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MC feely
73 abonnés
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5,0
Publiée le 26 octobre 2019
Franchement ce film m'a clairement prit aux tripes!il est froid,sombre,chirurgical dans le traitement du personnage du Joker,Joaquin Phoenix est juste grandiose dans ce rôle de personnage torturé et névrosé à l'extrême,on se sent triste absolument tout le film et on assiste à une véritable descente au enfer et une plongée dans la folie.Je recommande totalement c'est fidèle à la psychologie du joker tel qu'on le connait avec les batman et on rentre dans l'intimité de ce personnage,j'ai trouvé ça passionnant.5/5
Mais que c'est long, pénible, surjoué et sans intérêt ! J'y suis allé très séduit par la bande-annonce, persuadé que Joachim Phenix allait enfin me plaire... Ben raté... Aucun scénario, 3 idées sur-exploitées, ralentis à n'en plus finir pour faire la bonne durée, aucune empathie possible avec le personnage qui, contrairement à ce que fait croire la bande-annonce, n'a aucun intérêt, aucune épaisseur. Les seconds rôles sont de simples silhouettes, personne pour donner la réplique. La musique originale est lourdingue et souligne les effets avec une épaisseur à la limite de l'insultant pour le spectateur. Reste juste les musiques additionnelles mais ça ne fait pas un film. Allez, pèpère a joué pour l'Oscar, comme d'autres en leur temps, le film s'efface devant ce qu'il est de coutume d'appeler "la performance de l'acteur" . Il y a des petits fours dans l'air, on va se congratuler. Mais dans la salle, c'était soupirs et gens qui partent avant la fin. Et pas parce qu'ils sont mal à l'aise comme je l'ai lu... Parce qu'ils s'ennuient copieusement !
S’il existe bien un méchant ultime de l’univers de Batman, c’est bien le Joker. Il est donc étonnant de devoir attendre 2019, soit 79 ans après la création du personnage, pour voir un film lui être entièrement dédié. Heureusement, cette attente n’aura pas été vaine. Après les deux premiers Very Bad Trip, on savait que Todd Phillips pouvait être un bon réalisateur de comédies. Il montre aujourd’hui qu’il peut être un très grand auteur de films sombres et dramatiques. En effet, avec Joker, il signe une véritable plongée dans la folie passionnante de la première à la dernière image s’éloignant totalement des films de super-héros type Marvel qui remplissent les écrans depuis une dizaine d’années. Phillips offre un magnifique film réaliste (même s’il nous plonge dans la tête d’un personnage prenant ses délires pour des réalités), dépressif et violent. Il réussit à jouer avec les codes de l’univers de Batman en le rendant nettement plus subversifspoiler: (le généreux Thomas Wayne révèle ici un autre visage nettement plus ambigu et représentatif des mauvais côtés du capitalisme américain) . Joker est ainsi un film à l’ambiance révolutionnaire qui souligne que l’accumulation de laissés-pour-compte par la société pourrait un jour faire émerger le chaos. Pour ce qui est de l’ambiance du film, il est évident que Todd Phillips calque son Gotham City sur le New York des années 70 et 80 et sur le cinéma de cette même époque. On ressent ainsi clairement l’influence de films comme Taxi driver et La Valse des pantins sur le cinéaste. Il n’est d’ailleurs pas surprenant de voir que Martin Scorsese avait été un temps rattaché au projet et de retrouver au casting Robert De Niro dans un rôle opposé à celui qu’il tenait dans La Valse des pantins qui lui permet de revenir sur le devant de la scène (en attendant The Irishman de Scorsese) après une vingtaine d’années constituées de rôles moins marquants. Mais, si De Niro et les autres acteurs sont tous parfaits, c’est Joaquin Phoenix qui explose totalement dans la peau de ce personnage si iconique. On aurait pu penser que passer après l’incroyable performance de Heath Ledger dans The Dark Knight : Le Chevalier noir serait une mission quasi impossible à relever et pourtant Phoenix est juste sublime dans le rôle en offrant une facette totalement différente de ce méchant.spoiler: Il réussit ainsi à faire passer les différents retournements de situation liés à la folie du Joker.
En effet, Phillips se permet à plusieurs reprises de jouer avec le spectateur empêchant constamment ce dernier de savoir s’il assiste à la réalité ou aux fantasmes d’un Joker totalement mythomane. Ainsi, la dernière séquence peut même entraîner une interrogation sur la réalité de tout le film : celui-ci ne serait-il pas entièrement une invention d’Arthur Fleck qui ne serait jamais devenu le Joker ?
Ainsi, Todd Phillips a réussit haut la main ce pari totalement dingue et signe une très grande adaptation de comic book. Joker est ainsi un des meilleurs représentants du genre, tout en s’en détachant radicalement, et peut fièrement se situer aux côtés de The Dark Knight : Le Chevalier noir dont le méchant était un certain… Joker.
