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    Les Oiseaux de passage
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    jeff21
    jeff21

    52 abonnés 296 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 17 avril 2019
    L'histoire d'une famille d'indiens colombiens aux coutumes traditionnelles soutenues de son clan, se retrouve confrontée à l'agent facile du trafic de marijuana, dans les années 70. Si tout se passe bien au début, les protagonistes tombent rapidement dans la violence entre clans pour le contrôle et l'organisation de ce "commerce". L'honneur des anciens des clans se mêle aussi à la fougue des plus jeunes où l'argent et la violence forment un vrai cocktail dramatique qui conduira à un véritable bain de sang. Un beau film bien mené au scénario solide et au rythme soutenu. J'ai adoré. . .
    Stéphane C
    Stéphane C

    53 abonnés 389 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 14 avril 2019
    Trois ans après "L'empreinte du serpent", Ciro Guerra revient avec ce film sublime qui aborde l'origine des cartels colombiens à travers les peuplades amérindiennes, corrompues et fragilisées par le narcotrafic florissant durant les années 70... Entre mysticisme et ultraviolence, le film est découpé en cinq chants et plonge le spectateur dans l'enfer des règlements de compte... Du très très beau cinéma...
    🎬🎬🎬🎬
    Bertie Quincampoix
    Bertie Quincampoix

    73 abonnés 1 737 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 8 janvier 2022
    Dans Les oiseaux de passage, les cinéastes colombiens Cristina Gallego et Ciro Guerra nous embarquent au cœur d’une communauté amérindienne du nord de la Colombie, les Wayuu, à partir de l’année 1968. La date est importante car c’est à partir de là que la découverte du commerce de la marijuana, favorisée par l’explosion du mouvement hippie, va bouleverser le mode de vie ancestral de cette communauté. C’est la naissance des cartels de la drogue. En même temps que les familles vont accumuler d’énormes richesses, des rivalités meurtrières vont se créer, faisant valdinguer des dizaines d’années de cohabitation pacifique régie par des codes moraux traditionnels. Magistralement mis en scène, dans un tension froide qui monte crescendo, Les oiseaux de passage est un très bel objet de cinéma.
    Isabelle E.C.
    Isabelle E.C.

    32 abonnés 274 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 15 avril 2019
    Rendez-vous en terre inconnue, 2 heures d’immersion dans une culture et une histoire passionnante, se déroulant de 1960 à 1980, au nord de la Colombie à la frontière avec le Venezuela.
    L’ensemble est présenté comme un recueil de chants traditionnels.
    Dans le désert et dans la montagne vit une tribu amérindienne, les Wayuu, avec ses coutumes et ses danses.
    Tout va être remis en question et boulversé par l’arrivée des beatniks, l’appas du gain, pour se transformer en tragédie grecque et se terminer en film de gangsters.
    C’est incroyablement crédible et prenant.
    Tony L'Ambassadeur
    Tony L'Ambassadeur

    29 abonnés 566 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 5 mars 2019
    Les oiseaux de passage est composé de 5 actes. À la manière des grandes tragédies grecques, chaque acte est introduit par un chant traditionnel wayuu que l’on appelle Jayeechi. Ils présentent de façon envoutante l’histoire de Rapayet, un jeune homme wayuu cherchant à renouer avec son peuple. Pour cela il décide d’épouser la fille d’Úrsula, défenderesse des traditions et gardienne du talisman du clan. Le danger guette ce peuple et leur tradition, lorsque Rapayet met en place un trafic de marijuana à destination des É.-U. qui connaissent un engouement grandissant pour la fameuse herbe. Les oiseaux de passage, véritables symboles et sonneurs d’alertes, les informent du danger qui les guette, mais Rapayet ne les entend pas ou n’a pas appris à entendre ces présages. Tout le clan sombre alors dans le gouffre de l’opulence et puis tolère la violence pour la richesse qu’elle leur apporte. À eux deux, Rapayet et Úrsula portent une histoire bien plus grande, celle d’un peuple méconnu qui n’a jamais été conquis par les Espagnoles et qui porte fièrement à travers leur propre langue et leurs traditions ancestrales l’identité Wayuu. Pájaros de Verano, titre original du long métrage, est un voyage formidable à travers la terre de ce peuple, installé dans la province de Guajira en Colombie. Les réalisateurs Ciro Guerra et Cristina Gallego ont fait un travail extraordinaire et je les remercie d’avoir porté cette histoire à l’écran et d’avoir mis en lumière la culture Wayuu. Ils porteront probablement l’existence de ce peuple à la connaissance de nombreux spectateurs. Les oiseaux de passage est tout à fait passionnant, mêlant à la fois fiction romanesque et film documentaire. On l’oublie beaucoup trop souvent à mon gout, mais oui, on peut apprendre au Cinéma.
    Alexandre Cacheux
    Alexandre Cacheux

