites touches d’humour bien distillées et surtout par le talent de deux de ses comédiens principaux, à savoir la fantasque Sandrine Kiberlain et l’épatant Gilles Lellouche. Ce dernier, quasiment le seul homme au casting, s’en tire une nouvelle fois avec les honneurs. Mais la prestation la plus savoureuse du long-métrage reste celle d’Élodie Bouchez. Peu vue ces derniers temps sur nos écrans, elle trouve dans Pupille un rôle à son image, sensible et plein de charme, que son talent porte très haut. Pupille est donc un film sensible et délicieusement éclairant sur le difficile parcours de l’adoption.

J'ai été très touché par l'humanité de ce film et de ces personnages qui accompagnent une mère accouchant sous X, un bébé qui démarre dans la vie avec une rude histoire et une femme célibataire qui a fait un long chemin pour adopter l'enfant. Beau, tendre et émouvant. A voir.

Un film quasi documentaire sur l'adoption et son parcours du combattant pour toutes les parties, très humain, porté par une brochette d'acteurs impliqués.
Une critique plus détaillée et d'autres sur le-blog-d-elisabeth-g.blogspot.fr

Le second long-métrage de Jeanne Herry, sorti en 2018, aborde le sujet de l’adoption dans sa dimension la plus large (de l’accouchement sous X à la famille d’accueil en passant par l’assistance sociale). A l’aide d’un scénario particulièrement soigné, le récit s’apparente presque à un documentaire tout en conservant le caractère fluide d’une fiction. Les principaux acteurs (Sandrine Kiberlain, Élodie Bouchez et Gilles Lellouche) livrent une prestation poignante dégageant avec pudeur des émotions intenses. C’est beau, simple et naturel, tout comme les multiples plans resserrés sur les visages qui tissent une forme d’intimité avec les personnages. Bref, un film rempli d’amour et de délicatesse.

un film boulversant, sensible, emouvant, juste. Les acteurs sont parfaits touchants, tout en retenu. Le parcopurs douloureux et en meme temps chanceux, d'une bébé abandonné et d'une femme qui rêve intensément et absolument d'être mère. Un film certainement très réaliste, ou l'on voit la souffrance de ces enfants, le travail difficile des assistantes sociales, de l'encadrement rigoureux le parcours difficile et doulourteux pour adopter. et surtout surtout Elodie Bouchez absolument naturelle vraie, belle touchante on pleure avec elle on est avec elle du début à la fin, elle est boulevarsante. a voir absolument.

Un film strictement interdit aux non candidats à l'adoption.
À regarder uniquement, si vous aimez lire les modes d'emploi des appareils électroménagers, surtout ceux que vous n'achetez pas...
Je ne pensais pas qu'il y avait autant de dépressifs en France.
Courage.

Très beau film sur l’adoption, Pupille parvient à toucher le spectateur par sa totale empathie envers des personnages qui sont pour la plupart en souffrance. Sur un thème qui pouvait déboucher sur une œuvre à thèse, la réalisatrice a su se concentrer sur l’essentiel, à savoir les sentiments humains, sans pour autant tomber dans le mélo puisqu’elle stoppe ses séquences à temps pour ne pas verser dans le sentimentalisme. D’une belle acuité psychologique, le film respecte également les bébés comme étant des êtres humains à part entière, capables de ressentir à la fois les tensions, l’amour et d’être des éponges de tout ce qui les entoure et les concerne directement ou indirectement. Pas besoin d’ailleurs d’avoir eu des enfants pour apprécier ce très joli film qui revalorise aussi le rôle des hommes au sein de l’éducation des petits. Bref, une belle découverte et une œuvre qui mérite de connaître un beau succès. Tous les acteurs y sont exceptionnels de véracité.

Très beau film. bouleversant, plein d'espoir pour les enfants nés sous X. On apprend ce qui amène un bébé abandonné par une jeune femme émouvante dans sa décision mais que même en étant une maman, on peut comprendre. Le chemin d'un petit poupon de la naissance à l'adoption, les équipes qui se démènent autour de lui pour qu'il ait un avenir heureux. Vraiment j'ai adoré ce film. Les acteurs, tous, sont merveilleux de talent et d'émotion. Bravo à Jeanne Herry, pour ce superbe film qu'il faut absolument aller voir.

magnifique ! Un film d'émotions, sans jugement. Des personnages justes pour décrire une situation très délicate que celle de l'abandon et de l'adoption. Gilles Lellouche est puissant de sincérité

Un film grandiose, d'une justesse, d'une neutralité irréprochables.
Les acteurs sont parfaits, le scénario est orchestré de manière originale et s'enchaîne très bien. Ce film est une vraie pépite et je le reverrai avec grand plaisir.