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andika
92 abonnés
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4,0
Publiée le 27 octobre 2019
Woody Allen est enfin de retour au cinéma, malgré certaines personnes qui auraient clairement envie de le bannir. Et cela tombe bien, car il a encore beaucoup de choses à proposer et nous aurions tort de nous en priver pour des raisons plus que bancales. Même si certains comédiens ayant participé à ce film s'en sont désolidarisés (alors qu'ils y livrent des prestations convaincants), il n'est pas interdit de le voir et encore moins de l'apprécier.
C'est l'histoire de Gatsby, un jeune étudiant un peu torturé, interprété par un fantastique Timothée Chalamet. Il programme un week-end à New-York avec sa petite amie, Ashleigh, interprétée par une délicieuse Elle Fanning. Le temps pour elle de réaliser l'interview d'un fameux réalisateur un peu taciturne, puis de suivre Gatsby dans des clubs de jazz, des musées, ou tout simplement marcher sous la bruine new-yorkaise qu'il affectionne tant. Mais rien ne va se passer comme prévu !
Au début, tout semble parfait et idyllique entre eux. Leur vie sur le campus de Yardley, leur amour, leur jeunesse, leur beauté. La photographie dépeint un monde onirique avec des teintes très vives, presque saturées, et des couleurs automnales accentuées, qui dépeignent un monde idéalisée. Mais dès que le train commence à dérailler, et que la pluie commence à tomber, la photographie devient plus neutre, plus sobre. On perd en couleurs ce qu'on gagne en mélancolie. Et pourtant, même si l'ancrage à une certaine tristesse de la réalité est plus prégnant, on reste quand même totalement dans le monde du cinéma. Le personnage de Chan, interprété par une pétillante Selena Gomez ne cesse d'être notre boussole. Affirmant même que si l'on se contente de la réalité de la vie et qu'on n'aspire pas à davantage, c'est qu'on ne mérite pas mieux. Et ses nombreuses répliques acides ne cessent de nous faire rire. Woddy Allen n'a pas son pareil pour faire naître la magie du cinéma. Dans l'écriture de ses personnages tout d'abord, et les messages qu'il transmet. On se délecte par exemple d'entendre le personnage de réalisateur dépressif (Liev Schreiber) fustiger les journalistes. On se moque gentiment du star system avec le personnage de Diego Luna qui interprète une vedette en vue. Ou encore les problème de couple du scénariste Ted, interprété par Jude Law, et de sa femme Connie (formidable Rebecca Hall).
En dépeignant la jeunesse avec tendresse, Woddy Allen nous offre un film touchant, plein d'amour, de mélancolie, de tendresse et de naïveté. A croire qu'avec l'âge, il perd de son cynisme légendaire. Voir ce beau Timothée Chalamet plongé dans ses turpitudes amoureuses, se débattre dans l'emprise parentale (relation avec sa mère) puis finalement s'émanciper grâce à un élan romantique inspiré de cinéma, est une expérience plaisante, émouvante. Tout sauf neutre. Woddy Allen nous dit simplement qu'il est bon de continuer à rêver, de continuer à rire et surtout, de continuer à aimer. Et pas qu'au cinéma !
Cette nouvelle comédie douce amère pourrait sembler inutile, un film de plus dans la l’œuvre prolifique du réalisateur octogénaire qui ne cesse d’explorer l’inconstance des sentiments, les doutes amoureux et existentiels qui jalonnent les différentes tranches d’une vie. Il n’empêche que Woody Allen nous séduit toujours autant par sa virtuosité à conter une histoire au charme désuet et mêlant avec gourmandise humour, émotion et mélancolie. Si le cinéma c’est entre autre l’art de raconter une histoire, alors « Un jour de pluie à New-York » est incontestablement un moment de Grand Cinéma et un délicieux divertissement.
New York , sur fond d' air humide, et d'airs de jazz, on suit les pérégrinations de deux jeunes étudiants qui vont voir leurs routes diverger. Le talent des deux acteurs fait mouche. C'est drôle, mélancolique, critique aussi ( le plus vieux métier du monde serait-il le journalisme?). On sort de la séance avec l'impression d'avoir vu un beau joyau de cinema. WA est un grand cinéaste.
Si ce que vous souhaitez c'est "aller voir un Woody Allen", Un Jour de Pluie à New York est le film qu'il vous faut. Tous les thèmes du célèbre réalisateur juif y sont réunis : New York, ambiguïté des relations amoureuses, univers bourgeois, humour grinçant et intelligent, narration léchée.
