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    Orange mécanique
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    4,2
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    Votre avis sur Orange mécanique ?

    1 337 critiques spectateurs

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    anonyme
    Un visiteur
    2,5
    Publiée le 2 septembre 2009
    Film qui n'a pas trop vieilli dans sa réalisation mais plutôt dans son idée ... la violence n'a plus du tout la même limite aujourd'hui et donc on ressent moins le sentiment que veut faire passer Stanley Kubrick ce qui a beaucoup moins d'intérêt. Bon film tout de même.
    bolt
    bolt

    93 abonnés 798 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 10 juin 2008
    Orange mécanique est à mes yeux le meilleur film de Stanley Kubrik.

    Un film "politiquement incorrecte", à la mise en scène réglé au millimètre, un excellent scénario, des musiques parfaitement choisis (de la violence et du sexe, sur fond de musique classique... C'était plutôt bien pensé).

    Un film à voir absolument, MAIS ! soyez bien conscient que ce film n'est pas à mettre entre tout les yeux, l'interdiction aux moins de 16 ans est largement justifiée.
    Caine78
    Caine78

    6 009 abonnés 7 396 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 18 juin 2019
    Cela reste un immense mystère pour moi : j'avais commencé « Orange Mécanique » il y a plusieurs années et ne l'avais jamais terminé, me décidant à le voir enfin au complet il y a seulement quelques jours. Une seule question me vient depuis à l'esprit : comment ai-je pu commettre une telle infamie ? Ce film, c'est le cinéma à l'état pur. Je pourrais quasiment vous parler de chaque scène, chaque plan, l'étourdissante maîtrise et créativité de Stanley Kubrick en devenant presque enivrante, que ce soit par ce fabuleux sens du détail, ce discours corrosif, cette réflexion captivante sur la société, sa jeunesse, cet anti-héros à la fois si odieux et fascinant, ces hallucinantes images mentales... Si j'excepte la courte partie carcérale (et encore, elle est indispensable), tout est absolument génial et dérangeant, jusque dans la singularité des dialogues, presque « carrollien » (Lewis), sans oublier, bien sûr, l'exceptionnelle utilisation de la musique et des fabuleuses compositions de Ludwig van Beethoven, dont certaines retouchées avec maestria par Wendy Carlos (celle de l' « Ode à la joie » est particulièrement fabuleuse). Sincèrement, je pourrais écrire des heures sur le sujet toujours avec la même passion, mais j'ai l'impression que tout a tellement été dit sur cette onde sismique portée par un exceptionnel Malcolm McDowell, maître Kubrick s'offrant le luxe de conclure par un sidérant plan final, sans oublier ce fabuleux pied de nez consistant à terminer par spoiler: la plus douce, mélodieuse et romantique des chansons (« Singin' in the Rain »)
    une œuvre aussi provocatrice et subversive : magistral.
    Benito G
    Benito G

    582 abonnés 3 159 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 31 août 2009
    Tout ça pour ça??? Moué, je ne suis absolument pas convaincu. Sa va 5 minute, mais apres cela devient long et ennuyeux. Certes, les acteurs jouent avec "brio"; mais pour le reste... vous pouvez repasser. Peut etre choquant pour l'époque, il n'en a tout de meme assez mal vieillit et ne choquera plus pour un sou... L'idée de base aurait pourtant pu etre interessante si elle avait été bien exploité; mais malheureusement ce n'est pas le cas.
    La notoriété du spectateur est donc plus qu'en cause, concernant le succès de ce film que je ne peux en aucun cas qualifier de chez d'oeuvre. Sa se laisse voir, 1 fois; afin d'essayer de cerner le truc. Mais sa va pas plus loin. Bien que je comprenne l'engouement à l'époque, le tout à super mal vieillit et laisse un gout de quelques choses d'inachevé, d'incomplet et sans aucun doute de completement ininteressant dans la bouche. Pourquoi pas, si vous voulez vous faire une idée. Mais sa sera vite oublié pour ma part... Otez les scènes ultraviolente comme il est dit (le mot ultra est peut etre un peu fort, mais bon cela crée le buzz...) et il vous restera un film ennuyeux à souhait.
    fandecaoch
    fandecaoch

