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    In Fabric
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    Shawn777
    Shawn777

    485 abonnés 3 358 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 12 mai 2024
    Qu'on apprécie ou non, on ne peut que rester perplexe devant ce film, écrit et réalisé par Peter Strickland et sorti en 2019, qui ne laisse certainement pas indifférent. Fidèle à leur ligne édito, c'est A24 qui non pas produit mais distribue le film et qui correspond complètement à leur image de boite "à la marge" qui est carrément devenu, en plus d'une simple marque de fabrique, un argument de vente. Ce n'est plus le dernier film de telle ou telle personne mais "le dernier A24", même lorsque le studio ne se contente que de distribuer. On se retrouve alors devant du "elevated horror" (même si je n'apprécie pas ce terme réducteur envers les autres productions horrifiques plus grand public) qui nous présente, en très gros, une robe maléfique. Alors évidemment, c'est bien plus que ça et nous avons également de l'humour noir afin de faire passer le concept un peu plus facilement. Le film est d'ailleurs divisé en deux parties, une première sur une femme qui achète la robe, au départ pour un simple date, puis une seconde se centrant sur un looser. Enfin les deux parties sont plutôt cruelles avec leur personnage, ce sont deux personnes pas très heureuses et plutôt pathétiques, surtout dans leur rapport aux autres, ce dont la robe semble se nourrir. Que le film soit divisé en deux parties à l'avantage de faire terminer la première de manière très abrupte et, encore une fois, cruelle sinon cynique. D'un autre côté, la seconde est beaucoup moins passionnante, le personnage est moins intéressant et ainsi, on se fout un peu des situations qu'il vit. On doit replonger dans une intrigue différente avec de nouveaux personnages etc. et ça fait plus sortir le spectateur du film qu'autre chose, même si elle est plus "légère" que la première ou appuie en tout cas plus sur l'humour. Que ce soit dans la première ou la seconde, on a de toute manière une impression d'intrigue foutraque, beaucoup d'éléments, ça part un peu dans tous les sens et ça n'a que très peu de cohérence ou alors, il faut vraiment lire entre les lignes pour en trouver. D'un autre côté, je n'ai pas trouvé ça très grave, c'est ce qui fait le charme du film et puis c'est surtout ce que l'on retrouve dans le giallo, genre dont le film s'inspire beaucoup visuellement parlant. Alors certes, il y a beaucoup d'effets de style assez lourds mais j'ai beaucoup apprécié, de même que cette mise en avant de couleurs très vives, élément qui fait, encore une fois, partie des codes du giallo. "In Fabric" est donc un film quelques fois maladroit, à la limite de l'expérimental mais qui tente de nouvelles choses tout en rendant hommage à un genre qui n'existe presque plus.
    AMCHI
    AMCHI

    5 178 abonnés 5 936 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 26 février 2021
    De Peter Strickland j'avais bien apprécié Berberian Sound Studio et le voici qui récidive avec un hommage aux gialli et autres films bis italien des années 70/80, malheureusement cette fois-ci il se plante.
    On suit 2 histoires, qui toutes les 2 parlent d'une robe rouge maudite donc portant malheur à ceux qui vont la vêtir.
    Je passerai rapidement sur le 2ème récit totalement insipide voire grotesque et dont je n'ai quasiment rien à dire dessus ; la 1ère est meilleure or il y a une grosse erreur de casting. L'actrice Marianne Jean-Baptiste ne convient pas du tout à ce type d'histoire, actrice sans charme ni sensualité n'était pas du tout convaincante dans le rôle de cette femme "possédée'" par une robe maléfique, Gwendoline Christie plus troublante est plus dans l'esprit de ce genre de production cinématographique.
    In Fabric est donc pour moi une déception, il y a tout de même des passages qui prouvent que ce réalisateur peut être passionnant.
    nonoxy
    nonoxy

