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    Les Éblouis
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    Damien Vabre
    Damien Vabre

    145 abonnés 408 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 7 avril 2021
    Dans ce film sur un sujet grave: "L'emprise psychologique dans une communauté religieuse", le principal intérêt est de voir la jeune Céleste Brunnquell (la révélation d’En Thérapie), pour le reste le film ne présente pas d'immenses qualités cinématographiques.
    GéDéon
    GéDéon

    54 abonnés 444 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 31 octobre 2022
    Ce premier long-métrage de la réalisatrice Sarah Suco, sorti en 2019, est une vive critique du communautarisme religieux. Au-delà des acteurs principaux très impliqués dans leur rôle (Camille Cottin, Éric Caravaca et Jean-Pierre Darroussin), ce sont surtout les enfants qui apportent une véritable sensibilité à cette histoire. A ce titre, la prestation de Céleste Brunnquell qui refuse cet embrigadement spirituel reste émouvante. Bref, on peut tout de même regretter la charge trop caricaturale contre le monde clérical qui finit par desservir le message recherché.
    Lilith24
    Lilith24

    5 critiques Suivre son activité

    0,5
    Publiée le 5 septembre 2022
    Je ne dirais rien sur le film dans cette critique, juste choquée qu'une mineur soit montrée nue. De manière légèrement erotisée qui plus est. Pour un film qui veut dénoncer des derives, c'est un peu ironique. Le cinéma, l'art, que j'aime par dessus tout, ne sont pas une excuse pour tolerer ceci.
    Marie L
    Marie L

    11 abonnés 207 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 21 novembre 2019
    Camille Cottin est bluffante dans ce rôle à contre-emploi.
    L'histoire est captivante, saisissante et révoltante à la fois.
    andy003
    andy003

    3 abonnés 18 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 30 novembre 2019
    Très très joli 1er film.
    La jeune actrice Céleste Drunnquell qui porte le film est une incroyable révélation
    mariv
    mariv

    9 abonnés 15 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 17 mars 2023
    J ai été bien trop proche de ce type de communauté pour valider le film…. ( j y ai vécu aussi ) . Attention j ai un recul parfaitement clair sur la déviance et l aspect complètement taré de cette communauté pour autant bien trop de choses sont caricaturales … pas de beeee à l arrivée du berger … pas de problème avec le noir … pas de chanson debile avec le diable … les propos manquent d authenticité pour être crédible . La déviance religieuse est bien plus subtile que ça ce qui la rend d autant plus dangereuse . Le réalisateur aurait dû me demander , je l aurai aidé à trouver plus de justesse et de crédibilité 😜
    Fêtons le cinéma
    Fêtons le cinéma