    957 abonnés 2 232 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 11 mai 2011
    Orange mécanique : Oh mes frères !!! Ce film est tout simplement un pur chef-d’œuvre signé de main de maitre par le grand et génie Stanley Kubrick qui encore une fois brille par son immense talent de réalisateur et perfectionniste. Orange mécanique, film totalement incompris et choquant a cette époque jusqu’aux points de le retiré de certains salle de cinéma. Et pourtant ce film est tout simplement exceptionnel et unique, vraiment je pense que Stanley Kubrick n’est pas né à la bonne époque car maintenant ces films sont des véritables chefs-d’œuvre et celui la ne déroge pas à la règle. Vraiment excellent film d’anticipation qui montre a merveille et a la perfection l’ultra violence (agression, viole, perversion, sex, révolte…) de la société et plus particulièrement la jeunesse. Vraiment le sujet est bien travaillé, bien traité avec des dialogues savoureux et poétique. Kubrick nous montre vraiment à merveille l’ultra violence dans des scènes ultra choquant et l’époque mais il faut dire reste très choquant (surtout la scène de viole). Et le scénario est juste énorme, passionnant et captivant, j’ai adoré l’évolution du personnage principale et surtout, mais alors la j’ai vraiment adoré cette façon de joué avec l’émotion du spectateur car au début du film, on déteste vraiment le personnage principale car il faut le dire c’est un sacré malade avec sa bande de droogies mais dans le deuxième partie du film, on a l’effet inverse, on a pitié pour le personnage et même on si attache a un moment et sa c’est juste énorme. Tout cela n’aurait pas la mémé puissance si il y avait pas la magistrale et magnifique réalisation et mise en scène de Stanley Kubrick qui des le début nous en mes pleins les yeux et au tripes avec une mise en scène maitrisé et somptueuse qui m’est à merveille les situations et l’émotion des personnages. Vraiment la réalisation, c’est du pur Kubrick comme on adore, juste un mot : magnifique. De plus les acteurs sont vraiment très convaincant et joue parfaitement bien leur rôle : surtout Malcolm McDowell dans le rôle de Alex que j’ai trouvé absolument énorme, prodigieux et sublime, vraiment remarquable et très inspiré, on voit que il c’est donné à fond : bravo. Et pour finir en beauté, les musiques qui sont juste mémorable et fabuleuse avec du grand classique : se bon vieux comme il dise dans le film : Ludwig van Beethoven. Voila ce film est une pure merveille, un classique devenu culte. Pour moi c’est un véritable coup de cœur mais aussi un pur chef-d’œuvre.
    L'Infernaute de l'Apocalypse
    L'Infernaute de l'Apocalypse