    41 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 19 février 2021
    J'ai bien aimé les références à "Brazil" de Terry Gilliam, ça m'a fait penser aussi à "The Wig", mais In Fabric reste trop inégal pour en faire un vrai bon film, cela dit ça aurait pu faire un bon épisode de Twilight Zone !
    Gentilbordelais
    Gentilbordelais

    277 abonnés 2 828 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 27 janvier 2021
    L'originalité de cette œuvre est avant tout l'ambiance étrange et de mystère rappelant un certain cinéma des années 70/80, d'Argento à de Palma. esthétique visuelle, mélange érotico-horrifique, un film qui oscille entre fascination et déconcertation! Une première partie avec M. Jean Baptiste plus intéressante, l'ensemble s'essouffle et aurait pu aller plus loin dans l'effroi.
    ffred
    ffred

    1 537 abonnés 3 972 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 2 octobre 2020
    Il est toujours difficile de rebondir après un chef d’œuvre. Après le formidable The Duke of Burgundy Peter Strickland ne fait donc pas aussi bien. Même si In Fabric est tout aussi troublant, dérangeant et bizarre. Mais il manque un petit quelque chose pour en faire un film aussi puissant. Le personnage principal change en cours de récit et le nouveau est bien moins intéressant. Pour autant la mise en scène, la direction artistique et l'interprétation sont toujours de haute volée. Une curiosité malgré tout donc, comme tous les films de son auteur.
    soniadidierkmurgia
    soniadidierkmurgia

    1 038 abonnés 4 099 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 18 juillet 2020
    Chaque film de Peter Strickland est une rencontre avec le bizarre incluant tout ce que cela suppose d'imprévus liés à aux sensations que l'auteur cherche à faire passer mais aussi à l'état émotionnel présent du spectateur. Pour son quatrième long métrage, le réalisateur à la réputation toujours un peu confidentielle ne renie rien des inspirations qui ont été les siennes dans "Barbarian Sound Studio" (2012) et "The Duke of Burgundy" (2014), que ce soit le giallo d'Argento ou l'érotisme sadomasochiste de Jess Franco qu'il a désormais complètement intégrées à sa palette visuelle et sonore pour aller en capter d'autres chez David Lynch ou John Carpenter . "In Fabric" dont il a selon ses propres dires puisé la source dans ses souvenirs d'enfance quand il se rendait avec sa mère dans les grands magasins de prêt-à-porter est avant tout destiné à ceux pour lesquels l'absence d'une progression dramatique cohérente et structurée n'est pas une tare rédhibitoire. "Un cauchemar du prêt-à-porter" selon Peter Strickland. Si le prétexte de "In Fabric" rappelle de loin "Christine" (1983) de John Carpenter avec sa voiture tueuse ici remplacée par une robe rouge maléfique, c'est avant tout la confrontation successive de deux quidams à la rationalité rassurante (Sheila, une employée de banque puis Reg Speaks, un dépanneur de machines à laver), détenteurs de la fameuse robe rouge avec d'autres personnages complètement anachroniques ou hors du temps qui en fait tout l'attrait. spoiler: Ainsi la vendeuse (Fatma Mohamed, actrice fétiche de Peter Strickland) de la boutique "Dentley & Soper's" au discours atmosphérique envoûtant, lointaine cousine d'Elsa Lanchester icône de "La fiancée de Frankenstein" (James Whale en 1935) . Ainsi les deux managers de la banque où travaille Sheila, relayant auprès de leur employée un discours intrusif abscons et des demandes complètement fantasques. Ainsi encore une ménagère, les deux managers précités et la fiancée (Hayley Squires) de Reg Speaks entrant dans une transe orgasmique à la simple écoute du discours technique monocorde sur les causes possibles de dysfonctionnement d'une machine à laver
    . Si l'on veut parler de parenté heureuse concernant "In Fabric" plutôt que d'influence, la musique hypnotique de Cavern of Anti-Matter, les situations non-sensiques successives donnant l'impression d'une boucle temporelle ainsi qu'un humour jaillissant partout où on ne l'attend pas, le rapprochent certainement du fascinant "Réalité" (2015) de Quentin Dupieux. Fulgurance, soif des grands espaces, rusticité langagière et parfois une certaine violence propres au réalisateur français iconoclaste sont simplement remplacées chez le britannique par un goût pour le fétichisme, le chatoyant, et le huis clos nimbés d'une sensualité cotonneuse . Mais les deux réalisateurs ont cette qualité commune d'emporter le spectateur réceptif aux limites du rationnel pour lui proposer un voyage hypnagogique régénérateur, moment délicieux de la première phase du sommeil où ressurgissent pêle-mêle toutes nos envies mais aussi toutes nos peurs. Si l'on veut absolument donner un substrat plus concret à "In Fabric", on peut y voir à travers cette robe rouge qui agresse méchamment la peau, la dénonciation d'une consommation de masse devenue folle à vouloir donner l'illusion que le luxe ou même tout simplement la qualité peuvent désormais s'acquérir aux bas prix d'une mondialisation qui n'en finit pas de duper son monde. Souhaitons que Peter Strickland et Quentin Dupieux et leurs cinémas forcément confidentiels puissent continuer à trouver des producteurs pour nous offrir ces précieux petits voyages hors du temps et de nous-mêmes.
    Ykarpathakis157
    Ykarpathakis157

