Une heure et demie de JB de près, de très près, d'encore plus près, et de l'intérieur chez son psy... C'est ultra-narcissique, hypocritement cochon, et mélo de bout en bout. On peut éviter.
Ce film nous montre les limites du virtuel, nous montre aussi le monde dans lequel on vie, le danger du net, derrière un clavier il y a un individu et si cette personne décide de s'inventer une vie, vous ne le serez que trop tard ou jamais. Safy Nebbou nous fait voyager dans son oeuvre avec la collaboration de Juliette Binoche et Francois Civil. J'ai aimé cette touche de drame dans ce film aux allures romantiques, l'air ne fait pas l'apparence..
"Celle que vous croyez" réalisé par Safy Nebbou explore les thèmes universels de l'âge et de la peur de vieillir, des ravages de l'infidélité et des dangers inhérents aux réseaux sociaux et à la vie virtuelle. À travers une histoire où réalité et mensonge se confondent, le film nous plonge dans les tourments émotionnels d'une femme en quête de désir, d'amour et de reconstruction. Claire Millaud, une femme de 50 ans, est confronté à l'angoisse de ne plus plaire, notamment lorsque son mari la quitte pour une femme plus jeune et qu'ensuite son jeune amant l'abandonne. Cette situation déclenche chez elle une profonde remise en question de sa valeur et de son attrait. Le film met en évidence les pressions sociales et les stéréotypes liés à l'âge, qui poussent les femmes à redouter le passage du temps. Il explore la vulnérabilité de Claire face à l'obsession de la jeunesse et à la quête de validation sociale. Ces thématiques résonnent avec justesse, nous rappelant les défis auxquels de nombreuses personnes sont confrontées en vieillissant. Pour combler ce vide, Claire crée un faux profil sur les réseaux sociaux et se fait passer pour une jeune femme séduisante de vingt-quatre ans du nom de Clara. Elle devient rapidement obsédée par sa double vie en ligne et entame une relation virtuelle avec un homme plus jeune, Alex, joué par François Civil. Le scénario complexe du film, basé sur le roman de Camille Laurens, nous entraîne dans un jeu d'illusions et de mensonges. Les frontières entre la réalité et le virtuel deviennent floues alors que Claire se perd dans son propre personnage fictif. Safy Nebbou parvient à maintenir une tension constante, avec des rebondissements surprenants et des révélations qui remettent en question nos propres perceptions. "Celle que vous croyez" va au-delà du simple thriller et explore des thématiques profondes telles que la construction de l'identité en ligne et les conséquences de nos actes virtuels dans la vie réelle. Le film soulève des questions sur l'authenticité de nos relations virtuelles, la manipulation de l'image et les conséquences tragiques de la tromperie. Juliette Binoche livre une performance remarquable en incarnant Claire/Clara, capturant à la fois la vulnérabilité de Claire et la confiance de Clara. Elle nous pousse à nous interroger sur les motivations de Claire et sur notre propre propension à créer des identités alternatives sur les réseaux sociaux.
Cacher pour séduire. Laisser l'imagination de l'autre travailler pour soi. Ne jamais se découvrir pour ne pas refroidir. Ne jamais avouer pour ne jamais finir. Vieillir, une bataille sans ennemi, silencieuse. Que la beauté existe, c'est sans conteste, à en voir Juliette. Claire ou Clara, pardonnez-moi.
spoiler: Décrochera-t-il ? Une fin à la hauteur de cette œuvre.
Je ne crois pas que le film, à partir du livre original ,soit d'actualité .Le livre parle d'un scénario de tromperie amoureuse , et, le film se base sur des faits scientifiquement faux. "La personne" visée avait 26 ans en 2007.
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2,5
Publiée le 26 janvier 2023
Clara, la cinquantaine, n'est pas vraiment celle que vous croyez voir à l'ècran! Elle ne fait pas semblant d'avoir 24 ans! Elle a 24 ans! D'abord pour mieux èpier son amant avant finalement d'être sèduite par le jeune et vulnèrable Alex, son meilleur ami! On commence par un faux profil sur Facebook où chaque mot est choisi avec soin pour que la magie ne s'envole pas! S'ajoute un numèro de tèlèphone, puis la photo d'une autre où Clara s'approprie son visage, son âge, son histoire! Mais c'est là que la spirale commence [...] Oeuvre dèlicate parlant d'un quasi dèdoublement de personnalitè, et qui pose aussi la question de l'âge des femmes et des hommes! il y a aussi dans cette rèflexion profonde des choses de vie quotidienne qui parleront à beaucoup de monde (les rèseaux sociaux, l'âge du langage...). Juliette Binoche est remarquable dans la douleur et le drame intèriorisè! La sensibilitè et la tristesse de François Civil se complètent parfaitement avec la solitude de cette femme blessèe! Malheureusement la dernière partie du film, confuse, parfois lourde et moyennement crèdible, noie quelque peu le propos! Et ça c'est vraiment dommage...
