Avis sur Good Boys

A priori, "Good Boys" a tout pour sentir la facilité à des kilomètres en se présentant comme une version préadolescente de "Supergrave", d'autant plus que l'on a déjà eu ce que l'on pourrait considérer comme le pendant féminin de ce dernier, "Booksmart" (très réussi et signé Olivia Wilde), voilà quelques mois. Et, quand on voit que le duo Seth Rogen/Evan Goldberg produit ce nouveau film alors qu'ils étaient eux-mêmes déjà derrière le scénario de "Supergrave", tout concourt à sonner comme une redite prépubère de ce hit de 2007 !

Bon, ne nous voilons pas la face, bien sûr qu'il y a un peu de cette volonté de réexploiter les mêmes ficelles dans une version plus jeune en vue de renouveler le succès, un passage capital entre deux âges est au cœur des deux films après tout, mais, ce que l'on n'avait pas prévu, c'est que "Good Boys" deviendrait un prétendant sérieux à former un triumvirat gagnant avec "Supergrave" et "Booksmart" où la fin d'une époque charnière de l'existence sur le ton de la comédie en serait la thématique centrale (il resterait néanmoins à la troisième place de celui-ci, ses aînés sur des aînés demeurent intouchables).
Connu essentiellement pour son travail de scénariste sur "The Office" et "Hello Ladies" (Stephen Merchant est d'ailleurs ici de la partie), Gene Stupnitsky va donc suivre un cheminement très similaire à ses confrères en se focalisant comme eux sur une tranche de vie de trois amis mais il va avoir l'intelligence de réellement prendre en compte les spécificités propres à leur âge (12 ans) lui offrant ainsi un champ de nouvelles perspectives. En effet, les portes de l'adolescence synonymes d'une vision plus adulte ne sont pas loin pour Max, Lucas et Thor mais ils sont avant tout encore des enfants tentant avec leur naïveté d'embrasser un monde bien plus sérieux et fait de nouvelles données à assimiler qui leur étaient jusqu'alors étrangères. Ainsi, leurs rapports pour certains nouveaux (avec les filles, le sexe, les paradis artificiels, ...), pour d'autres en perpétuelle évolution (l'affirmation d'une identité, la possibilité de voir des chemins se séparer à différents niveaux, ...) vont permettre à ces "Good Boys" de faire entendre leurs propres voix aussi bien devant l'enfilade de péripéties absurdes les menant à une soirée qui pourrait changer leurs vies (une constante de ce genre de film) que grâce à des dialogues traduisant encore leurs regards innocents sur des choses qui ne le sont pas vraiment.

Et, de ces deux points de vue, "Good Boys" en ressort gagnant sur toute la ligne ! Incroyablement généreux en rebondissements dans l'aventure vécue par ces trois petits bouts (sa durée donne l'impression de s'étaler bien au-delà de 1h30 mais dans le bon sens, par l'éventail important de leurs rencontres), le film régale de situations toutes plus saugrenues les unes que les autres et invariablement ponctuées de répliques ou de réactions hilarantes toujours en adéquation avec leurs yeux d'enfants. Bref, on se marre et même très souvent vu la profusion de gags et de bons mots amenés sur un rythme qui ne connait aucun temps mort ! À ce jeu, le casting de jeunes acteurs est également très bon pour traduire un naturel permettant une vraie part d'identification vis-à-vis du spectateur "le plus jeune" (attention, le film n'est pas à mettre entre toutes les mains !) mais aussi une part de nostalgie voire de mélancolie pour les plus âgés dans ce qui est bien entendu une ode à la force des amitiés d'enfance (quelque soit votre âge, vous vous reconnaîtrez forcément à un moment ou à un autre, on en prend le pari !). Comme quasiment à chacune de ses prestations, le jeune Jacob Tremblay sort encore une fois du lot, autant touchant qu'irrésistiblement drôle (ses prises de contrôle dans certaines confrontations sont toujours à se tordre, notamment avec la voisine et son amie), il est le ciment de ces "Good Boys", à la fois de leur amitié amenée à se diluer avec les années mais aussi du déluge de drôleries que nous offre ce petit trio de potes...

