Avis : Jojo Rabbit - Page 7

‘Jojo rabbit’ est quelque chose qui oblige à se poser certaines questions : non pas de savoir si on peut rire de tout avec n’importe qui mais plutôt si ça valait franchement la peine de redoubler d’effets d’annonce et de jouer les subversifs en mousse (un gamin allemand embrigadé dans les Jeunesses hitlériennes qui a Hitler pour ami imaginaire et confident) pour, au final, n’être ni très drôle, ni très subversif, ni très pertinent. ‘Jojo rabbit’ veut éduquer son public au devoir de mémoire : noble ambition, qu’il parvient occasionnellement à assumer dans sa seconde partie, tout comme il parvient occasionnellement à faire rire dans la première, malgré le côté éculé de son humour. Il faut toutefois préciser que dans les deux cas, le procédé semble se destiner exclusivement à des adolescents pas très futés, ceux qui auraient du mal à se concentrer plus de trois minutes sur la moindre information si celle-ci n’est pas emballée dans de la provoc un peu vaine. Pas question de comparer ‘Jojo rabbit’ avec ‘Le dictateur’ de Chaplin ou ‘La vie est belle’ de Benigni, qui ne boxent définitivement pas dans la même catégorie : même en admettant que cette proposition vise un public jeune, il n’y a vraiment pas de quoi pavoiser, même pas au niveau technique avec cette curieuse esthétique Netflix trop pimpante et artificielle. Les séquences où le réalisateur/acteur incarne le Führer sont de loin les pires et le film peine à trouver le ton burlesque qui lui aurait convenu. ‘Jojo rabbit’ aurait pu être sulfureux, il aurait même pu cabrioler sur la fine ligne qui sépare le mauvais goût délectable du mauvais goût insupportable : en pratique, faiblard, maladroit et puéril comme il l’est, on peut surtout en dire “beaucoup de bruit pour rien”.

Film parfois loufoque et avec un propos de fond assez sérieux. Le film est captivant et agréable à regarder, les costumes ce prêtes bien à l'époque et il y a une bonne evolution de personnage. Je le recommande.

Un feel good movie qui se laisse regarder mais reste profondément creux. Si les acteurs sont excellents, cela ne suffit malheureusement pas a nous sauver de l'ennuie.

un petit chef-d'œuvre. derrière une bonne dose d'humeur noir sur un sujet très sensible, ce film aborde un point de vue très original sur la guerre et l'endoctrinement... et derrière le rire beaucoup d'émotion

Film est surprenant pour l'approche qu'il a choisie compte tenu du thème abordé, ce qui est déjà en soi une qualité: c'est original. L'humour est subtil et propose une peinture saisissante, bien que superficielle, du fanatisme.
Sur le plan formel c'est intéressant et rafraichissant, sur le fond il n'y par contre pas tellement de contenu, ou du moins rien de fort: ce cinéaste devrait s'attaquer à des sujets plus ambitieux.
Le jeune acteur, étonnamment, porte pas mal le film sur ses épaules.

un navet !
Ce film est un amalgame de clichés.
Avec sa promesse de film burlesque il ne réussi qu'à nous rendre mal à l'aise.
Tout le monde ne peut pas faire "la vie est belle". Il y a de biens meilleurs téléfilms sur l'aventure réelle d'enfants allemands sur Arte : "Cours sans te retourner". Ou mieux : "EUROPA, EUROPA".
Allez plutôt voir l'histoire vraie d'Herschel Grynszpan. Retournez voir plutôt "la vie est belle" mais évitez ce navet dont même un lapin ne daignerait pas croquer.

Je ne comprends pas pourquoi Hollywood s'acharne tant à produire des films de fictions sur un thème qui regorgent pourtant de tant d'histoires vrai si incroyables !

De telles longueurs rendent ce film indigeste. A noter que c'est la première fois que je vois de si flagrantes erreurs de costumes : du vinyl à strass 80's, des costumes 1970...

Taika Waititi à réussie à faire rire des foules entières avec le personnages d'Htiler tout en se moquant de lui d'une maniere tellement intelligente, hilarante, ridiculisante et enfantine que ce film doit être classé dans le rang des chefs-d'œuvre et son réalisateur dans celui des génies.

L'idée de base est bonne, et même salutaire, mais elle est desservie par un excès de facilités voire de niaiserie.

