Derniers Avis sur Mignonnes

L'hypersexualisation des jeunes filles selon Maïmouna Doucourè qui èvoque les problèmes de la prèadolescence par les frasques d'une fille qui assiste impuissante à la dètresse de sa mère! Comme le souligne la rèalisatrice, son premier long-mètrage est « un cri d'alarme » , exposè dans toute sa gravitè! Aminata rêve de danser dans une bande, tout en sachant qu'elle n'est pas sur la bonne voie! Au travers de ce groupe de danseuses, Doucourè pose un regard constamment juste sur notre sociètè actuelle et tèmoigne en même temps du courage au fèminin (l'hypersexualisation est malheureusement un sujet tabou et dangereux). Les actrices ont ètè fort bien choisies, notamment Fathia Youssouf qui joue son rôle à merveille avec un naturel qui laisse pantois! Pour son premier rôle au grand ècran, c'est assez impressionnant à voir! Sa presta lui vaudra d'ailleurs à juste titre le Cèsar 2021 du meilleur espoir fèminin! Espèrons qu'après "Mignonnes" (2020) et "Hawa" (2022) il y aura d'autres projets aussi forts, sensibles et maitrisès de Doucourè...

Après avoir vu de nombreuses critiques sur des sites anglophones, je voulais me faire mon propre avis. En soit, le film est bien réalisé, de belles performances de jeu, mais le fond... Si on avait traité ce fond par le biais d'un documentaire, ça aurait été percutant et bien plus direct pour faire passer le message que la sexualisation des corps de femmes dès le plus jeune âge. Mais là, je pense que ce film est une pépite pour les pédophiles et j'ai très peur pour ces jeunes actrices qui vont avoir l'étiquette de la "petite salope" qui joue dans Mignonnes. Le fait que le film soit réalisé par une femme ne change rien. Il a été imaginé et pensé avec un regard pervers et à part quelques regards de personnages secondaires ou de figurants, rien ne dit franchement "regardez ceci, c'est mal et dangereux" et c'est là tout le problème. Il n'y a pas de mise à distance ou de réflexion. Pour les personnes lambda, ça vous mettra mal à l'aise et pour les pervers et les pédophiles, c'est du pain béni. Je ne pense pas que c'était le but... ou peut-être (on peut se poser la question...)

Inadmissible film trop sexualiser je suis dégoûté de cette exemple j'ai pas pu finir le film avec mon enfant tellement c'était n'importe quoi moralité zéro histoire zéro mais vraiment le pire c l'exemple le contenu

Bof ça se regarde mais je n'ai pas aimé l'ambiance du film et j'ai trouvé la fin ratée. Je ne le verrai pas une 2ème fois.

Le début partait bien et puis petit à petit c'est la surenchère. A trop vouloir en faire, l'histoire perd en force. Certaines scènes sont convaincantes et touchantes et d'autres pas crédibles. Et plus les personnages, pourtant bien joués, se sont enfoncés dans leur caricature, moins je suis parvenu à les trouver sympathiques et donc à empathiser avec eux.

Et si le but de la réalisatrice est de dénoncer l'hyper sexualisation des jeunes filles, il n'était pas nécessaire de multiplier les scènes où les jeunes filles sont justement hyper sexualisées. Je n'ai pas trouvé le film choquant comme certains ont pu le dire ou l'écrire mais clairement il ne suit pas son propre message.

Techniquement par contre, le film est bon. L'image et le son sont bons et le film est bien rythmé

Film singulier qui ne laisse pas indifférent (il dérange et fais réfléchir) face à la sexualisation exacerbée de ces gamines qui reproduisent sans comprendre ce qu'elles voient de leurs aînées

Je suis mitigée, je comprends le message qui voulait passer au public. Mais je comprends moins le fait de sexualiser autant ces enfants. les scène de danse non approprié pour leur âge gros plan sur le postérieur tel des clips a la Nicki ou cardi j'étais mal à l'aise

Je viens de voir le film et oui bien sûr la scène du spectacle est dérangeante surtout par sa longueur. Mais c'est utile bien sûr même si je n'ai aucune idée de ce que des enfants de cet âge voit quand ils regarde ça. En tout cas le sujet est bien là et c'est un film d'une grande humanité. Les gens sont beaux et bienveillants. Dans la réalité on sait que les abus, dérives et séquelles sont destructeurs et c'est un film utile que les plus jeunes devraient être incités à voir.
Bravo à toute l'équipe car le film est bien réalisé et les acteurs et actrices de l'ensemble du films sont bons et bien dirigés. Un film qui me fait penser dans un autre registre à Papicha. Un autre film remarquable. Vive le cinéma :-)

Film sans aucun intérêt stigmatisant des petites filles sont mises en scène non pas dans les danses sensuelles mets sexuelle c'est dégueulasse...

je ne savais pas a quoi m'attendre, l'actrice principale joue bien l'innocence. le film devient vite dérangeant de part le sujet traité. c'était sans doute l'objectif

Je veux bien comprendre que étant enfant on peut vouloir plaire ou grandire trop vite, faire des erreurs sans savoir les conséquences mais là il y avait des scènes trop exagéré comme:
- twerker devant les deux vigiles (personne fait ça)

- ou encore vouloir se déshabiller devant son oncle ou frère je sais pas pour avoir son téléphone

- twerker devant sa Mere et sa tante lorsqu’elles lui jeter de l’eau…

J'avais entendu parler de ce film suite au scandale suscité outre-Atlantique sur les réseaux sociaux. La réalisatrice avait alors répondu que c'était une dénonciation de l'hypersexualisation. Intéressée par la question, j'ai visionné ce film avec beaucoup d'attentes. Làs...

