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portnoy
2 abonnés
42 critiques
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2,0
Publiée le 7 février 2021
Pendant le 3/4 du film, je n'ai vu qu'un film plat, sans emotion donc ennuyeux. Dans, le dernier quart d'heure j'ai ressenti quelques courts moments de vérité. Cela a justifié la deuxième étoile..
Ce film est drôle et émouvant à la fois. Il parle d'énormément de sujets .... La relation père / fils, le regard de l'un sur l'autre, l'inquiétude de l'un pour l'autre, les divergences d'opinions qui n'empêchent pas le respect... le tout filmé avec beaucoup de subtilité tout en parlant aussi de la réalité de ce pays... De beaux personnages (père et fils dans la vraie vie !) et l'occasion de voir une communauté peu représentée dans l'univers cinématographique : les chrétiens d'Orient. Autre qualité : pas de musique envahissante comme il faut en supporter trop souvent. Néanmoins l'auteur a intégré dans ce film une "petite madeleine musicale" qui a parfaitement sa place : un vrai régal ! Depuis "The Lunchbox", je n'avais pas vu de film avec autant d'humanité !
Joli film qui raconte à travers une histoire simple toute la complexité des rapports filiaux et qui montre à travers ce « road movie » dans la ville comment se coexistent difficilement les arabes et les colons. Ceux qui se sont échappés en allant vivre à l’étranger et ceux qui font avec, parce que c’est comme ça...
Le wajib est une tradition palestinienne. Lorsque quelqu’un se marie, les hommes de sa famille doivent personnellement remettre les invitations au mariage en mains propres. Wajib, l’invitation au mariage suit donc un père et un fils qui circulent de quartiers en quartiers dans Nazareth, la plus grande ville arabe du pays avec des 75 500 habitants. Abu Shadi est un vieux monsieur, fumeur et fatigué, mais reconnu et apprécié du fait de son passé de professeur. Shadi, son fils, est architecte et vit en Italie. Il est rentré dans le pays spécialement pour remplir cet usage. Père et fils s’aiment mais ont des désaccords. Sur le chemin de leur voyage ils discutent, se disputent et se font des reproches lorsqu’ils ne se comprennent pas. Le cinéma nous offre régulièrement des histoires sur les relations d’un enfant avec sa mère, mais rarement avec son père. La réalisatrice palestinienne y remédie en nous invitant à cette rencontre forte en émotions. D'autres critiques sur notre page Facebook : Cinéphiles 44 et notre site cinephiles44.com
je ne comprends pas certaines notes sévères ! le film est très agréable à suivre, avec toutes ces petites ruelles, ces routes , ces personnes que l'on va inviter au mariage....Le père et le fils sont l'aéropage en charge des invitations.....Mais ils doivent résoudre une affaire familiale grave ....Le film est une sorte de road movie très localisé et les rencontres sont peu approfondies mais attachantes...Les dialogues sont plutôt fins et écrits avec des relations qui vont de la famille à la Palestine.....La photo est souvent lumineuse et claire, le rythme posé, et le regard sur les gens attachants, j'ai aimé ce film doux et politique......
Sur fond géopolitique de la vie en Israël, on suit un père et son fils dans un road-movie urbain. Une suite de rencontres colorées entre famille et amis. Beaucoup d’humanité dans ce film, une grande sensibilité, du réalisme et une pointe d’humour. Un voyage qui en vaut la pein.
Malgré quelques longueurs dues aux inévitables effets de répétition (scènes de conduite en voiture, visites chez les amis et membres de la famille), ce film est intéressant et sonne vrai, à la fois dans les rapports père/fils et dans la peinture de la société palestinienne contemporaine.
Un film intimiste qui offre l’hospitalité propre à Nazareth avec les joies et les problèmes auxquels sont confrontés ses habitants. Sans fard, sans drame, simple.
Un père marie sa fille. Comme le veut l'usage en Palestine, il sillonne Nazareth pour remettre en mains propres aux invités les invitations à la cérémonie. Son fils l'accompagne, qui a choisi le chemin de l'exil.