Syndrome massif qui s’est développé par les réseaux de rencontres dès le début des années 2000 avec l’arrivée d’internet (de Meetic à Tinder) : mentir sur son identité, fantasmer par le virtuel, jusqu’à enchaîner les rencontres de manière compulsive… l’expression d’une jouissance illimitée trouve un espace de liberté dans ces réseaux de rencontres poussant les plus vulnérables à basculer dans des comportements délirants jusqu’au retour d’un réel pouvant les pousser au pire. Juliette Binoche est magistrale dans ce rôle ! Une descente sans retour dans un imaginaire halluciné pour cette femme en plein déni de vieillesse et en naufrage dans sa solitude. L’événement de son déclenchement est subtilement amené dans le film. Le rôle que va jouer l’écriture chez elle pour se refaire un corps de jouissance (imaginaire) est une suppléance finement amenée (vit-elle la réalité ou est-elle dans la fiction ?). Mais jusqu’à quand ? Un film clinique parfaitement mené sur un sujet de folie ordinaire.
Nicole Garcia dans ce rôle de médecin psy est aux petits oignons. Cette pseudo psy n’est pas crédible pour un sous par son incompétence qui précipite sa patiente dans le passage à l’acte répété. N’est-elle pas au fond la figure allégorique de notre société dite bien pensante mais en réalité intrusive et voyeuriste ?
J'ai bien aimé ce film. Juliette Binoche est excellente dans son rôle de quinquagénaire à la recherche de l'amour et de l'éternelle jeunesse. La bande originale d'Ibrahim Malouf est magnifique. A voir absolument!!
J'ai bien aimé ce film. Juliette Binoche est excellente dans son rôle de quinquagénaire à la recherche de l'amour et de l'éternelle jeunesse. La bande originale d'Ibrahim Malouf est magnifique. A voir absolument.
Une belle réalisation , très stylisée, pour un scénario, qui montre bien les pièges des relations virtuelles sur les réseaux. Mais dans la 2eme partie le film prend l'ambition de se transformer en un polar énigmatique à tiroir, avec des twist successifs, et cela perd en crédibilité, C'est un autre effet de style, mais on y adhère moins. Les acteurs sont excellents , et BInoche met une densité incroyable à son personnage , ce qui renforce le film.
La première moitié du film est réussie, la suite ne convainc pas avec un mort qu'on ressuscite pas moins de deux fois. Cette première partie est plutôt intéressante à une exception près qui manque de crédibilité, même si l'on comprend ce choix, la profession de Claire-Juliette Binoche, professeur d'université. Il n'est pas crédible qu'une personne avec un tel statut soit dans la situation d'abandon qui est celle de Claire, il n'est pas non plus crédible qu'une telle personne ait suffisamment de temps à perdre sur les réseaux sociaux à s'inventer une autre vie.Le premier mari de Claire n'est d'ailleurs pas non plus très crédible pour une professeur d'université, beaucoup trop populaire. On comprend bien ce choix qui permet de raccrocher au roman épistolaire de Choderlos de Laclos et à la décrépitude précoce d'une auteur de romans de gare célèbre ayant écrit L'Amant mais tout cela ne tient pas bien. Peut-être que dans un roman cela peut tenir, quoique l'on puisse douter de Laurens qu'elle soit capable de faire quelque chose de bon avec ça ou avec quoi que ce soit d'autre, mais mais au cinéma ça ne va pas très loin, c'est artificiel. Le film est un peu décousu - entre une première partie de bon ton et des suites qui ne sont scénaristiquement pas à la hauteur - etfinit par tourner en rond. La faute en est au synopsis qui n'est au fond pas très bon.
"Celle que vous croyez", par celui qui se croit... sans doute, metteur en scène. Celui, Safy Nebbou, persiste et signe. Un nouveau navet. Où l'on ne pourra même pas sauver "Celle", alias Binoche, décatie au physique et boursouflée à l'incarnation. Adaptation, à la fois chichiteuse et vide, d'un livre d'une dame Laurens, spécialiste de l'"autofiction", semble-t-il. En fait, du roman de gare, au film itou. Même pas une petite étoile de consolation, comme pour les précédents Nebbou déjà visionnés. Un seul qualificatif vient naturellement à l'esprit, avec ce mauvais produit de supermarché : GROTESQUE !
Film que je viens de voir à la télévision, et j'ai coupé juste avant la fin tellement c'est long, tortueux, et vraiment pas crédible. . On se perd dans des méandres sans intérêt, c'est lent, et surtout on n'y croit pas à cette histoire. Juliette Binoche, toujours aussi belle et talentueuse, n'est même pas convaincante en femme délaissée et larguée par son amant, au point de vouloir mettre au point cette supercherie dont elle sait parfaitement qu'elle est sans issue. Et par dessus une musique pesante, envahissante, qui accentue la lourdeur du propos. Dommage car le sujet était intéressant et aurait mérité un autre traitement.