    579 abonnés 2 748 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 22 octobre 2020
    Pourquoi sortons-nous à notre tour « éblouis » de ce premier long métrage ? Peut-être parce qu’il a l’intelligence de se saisir du point de vue d’une jeune adolescente, soit d’un esprit et d’un corps en pleine transformation et qui vont trouver dans la communauté à la fois un tuteur sur lequel s’appuyer pour grandir et un frein qui en limitera les modalités d’expression. Ce n’est pas un hasard si Camille étudie dans une école de cirque : on y enseigne la liberté de gestes et l’art de mettre en scène son corps à partir d’une chorégraphie pensée en harmonie avec ce que l’on est au plus profond de soi. La secte se situe aux antipodes de cette école : les gestes se réduisent aux mouvements, à du mécanique plaqué sur du vivant, à l’instar de cet accueil moutonnier au cours duquel les fidèles appellent leur berger en bêlant. Dès lors, la jeune adolescente est tiraillée entre une communauté qui a permis à sa famille de se solidifier et une lucidité sur l’endoctrinement galopant qu’elle lui fait subir à grand renfort d’exorcismes, de révélations douteuses sur des prétendus abus sexuels remontant à l’enfance, de repas pris ensemble où l’on partage le peu que l’on a : salade verte et pain dur. Ce que capte par sa caméra la réalisatrice, c’est un dilemme dont Camille a conscience sans pour autant pouvoir le résoudre. La séquence de première relation sexuelle est emblématique : s’adonner à son désir, oui, mais au seul prix de la robe de mariée et de la cérémonie religieuse. Présenter ses excuses, les doigts croisés. Voler dans la caisse du berger pour offrir à ses frères une crêpe au jambon-fromage. Nous comprenons que le dilemme de Camille est l’expression de son amour pour les siens, un amour complexifié par un besoin de croire à une puissance supérieure apte à guérir sa mère et à ordonner ce qui, pendant l’adolescence, apparaît confus. Sarah Suco ne cède à aucun cliché du genre, brosse le portrait sans concession ni excès du sectarisme à visage humain et ancré dans des régions de France que l’on ne soupçonnerait guère : Angoulême c’est aussi bien ma ville ou mon village, et les Loumet peuvent être mes proches ou mes voisins. Les Éblouis réussit le tour de force de mettre en scène l’emprise dans ce qu’elle a de plus commun, accessible à tous, redoutable. Seul bémol à signaler, suffisamment important pour qu’il mérite de l’être : le long métrage souffre d’une confusion de point de vue qui rend certaines scènes caduques et leur articulation parfois trop rapide. Nous aurions aimé, en lieu et place, nous concentrer exclusivement sur la focalisation de Camille, assister au divorce douloureux avec l’art du cirque, la suivre dans son quotidien. Tout cela va à toute vitesse et manque les étapes essentielles à l’emprise, la progression de cette dernière dans le temps. Fort heureusement, le film repose sur une réalisation maîtrisée et des acteurs magistraux, avec une mention spéciale pour la jeune Céleste Brunnquell qui campe le personnage le plus complexe du long métrage, ainsi que pour Camille Cottin qui trouve là son meilleur rôle. Une œuvre immense, forte et nécessaire.
    MarieV
    MarieV

    2 abonnés 16 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 20 décembre 2019
    Les éblouis raconte l'histoire d'une famille qui part à la dérive dans une secte catholique. Si on ne comprend pas trop les motivations qui poussent cette famille à rejoindre la secte, c'est plutôt le quotidien qui est montré. Si les parents deviennent de vraies victimes de cet aveuglement, les enfants sont carrément sacrifiés. C'est un film qui engage à la réflexion sans être, à mon avis, un événement cinématographique.
    Wilma P
    Wilma P

    11 abonnés 268 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 22 novembre 2019
    Pas vraiment éblouie par ce film quine fais qu'effleurer le sujet sans vraiment convaincre bonne interprétation mise en scène un peu foutraque
    Arnaud75016
    Arnaud75016

    7 abonnés 106 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 3 janvier 2020
    Bravo aux ébloui pour ce très bon film, subtile et très bien joué avec une mention spéciale pour Jean-Pierre Daroussin et pour la jeune Camille. La dérive sectaire est lente mais inexorable. Bravo
    garnierix
    garnierix

    196 abonnés 413 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 6 décembre 2019
    Film éminemment difficile, qui exigerait, sauf exception, un réalisateur aguerri ––ce n’est pas le cas, puisque l’auteur est avant tout impliqué dans le sujet pour y avoir été impliqué dans son passé, dit-on, et que c’est son premier long-métrage. Est-on dans l’exception qui fait la règle ? En gros, une famille est phagocytée par un gourou déviant du catholicisme ––il se fait accueillir par les bêlements (réels) de ses ouilles quand il apparaît (il est « le berger ») ––et dans ce rôle Jean-Pierre Darroussin est excellent. Ce qui est exceptionnel dans ce film, c’est le suivi que fait la caméra de cette adolescente, l’ainée de la famille, plus que tout autre. On la suit très longuement dans son doute (qui évidemment est diabolique), dans ses émois sexuels (qui évidemment sont diaboliques), dans son amour pour sa famille (qui évidemment n’est pas diabolique). On la suit plusieurs fois dans les allers et retours de ses constats, de ses pensées. Ça endort peut-être certains spectateurs, mais ça en émeut beaucoup d’autres, qui passent plusieurs fois par divers états allant de la compassion, à la tristesse, à la haine... Cette insistance et ces longueurs sont dans doute le parti-pris de l’auteur. Et cette longue valse-hésitation est une réussite grâce à cette actrice (Céleste Brunnquell) qui joue cette complexité de la personne en situation, ainsi que la complexité de l’enfance, que même les mots écorchent, déchirent. C’est ce qui est admirable dans ce film, plus que sur le traitement du sujet, qui vaut ce qu’il vaut, qu’il s’agisse de l’église, des fous de dieu, de l’endoctrinement, des services sociaux, de la police. Pour ces derniers sujets, le film est insuffisant et donc un peu présomptueux (sauf que certains problèmes sont bien posés ––comme celui de la vérité dans le cerveau de celui ou celle qui est habilement manipulé). A.G.
    weihnachtsmann
    weihnachtsmann