On comprend vite l'intention de Annemarie Jacir, une jeune réalisatrice palestinienne à l’œuvre délicate. Elle est double. D'une part, faire la radioscopie de la société palestinienne à travers les amis que les deux protagonistes rencontrent au fil de leur pérégrination : Chrétiens ou Musulmans, riches ou pauvres, conservateurs ou modernistes, pro- ou anti-OLP... D'autre part, brosser le portrait d'un père et de son fils que la vie a éloignés, sur lesquels plane la figure de la mère absente, partie vivre avec un autre à l'étranger. Le père a choisi de rester en Palestine et de s'y accommoder des difficultés d'un régime d'occupation, quitte à nouer avec des Juifs des liens d'amitié que le fils réprouve. Le fils lui, a choisi de vivre à l'étranger, en Italie, dans le souvenir idéalisé d'un pays qui a bien changé depuis son départ.
Le projet du film est estimable. Sa réalisation est loin d'être mauvaise, servie par l'interprétation impeccable de ses deux protagonistes principaux, père et fils à l'écran comme à la ville. Le problème de "Wajib" est que le fil qui le tient est trop ténu pour susciter l'intérêt. On se lasse vite de la déambulation de ce père et de son fils, de leurs rencontres répétitives, de leur dialogue à fleurets mouchetés et de leurs franches engueulades.
A Nazareth (ville d’Israël) un fils est revenu d'Italie où il vit désormais pour aider son père à distribuer, suivant la coutume, les invitations au mariage de sa sœur. Ce sont des arabes chrétiens et ils sont joués réellement par un fils et son père, tous deux acteurs. Ils vont sillonner Nazareth dans la vieille voiture familiale, en se chamaillant plus ou moins, et en rendant visite aux futurs invités, prétexte à des portraits assez savoureux. Joli dispositif, parfaitement maîtrisé, et qui en dit long sur l'ambiance de la ville. A voir absolument.
C’est un film Palestinien où il est question de la Palestine. Mais surtout d’un père et de son fils. Pas de message politique, d’images de révoltes, de lutte anti-coloniale, mais une plongée au cœur de Nazareth et de son peuple, à travers quelques-unes de ses figures, et les conditions de vie des arabes d’Israël en toile de fond. La vie quotidienne, où il est davantage question de couleur de chemise ou de robe, et la confrontation du père et de son fils, où se mêlent la tendresse et l’incompréhension. Deux générations, deux visions de la Palestine, une de l’intérieure, l’autre de l’extérieur, le même amour du pays et de la famille, le même regard, prompt à l’humour et la dérision.
A Nazareth, quand un père marie sa fille, il fait lui-même la tournée de distribution des invitations à ses invités. Wajib. Le devoir et la tradition. Son fils, venu exprès d’Italie, l’accompagne dans son tour de la ville et de ses gens en une journée. La vie en Palestine apparaît par petites touches, au détour des conversations, des rencontres et des visites, où les femmes font du gringue au père comme au fils.
Un film juste et touchant. Deux acteurs tellement bons qu’ils s’équilibrent. Le discours politique latent est une forme subtile de résistance. La structure en duel continu et en mouvement nous fait partager ce moment simple et riche.
Wajib est une balade en voiture à travers une vieille ville qui est nouvelle pour nous. Heureusement, j'ai compris très tôt dans le film que cette ballade n'allait nulle part si ce n'était pas en rond, et qu'on allait prendre notre temps pour y arriver. Mais ça allait pour moi car je le savais dès le début, donc je pouvais me bien installer et profite du voyage.
Wajib est l'histoire d'un Palestinien d'une trentaine d'années qui revient de sa nouvelle vie en Italie pour aider son père à livrer en mains propres des invitations au mariage de sa soeur. La plupart du film montre les deux hommes qui sillonnent les ruelles de Nazareth et distribuent les invitations à la famille et aux amis. Le peu d'histoire qu'il y a (est-ce que la mère va participer au mariage, qui doit être invité, quelle robe de mariage est la meilleure) est secondaire comparé aux rencontres et les discussions avec les gens.
Wajib n'est pas un film qui brûle lentement, c'est tout simplement lent, mais il est exactement ce qu'il voulait être et ça vaut déjà une bonne recommandation.
Quasi documentaire correct qui manque de profondeur, de variété.
Ce que je retiens c'est que Nazareth est une ville comme une autre. Avec son bon vivre, ses difficultés, les espoirs et déceptions de ses habitants, etc.
On a beau être dans un cadre / environnement palestinien, on sens à quel point a la moindre occasion les questions jubés et palestiniennes peuvent revenir vite et s embraser.