Que dire de ce film ? … Je me suis laissé une semaine pour analyser, décortiquer mais surtout digérer cet Ovni dans le monde du cinéma. Mais si je devais résumer ce film en 3 mots ça serait : Viscéral, prodigieux et radical. Déjà sur le plan de la réalisation, de la photographie c’est juste la perfection. On est plongé dans ce Gotham froid et insécurisant. La bande son est différente de ce que l’on peut entendre habituellement, il n’y a pas vraiment de thème, mais associée aux images du film elle colle parfaitement et contribue à nous plonger dans ce Gotham à la dérive. Pour moi il y aura un avant et après Joker. Ce film est bien plus qu’un simple long métrage, c’est avant tout un film d’auteur sur l’un des plus grands protagonistes de l’histoire du cinéma. Un film qui prend parti, qui dérange, qui interroge, glacial, malaisant, violent, mais dans le bon sens du terme. Que ça fait du bien de voir un film avec des « cojones » ! Un film qui prend son temps, réaliste, qui traite d’un sujet de A à Z, pas un truc lisse sans saveur comme quasiment tous les films de super héros. Une représentation des dérives de notre société, un violent appel au chaos et à la sédition dans une société qui méprise et détruit les plus vulnérables. Certains y verront un encouragement à la haine, j’y vois plutôt un avertissement : « regarder ce qu’il va se passer si les plus puissant continuent de mépriser les plus vulnérables. » Notre société est en train de créer des monstres, dans ce film, Gotham vient de créer le Joker. Et que dire de la performance de Joaquin Phoenix … Magistral ! C’est sans aucun doute le rôle de sa vie, je ne vois pas comment l’Oscar peut lui échapper ! Il est comme possédé par le rôle, Joaquin ne joue pas le Joker, il EST le Joker. Les mots me manquent pour définir ce que j’ai peu ressentir devant ce chef d’œuvre du 7ème art. Foncez le voir ! (en VO of course !)
le choc de l'année : glauque , intense , stupéfiant dans la forme et le fond.....avec une performance proprement extraordinaire de Joaquim Phoenix.... jamais depuis " Shining " , la folie n'avait jamais été aussi bien traduite.
Le film traîne en longueur, les actions sont jetées un peu à la vite et ne sont pas exploitées jusqu'au bout de leur potentiel. Le joker semble être un sac dos .
Et il manque des scènes emblématiques, comme l'hôpital qui explose en arrière plan du Joker .
Le film tatone , n'avance pas vraiment . sur 2h00 de film, peut être que 15/20minutes sont vraiment intéressantes.
Performance extraordinaire de Joaquim Phoenix, et une nouvelle histoire du Joker qui nous frappe en pleine tronche. Impossible de rester insensible à cette histoire, où on a presque envie d'être compatissant envers Arthur Fleck. Seul bémol, spoiler: un embrasement peut-être un peu trop soudain à la fin.
Ce film est excellent, Joaquim Phoenix joue à merveille le personnage le plus culte de l'histoire des comics, l'histoire est bien écrite, l'ambiance est génial, que dire de plus ? Non mais sérieusement, que dire de plus à part que le film Joker est Excellentisime ? Bravo DC, Bravo Warner et surtout, bravo à Todd Phillips et à Joaquim Phoenix pour avoir fait ce film.
Attention, cet avis contient de genre de spoiler: Petit sujet d'arithmétique: si le joker a 40 ans quand Bruce Wayne en a 10...à 40 ans, le joker en aura 70. Son déhanché risque d'en prendre un coup. Mais avec un peu de chance, Batman ne sera qu'une névrose de plus dans la tête du Joker.
Joker est une oeuvre dérangeante car trop heureuse de baigner dans sa propre et sublime crasse. Et ce à tous les niveaux de lecture. Non parce qu'il présente une société encore plus sinistre que son personnage ni parce qu'il l'érige en héros involontaire des opprimés. Non pour ce sentiment d'attirance et de répulsion, d'empathie et de fascination pour le vilain. Mais parce que le réal va loger plus ou moins explicitement de nombreux revirements ou bizarreries quant à la "véracité" de son récit spoiler: (la pancarte, l'arme, la voisine, la blague) et bien se garder d'apporter certaines réponses spoiler: (l'imbroglio sur ses ascendants et l'origine de sa folie, le sort des voisines) . Au final, chaque scène qui fait avancer l'histoire peut être remise en cause. La démarche aboutit à des théories aux conséquences radicalement opposées en fonction de ce que l'on veut bien voir, peut-être à des incohérences spoiler: (laisserait-on un enfant à Miss Fleck?) , à un sens global très relatif, à une incertitude généralisée, à un film qui rompt éventuellement le contrat de lecture sans prévenir (Lynch rend visible la trahison des images, Fincher et Nolan finissent par avouer leurs manipulations, les maniaqueries d'Aronofsky éclairent ses histoires) et vous laisse irrémédiablement seul devant cette blague douteuse. Peut-être a-t-on vu un spoiler: handicapé social, une victime solitaire du "système", se libérer (se venger) des humiliations par le meurtre . Peut-être a-t-on été touché spoiler: par les mensonges d'un mythomane qui cherche à nous apitoyer et à nous convaincre de son statut de victime. Voilà qui dépendra de votre degrés de pessimisme. En cela, Joker dépasse son cadre d'orgin story d'un personnage emblématique de DC Comics et semble questionner directement notre esprit critique face à la séduction des images. A quel discours accorde-t-on du crédit? Le plus rationnel, le mieux étayé, le plus simple? Celui qui semble vraisemblable? Celui qui assure le fan service? Celui qui nous conforte dans nos certitudes? Autant de questions qui ne trouveront évidemment pas de réponses ni d'indices dans le film parce que son personnage est un professionnel du malaise et de la confusion (et qu'il plus séduisant de se cacher vainement derrière cette fumée fumeuse pour perpétuer le mythe plutôt que d'assumer pleinement un point de vue).