    37 abonnés 399 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 9 septembre 2014
    Considéré comme le film le plus violent de tout les temps lors de sa sortie, le huitième long-métrage de Stanley Kubrick, a longtemps fait controverse et était accusé de banaliser la violence gratuite et juvénile. Mais est aujourd'hui considéré comme une œuvre majeure du cinéaste de par son interprète, sa bande originale et son caractère satirique hors-normes. Alex DeLarge est un jeune homme qui s'intéresse principalement au viol, à l'ultra violence et à Beethoven. Lorsqu'on lis ceci, nous attacher au personnage nous semble impossible pensons-nous ? Cela s'avère être vrai lors de la première partie du film mais la mise en scène est telle que le spectateur arrive même a s'attacher au personnage principal. Quant au film lui, il se décompose en deux ou trois parties plus ou moins distinctes. La première nous plonge dans le monde de ce jeune Alex et ses Droogs ou règnes une obsession on violence, sexe et délinquance. La seconde nous dévoile son séjour en prison puis voilà qu'arrive le dénouement; ce que l'on à fait d'Alex, le nouvel Alex, ce qu'il est devenu. Sous ces aspects très "durs" du film, Kubrick créa cette esthétique si unique et optera pour une mise en scène simple mais terriblement efficace. Révélation visuelle donc mais aussi d'interprète, et lorsque que l'on me parle d'Orange Mécanique, le visage de Malcolm McDowell me vient tout de suite à l'esprit. Et c'est à travers les yeux innocent de Malcolm McDowell, son humour espiègle, et son regard inquiétant que le spectateur assiste a une incroyable satire sociale et de son époque. La symbolique du titre Orange Mécanique ou "L'homme Mécanique" en Nadsat, le langage dans lequel s'exprime Alex et sa bande, représente clairement le résultat de l'expérience Ludovico sur le personnage d'Alex. Résultat lui aussi satirique du gouvernement et de la science médicinale et psychologique d'aujourd'hui. Ce qui, en 1971, était considéré comme de l'ultra-violence, est plutôt interprété comme de la violence malsaine à l'état pur de nos jours. En effet; nous vivons dans un monde ou, aujourd'hui, la violence est présente partout.
    anonyme
    Un visiteur
    5,0
    Publiée le 11 mars 2013
    Magnifique, Une vrai claque cinématographique, Un film d'une beauté d'ou la violence des scènes, Stanley Kubrick était vraiment un grand. Le nadsat langage inventé par Anthony Burgess auteur du roman est repris mais simplifier. Bref un film que doit posséder tous les cinéphiles
    Zbrah
    Zbrah