    3 623 abonnés 18 103 critiques Suivre son activité

    0,5
    Publiée le 16 mai 2020
    À mon humble avis, In Fabric est prévisible et l'intrigue est similaire à celles utilisées dans un film de classe B. Pour vous faire gagner du temps, l'histoire évolue autour d'une robe rouge transmise d'un propriétaire à l'autre et chaque propriétaire subi le même sort et se fait tuer par un accident soi-disant initié par la robe rouge diabolique. La fin est mauvaise et ne résout pas le mystère que le film entier construisait. Ce film est une grosse déception et une perte de temps complète. Il est très rare que j'exhorte fortement quelqu'un à ne pas regarder un film. Mais j'exhorte fortement à ne pas regarder In Fabric. Car ce n'est pas effrayant ou drôle. Le seul point positif que je peux donner, c'est que ce n'était pas la faute des acteurs. Ils ont tous fait leur travail et je ne blâme que le scénario. Le film est assez surréaliste, grossier, vulgaire et manque d'originalité. Ne croyez pas les critiques qui disent que c'est bon car il n'y a rien de brillant, fascinant ou artistique dans In Fabric. Un mauvais jeu des acteurs, des dialogues et des effets spéciaux risibles. J'aime généralement les films décalés, mais In Fabric est juste bizarre, bizarre mais finalement sans signification...
    Cyril C
    Cyril C

    3 abonnés 2 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 20 janvier 2020
    Plus grande surprise pour moi ces dernieres années pour un film de genre aprés le brillant starry eyes!
    Ca rapelle par le moment le cinéma de Dario Argento,c'est burlesque,étonnant et original.Ca ne plaira pas a tout le monde mais c'est réussi pour ma part!
    Shirokuromelt
    Shirokuromelt

    21 abonnés 356 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 17 janvier 2020
    Le film est un peu trop long parce qu'il veut pousser un peu trop loin sa bizarrerie, ainsi il lui arrive d'en faire trop dans le scabreux (la scène de masturbation par ex, il eut mieux valu qu'elle se contente d'être vaguement suggérée) et le psychédélique (ces longues scènes d'écrans et de flash...) et cela enlève au film une partie de sa bizarrerie par moment parce qu'il devient évident que le réalisateur essaie très rationnellement de fabriquer du bizarre, mais ces séquences n'étant pas envahissantes elles ne sont pas trop dérangeantes, relevant plus de la maladresse que de la prétention. Par ailleurs le tout est sauvé par les acteurs et par un humour difficilement qualifiable mais qui fait mouche (il n'y a que peu de film où vous trouverez un personnage, réparateur de machine à laver, dont les explication techniques sur le fonctionnement des lave linge font entrer en transe celles et ceux qui l'écoutent...).
    Cinéphiles 44
    Cinéphiles 44