"Good Boys" n'a donc pas rougir devant ses grands frères de "Supergrave" car, tout en les singeant, il n'oublie jamais qu'il s'attache à une autre tranche d'âge ayant elle aussi ses particularités et donc de nouveaux ressorts comiques et une émotion plus pure à véhiculer ! En ce sens, et bien aidé par ce petit génie de Jacob Tremblay, Gene Stupnitsky tape en plein dans le mille pour livrer ce qui est clairement LA comédie US de cet été 2019 !

Ah ce film a refait ma soirée, je croit que c'est la première fois que je ris autant devant un film.
Le film est bien construit, vraiement bien fait !

A voir et à revoir ! Au top cette nouvelle comédie de 2019

Je mets la note maximale car j'ai passé un excellent moment devant ce film.
Je craignais un film version complètement déjantée et débile du style "American Pie" ou "Supergrave" et fort heureusement c'est nettement mieux, plus élevé, plus subtil, plus sérieux, plus gentillet aussi.
Franchement j'ai bien rigolé avec ces trois pré-ados de 11/12 ans.
C'est une histoire sympathique et drôle.
On peut aisément se mettre à la place de ces jeunes car on a tous eu cet âge difficile.

Qui peut aimer ce genre de film ? Difficile à voir car trop limite pour des pré-ados et pas marrant pour les pré-adultes ou adultes. Peut-etre aussi une histoire de culture différente outre-Atlantique.
En conclusion, Gras, vulgaire , pas marrant , sans scénario , passez votre chemin

Très bon film américain parlant de choses universelles concernant trois jeunes ados.
C'est vrai, c'est sincère, c'est drôle, c'est bien joué et j'ai aimé.

apres avoir atendu ce film pendant 1 mois je l'ai enfin vue au cinéma et je suis pas déçu ! déja quand on se plein de l'humour gras du film e le note 2 étoiles a coté ya des films avec des blagues pire 2X mieux noté , est c'est 2X pire niveaux humour gras . est la casi totalité des acteurs qui sont ados/pré-ados/enfant jouent quand même vachement bien ! est la plupart des gags sont assez marrant , la vf est pas top . la vf passe dificilement ... le film est intiérement a prendre a la rigolade ou au second degrés , la plupart des retournement de situations sont assez innatendue spoiler: la bagarre des ados je savais quelle ariverait mais je doutais pas que elle commencerai avec le paintball !
certaine scene on étés scensuré ( 10 minutes du film en tous ) ce qui est assez dommage . le film reste quand drole ! je vous le recommande par raprt au autres films du réalisateur .

Ce que Good Boys met en scène s’avère certes drôle, mais surtout terrifiant. Ses couleurs criardes sous perfusions pop culture, sa sexualité outrancière qui suinte de chacun de ses pores, son montage clipesque, tout cela participe d’un même refus de l’innocence, ou alors d’une innocence dont les bribes surnagent parmi les flots d’obscénité dont est vecteur le monde contemporain. En ce sens, le film prend le contrepied de la série Sex Education : ici nulle prétention pédagogique, mais de l’excès en veux-tu en voilà, jusqu’à plus soif. Ce faisant, il propose une véritable cartographie des transgressions aujourd’hui lieux communs des teen movies à la mode : alcool, drogue et sexe sont ancrés dans la banlieue pavillonnaire américaine privée de ses figures parentales – convention propre au genre en question – et ne choquent pas même des garçons âgés de douze ans qui mêlent premier amour avec sites pornographiques, sextoys et voyeurisme. C’est dire la confusion générale qui règne dans le rapport du pré-adolescent à son corps et à celui des autres : la banalisation de la sexualité doublée de l’exhibition de sa frange la plus vulgaire et dégradante déforme les enfants au point d’en faire des petits adultes maladifs et complexés. Il suffit de voir nos héros participer à une soirée vêtus de chemises, de blaser de cuir, une bière à la main, pour rester bouche bée devant un bien triste spectacle. La fin achève de confirmer ce malaise : le groupe d’amis se dissout, les regards lourds de regrets, teintés d’une mélancolie impropre et néfaste. Avec Good Boys meurt l’innocence de l’enfance, avec Good Boys se réverbèrent non sans outrance les dérives de nos sociétés occidentales qui, sous prétexte de soutenir l’individu dans sa différence fondamentale – cf. le groupe de soutien contre le harcèlement à l’école, délectable ! –, façonne des solitudes plus vertigineuses encore, plus précoces surtout. Si son refus de dépasser le simple postulat de pochade outrancière empêche l’œuvre de développer un véritable propos critique, et ainsi de penser l’humour comme une arme apte à révéler la monstruosité contemporaine sans, en contrepartie, y prendre part – d’une certaine façon, le film se complaît dans ce qu’il pointe du doigt –, Good Boys a le mérite de pousser la mécanique de la comédie teen movie dans ses retranchements les plus extrêmes. Car cet amoncellement de vulgarité parle de notre présent, de ce présent qui troque sa partenaire contre une poupée gonflable, ou la carte collector d’un jeu de société contre des dollars.

