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    Le Traître
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    Jean-Flavien P
    Jean-Flavien P

    22 abonnés 44 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 5 novembre 2019
    L’un des meilleurs films sur la mafia depuis Casino de Scorsese, un monstre.
    L’histoire du 1er repenti de la Cosa Nostra
    anonyme
    Un visiteur
    5,0
    Publiée le 5 novembre 2019
    Vu en avant-première juste après Cannes. Epuré, puissant et sombre. Du grand cinéma. 5 étoiles sans hésitation.
    Laurent_Tiko
    Laurent_Tiko

    4 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 5 novembre 2019
    Excellent - pas "le Parrain 4" - mais tellement plus réaliste... Pierfrancesco Favino est excellent (il a la tête de l'emploi !), film intelligent et dense, excellente surprise ! Qu'il n'aie pas eu de prix à Cannes est étonnant - trop "vrai" peut-être ?...
    théo Monier
    théo Monier

    1 abonné 12 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 5 novembre 2019
    Difficile quand, comme moi, on a connu la chute de Cosa Nostra à la télévision, de ne pas être fasciné par ce film. Loin de la construction du mythe du Parrain de Coppola, Le Traître propose une nouvelle version du film de mafia, en alignant des faits, en laissant le spectateur seul juge, devant, entre autres, un gigantesque procès aux allures de cirque. Le personnage principal a beaucoup à se reprocher, mais c'est ce qui le rend logique, humain, charismatique dans sa manière de confronter ses anciens camarades à leur sens de la morale. Difficile, donc, quand on sort de la séance, de ne pas se poser des questions, notamment sur le titre. Le traître pourrait ne pas être celui que l'on croît...
    Sylvain
    Sylvain

    4 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 6 novembre 2019
    chef d'oeuvre, d'intelligence, d'incarnation, de récit. rien n'est regardé de haut et pour autant sans complaisance, magnifiques interprétations de tous les acteurs. les scènes de procès qui peuvent être tellement vues et revues sont magistrales
    Jonathan P
    Jonathan P

    59 abonnés 395 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 5 novembre 2019
    Retour en compétition pour Marco Bellocchio, après un passage à la quinzaine des réalisateurs en 2016 pour le très beau » Fais de beaux rêves « . Dans un registre assez différent, voici une nouvelle fresque historique sur l’Italie et plus précisément sur la Cosa Nostra. Bellocchio reste un formidable conteur d’histoire, cependant la première partie du film reste assez confuse par son montage. Tout va un peu trop vite, on se sent relativement perdue. Puis arrive enfin, la partie qui se déroule au tribunal et la cela impressionne sévèrement. On ne sait plus ou donnée de la tête, toutes les cages du zoo semblent occupées. Et là on se délecte du vacarme, des insultes. Pierfrancesco Favino est remarquable et mouche un as un, le reste du clan. Le bougre fait cela avec une classe redoutable, touchant avec une précision millimétrée chaque adversaire bien plus efficace qu’un 11,43 mm. Une légère déception, par contre du côté de la mise en scène, à part la partie dans le tribunal. Le film manque d’ambition, pas non plus aidé par le montage. Reste un biopic, très plaisant, qui aurait mérité d’être un peu plus long, car il se dégage tout de même la sensation d’avoir devant nous la Cosa Nostra pour les nuls. Boulevardducinema.com
    Yves G.
    Yves G.

    1 278 abonnés 3 289 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 21 novembre 2019
    Au début des années quatre-vingts, les juteux bénéfices engendrés par le commerce de l’héroïne exacerbent les tensions au sein de la mafia sicilienne. Membre du clan des Bontate, dont l'étoile pâlit face à celle des Corleonesi, Tommaso Buscetta s'expatrie au Brésil pour échapper à la Seconde guerre de la mafia qui fait rage. Deux de ses fils, restés en Italie, y perdront la vie. Arrêté par la police brésilienne, puis extradé, Buscetta se venge en acceptant de parler au juge Falcone. Ses confessions permettront l'arrestation de plusieurs centaines de criminels et leur jugement.

    Tommaso Buscetta (1928-2000) est connu pour être le premier repenti de la Mafia. Cette seule phrase contient trois erreurs. Premièrement, Buscetta ne fut pas le premier "pentito" même s'il fut sans doute le plus célèbre et si ses révélations au juge Falcone furent déterminantes pour faire tomber plusieurs "maffiosi". Deuxièmement, il ne se considérait pas comme un repenti, comme un traître ayant donné les siens ; il estimait au contraire que ses compagnons avaient trahi les valeurs de leur communauté. Troisièmement enfin, Buscetta - et avec lui beaucoup de criminologues - considérait que la Mafia n'existait pas et préférait parler de l'Organisation ou de Cosa nostra.