Il est donc question d'Amy (Aminata), 11 ans, dont la famille sénégalaise vient de s'installer en région parisienne. Son quotidien est rythmé de ses cours de sixième, la surveillance de ses petits frères, et les rendez-vous dans le cercle religieux de sa mère, où l'on apprend qu'une bonne femme est une bonne épouse qui respecte son mari. Le grand absent de cette histoire: le père. Et pour cause, il est reparti au Sénégal spoiler: afin d'épouser une seconde femme, qu'il compte bien importer et imposer à sa famille première
.
Etouffée par ces moeurs conservatrices, Aminata s'entiche d'Angelica, pré-adolescente du même âge, mais qui à ses yeux incarne la liberté puisqu'elle danse, sort, et s'habille d'une façon qui me fait mal au doigts en l'écrivant : aguicheuse...

Je passerai outre les écueils dus à un premier long métrage : un rythme inégal, une trame narrative mal ficelé - certains événements, spoiler: comme le fait de pousser une de ses camarades de classe dans le canal de l'Ourcq
, qui n'ont aucune conséquence sur le destin de l'héroïne/l'intrigue principale.
Néanmoins, il y en a un qui est de taille : celui de la vraisemblance qui est crucial dans les oeuvres naturalistes comme celle-ci. Aminata vole un smartphone et l'utilise à l'envi, sans que celui-ci n'ait des problèmes de batterie ni que son propriétaire ne décide de bloquer la sim. C'est anodin me rétorquerez-vous? Il est vrai. Mais tout comme ce sont les petites renoncements qui font le lit des plus grandes lâchetés, ce sont les petits détails qui dénotent le manque d'implication de la scénariste/réalisatrice dans le développement de son histoire.

Et venons-en au deuxième manque de vraisemblance du film puisqu'il est en outre son sujet principal : l'hypersexualisation des adolescentes.
J'ai précédemment utilisé le terme "aguicheur" pour décrire le style vestimentaire d'Angelica. Bien que ma gorge se serre en l'écrivant, il me semble ici approprié. Et ce style vestimentaire, tout comme celui des copines danseuses d'Angelica, me semble maladroit d'autant plus que la direction du collège ne semble pas s'en émouvoir. Si les protagonistes avaient eu 14 ou 15 ans et se trouvaient en fin de collège, cela m'aurait moins dérangée, puisqu'on aurait eu affaire à des adolescentes cherchant à tester leurs limites. Mais là ce n'est pas le cas.... D'autant plus que l'on ne sait pas comment et par qui les vêtements sont achetés - par les parents, nous supposons - mais à aucun moment le rôle, passif ou actif, des parents dans l'hypersexualisation n'est abordé. Il est ébauché quand Angelica explique qu'elle ne voit pas ses parents qui travaillent trop au restaurant. Or travailler beaucoup n'est pas forcément synonyme de laxisme éducatif.
S'ajoute à cela le concours de danse : aucune autorisation parentale n'est requise? spoiler: Personne n'est choqué dans l'organisation du concours de voir des gamines twerker et se mettre des doigts dans la bouche
? Personne ne se lève parmi l'assistance pour dire stop? Tout le monde ferme les yeux??? Est-ce qu'ainsi, la réalisatrice souhaite dénoncer la complaisance d'une société fasse à des gamines perdues qui singent des attitudes lascives par pur mimétisme cela parce qu'elles n'ont pas de sens critique ( ce qui est plausible à cet âge), spoiler: le paroxysme de cette complaisance étant l'attitude excitée d'un vigile de laser game face au déhanché d'Aminata.

J'aimerais répondre par la positive. Sauf que la façon dont est menée la réalisation (gros plans sur les fesses, aucune distanciation dans la mise en scène, et je me répète oubli du thème du regard de l'adulte, qu'il soit parent ou prof, sur les vêtements portés par ce groupe de gamines) ne provoque en moi qu'un profond malaise et me fait dire que la réalisatrice est complètement passée à côté de son message...

C'est triste, car il y a bien évidemment des choses à dire sur ce sujet, sans être, d'une certaine façon, aussi caricatural...

Du pain béni pour des prédateurs pédophiles. C'est très grave comme image pour des enfants mineurs.
Cela n'a rien d'innocent . Je vois où la réalisatrice a voulu en venir mais les scènes sont trop sexualisée!
Je l'ai vu dans l'avion et les personnes autour de moi étaient tous choquées par ce que je regardais alors qu'ils n'avaient pas le son . Ce film devrait être censuré.

Est-ce que la bigamie existe vraiment en France parmi les musulmans ou est-ce fictif pour les besoins du film et le début de l’histoire d’Amy ? Toujours est-il que j’ai été choquée et même si le film a des qualités réelles, j’ai ressenti un profond dégoût.

Une œuvre qui critique bien les dérives qu'on propose à la jeunesse actuelle. Son interprétation laissera peut-être quelques personnes sur la touche, mais en creusant vraiment l'histoire on y devine bien les valeurs transmises derrière. Pas assez explicite, l'œuvre pourrait avoir un scénario plus élaboré