    35 abonnés 365 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 11 septembre 2014
    Comment faire une critique de la violence au cinéma ? La solution proposée par « Orange mécanique » ? Faire un des films les plus violents de l’époque, tellement violent que l’on prend le risque de brouiller le message, quitte à faire de la critique un éloge. Car c’est bien ce qui arrive dans le premier tiers de « Orange mécanique ». Kubrick utilise le procédé qu’il a réitéré plus tard dans « Full metal jacket ». Il décide de partager son film en plusieurs parties distinctes. La première partie de l’œuvre se concentre sur la définition de son héros. On suit une nuit dans le quotidien d’Alex, un jeune homme usant et abusant de la violence comme moyen de distraction. Considéré par certains comme la meilleure partie de « Orange mécanique », ce passage est pourtant celui m’ayant laissé le plus dubitative. Il est tout simplement vide. Difficile de cerner le but d’Alex et de ses amis qui courent partout de méfais en méfais, en gueulant comme des perdus. Dans le premier acte, tout semble réuni pour choquer le spectateur : spoiler: viol, meurtre, violence, religion (la statue dans la chambre du héros)
    . Aujourd’hui, on ne se trouve pas vraiment choqué par les tribulations mêmes du héros, d’autant plus que sa psychologie est survolée. spoiler: L’arrestation du jeune homme
    marque son entrée dans le deuxième grand axe de l’œuvre. Alors que l’on croyait bien connaître Alex, le personnage choque par spoiler: sa subite docilité envers ses geôliers
    . On nous montre spoiler: son incarcération et l’expérience pour laquelle il se porte volontaire, une expérience inhumaine visant à retirer de lui toute pulsion négative. Une expérience visant donc à vider de lui son essence même.
    Ces passages sont intéressants, on se rapproche substantiellement d’une science-fiction d’anticipation. La méthode utilisée, ainsi que la façon dont elle est mise en scène horrifie autant qu’elle fascine. Malheureusement, le nouvel Alex, qui sera présenté dans l’ultime acte, ne passionne pas. Sans spoiler: son comportement brutal
    -qui aurait pu faire son intérêt s’il avait été davantage exploité-, le personnage ne vaut rien. Réduit à l’état de spoiler: victime impuissante, il subit les brimades inlassablement. Tant d’apitoiement
    n’a provoqué aucune empathie de ma part, tant les situations sont grotesques et le personnage insipide. Du coup, les situations dans lesquelles il se retrouve embarqué semblent vaines. Ok, il chante spoiler: "Singing in the rain" dans le bain de l’homme qu’il a agressé sur cette même rengaine quelques mois plus tôt,
    mais si ce n’est pour rien faire de plus, à quoi bon ?! Et puis avec ce final, qui n’en est même pas un car il ne résout rien, la boucle est bouclée. Voilà donc comment l’unique passage intéressant est enveloppé entre deux moments plus que moyens, voilà donc comment « Orange mécanique » est considéré comme un chef d’œuvre, une critique violente de la violence. A côté de cela, force est de constater que Stanley Kubrick maîtrise l’aspect technique de son métier. À « Orange mécanique », j’adresse les mêmes reproches qu’à « Full metal jacket » et à « 2001 l’odyssée de l’espace ». Impossible de nier que la caméra de l’homme dévoile certains passages incroyablement réussis. Plus particulièrement, j’ai aimé le long travelling chez le disquaire, le plan à trois en accéléré, les moments où Alex se trouve attaché d’une manière visuellement inoubliable devant un écran de cinéma, etc. Ce sont quelques belles trouvailles qui relègue « Orange mécanique » au rang d’œuvre d’art, et non pas de simple divertissement. Mais s’il n’y avait que ça, je ne l’aurais pas noté ainsi. Le film présente également de trop nombreux passages qui m’ont semblé interminables : spoiler: le sermon du prêtre en prison, les retrouvailles avec les parents ainsi que la rencontre avec leur nouveau locataire, Alex découvrant et subissant le nouvel emploi de ses anciens amis, etc
    . A cause de ces instants qui m’ont paru vides, j’ai décroché. Et finalement, je suis restée imperméable au délire dans sa globalité. Il convient également de remarquer qu’il y a un bon travail sur les costumes et les décors du film, qui instaurent des ambiances particulières et uniques en un instant. Les musiques choisies par Stanley Kubrick sont étonnantes et plutôt délirantes dans leur contexte. Quant aux dialogues... Tiens, parlons-en des dialogues. Argotiques, ils m’ont souvent perdu du fait de leur complexité. Il faut s’accrocher si l’on veut tout comprendre des échanges entre les protagonistes. C’est là un choix audacieux, mais aussi bien étrange. En effet, faire parler son principal personnage dans un idiome spécifique peut rebuter, et aussi créer une barrière entre lui et le public. De plus, cela ne colle pas à l’ambiance du film, Alex étant le seul à s’exprimer de la sorte de façon aussi marquante. Alors à l’auteur du roman originel j’aurais aimé demander : pourquoi ce choix ? En quoi sert-il l’œuvre et la définition de son héros ? Voilà, encore une fois, « Orange mécanique » est une œuvre du grand Kubrick qui me déçoit. Encore une fois, le fait que le film soit partagé en plusieurs segments pousse le spectateur à les voir individuellement, et non comme un tout cohérent, et donc à les comparer entre elles. Encore une fois, le héros kubrickien ne provoque aucun attachement, mais surtout de l’incompréhension. Donc encore une fois, je suis une vieille fille difficile qui ne sait pas reconnaître les chefs d’œuvres quand elle en voit.
    anonyme
    Un visiteur
    3,0
    Publiée le 13 décembre 2015
    Mes proches m'avaient prévenu : ils ont tous détesté Orange mécanique. Ils m'ont dit que le film était excessivement violent et sur côté. Quand j'ai commencé à le regarder, j'ai stoppé ma lecture aux 10 premières minutes. C'est vrai que dès le début on a le droit à la totale : lynchages, viols, gros plans d'appareils reproducteurs... Je me suis dit si c'est ça tout le film j'arrête. Bon, j'en ai lu du bien donc je l'ai fini. Mettons d'abord un point au clair : arrêtez de dire qu'Orange mécanique n'est pas violent. Rien que le regard de psychopathe d'Alex dit le contraire. Vous banalisez la violence. Ensuite, moi je m'attendais à mieux. Et je partage l'avis d'autres personnes : les gens crient au génie quand c'est du Kubrick. Il a fait des bons films mais de là à dire que ce sont tous des chefs-d'œuvre... Bon je commence : ce qui m'a choqué dans OM, c'est la façon de rendre cette violence très kitch, colorée, et même drôle par moments. Le film est très... bizarre. Le monde qu'il dépeint n'est pas un monde de SF ni un monde réaliste. C'est un monde dystopique mais pas futuriste. Globalement le film se divise en trois actes : la vie "normale" d'Alex (viols, ultra-violence et verres de lait), son incarcération et sa "thérapie", et enfin sa sortie de prison et sa confrontation avec son passé . Le premier acte est le plus immoral. C'est celui qui choque le plus. En gros, vous avez ce personnage qui est Alex : détestable, immoral, antipathique... Moi dès que je l'ai vu j'ai voulu qu'il meure. Ce que beaucoup ont aimé dans le film, c'est le fait qu'au final Alex devient plutôt sympathique dans la deuxième et la troisième partie . Moi, c'est le contraire : je n'ai pas réussi à aimer Alex, j'ai même pris plaisir à voir les autres se venger de lui . Le film critique à la fois la délinquance et l'État, qui utilise des méthodes peu louables pour éradiquer cette délinquance. Là encore c'est très bien dans le fond, mais dans la forme...aucun personnage n'inspire de l'empathie. En gros, ce film n'a pas vraiment d'émotion, n'est pas vraiment drôle (c'est de l'humour très noir) et...subit des longueurs. Ensuite, Malcolm McDowell livre une excellente prestation, mais les seconds rôles sont presque inexistants : les droogs d'Alex sont sous-exploités, les Alexander sont sous-exploités, Deltoïd est sous-exploité, les parents d'Alex le sont aussi... Bref, en gros, le film ne se concentre que sur Alex. En plus, certains acteurs sont dans le surjeu (par exemple Patrick Magee qui interprète Mr. Alexander en fait trop avec ses grimaces). Et puis cette fin spoiler: Alex redevient un psychopathe, le ministre regagne sa popularité en faisant l'hypocrite et Alexander, le seul personnage qui a des raisons valables d'avoir voulu tuer Alex est incarcéré... Où est la morale ?