    Le film de Marco Bellocchio aurait pu être un documentaire tourné à partir d'images d'archives.
    C'est une fiction qui n'en reste pas moins très fidèle aux faits et à leur chronologie. On y voit Buscetta couler des jours heureux à l'ombre du Pain de sucre de Rio, en compagnie de sa (troisième) femme et de ses nombreux enfants. On le voit face au juge Falcone. On le voit dans l'immense salle d'audience où les accusés s'entassaient dans des cages et lui criaient sa haine.

    Ces scènes sont impressionnantes comme le sont les "confrontations" qui le mettent aux prises avec Pippo Calo, qui a manqué à son serment de protéger ses fils, et Toto Riina, le "capo" des Corleonesi.

    Dans le rôle principal, Pierfrancesco Favino, qu'on avait déjà vu, sans retenir son nom, dans une foultitude de films italiens ces dix dernières années ("Romanzo criminale", "ACAB", "Suburra") est impressionnant de maîtrise. On n'imagine pas que le prochain David du meilleur acteur - il a remporté déjà deux fois le David du meilleur second rôle masculin - puisse lui échapper en avril prochain.

    "Le Traître" relève d'un genre bien connu : la biographie de gangsters façon Le Parrain ou Casino. Un genre qui a donné naissance à bien des chefs d'oeuvre et qu'il est audacieux de vouloir révolutionner. Tel n'est pas l'ambition de Marco Bellocchio, un vieux routier du cinéma italien qui, jusqu'alors, dans sa filmographie impressionnante, s'il avait radioscopié les soubresauts de la société de son pays, ne s'était jamais coltiné frontalement à la Mafia.

    Son film a du coffre. il serait malhonnête de le contester. On n'oubliera pas de sitôt le personnage de Buscetta. Pourtant, quand bien même le rythme ne mollit pas un seul instant, on ne rentre jamais vraiment dans "Le Traître" qui souffre d'un dérangeant défaut de construction. On ne comprend pas les motifs pour lesquels Buscetta décide de "balancer". On aurait imaginé une "tempête sous un crâne" façon Jean Valjean dans "Les Misérables". Mais rien de tel ne se produit. Tout va trop vite dans ce film qui dure pourtant plus de deux heures trente. Ainsi, second exemple, du procès mené dans un joyeux chaos dont tout raisonnement juridique est cruellement accent. Les confrontations entre Buscetta et Calo puis Riina auraient pu tout aussi bien se dérouler dans une arrière salle de café, elles n'auraient été guère différentes.

    On aurait aimé adorer ce drame shakespearien, cette fresque historique, cette biographie épique, on a l'impression en sortant de la salle d'avoir été spolié de son plaisir.
    Arno M.
    Arno M.

    8 abonnés 272 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 5 novembre 2019
    Quasiment un demi siècle d’histoire de la mafia ou la « cosa nostra » raconté à travers l’histoire de Tommaso Buscetta le premier repenti.
    N’étant pas un grand fan des films biographiques qui ont souvent tendance à romancer ou mystifier le personnage principal, il en est rien dans le TRAITRE. Le style est quasi documentaire sans aucune concession. La mafia est montrée telle qu’elle est violente, cruelle, très loin des PARAINS de Coppola.
    Au delà, de l’histoire de Buscetta, c’est surtout le juge Falcone, qui pour moi est le véritable héros du film. Ses échanges avec le repenti et sa volonté constante d’assurer la justice sont les elements les plus marquants du film. L’attentat, dont il a fait l’objet, filmé de l’intérieur de la voiture, sans effets spéciaux, restera également un grand moment de réalisation.
    anonyme
    Un visiteur
    4,5
    Publiée le 26 octobre 2019
    Un film fort avec une performance d'acteur époustouflante de Pierfrancesco Favino. Une piqûre de rappel sur les liens entre la Mafia, des politiques, l'église, l'Etat ... et que certains au péril de leur vie on su combattre.
    tonyhw
    tonyhw

    41 abonnés 176 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 6 novembre 2019
    Un biopic judiciaire qui doit beaucoup à son principal interprète, très convaincant. Sans lui on sombrerait rapidement dans l'ennui.
    gjolivier1982
    gjolivier1982