Phoenix est excellent, son jeu est vraiment très intéressant et bien exécuté. Le film montre très bien son évolution, sa descentes en enfer et sa montée... à un détail près: j'aurais coupé quelques minutes avant la vraie fin qui est pour moi non seulement impertinente, mais aussi un moyen de rajouter de la complexification inutile au film. De plus, je trouve que la réalisation nous prends beaucoup trop par la main: spoiler: les flashbacks pour nous montrer que sa petite-amie est imaginée sont inutiles, on l'a très bien compris quand elle le vouvoie et prend peur, ou le plan qui montre les parents Wayne se faire tuer, alors qu'un simple plan sur leur sortie du theatre suivi d'une vue sur le clown suffisent à faire comprendre ce qui va se passer.
Pour moi le scénario tient la route, les acteurs sont très bon, le rythme est correct (un peu lent), l'écriture du Joker manque un peu de précision spoiler: (il est un peu trop "simplet") , la musique accompagne bien le film sans être transcendante, la photo est très belle, et la réal est simple, efficace, mais elle aurait mérité d'être à mon goût plus d'esthétique, moins fonctionnelle.
Décidément, on se demande vraiment quand les cinéastes pourront enfin quitter cet univers des comics. Effectivement, si l’on évacue la sous-intrigue liée au Joker et son lien avec l’histoire de Batman – ce qui arrive dans les cinq dernières minutes du film – le reste constitue un véritable drame psychologique sur un homme en train de perdre pied. A part pour rassurer les investisseurs, quel est donc l’intérêt de rattacher ce long-métrage à un personnage existant depuis presque un siècle au lieu de créer quelque chose de complètement nouveau ? Si l’on fait abstraction de cette absurdité, le long-métrage de Todd Phillips est effectivement excellent et propose une vision très sombre des Etats-Unis d’aujourd’hui, minée par les clivages sociaux. Grâce à l’interprétation démentielle de Joaquin Phoenix, le spectateur ne peut que souffrir avec cet individu au bout du rouleau. Dès lors, la dernière partie du film se dote d’une puissance subversive accrue puisque le métrage nous pousse à adopter le point de vue de cette victime qui va devenir bourreau. Il s’agit donc bien d’un point de vue audacieux, clairement anticapitaliste, mais qui s’inscrit pourtant dans une démarche mercantile en se faisant l’écho d’une franchise lucrative.
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0,5
Publiée le 1 août 2020
Dernières nouvelles : Les clowns tueurs sont de retour. Mais cette fois ce ne sont pas des farceurs imitant Pennywise pour effrayer les gens ce sont des clowns qui menacent d'abattre tous ceux qui choisissent de prendre leur rendez-vous dans ce film austère déprimant et dément. Si ce Joker était celui présenté dans Dark Knight merveilleusement divertissant de Nolan je doute que l'un des psychos maigres et solitaires drogués se précipiterai pour saluer ce gars comme son héros et son inspiration. Ledger's Joker le vrai est brillant manipulateur avec une confiance contagieuse et parfois charmante. Le Joker de Phoenix est stupide déprimant et peu sûr de lui. Ledger fait bouger les choses et des choses arrivent à Phoenix. Le Joker contrôle les événements dans Dark Knight. Les événements deviennent incontrôlables dans Joker. Il n'y a pas de plaisir dans ce film pas de grandes scènes d'action, aucune trace d'espoir ou d'optimisme. C'est un travail de deux heures à regarder un homme misérable se rendre fou jusqu'à ce qu'il commence à assassiner des gens. Puis apparemment tout le monde devient fou parce qu’ils en ont assez. Changez le nom de ce film en Arthur éliminez les très rares références à l'univers de Batman et je doute que vous pensiez que c'était une histoire d'origine du Joker que nous connaissons et aimons tous. Peut-être que ce Joker est le plus proche de ce à quoi le Joker ressemblerait dans le monde réel et c'est peut-être pourquoi ce film est si horrible...
Une claque! Un chef d'oeuvre, que dire de plus pour qualifier Joker? je l'ai vu hier soir en avp et vraiment éblouissant. On assiste à la naissance du Joker, sa descente en enfer, dans le crime, la violence, c'est de loin, et pour pourtant j'adore Jack Nicholson et Heath Ledger dans le rôle, le meilleur Joker, Joaquin Phoenix prends la première position.