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    La mauvaise réputation
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    desiles ben
    desiles ben

    30 abonnés 204 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 7 juin 2018
    Très beau film,plein de sensibilité. Sur un sujet plus totalement nouveau - une jeune musulmane écartelée entre la culture norvégienne et la culture pakistanaise -, l'auteur du film parvient à émouvoir et surtout à surprendre grâce à son sens de l'intrigue et des rebondissements. S'ajoute à cela un indéniable sens esthétique dont témoigne la manière dont sont filmées les maisons et les rues du Pakistan ainsi que la scène finale tout en mélancolie neigeuse. La solitude de l'héroïne est poignante, certaines scènes sont dignes d'une tragédie grecque...
    velocio
    velocio

    1 160 abonnés 3 022 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 10 juin 2018
    Pas facile d'être de sexe féminin dans un pays comme le Pakistan. Pas facile, non plus, d'être une fille dans une famille pakistanaise expatriée en Europe, par exemple en Norvège, avec des mères qui, bien souvent, sont pires que les pères pour pourrir la vie de leurs filles. C'est ce que Nisha, une jeune fille de 16 ans, va apprendre à ses dépens, elle, la bonne élève, elle qui sait donner le change à ses parents, lorsque Mirza, son père, va la surprendre dans sa chambre en compagnie (très chaste !) d'un garçon de son âge. Ni une, ni deux, direction le Pakistan, chez la sœur de Mirza, chargée d'"apprendre à vivre" à Nisha. Dès lors, la pauvre jeune fille ne va pas cesser de tomber de Charybde en Scylla ! (A propos de Charybde et Scylla et donc du détroit de Messine, on se contentera de préciser que la situation des filles, il y a moins d'un siècle, n'était guère meilleure en Sicile et dans d'autres régions d'Europe, voire de France, que celle qu'on trouve actuellement au Pakistan ou dans d'autres pays du monde !). Tiré de l'expérience personnelle de la réalisatrice, envoyée au Pakistan à l'âge de 14 ans, le film met l'accent sur l'importance du "qu'en dira-t-on" basé sur les rumeurs pouvant courir sur tel ou tel membre d'une famille et qui rejaillissent sur celle-ci.
    On pourra s'étonner de voir des scènes se déroulant au Pakistan, montrant des mœurs d'un autre âge et une police particulièrement corrompue : mais non, ne soyons pas surpris, ces scènes "pakistanaises" ont été tourné chez l'ennemi intime du Pakistan, l'Inde et les actrices et acteurs qui jouent les rôles "désagréables" (père, mère, tante de Nisha) sont toutes et tous ... indiens.
    On terminera par LE défaut du film : toutes les scènes fortes du film sont accompagnées par une musique qui n'est pas qu'inutile : elle est particulièrement nuisible !
    Yves G.
    Yves G.

    1 273 abonnés 3 283 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 6 juin 2018
    Nisha a seize ans. D'origine pakistanaise, elle vit en Norvège avec son père qui s'est sacrifié pour donner à ses enfants l'espoir d'une vie meilleure, sa mère, son frère aîné qui rêve de faire des études de médecine et sa sœur cadette qui n'est pas encore sortie de l'enfance. Nisha a les loisirs ordinaires des adolescentes norvégiennes de son âge : elle joue au basket, envoie des SMS, flirte avec des garçons... Mais ses parents, soucieux de "ce que les gens disent" (pour traduire mot à mot le titre norvégien), surveillent étroitement l'éducation de leur fille. Tout bascule quand le père de Nisha la surprend dans sa chambre en compagnie d'un garçon.

    Iram Haq sait de quoi elle parle. On imagine volontiers la part d'autobiographie que contient le deuxième film de cette actrice norvégienne d'origine pakistanaise, née à Oslo en 1976, passée depuis quelques années derrière la caméra. Le risque était grand qu'elle y égrène gentiment ses souvenirs, l'histoire d'une jeune fille à cheval entre deux cultures, dont les amourettes adolescentes doivent passer à la censure d'un contrôle parental tatillon.

    Il n'en est rien. La mauvaise réputation choisit le drame façon "Jamais sans ma fille". Au bout de trente minutes, par un saut dans l'espace aussi abrupt qu'inattendu, il nous transporte au Pakistan - l'affiche du film le laissait déjà à moitié présager. Car, pour le bien de sa fille, pour la sauver de la mauvaise réputation que son imp.r.udence lui vaut désormais dans la communauté pakistanaise de Norvège, son père décide de la renvoyer chez sa tante.