JOJO RABBIT / CRITIQUE

Jojo Rabbit, récompensé de l'Oscar du meilleur scénario adapté (2020) et du prix du public par le festival international du film à Toronto (2019), est un film réalisé par le néo-zélandais Taika Waititi, inspiré du roman "Le Ciel en cage" de Christine Leunens.
Il dure 1h48 et mêle à la fois le drame, la noirceur de la guerre et la comédie, dans une Allemagne tourmentée et gouvernée par Adolf Hitler et son parti NSDAP.
Même si le Dictateur (1940), de Charlie Chaplin, est la critique cinématographique la plus intelligente selon moi produite contre ce régime nazi, Jojo Rabbit n'en reste pas moins un petit chef d'œuvre, une perle rare dans les thèmes abordés : l'endoctrinement de toute une nation, la terreur, l’amour, la famille, la guerre… racontés du point de vue de Jojo, surnommé péjorativement " Jojo Rabbit" par ses compagnons des jeunesses hitlériennes, et qui va devoir apprendre à aller au-delà de ses idées préconçues sur les juifs, après qu'il ait découvert que sa mère, Rosie (jouée par Scarlett Johansson) cachait une juive dans leur grenier, Elsa (interprétée par Thomasin McKenzie). Taika Waititi, dans le rôle d'Hitler, ami imaginaire de Jojo, a bien su nous montrer les conséquences de la propagande nazie sur un simple allemand, mais aussi sur les juifs et ce d'une manière progressive et bien ficelée, accompagnant l'intrigue de quelques références historiques non négligeables !
C'est d’ailleurs dans cette situation très embarrassante que l'on va découvrir les rouages d'un régime totalitaire, en passant du rire, de la romance, de l'aspect enfantin à cette dure réalité qu'est une dictature, un pays en guerre. Et c'est justement ce contraste entre un enfant endoctriné, insouciant et parfaitement joué par Roman Griffin Davis, et cette guerre qui donne du charme à ce film, ce qui nous plongera encore plus dans l'absurdité de l'antisémitisme, parsemé de second degré.
Ce film plaira aux enfants mais aussi aux adultes, attendus dans cette comédie si originale, il faut le souligner, par sa pure sensibilité, mais également par son humour, et bien évidemment sa qualité due à la direction artistique d’Ondrej Lipensky et à la brillantissime bande-son du fabuleux Michael Giacchino...

Complètement taré ces ricains ... D'un côté ils virent Pépé le Pew pour sexisme et apologie du viol .... Et de l'autre ils nous pondent un Hitler potache et "sympa" meilleur copain d'un gamin dans un camps de scoot de naze ... A des années lumières de Chaplin "le dictateur" ou Benigni "la vie est belle" qui même avec humour décrivaient le sentiment de danger de cette période sombre

C'est original, c'est fabuleux, c'est burlesque!
Ce film est très agréable à regarder, les acteurs sont parfaits.

J'avais vue la bonne annonce elle m'avais vendu du rêve. Et la j'ai vue le film et bien je suis énormément déçus à vrais dire je me suis ennuyée . Bon les acteurs sont pas trop mauvais . Mais je n'est rien compris c'était long a regarder . Je suis vraiment déçu de ce films car il aurait pus avoir dû potentielle.

On ne compte plus le nombre de films relatant la deuxième guerre mondiale et l'oppression de l'Allemagne nazie. Même sous format de comédie. Celui-ci était annoncé comme un phénomène. Du coup, j'en attendais peut être un peu trop. Sans être déçu, j'espérais autre chose. Malgré tout, ce Jojo Rabbit est plutôt bien envoyé. Un savant mélange de comédie et de drame sur un thème on ne peut plus grave. Mise en scène rythmée, technique impeccable, scénario aussi drôle qu'émouvant et terrible. Une interprétation qui suit le mouvement. Le jeune Roman Griffin Davis est vraiment très bien pour sa première apparition au cinéma. Il est de chaque scène portant tout le film sur ses épaules avec brio et un talent très prometteur. Des seconds rôles tout aussi convaincant, avec entre autres, une Scarlett Johansson parfaite ou un Sam Rockwell hilarant et touchant. Sans parler de Taika Waititi, le réalisateur, dans la peau d'un Hitler qu'on avait encore jamais vu à l'écran. Entre film de guerre, drame, satire et chronique sur l'enfance embrigadée, sans être un chef d’œuvre, voilà donc une comédie dramatique décalée et politiquement incorrecte, plutôt réussie, qui prouve que l'on peut (encore presque) rire de tout...

Un gros délire comme il en existe peu en abordant le nazisme et particulièrement les jeunesses hitlériennes, embrigadées dès leur plus jeune âge dans cette idéologie de fou. Une photographie aux couleurs saturées et joyeuses pour un sujet grave abordée avec originalité. Étonnant !

Il fallait oser : dénoncer la barbarie nazie avec un film à l'humour enfantin, léger, burlesque et vraiment drôle. Les interprètes sont excellents, tout particulièrement Sam Rockwell en nazi désabusé. Mais cette comédie est plus qu'un charmant divertissement, c'est aussi un film tendre et émouvant qui n'élude pas la gravité de son sujet.