    1 210 abonnés 4 030 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 7 janvier 2020
    “In Fabric” est un petit hommage au cinéma fantastique anglais des années 70. Le film raconte comment une mère célibataire achète une robe rouge qui semble prendre possession des corps qu’elle habille. En effet, la robe appartenait à une modèle aujourd’hui décédée, puis à un homme, lui aussi disparu. A la fois étrange, érotique, fétichiste et absurde, “In Fabric” est un objet filmique plutôt particulier. Les protagonistes ne semblent d’ailleurs pas non plus savoir sur quel ton danser. La mise en scène fait aussi bien rire que froid dans le dos. Dans tous les cas, la sensation est captivante.
    D'autres critiques sur notre page Facebook : Cinéphiles 44 et notre site cinephiles44.com
    Melvin Heurtebise
    Melvin Heurtebise

    1 abonné 55 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 22 décembre 2019
    In fabric, une sorte de Christine de la robe. Mais sérieux ou voyez vous l'horreur là dedans ? Je trouve qu'on emploie à tord le genre horreur sur beaucoup de films...

    Tout commence bien les décors l'ambiance vintage est présente et palpable on sent monter l'angoisse (ça fait aussi bizarre de voir Brienne de Torth dans le rôle d'une grognasse)

    Mais alors ensuite le rythme redescend pour un côté psychédélique histoire sans fin patho et trop de questions sans réponses...

    3/5
    traversay1
    traversay1

    3 179 abonnés 4 653 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 26 novembre 2019
    En 1996, l'excellent Alex van Warmerdam (que devient-il ?) tournait La robe, l'histoire d'un vêtement qui semait le malheur auprès de ses propriétaires successives. Un conte absurde dont le thème inspire à son tour Peter Strickland qui pousse plus loin encore le curseur, lui l'amateur de Gialli, l'esthète précieux et pervers dont les trois premiers longs-métrages n'ont pas laissé indifférents ses spectateurs. Encore plus conceptuel que ses précédents, In Fabric laisse libre cours à la fantaisie baroque de son auteur qui se soucie assez peu de réalisme ou de vraisemblance dans un récit qui frôle l'horrifique et fait surtout preuve d'un humeur sardonique qui suscite rires jaunes voire franche hilarité, à condition d'aimer ce type d'humour (le producteur du film est Ben Wheatley, autre dynamitero britannique). On peut y voir évidemment une sorte de critique acerbe de la société de consommation à travers ses soldes sauvages (une scène de folie est à noter dans ce registre) et du culte du corps. C'est en tous cs un exercice de style assez mal élevé et au goût parfois douteux malgré son élégance qui hérissera le poil de certains et fera jubiler les autres : pas de demi-mesure ! Quel que soit son ressenti, il faut bien admettre la virtuosité de la mise en scène, le soin maniaque apporté au son et la dinguerie cohérente de sa narration. Un film culte en devenir mais pas pour tout le monde, c'est une certitude.
    zorro50
    zorro50

    111 abonnés 249 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 20 novembre 2019
    Ce film assez prometteur en visionnant la bande–annonce, démarre plutôt bien, comme on le pressentait : un concept inquiétant, une ambiance étrange et malsaine, des personnages curieux et une impression évidente que l’on s’achemine lentement mais surement vers un très bon film d’horreur sanguinolent. Or, il n’en est rien, toutes les énigmes amorcées se perdent en chemin sans explication, on passe volontiers du coq à l’âne de façon incohérente, bref, on décroche totalement à mi-parcours. En conclusion, c’est un joli exercice de style un peu pompeux mais c’est un film pitoyable.
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