    Le film change du tout au tout. La chronique gentillette d'une jolie jeune fille en mal d'intégration en Norvège devient le drame d'une femme kidnappée au Pakistan qui cherche à s'évader. On partage son désarroi ; on espère avec elle un sauvetage ; on est terrassé par son infortune. Bientôt le film prend un second tournant. Nouveau bond dans l'espace dont on ne dira rien sans en dévoiler l'intrigue. Avant de se conclure, on en voit venir un troisième qui n'aura pas lieu car le scénario prend un nouveau chemin, parant l'un des personnages d'une humanité qu'on ne lui espérait plus.

    Ce qui séduit dans La mauvaise réputation c'est sa capacité à bifurquer, à nous entraîner là où on ne s'y attendait pas, à nous surprendre sans cesser de nous émouvoir. Déjà, l'an passé, le réalisateur belge Stephan Streker réalisait "Noces" sur le mariage forcé d'une jeune Belgo-pakistanaise, un des films de mon Top Ten 2017. Le filon est décidément fertile.
    Marcel D
    Marcel D

    99 abonnés 212 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 9 juin 2018
    Un film qui peut interroger sur le poids de l'éducation, le poids de la société, l'existence du libre arbitre sur le port du voile. Un film que j'ai apprécié mais plus pour la narration que pour sa grammaire cinématographique qui reste très légère. J'ai bien accroché à la première heure, puis j'ai eu un vrai moment de flottement car rien n'évolue vraiment, mais j'ai aimé la fin. Les dialogues ne sont pas très riches, mais les acteurs jouent bien, même s'ils sont toujours dans le même registre.
    Scénario Catastrophe
    Scénario Catastrophe