    Pour moi ce film est légèrement meilleur que moyen, car il m'a choqué, sans compter que je me sens coupable de chantonner ou d'avoir en tête "Singing in the rain" et que je n'écouterai plus du Beethoven sans penser au film. 3/5
    BlueSkull
    BlueSkull

    58 abonnés 523 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 12 janvier 2014
    Je ne connais pas entièrement la filmographie de Stanley Kubrick, mais, de ce que j'en ai vu, j'ai toujours apprécié le spectacle proposé, voire adoré comme pour le cas de 2001 - L'Odyssée de l'Espace que je considère comme un chef d'oeuvre. Me voilà maintenant face à Orange Mécanique élevé au rang de pièce maîtresse du réalisateur. Verdict ? Cette plongée dans un futur proche se révèle être de bonne qualité, sans pour autant que je me sois laissé embarquer par l'histoire. Le concept du jeune délinquant, retourné par les expérimentations du gouvernement, est très intéressant. Un parallèle entre l'absence de choix possible du héros Alex après sa cure et le principe de civilisation est savamment établi. Toute cette intrigue offre des scènes de torture d'un réalisme à donner froid dans le dos, délivrant des scènes cultes du 7ème art. Néanmoins, je n'ai pas réussi à pleinement m'immerger dans le film. L'un des principaux éléments qui m'a rebuté est la musique omniprésente. Trop présente et parfois trop en décalage avec l'action. C'est rare qu'un surplus de musique me dérange, mais, dans ce cas, certaines pistes musicales me paraissaient complètement inadaptées. Honnêtement, je n'arrive pas à mettre au clair les raisons pour lesquelles je suis resté plutôt hermétique au long-métrage. En effet, car pour tout ce qui est du reste, il n'y a pas grand chose à redire : des plans magnifiques et colorés, un scénario ingénieux, des thématiques abordées multiples et une troupe d'excellents acteurs (l'exceptionnel Malcolm McDowell en tête). Au final, le réalisateur, comme à son habitude, nous délivre un objet unique en son genre. En tout cas, encore à travers cette oeuvre controversée, on ne peut renier le fait que Stanley Kubrick est un artiste qui avait tout de même une longueur d'avance sur son époque.
    Toto INF
    Toto INF

    35 abonnés 555 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 10 juillet 2016
    Le film qui m'a fait prendre conscience, que le cinéma pouvait être tellement puissant, qu'on en ressentait des émotions incroyables et très fortes.