Je vais peut-êtrre à contre courant mais ce film est pour moi assez creux. Les rencontres sont toutes prévisibles , pas de surprises ni d'étonnement. Et toujours la même chose chez Allen: le désir et le plaisir sexuel. La pensée ne se limite pas à citer q.q. auteurs elle est processus d'ouverture vers ce qui échappe. Et beaucoup de choses échappent à nous humains... La créativité reste notre richesse si temporaire soit-elle.. Avec ma sympathie. M. VERDI
« A rainy day in New York » de Woody Allen, est ce qu’on pourrait appeler un film délicieux. A la fois énergique, enlevé et mélancolique. Il est imprégné des atmosphères de New York tout autant que des intermittences sentimentales de ces jeunes gens pleins de charme et de fougue. Les acteurs sont brillants, les dialogues extrêmement spirituels et les images de Victoria Storaro sont d’une grande beauté. Un film pétillant qui est une déclaration d’amour à la vie et à la ville.
Encore un petit bijou de Woody Allen. Toute l'âme américaine y est retranscrite avec un humour qui est vraiment propre à Woody Allen. La fascination de la réussite - qui frise la bêtise, avec un réel détachement par rapport à la valeur de l'argent. Une étonnante contradiction assez profonde avec nous européens. C'est très amusant, voire jubilatoire pour qui a vécu un peu là bas. A voir sans hésiter.
Quel délice ! l'argument est mince, mais 1h30 c'est trop court pour se repaître de la vue d'Elle Fanning, adorable et solaire en nunuche sensuelle. Les autres sont plutôt ternes à côté et c'est dommage, surtout pour Timothée Chalamet qui fait un contrepoint vraiment faible à cette irruption de grâce et de vivacité. Mais Elle rappelle bien des comédies américaines qu'on a adoré et qu'on aime encore, un régal, avec juste ce qu'il faut de tendresse et de profondeur pour "plaire et toucher". Du grand divertissement.
Un joli et gentil jour de pluie à New York pour une comédie allenienne des plus classiques, mais qui n'en reste pas moins mineure. Le scénario est tout aussi sympathique que prévisible, tout comme le casting fait place à une nouvelle génération qui manque parfois de caractère et de charisme (Chalamet, Gomez). Mais Elle Fanning joue merveilleusement bien les ingénues. Au final, un bon moment, mais rien d'inoubliable.
Decevant Autant par l'histoire qui n'a rien d'original que par le jeu d'acteur de Chalamet pas du tout convaincant Peut-être parce que le role n'est pas credible? Bref du woody transposé sans crédibilité dans le monde d'aujourd'hui
Le plus mauvais Woody Allen ! Lui qui nous a habitués à des petits chefs d'oeuvre comme, entre autres, Blue Jasmine. Que t'est-il arrivé Woody ? Panne d'imagination ? L'apothéose du cliché à deux sous se situe à la fin du film lors de la déclaration de la mère. Caricature plus que risible !
Franchement ce nouveau Woody Allen est tout à fait réjouissant. Si j'ai bien compris c'est le projet que Amazon ne voulait pas sortir à cause du mouvement MeToo et des accusions dont il faisait l'objet. Ce film montre, encore une fois, que vouloir suivre les injonctions morales est une erreur et qu'il aurait été dommage de gâcher un film aussi sympathique.
En fait j'aime beaucoup l'avatar que prend Woody Allen pour s'exprimer dans ce film à savoir Timothée Chalamet (ou plutôt devrais-je dire les avatars, puisque le réalisateur joué par Liev Schreiber en est clairement aussi un), il a un tête de jeune premier un peu dandy dépressif, ça fonctionne bien. De manière générale les acteurs sont vraiment bons et on a droit à une belle distribution. C'est d'ailleurs assez réjouissant de voir toutes ces stars tomber amoureuses chacune à leur tour, et pour des raisons différentes, de Elle Fanning.
Elle Fanning qui a un beau rôle de cruche je dois le dire. Et dans le récit ça fonctionne vraiment bien, puisqu'elle n'est pas une fille particulièrement intelligente, drôle, elle a juste un joli minois (et une très belle paire de jambes qui vont magnifiquement bien avec sa jupe, mais moins que celles de Selena Gomez) et ça suffit pour que tous les artistes soient là à s'émerveiller... à la trouver formidable alors que clairement elle ne dit que des conneries... elle a juste l'air gênée, ivre et semble ne pas avoir de personnalité.
