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    Auzat l'Auvergnat
    Anecdotes, potins, actus, voire secrets inavouables autour de "Auzat l'Auvergnat" et de son tournage !

    Le réalisateur Arnaud Fournier Montgieux

    Né d’une mère berrichonne et d’un père auvergnat, Arnaud Fournier Montgieux a toujours cultivé une relation étroite avec la nature et le monde rural. Au travers de ses expériences personnelles et professionnelles, il nourrit un regard critique et sensible sur le monde. Il décide en 2015 de prendre le temps de filmer les habitants d’Auzat et à travers eux de rencontrer l’«hyper-ruralité» française d’aujourd’hui, si peu représentée dans les médias. Un an plus tard il décide de se consacrer pleinement à ce projet, qui donnera naissance en 2017 au film Auzat l’Auvergnat.

    Les archives d’Auzat

    Les archives d’Auzat montrent un village enraciné dans une terre agraire. Ses habitants partagent un mode de vie paysan rythmé par les saisons et le bétail. Les archives montrent également des moments de vie, de fêtes... Ces archives tournées en Super 8 par le grand-père du réalisateur sont le point de départ de l’histoire du film et son leitmotiv. Elles sont centrales dans la narration car elles illustrent les changements profonds qui ont marqué le village et permettent d’en appréhender les enjeux actuels. Pour autant, les archives laissent rapidement place au temps présent, afin d’en saisir ses spécificités aujourd’hui. Arnaud Fournier Montgieux explique "Mon grand-père nous a légué avec ses films amateurs un témoignage de la vie de village à son époque. Ces images posent évidemment une question à laquelle j’avais envie de répondre : que sont devenus les habitants d’Auzat, et que deviendront nos petits villages retranchés demain ?"

    Les rencontres

    Auzat l’Auvergnat progresse au rythme des rencontres. Il répond à l’envie de faire une pause, et de redécouvrir la ruralité française au travers de ses habitants, en partageant avec eux des moments de vie. Les personnes rencontrées nous permettent, avec leurs mots et leurs gestes, d’appréhender des enjeux du monde rural qu’ils habitent. Bernard Mouttet et sa femme Guite sont un point d’encrage pour le réalisateur. Ils tissent un lien entre les archives de son grand père (dans lesquelles ils apparaissent) et la vie du village aujourd’hui. Puis il y a la rencontre d’ autres visages composants la vie d’Auzat : Eric Roche, jeune agriculteur ayant repris toutes les terres, Diane Cazelles, artiste et enfant du pays, Nathalie Rambourdin, première femme élue maire, John et Kate Standley, nommés «les anglais», Richard Réocreux, nouvel habitant sur le point de terminer la construction de sa nouvelle demeure, les jeunes du chantier d’insertion, les vacanciers... Le réalisateur confie : "J’avais le sentiment d’être un privilégié. Mon histoire familiale m’a permis d’être accueilli et accepté sans doute plus facilement que si j’étais un simple étranger; et en même temps j’étais suffisamment extérieur à la vie du village pour garder un certain recul et être pleinement libre dans le choix des scènes filmées."

    La "diversité"

    La "diversité" est présente en filigrane tout au long du film. D’abord il y a la diversité des origines et des modes de vie des habitants de la vallée, qui contraste avec l’image d’épinale que l’on peut avoir du monde rural, et qui nous rappelle les transformations radicales du mode de vie paysan. Puis il y la diversité des problématiques auxquelles fait face le monde rural, qui rejoignent les préoccupations de l’ensemble de la société. L’espace rural vit pleinement les enjeux de notre temps. Enfin il y a la diversité qu’offre la faune et la flore. Le réalisateur filme avec soin différentes facettes de l’environnement naturel d’Auzat, au détour d’un arbre, d’un lézard, d’une buse, d’un cheval, de punaises, de moutons... ce qui apporte un charme singulier et un regard vert sur notre ruralité. Ces «diversités» font d’Auzat un village à la fois unique, complexe et en mouvement.

    Arnaud Fournier Montgieux raconte : "Le projet du film est né en le faisant. Je n’avais pas d’ambition particulière au début du tournage, et encore moins d’idée arrêtée sur ce que je devais filmer. Je voulais simplement récolter des moments de vie comme mon grand père l’avait fait 50 ans plus tôt et mettre en lumière la diversité qu’offre le monde rural aujourd’hui. Par la suite, j’ai eu très envie de partager la richesse du patrimoine culturel, naturel et humain que ma caméra avait pu saisir."

    Note d'intention du réalisateur

    "Je voulais observer le monde rural à hauteur de ceux qui l’habitent, m’écartant d’une approche théorique et privilégiant «le terrain», la terre. Je voulais aborder ce film de manière positive, convaincu que notre ruralité était riche, vivante, en mouvement, et tournée vers demain. Convaincu également, qu’au delà de subir les mutations de notre société, elle pouvait y apporter des réponses pour l’avenir. Bref j’ai souhaité partir à la rencontre du monde rural tel un voyageur curieux et impatient de prendre le temps de l’immersion."

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