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    My Deer Hunter Dad
    Note moyenne
    2,0
    58 notes En savoir plus sur les notes spectateurs d'AlloCiné
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    4 critiques spectateurs

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    RedArrow
    RedArrow

    1 527 abonnés 1 491 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 18 juillet 2018
    Sans doute bien accaparé par ses séries "Kenny Powers" et "Vice Principals", Jody Hill n'avait pas signé de long-métrage depuis "Observe and Report" en 2009. Il fait donc son grand retour avec "My Deer Hunter Dad" coécrit avec son compère Danny McBride et dans lequel il embarque le décidément omniprésent Josh Brolin qui, après "Avengers: Infinity War", "Deadpool 2" et la suite de "Sicario", envahit aussi désormais Netflix en l'espace de quelques semaines -mais, ça, personne ne va s'en plaindre, loin de là même.

    Buck Ferguson (Josh Brolin) est le Bear Grylls de la chasse aux cerfs. Animateur d'une émission à succès, le bonhomme passe son temps à liquider des cervidés aux quatre coins du monde avec son caméraman Don (Danny McBride) pour alimenter son show de nouvelles images toujours plus impressionnantes. Problème, sa passion pour la chasse lui a coûté sa famille il y a voilà deux ans. Depuis divorcé, il n'a que très peu revu son fils (Montana Jordan) qui vit avec sa mère (Carrie Coon) et son nouveau compagnon (Scoot McNairy) mais, aujourd'hui, Buck est bien décidé à le reconquérir en l'amenant tuer son premier cerf sous les yeux de la caméra de Don pour une émission spéciale père-fils...

    Malgré un discours de fond finalement très innocent, "My Deer Hunter Dad" a pour première qualité d'être un film atypique où l'on ne sait jamais sur quel pied danser vu l'éventail de registres qu'il recouvre.
    Après un démarrage misant sur le comique absurde des reportages rétro 80's de Buck, le film bifurque vers la comédie familiale lambda mais efficace où l'opposition entre l'homme des bois et son fils citadin devient le principal ressort humoristique. Néanmoins, quelque chose de plus se dessine : l'obnubilation naïve de Buck pour son show qu'il confond complètement avec la réalité, essayant de jouer à tout prix des échanges idéalisés avec son fils sur la transmission de son amour pour la chasse. Ça ne prendra évidemment pas comme il le souhaite et le long-métrage va à nouveau opérer un nouveau changement de terrain, cette fois plus dramatique, au fur et à mesure que les fêlures de Buck vont se révéler au grand jour. L'opposition comique père/fils sera toujours présente mais le personnage de Danny McBride va prendre peu à peu prendre la relève à ce niveau, laissant celui de Josh Brolin (encore dans un grand numéro) prendre une dimension plus épaisse quand sa vision simpliste des choses essentielles lui ait renvoyé en pleine figure devant une réalité qu'il préférait ignorer.
    À ce moment du film, il y avait sans doute un plus gros coup à faire, après tout, Buck représente à lui seul tout ce pan d'une Amérique se renfermant dans ses illusions de retour à la nature à base de chasse et d'armes pour masquer ses failles et sa détresse mais le film se cantonnera à décrire uniquement celle de ce père et mari incapable de se remettre de voir sa famille lui échapper. Le dernier acte sera hélas plus bien classique avec l'inévitable point de rupture entre les trois héros avant une ultime épreuve (un peu facile) pour les forcer à tous se retrouver.

    Mais il y aura néanmoins eu une constante durant tout le long-métrage, ce ton si naïf émanant de ce trio de bras cassés, où les adultes font plus figure de grands enfants bercées d'illusions dont ils ne veulent se défaire même si une bien plus cruelle réalité vient se confronter à eux. Ce caractère atypique dont on parlait en préambule aura déteint sur la totalité du film, parvenant à lui donner un point de vue singulier, voire touchant, sur un discours de rapprochement père-fils pourtant maintes fois rabâché.
    Rien que pour ça, on espère revoir Jody Hill repasser très vite derrière la caméra pour de nouveaux longs-métrages plus conséquents. Il en a le potentiel, indéniablement.
    anonyme
    Un visiteur
    1,5
    Publiée le 14 mars 2019
    My deer hunter dad est une comédie qui n’en est pas une. Plusieurs niveaux de lecture pour cette histoire, mais peu importe le niveau, on sent qu’il y a un manque de développement. Josh Brolin assure tandis que l’on a une furieuse envie de mettre des claques au gamin.
    Pasthen
    Pasthen

    46 abonnés 1 028 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 7 décembre 2018
    Difficile d'accrocher à ce film pourtant prometteur, un père qui tente de renouer avec son gamin, un sujet sérieux certes mais à la réalisation Jody Hill (l’homme derrière les séries déjantées Vice Principals et Kenny Powers). S’il impose d'emblée un certain décalage humoristique (le gamin empêtré dans une relation amoureuse, le père/beau-père, etc), on peut regretter le manque d’audace (à ce niveau-là) que pourrait pourtant offrir cette histoire. Le personnage de Don (Danny McBride) n’est pas réellement exploité. Trop sérieuse, cette comédie est décevante et ne surfe pas assez sur la vague de l’absurde et du second degré.
    Ykarpathakis157
    Ykarpathakis157

    3 387 abonnés 18 103 critiques Suivre son activité

    1,0
    Publiée le 14 août 2021
    C'était un film embarrassant et atroce en même temps. J'e n'aime déjà pas Josh Brolin en tant qu'acteur. Il joue essentiellement le même personnage que dans No country for old Men qui est déjà une dinde, Sauf qu'il essaie d'être drôle et quel échec cuisant je n'avais pas vu un tel manque de timing comique depuis longtemps. Il ne pouvait tout simplement pas être drôle. C'est comme s'ils avaient passé tout ce temps dans les bois non pas à chercher des cerfs atypiques ce qui est serait assez drôle mais Brolin n'a même pas réussi à la faire et même McBride qui peut parfois être drôles trébuchait sur la maladresse de Brolin et peut-être que le secret avec lui en tant qu'acteur ou pour quiconque d'ailleurs est de ne pas essayer d'être drôle. Pour la défense de Brolin il y a probablement un plus grand écart entre la réalisation et l'écriture des frères Coen que celle de Bell. D'un autre côté on ne peut pas enseigner le timing comique on l'a ou on ne l'a pas...
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