    Je comprends pourquoi c'est un classique dans le sens où c'est très bien écrit, et c'est quelque chose que l'on est peu habitué à voir. Les thèmes abordés comme la politique qui n'est qu'un amas de manipulations et de retournements de vestes, l'univers carcéral et la réhabilitation des prisonniers, ou la fureur des Hommes, sont présentés de manière assez déroutantes, mais très efficaces. Néanmoins, pour moi la force du film ne repose pas sur les questionnements qu'il soulève, mais sur les émotions qu'il m'a fait ressentir.
    Orange Mécanique prend le parti de l'ultraviolence à l'écran, tant dans la psychologie des personnages, que dans la construction de l'histoire, ou l'évolution des protagonistes, et cela jusqu'à la toute fin du film. Pas une seconde de répits pour le spectateur. Même le générique de fin est encore une claque cinématographique.

    Un film qui m'a été éprouvant à voir. Mais c'est ça qui m'a bluffé, et avec le recul m'a fait apprécié ce film. Cette capacité qu'il a eu de me faire ressentir des sentiments puissants, sincères, et réels, comme le dégoût, la colère, la frustration, et l'angoisse. Peu de films ont réussi à pousser un tel niveau d'immersion dans l'histoire, au point de ressentir ce genre d'émotions. Un film qui m'a remué, et rien que pour ça, un grand bravo à Kubrick !
    damien t.
    damien t.

    18 abonnés 203 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 5 juillet 2013
    Des images inoubliables, une musique grandiose et le langage fascinant d'Alex et de ses comparses font de ce film un chef-d'œuvre unique en son genre. Stanley Kubrick signe un mythe cinématographique.
    anonyme
    Un visiteur
    2,5
    Publiée le 14 mai 2009
    Je n'aime pas comparer différents films d'un même réalisateur, mais il est vrai que Shinning est meilleur qu'Orange Mécanique. Le scénario est malgré tout prenant, la musique parfaite, les acteurs plutôt bien appliqués. On pourra juste regretter parfois un manque de rythme, qui fait que l'on s'endort un peu. L'image qu'on m'en avait faite était quand même bien différente du résultat final. Conseillé mais sans plus.
    Misoramengasuki
    Misoramengasuki

    54 abonnés 399 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 4 juillet 2011
    Tout ça a bien vieilli. L’ "ultra-violence" kubrickienne des années 70 fait aujourd’hui sourire, les décors et les costumes sont d’un kitsch impressionnant. Même le réquisitoire contre "l’aliénation" exercée par une société policière quasi-dictatoriale sonne franchement ringard. Reste quelques moments flamboyants, portés par la musique de Beethoven, les jeux linguistiques mis par Kubrick dans la bouche de Malcolm McDowell… Ca devait être novateur à l’époque, et à ce titre, ça mérite d’être vu. Mais on a là davantage un témoignage sur une période de l’histoire du cinéma et sur l’idéologie qui la sous-tendait qu’un vrai classique intemporel.
    tonyhw
    tonyhw

    41 abonnés 176 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 27 décembre 2019
    J’ai beau être plutôt fan de Kubrick, j’ai toujours trouvé ce film grotesque, saoulant et très laid. 50 ans après sa sortie, j’ajoute qu’il a très mal vieilli à tous les points de vue, jusqu’à perdre totalement la dimension visionnaire ou provocatrice qu’on pouvait lui prêter au siècle dernier.
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