    916 abonnés 4 837 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 29 avril 2023
    Le film fait bien la part des choses entre le monde adulte et le monde des enfants.
    Il y a d’un côté l’amour des enfants pour leurs parents et en opposition l’amour des parents pour le Christ, le berger ici.
    On comprend la souffrance de cette adolescente qui est tiraillée par ses sentiments contraires.
    Elle mène un combat pour sa survie et celle des ses frères et sœurs. Elle veut aimer à son tour. Peut-être une façon pour elle de grandir plus vite et de s’échapper.
    Excellent rôle de cette jeune actrice qu’on a connu aussi « en thérapie » et qui y a été également bouleversante dans sa fragilité.
    L'AlsacienParisien
    L'AlsacienParisien

    591 abonnés 1 402 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 3 décembre 2019
    Avec une sobriété déconcertante, "Les Eblouis" raconte l'emprise d'une communauté religieuse sur une famille. Sans jamais pointer du doigt et sans aucun manichéisme, Sarah Suco, dont c'est la première réalisation, s'inspire de sa propre enfance. Elle parvient à décortiquer habilement les rouages d'un sectarisme où l'apparente bonhommie cache une violence oppressante. Rien n'est gratuit, rien n'est surligné par des effets dramatiques mais tout est incarné et profond. Les acteurs sont tous saisissants de vérité, que ce soit Camille Cottin en mère fanatique et aveuglée, Jean-Pierre Darroussin en prêtre faussement bienveillant et surtout Céleste Brunnquell, personnage principal du récit, qui délivre une palette d'émotions riches et très complexes. Et même les plus petits seconds rôles sont tout en finesse, et quand on voit l'économie des effets, ça porte vraiment le film ! J'ai aussi beaucoup aimé la photographie, où chaque source de lumière tente de nous éblouir dans cette obscurité dérangeante fabriquée par l'Homme. Quelques raccourcis dans l'histoire n'auraient pas été de trop mais il est vrai que toute la subtilité du propos tient à la dévotion progressive de la famille. Et c'est dans les détails anodins, dans les longueurs que s'invitent la folie et la perversité. En cela, c'est dérangeant et prenant. On oublie facilement, je trouve, les codes d'un cinéma efficace et rythmé en contemplant cette réalité percée à vif. Sarah Suco ne signe pas un film militant mais social et rend compte d'une réalité encore d'actualité, silencieuse mais dangereuse, qui mérite qu'on s'y attarde.
    elriad
    elriad

    380 abonnés 1 784 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 15 juillet 2020
    Où comment tomber dans le piège de l'embrigadement d'une secte. Inspiré par le passé de la réalisatrice dont c'est le premier long-métrage, "les Éblouis" tisse sa toile étouffante et dangereuse de la perte du libre-arbitre, au profit de règles strictes d'une communauté chapeautée par un intégriste religieux ( J-P Darroussin ) d'une main de fer. Après le dépouillement financier et des techniques de lavage de cerveau de groupe, la famille perd toute notion de libre-arbitre, et c'est l'ainée d'une fratrie de quatre enfants qui devra tout tenter pour arracher ses frères et sœurs à cette folie collective. Un film dur, anxiogène, sans fioriture ni musique pathos, qui glace le sang et rappelle le chiffre assourdissant de 50 000 à 60 000 enfants victimes de dérives sectaires dans ce genre de communautés chaque année en France.
    lionelb30
    lionelb30

    384 abonnés 2 496 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 24 novembre 2019
    Très bon film sur une communauté religieuse et sectaire , pléonasme , avec des comédiens tous très bien vu sous l'angle d'une jeune ado très juste devant gérer tous ces problèmes d'ado , amour , famille et enfer-mement religieux.
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