    27 abonnés 156 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 10 juin 2018
    Ce film sur l'identité culturelle et le conflit générationnel entre des parents migrants et l'enfant née en Europe est très intéressant, voir même important, parce qu'il représente une réalité pour de nombreuses jeunes filles, victimes de mariage forcé. Le film en lui-même est assez horrible,on en ressort assez dépité. La jeune fille, Nisha, subi les conséquences dramatiques de tout ce qu'elle entreprend et dès qu'on sent une lueur d'espoir, de bien être, celle-ci est écrasée par un châtiment...c'est ce qui rend le film particulièrement difficile. La fin représente spoiler: l'espoir d'une libération en demie-teinte. Avec la caméra qui reste du côté de la maison et Nisha qui s'en va en courant, on peut présager qu'elle disparaitra à jamais pour ne plus revoir cette famille oppressante.
    Ce que je trouve réussi dans ce film, c'est la posture du père, spoiler: qui est un être horrible mais chez qui on peut trouver une once de culpabilité à la fin
    . Il semble beaucoup aimer sa fille et à la fois ignorer ce qu'elle est. L'avis de Nisha est d'ailleurs sans importance, elle est toujours "derrière" et peu de place est réservée à sa parole.
    anonyme
    Un visiteur
    2,5
    Publiée le 26 juin 2018
    Non pas un impérissable trésor de sophistication et de subtilité, mais un film honnête et percutant, qui interpelle tout en donnant à réfléchir. Il nous fait suivre les tribulations d’une jeune Pakistanaise d’Oslo dont le timide désir de liberté entre en contradiction avec les normes conservatrices, puritaines et ascétiques de son milieu d’appartenance. Car oui, en Norvège comme ailleurs, sous l’effet des frustrations et des humiliations accumulées, la crispation identitaire des immigrés de la première génération se fait parfois terriblement aiguë. Dans le film d’Iram Haq, c’est elle qui donne sa sève putride et son ferment morbide au traditionalisme oppressif dont est victime la jeune Nisha. Et elle aggrave ainsi les principaux facteurs de verrouillage du carcan ethnique et familial : le pouvoir parental dans sa version la plus absolutiste et inflexible, un souci obsessionnel de la respectabilité et des atteintes possibles à l’honneur familial, une police des mœurs livrant les jeunes femmes aux suspicions paranoïaques et aux imprécations hargneuses d’un moralisme pudibond, l’action sournoise des rumeurs qui se propagent comme un venin dans l’entre-soi communautaire, etc. Il y a en outre un aspect kafkaïen dans la manière dont ces facteurs conjuguent leurs effets. Dans le cas de Nisha, c’est une véritable machine infernale qui soudainement se met en branle. Au départ, rien ne nous laisse présager la radicalité et la violence dont la pauvre adolescente va faire les frais. Certes, ses parents lui tiennent plutôt la bride haute, mais ils paraissent aimants et chaleureux. Cependant, Nisha est obligée de leur cacher certaines choses. Non pas des choses extravagantes, mais simplement les amusements et les activités exploratoires typiques de l’adolescent moyen en Occident : sortir en boîte de nuit, fumer des cigarettes, flirter, etc. Tout bascule le soir où son père la surprend dans sa chambre avec un garçon. Les deux adolescents se sont à peine effleurés, mais pour le père de Nisha, le mal est fait : sa fille chérie vient d’être souillée par un de ces « connards de blancs » (sic). Son acharnement à croire qu’elle « a couché » traduit sans doute la déception des espoirs qu’il avait placés en elle. Car c’est d’elle, de sa bonne conduite et de sa réussite, qu’il attendait la justification de ses efforts et de ses peines. C’est le syndrome morbide des parents qui misent tout sur leurs enfants : leur amour est si pathologiquement lié à un ensemble de projections qu’il ne tolère aucune flétrissure de l’idéal fantasmatique qui s’est cristallisé au fil du temps. La logique sous-jacente d’un tel amour est disjonctive : "tout ou rien". Et peu importe de savoir si Nisha a vraiment fait ce que les apparences donnent à croire qu’elle a fait. Le soupçon suffit à l’entacher. De toute façon, la réaction du père est d’emblée si brutale, l’ami de Nisha en est si amoché, que le scandale devient inévitable. Les deux adolescents ne sont coupables de rien, mais désormais tout porte à croire que leur comportement a été licencieux. La conviction délirante du père s’avère donc performative. Elle a créé les conditions de sa validation par la rumeur. Nisha ne pouvant pas se racheter par un mariage avec son flirt, elle finit par être emmenée de force chez une tante au Pakistan. Mais cet exil forcé ne met pas fin à ses déboires… Sa déchéance se poursuit et la conduit à vivre l’impensable. La scène se passe au bord d’un immense ravin. Un de ceux dont la béance abrupte paraît se fondre avec les cieux. Nisha est comme hébétée. « Saute ! », lui crie son père. Est-il besoin d’en dire plus ? Sinistre paradoxe d’un amour pathologique qui n’admet pas la perte de l’objet aimé : plutôt encore le voir s’évanouir dans le néant ! Tragique vérité de cette phrase prononcée plusieurs fois par le père : « Tu es tout pour moi ». Car on peut bien en dériver le corollaire suivant : "Si tu n’es plus celle que je désire voir en toi, tu n’es plus rien pour moi". Et puis aussi cet autre : "Si tu cesses d’être telle que je te veux, je n’ai plus rien, et je préfère encore que tu te donnes la mort". La volonté de destruction se manifeste ici comme la phase terminale de l’adoration morbide. Mais à la fin du film, le père semble accepter la perte de son objet fantasmatique. Sans doute est-il alors mort à lui-même, mais il accède ainsi, peut-être pour la première fois, au véritable amour paternel. Il a compris que sa fille choisirait la liberté. Et quand ce choix se concrétise et que les yeux de Nisha se tournent une dernière fois vers les fenêtres de l’appartement familial, le père est là, fantomatique, derrière l’une des vitres. Peut-être n’a-t-il jamais été aussi proche de sa fille qu’en cet instant où la distance est devenue définitive…
    poet75
    poet75