    61 abonnés 330 critiques Suivre son activité

    1,0
    Publiée le 18 novembre 2019
    Il est très mauvais genre de critiquer les films de Cannes encensés par la presse, et pourtant.... On est très loin des classiques du genre. C'est long, ennuyeux, peu clair et c'est d'une laideur plastique hallucinante. Et s'il est vrai que le style années 70 est bien rendu, l'absence de lumière dans la plupart des scènes finit par devenir insupportable.
    Rourkewhite
    Rourkewhite

    40 abonnés 914 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 10 mars 2020
    Curieux regard que celui de Bellocchio sur la mafia sicilienne et sur tous ses personnages! En effet, bien que traitant son sujet avec sérieux et rigueur, le cinéaste ne cesse de cultiver une distance ironique avec son sujet. Le moins que l'on puisse dire, c'est que son film ne participe pas, contrairement à la grande majorité des productions sur le sujet, à mythifier la mafia et ceux qui la composent. Nous assistons ainsi à un gigantesque procès, largement tourné en dérision, où les accusés nous sont présentés comme une belle brochette de guignols quand d'autres cinéastes ne manqueraient pas l'occasion de proposer un beau florilège de regards charismatiques, lunettes noires et silences menaçants. La justice en prend aussi pour son grade (juges dépassés par les évènements donnant lieu à des scènes sentant bon la comédie italienne d'antan) et personne n'en ressort glorifié, pas même son personnage principal, très bien interprété par Favino (excellent comme d'habitude)! Le grand âge du réalisateur et les années nous séparant des évènements expliquent certainement la distance ironique affichée mais le sujet grave illustré (dont les nombreux meurtres, des centaines de condamnations, les implications à tous les niveaux de l'Etat) méritait soit un traitement moins cynique, soit la farce totale et assumée qui s'éloignerait plus librement de l'histoire vraie. Là c'est très moyennement assumé et cela porte largement préjudice au film dans la mesure où il est difficile de ressentir l'empathie recherchée pour le destin dramatique du personnage principal quand on vient de voir passer Andreotti en costume cravate et caleçons...
    tixou0
    tixou0

    630 abonnés 1 969 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 9 mars 2020
    Infiniment déçue par le dernier opus en date du vétéran Marco Bellochio.... Quand deux de ses trois films précédents ("La Belle Endormie" et "Fais de beaux rêves") figurent parmi mes très rares vrais coups de coeur de ces dernières années (dont notation maximum, à cinq étoiles...), quand le film intermédiaire ("Sangue de mi Sangue") était quand même digne d'une note à quatre étoiles, ce "Le Traître" retombe (avec effort...) au niveau de "Vincere", à trois étoiles. Une appréciation à peine au-delà de la moyenne, valant pour quelques moments (encore...) de grande maîtrise de la mise en scène, et la performance, dans le rôle-titre, de Pierfrancesco Favino. Gros bémol : le scénario, souvent plus confus que touffu, et un rythme manquant de cohérence (pour un film, au total, bien trop long). Ce "biopic" d'un (célèbre) mafieux "repenti", traité formellement comme un film d'époque à la Rosi, était-ce un bon sujet pour MB ?... Ai un vrai doute, au résultat...
    Last Action Zero
    Last Action Zero

    57 abonnés 258 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 11 mars 2020
    Un bon film, certes. Mais sans rien d'exceptionnel, de surprenant ou d’innovant. Juste la maitrise tranquille, d'un vrai savoir faire cinématographique. Un biopic calme et plutôt prenant. Mais somme toute très classique et ronronnant, à la limite du rétro. Une écriture tout aussi standardisé et efficace. Servie par une interprétation mesuré et stoïque. Rien de voyeuriste, complaisant, exagéré ou caricatural. Une mise en scène élégante et posé, qui sait nous faire apprécier ses silences. Sobre, sans extravagance esthétique flashy, ni fioriture hollywoodienne pétaradante. Une œuvre droite, directe, anti romanesque et quasi journalistique. Mais avec un léger soupçon de mélancolie et de sentimentalisme. à voir une fois. Peut-être à revoir en complément d'une véritable connaissance du sujet, pour une leçon d'histoire bien trop superficielle à elle seule, sur la période de la fin des années de plomb italiennes. Mais pour ma part, ça serait plutôt pour admirer une nouvelle fois, la très belle Maria Fernanda Cândido ^^
    Gentilbordelais
    Gentilbordelais

    264 abonnés 2 794 critiques Suivre son activité

    1,0
    Publiée le 10 mars 2020
    En plus de nombreuses séquences interminables (qui justifient la durée fleuve du film), tout est laborieux : mise en scène, interprétation... les films sur la mafia sont nombreux mais cette reconstitution historique manque de saveur et devient très vite lassante.
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