Trois garçons de 12 ans rentrent au collège et vont devoir affronter une épreuve terrible de la vie : embrasser une fille pour la première fois !
En cherchant à comprendre cette drôle de pratique du baiser, les trois compères immatures se retrouvent alors embarqués dans des aventures rocambolesques autour de chez eux.
Alors certes, cela ne vole pas très haut, mais je me suis tout de même bien amusé à voir ces trois gamins confrontés au monde des grands sans vraiment en comprendre les règles, ou plutôt en les interprétant avec leurs visions d'enfants.
C'est un petit film sans prétention mais qui pourra divertir toute la famille, attention néanmoins au public trop jeune car l'humour est très souvent graveleux et lié aux dérives des adultes : sexe, drogue...
Distrayant.
Site www.cinemadourg.free.fr

Un film d'humour potache qui permet quelques éclats de rire et aucun d'ennui. On y trouve une double lecture qui permet aux adultes d'avoir une compréhension plus poussée de certaines scènes qui sans explication peuvent apparaître mignonnes à des ados. A éviter en famille au risque de se sentir mal à l'aise face à certaines scènes qu'il faudrait avoir a expliquer...

Excellent comédie américaine parlant de trois jeunes copains, en 6ème, qui jongle entre leur amitié, leurs hormones, leurs parents, leur scolarité et les autres jeunes de leur classe ou du lycée.
C'est à la fois très réaliste et drôle.
Je valide et je recommande.
Sinon, je tiens à préciser que si on a regardé à peine la moitié du film et qu'on est partis parce qu'on a pas aimé, on ne peut pas vraiment juger le film, donc merci de s'abstenir (il faut voir un film entièrement pour juger et comprendre tous les tenants et les aboutissants dudit film, merci).

Une comédie amusante d'enfants réalisée avec des codes comportementaux d'adultes tout en gardant l'innocence des personnage principaux, enfants de leur état.
PS : je suis persuadé que le petit noir s'est fait recruter au casting uniquement parce qu'il ressemble comme deux gouttes d'eau à Craig Robinson, ami de Seth Rogen, l'un des trois producteurs de ce film.

Ce film est en réalité assez con. Non mais honnêtement, c'est pas trés subtil, mais je me suis marré. Bêtement. Et des fois ça fait du bien.

3 gamins entrent à peine en 6éme. Pas forcément trés populaire, ils sont super potes et forment les "pouf boys". Et ils vont se retrouver embarquer dans une drôle d'histoire alors que Max veut absolument apprendre à embrasser avant de se retrouver face à Brixlee...

A partir de là, on sent clairement la marque de Seth Rogen et sa bande sur le film. Drogue, Sexe, et humour volontairement rentre dedans, tout y est, mais avec des pré-ados. Et étrangement, le résultat se montre trés drôle par le décalage créé, limite parodique. Et comme en plus les trois acteurs sont trés convaincant (notamment Jacob Tremblay qui confirme tout le bien que l'on pense de lui, de film en film), on a tous le loisir de sourire, et de rire, devant les absurdités assumés du film.