    256 abonnés 703 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 11 juin 2018
    Qu’il y ait, sur nos écrans, des films de pur divertissement, censés nous faire oublier, le temps qu’ils durent, les âpres réalités de notre monde, pourquoi pas ? Il m’arrive d’aller voir des films de ce genre et, parfois, d’y trouver du plaisir. Heureusement, cependant, que l’offre cinématographique propose également d’autres films que ceux-là ! On ne saurait se contenter d’un cinéma d’évasion. Il me paraît nécessaire de se confronter aussi et surtout aux films qui rendent compte, d’une manière ou d’une autre, du réel, y compris lorsque le réel est dérangeant ou oppressant. Ainsi du sort que l’on réserve à certaines jeunes filles soupçonnées d’être « fautives » au point d’entacher, soi-disant, l’honneur de leur famille.
    C’est le cas dans « La Mauvaise Réputation », un film dans lequel la réalisatrice Iram Haq raconte sa propre histoire. Prénommée Nisha dans le film, la jeune fille d’origine pakistanaise vit avec ses parents, son frère et sa petite sœur en Norvège et, bien sûr, au contact de ses camarades d’école, s’expose à des influences différentes de, voire contraires à, celles que lui ont inculquées ses parents. Ses premiers troubles d’adolescente, elle les expérimente au contact des jeunes Norvégiens qu’elle fréquente au collège. Mais le soir où son père la surprend dans sa chambre en compagnie d’un garçon qu’elle y a fait entrer clandestinement, tout s’effondre. Dans la famille pakistanaise qui est la sienne, on ne plaisante pas avec ce genre d’incartades. La peur du déshonneur, la crainte du regard des autres familles de même origine, le risque d’être mis au ban de leur communauté d’appartenance et de voir les clients de son magasin diminuer de façon drastique, c’est trop de pression et trop de honte pour le père de Nisha qui, même s’il affirme qu’elle compte pour lui plus que tout au monde, décide de la mettre au pas de manière intraitable.
    Pour ce faire, rien de tel, selon sa logique, que de forcer sa fille à quitter la Norvège afin de la confier à sa famille restée au Pakistan. Là-bas, au pays, loin des tentations inhérentes à l’Occident, le père de Nisha estime qu’elle sera sous bonne garde et qu’on saura l’éduquer selon les coutumes du pays. On imagine ce qu’éprouve l’adolescente, contrainte de faire ce voyage, puis se retrouvant sous surveillance de sa famille du Pakistan. Mais c’est se tromper lourdement que de croire que, parce qu’elle est dans son pays d’origine, la jeune fille ne saurait plus être cause d’aucun scandale. Il suffit d’un beau jeune homme et d’une petite frasque de rien du tout pour que tout recommence, d’autant plus que des policiers véreux ne demandent pas mieux que d’en profiter brutalement et vénalement. Nisha n’est pas au bout de ses peines ni son père au bout de sa honte. Comment un père peut-il aimer sa fille (car il ne fait pas de doute qu’il aime) tout en lui faisant subir autant d’avanies ?
    De ce point de vue, certaines scènes de ce film sont particulièrement bouleversantes, voire extrêmement choquantes. Mais on sent bien que la réalisatrice est restée au plus près de ce qu’elle a elle-même vécu, de ce qu’elle a dû supporter. Son film, cependant, ne bascule ni dans l’accusation ni, encore moins, dans la condamnation. Il est plutôt du registre du questionnement. Pourquoi ? Le père de Nisha n’est pas un monstre, dans ses yeux se devinent la peine et le doute. Pourquoi ? Mais pourquoi donc se comporte-t-il aussi durement avec sa propre fille ? Une question qui ne cesse de hanter Iram Haq, sans nul doute.
    FaRem
    FaRem

    7 367 abonnés 8 811 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 10 février 2019
    "La mauvaise réputation" ou la difficulté de vivre entre deux cultures... En tant que Norvégienne d'origine pakistanaise, Iram Haq nous raconte ce qu'elle connait et même ce qu'elle a vécu. Cinq ans après "I Am Yours", un film sur une mère célibataire dans lequel on retrouvait le thème de la famille avec des relations familiales difficiles, la réalisatrice est de retour avec un film qui est tout simplement inspiré de sa propre histoire. À 14 ans, ses parents l'ont envoyé de force au Pakistan pour sauver leur honneur et l’éloigner de cette vie à l'Occidental qui ne leur plaisait pas. C'est exactement ce qui va se passer pour Nisha lorsque son père la surprend dans sa chambre avec un garçon. À travers ce film, Iram Haq nous raconte son histoire, car Nisha, c'est elle. Comme souvent avec ce genre de film qui nous plonge dans une culture que l'on ne connait pas, le choc est grand et le résultat est édifiant. De la Norvège décomplexée à la curiosité mal placée du Pakistan, on suit le quotidien de cette adolescente ou plutôt sa descente aux enfers, car ce qu'elle vit, on ne peut le souhaiter à personne... Maria Mozhdah qui incarne Nisha est tout simplement bluffante pour son premier rôle. J'ai rarement vu un visage aussi fermé exprimer tant de sentiments différents. L'inexpérience du métier apporte parfois de très belles choses comme cette authenticité pas si facile à avoir et qui est présente ici. Le récit respire l'authenticité et quand on sait que c'est la réalisatrice qui raconte son histoire, on comprend pourquoi ça sent le vécu. Cette dernière ne juge pas, aucun parti-pris, elle montre seulement une sombre réalité toujours d'actualité. Le traitement du sujet est extrêmement juste et soulève des questions intéressantes. Si le titre français n'est pas si mal pour une fois, celui en anglais est bien plus fort et révélateur. "What Will People Say" à savoir "Que diront les gens". Au-delà de ce rapport étrange à l'honneur, on remarque que tout ce qui se passe arrive par rapport aux autres. Les parents font ça, car les gens vont penser telle chose. Ils font une autre chose pour que les gens arrêtent de parler, etc. Ça revient à vivre pour les autres alors que dans tout le film, ils parlent de la famille et de l'importance d'être solidaire. Il y a beaucoup de bonnes choses dans ce film que j'ai trouvé vraiment intéressant même si ce thème-là est de plus en plus commun au cinéma. En somme, un très bon film à la fois puissant au niveau de son message, intéressant dans son traitement et remarquablement interprété par un super casting.
    Carlos Stins
    Carlos Stins