Et donc fatalement lorsque Chalamet rencontre le personnage de Selena Gomez on voit immédiatement l'alchimie. Les deux se cherchent, on voit clairement qu'elle est intéressée et lui fait semblant qu'il n'en est rien, mais il laché une réplique qui dit tout. Franchement c'est ô combien agréable de les voir tous les deux... surtout qu'il y a sans doute la scène la plus belle du film, il se met au piano, il se veut dandy dépressif, mélancolique tous les clichés du monde, elle veut se changer, et on la voit choisir ses vêtements, elle s'approche de lui qui est toujours au piano, la caméra pivote légèrement et on y découvre la mini mini mini jupe (et ses jambes exquises) qu'elle a décidé de porter. C'est pas forcément le truc le plus subtil du monde, mais j'aime beaucoup la manière avec laquelle c'est amené, il n'y a plus de doute possible, elle le veut.
Elle pétille là où Fanning semble juste être totalement perdue. Il n'y a pas de doutes possibles, il faut choisir la brune.
Derrière son côté comédie romantique au pays des grands bourgeois, j'ai quand même l'impression que Woody a conscience un peu de l'inanité de son sujet. Quels vrais problèmes peuvent avoir ces gens friqués ? Et pour ça le personnage de la mère et les révélations qu'il apporte sont vraiment salvateurs. On a beau vouloir correspondre et se conformer à l'habitus bourgeois, le milieu socio culturel de départ peut néanmoins ressurgir... Et surtout derrière la façade, les manières, il y a parfois quelque chose d'autre de bien moins reluisant.
J'aime bien.
Mais ce que j'aime bien aussi c'est l'apport de Vittorio Storaro au cinéma de Woody Allen. Disons qu'il sublime réellement certains échanges entre les personnages avec sa lumière. Certes ce n'est pas aussi fou que dans Wonder Wheel, mais mine de rien ça rajoute un cachet et sublime les acteurs. Il y a juste une nuit américaine parfaitement immonde qui débarque pendant dix secondes sans trop qu'on sache pourquoi...
Alors oui, la fin rappelle trop celle de Minuit à Paris, mais je trouve ça vraiment plaisant comme film... Un film un peu insouciant où on prend plaisir à être mélancolique sous la pluie et à abandonner un petit rayon de Soleil.
D'un ennui sans précédent... Dès les premières scènes je n'ai pas apprécié le côté cucul et m'attendait à ce qu'il soit justement nuancé par beaucoup plus de profondeur, de comédie, de satire... Il n'en est rien. Plus le film avançait et plus j'étais déçue par ce scénario qui ne menait nulle part. J'ai franchement eu l'impression de voir un mauvais film de Noël... L'actrice principale est détestable dans son rôle et clairement agaçante dans son très mauvais jeu de la nunuche campagnarde. Tous les personnages masculins tombent sous son charme, vantent son intelligence et sa beauté ( ah bon ?) mais c'est à se demander pourquoi ? Le scénario est vide, je ne comprends pas ce qu'a voulu raconter le réalisateur et ce qu'il prétend dénoncer. S'il s'agit du thème de la prostitution relativement abordé c'est trop simple, niais, voir ridicule... Le scénario du pauvre petit riche blanc plein de petites convictions comme " je ne veux pas aller à la fête de maman" #rebellion qui évoluent dans un environnement totalement aseptisé, je ne sais pas qui arrive à s'identifier à cette histoire, en tout cas je ne suis pas la cible ...
Woody Allen est de retour dans son écrin de New-York pour une histoire de couple ; un classique allenien. Un jeune couple d’étudiants bourgeois profite que la jeune fille doit réaliser l’interview d’un réalisateur sur New-York pour passer deux jours ensemble dans les plus beaux hôtels, restos et piano bar de la grosse pomme. Mais fait du hasard ou plutôt chez Allen de leurs destinées, il vont vivre un chassé-croisé et ne passer aucun moment ensemble durant ces deux jours. Ce chassé-croisé ponctué de rencontres et d’expériences pour chacun d’entre eux va leur permettre de grandir et de constater qu’ils ne sont pas faits l’un pour l’autre. Et la première scène montre de manière éloquente le décalage entre ces deux jeunes gens charmants joué par Timothée Chalamet en Gatsby en couche culotte et la magnifique Elle Fanning parfaite en oie blanche rurale. Elle pourrait tellement paraitre idiote et risible dans ce rôle, mais sa composition fait de son personnage un pur objet comique et attendrissant ; un bol d’air frais traversant les 90’ de film. C’est un marivaudage juvénile donc le fil rouge du film. Un scénario foisonnant, des dialogues enlevés qui font mouches ; le tout enveloppé dans un ton plus british que yankee, cette comédie romantique et mélancolique est une belle réussite dans le genre. Dans ce montage parallèle Fanning-Chalamet ; le personnage féminin bénéficie des séquences les plus captivantes, la catharsis familial du personnage masculin moins prenante est aussi un peu too much. Un bon cru de Woody tout-un-cinema.blogspot.com