Même quand il semble vouloir porter un message, le film fait clairement sentir son envie de se moquer... de bien d'autres films de potes, et notamment ceux produits par la même équipe. Difficile cependant d'y voir autre chose qu'une franche envie de rigoler, et de faire rire. Alors c'est techniquement limite parfois, ça ne vole clairement pas haut, mais j'ai passé un bon petit moment

C'est absolument un film sans cervelle qui s'appuie sur un langage grossier, le sexe et la drogue pour essayer très fort d'être drôle. Je ne pouvais malheureusement pas lui donner un 0. Qui a pensé que mettre des enfants dans une comédie sexuelle était une bonne idée ? J'ai regardé Good Boys et laissez-moi vous dire que ce titre ne lui a pas rendu justice. Je me sentais physiquement malade quand je l'ai regardé. Ce film est une honte et les enfants sont bien trop jeunes pour être dans un film avec des histoires sexuelles. Quelqu'un voit-il l'hypocrisie dans tout cela ? Ce n'est pas de la comédie ni même du cinéma. Il s'adresse au pire de notre société. Je peux faire une blague drôle et je peux même rire de quelques scènes classées X dans un film. Mais quand on utilisent des enfants à peine sortis de la puberté qui participent à un humour vulgaire constant et à un langage sordide cela ne vaut pas la peine d'être regardé. Après les cinq premières minutes l'obscénité devient vraiment un rassis écœurant. Je recommanderais fortement à personne de ne pas perdre son temps en regardant ce film...

Voilà une comédie quelque peu opportuniste dans sa présentation. En effet, c’est vendu comme un film avec des enfants mais bien trop débridé dans le langage et les situations pour pouvoir être vu par eux et c’est grossièrement mis en avant dans le marketing). Mais c’est en fin de compte bien frileux et plutôt sage. D’autant plus qu’à presque tous les niveaux, cette production se contente du strict minimum. Et, malgré sa très courte durée, « Good boys » parvient tout de même à être lassant et on s’en désintéresse plus les minutes passent. De plus, le long-métrage se contente de recycler éhontément les scripts de « American Pie » et « Supergrave » en substituant des adolescents prépubères aux jeunes adultes mais sans jamais surprendre. Alors certes, il y a deux trois répliques qui font sourire et un gag ou deux assez drôles mais noyés dans un vide abyssal.



Les blagues régressives et potaches vont donc s’enchaîner (ou plutôt s’accumuler) durant les quatre-vingt minutes que dure « Good Boys » mais elles vont très rarement faire mouche. On pourrait même dire qu’elles en deviennent parfois gênantes tellement certaines situations tombent à plat ou sont déjà vues et prévisibles. Pire, il y a des moments vraiment aberrants et limites (le passage autoroutier) qui sont bien plus dangereux que certaines choses violentes ou sexuelles réprimées par la censure due au puritanisme hollywoodien. Quant au déroulement de ces soi-disant folles aventures en culottes courtes, elles n’ont pas vraiment de sens. Alors même si on est tolérant et qu’on est dans une comédie, il y a tout de même un minimum de logique à avoir.



C’est le type même de productions destinées à prendre le spectateur pour une vache à lait tout en se dotant d’un marketing vicieux et passablement erroné (pourtant le souvent inspiré Seth Rogen est à la production). Car il faut bien avouer que rien n’est vraiment choquant ou politiquement incorrect ici, c’est juste vulgaire et souvent idiot. De plus, on ne sent à aucun moment une quelconque envie d’innover, juste de calquer des recettes gagnantes en moins bien et sans aucun charme. Pour couronner le tout, une petite morale de bas étage sur l’amitié vient engluer le trop long final dans une guimauve écœurante. A calculer la ratio rires et sourires versus ennui et regrets, il est en faveur des seconds haut la main. Il est donc de bon ton d’éviter de perdre temps et argent pour un film qui n’en vaut vraiment pas la peine.


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Je ne me suis pas ennuyé. Et sa fait du bien de de rires tout le films. Good boys et un des meilleurs film que j ai vus cette année