    69 abonnés 657 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 14 juin 2018
    Un sujet fort et important pour un long-métrage coup de poing bien qu'un peu trop classique. « La mauvaise éducation » est le genre de film dont on ne ressort pas indemne, le genre d’œuvre qui prend le spectateur aux tripes, ne le laisse pas respirer en le confrontant directement à la violence du monde. Il faut avoir le cœur bien accroché pour suivre ce film car il n’épargne rien au spectateur et s’avère très réussi en tant que plaidoyer en faveur de la condition de la femme et dénonciateur des horreurs qu’elle subit. Passé cela, je regrette quelque peu que le film soit aussi linéaire et illustratif, la réalisatrice étant obnubilée par la représentation de la réalité si bien qu’elle ne cherche pas à prendre de hauteur sur son sujet ni à développer une réflexion autour. Le long-métrage sonne comme déjà vu, limité par un parti-pris qui facilite l’immersion du spectateur mais ne laisse pas de place à la nuance. En l’état, « La mauvaise éducation » est un film puissant et courageux porté par des acteurs au top et une réalisatrice ambitieuse qui a le mérite de tenter de faire bouger les choses.
    Olivier A.
    Olivier A.

    2 abonnés 4 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 12 juin 2018
    Extra ordinaire. De belles images, un beau casting. Prenant et dérangent car cela se passe aussi chez nous, si on y regarde un peu.Un film que j'aurai pu manqué et qu'il faut voir absolument.
    dejihem
    dejihem

    117 abonnés 658 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 16 juin 2018
    Un film sur un tel sujet est toujours salutaire mais dans celui-ci, l’histoire et son traitement est limite caricatural. « Noces » sorti en 2017 était bien plus subtil et ne se concentrait pas que sur le personnage principal.
    «  La mauvaise réputation » est tout de même moins caricatural que « Jamais sans ma fille » de 1991 ou Sally Field était exaspérante.
    PaulGe G
    PaulGe G

    101 abonnés 607 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 13 juillet 2018
    de la difficulté d'une jeune fille musulmane a vivre sa vie de femme, de la difficulté de la famille a vivre sans le regard des autres. que ce soit en Europe ou en Asie le problème est le même et est insoluble . à la limite du supportable dans le propos ou dans l'image, la réalisatrice ne dénonce pas mais décrit la vie tres dure soumise aux lois ancestrales. une interprétation au sommet et une réalisation hyper soignée, un film dur et important.
    Joce2012
    Joce2012

    170 abonnés 502 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 12 juin 2018
    Très bon film, très bien joué qui tient en haleine du début à la fin.... Les coutumes et le regard des autres peuvent à tout jamais changer une vie ....qu'elle chance nous avons d'être dans un pays de liberté !
    Min S
    Min S

    49 abonnés 437 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 14 juin 2018
    Bon film très stressant, je me suis senti prise au piège tout comme la jeune fille qui se fait enlevé par les êtres sensés à l’aimé et à la protéger plus que n’importe qui au monde, ses parents....
    ce film dénonce une réalité encore d’actualité de nos jours.
    Qué sad ! :(
    Gfa Cro
    Gfa Cro

    46 abonnés 573 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 11 juillet 2018
    Vu et avis le 20180710

    Film un peu convenu sur le thème, pas grande surprise et peine un peu à transmettre des émotions.

    Pour qui ne connais pas la question, le film est très bien, il explique bien ce qu il se passe plus souvent à priori qu on ne le pense.

    Pour qui connais déjà un peu le sujet, il n apporte rien de nouveau. On remarque qu au moment de la conversation par webcam avec le Canada, la mère est plus dure que le père. En effet, il semblerait que cela arrive, même si c est plus souvent les hommes de la maison.

    Pour le déjeuner en pleine campagne sur le chemin du retour. C est effectivement quelque chose qui arrive, même si dans le contexte de ce film, cela ne soit pas une option que l on peut vraiment prendre au sérieux.

    Pour le chantage des policiers pakistanais, c est une accusation pas rare.

    Etc. Donc très bien pour qui ne connais pas ces situations. Un peu classique et consensuel pour qui en a déjà entendu parler.
    Les meilleurs films de tous les temps
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