    37 abonnés 498 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 23 avril 2019
    Belle surprise que ces oiseaux de passage. Un film intense, palpitant et poétique. Et surtout une passionnante analyse de l'impact de la modernité et de l'argent sur des traditions séculaires. Un scénario solide, des images superbes et une interprétation à la hauteur de l'ambition du réalisateur. Un parrain à la sauce colombienne à ne surtout pas manquer.
    konika0
    konika0

    22 abonnés 778 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 24 avril 2019
    La drogue c’est mal.
    Quelque part entre la Colombie et le Venezuela vivent les Wayuu, peuple autochtone dont la culture a survécu à la colonisation et aux assauts du roi dollar. Arrive dans une famille un membre d’une autre famille. Il va se marier avec la fille de la patronne officieuse du village après un rite de passage. Le truc c’est que le gars a tendance à fricoter avec les gringos, surtout ceux qui viennent en recherche de marijuana, celle qui vient des montagnes colombiennes. Ici, tout est question de confrontation et de transmission. Confrontation entre tradition et modernité d’abord. L’arrivée de l’argent sale met à mal la transmission de valeurs familiales traditionnelles et modifie profondément les modes de vie. Confrontation aussi entre familles wayuu partageant les mêmes préceptes mais dont les points de vue divergent quant à l’acceptation des transgressions. Confrontation entre clients et producteurs également et l’appât du gain fait faire les pires erreurs. Et cet ensemble de conflits mélangés prend corps dans les décors. C’est sur cette plage, paradis fantasmé du gringo que celui-ci va corrompre le wayuu. C’est dans l’ambiance poisseuse des forêts colombiennes que va naître le conflit qui fera couler le sang. C’est dans ce désert à la perspective claire que l’on perçoit l’innocence et l’honnêteté d’un peuple au sens de l’honneur certain. C’est dans cette maison bunker au milieu de rien que l’on comprend à quel point la famille s’est éloignée des siens et à quel point elle s’est enfermée dans une logique mortifère. Et dans cette ambiance oppressante de western crépusculaire moderne, on assiste à l’autodestruction d’un peuple. Autant prévenir, c’est pas pour de la blague et le film ne prête pas au sourire. Pour autant, on ne saurait que conseiller ce film fort par son thème, beau sur la forme, puissant dans le fond.
    Anne M.
    Anne M.

    62 abonnés 626 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 23 avril 2019
    Vers 1968, en Colombie, dans la péninsule aride de Guajira les indiens Wayuu perpétuent les rites ancestraux. La jeune Zaïda après un an d’isolement est devenue femme, elle présente un tissu à une vieille femme avant d’entamer une danse initiatique. Rapayet, issu d’un clan voisin convoite la belle. Le chef accepte la demande en mariage à condition que le jeune homme fournisse une dot hors de portée.

    Rapayet croise des étrangers hippies avides de marihuana et leur propose son aide. Aussitôt il part négocier avec un cousin cultivateur et rapporte une belle quantité d’herbe, gagne un paquet d’argent, de quoi rassembler la dot. Il part au village de Zaïda.

    Ainsi s’achève le premier tableau sur les cinq qui constituent le dernier film de Ciro Guerra et Cristina Gallego. Des ellipses pertinentes rythment le déroulement des cinq chants.

    Les clans d’indiens développent le trafic de marihuana et après plusieurs événements malheureux, c’est l’escalade, la guerre est bientôt déclarée.

    Ce film sombre et violent, tourné dans de magnifiques décors avec une superbe photographie à la beauté sauvage, est ponctué par les rêves et la présence d’insectes et d’oiseaux.

    Si je le trouve inclassable, il est écrit sur un mode tragique, avec des dialogues qui vont à l’essentiel et des visages aux expressions puissantes. Les acteurs sont remarquables.

    Le fumeurs de marihuana aux idéaux pacifistes se doutaient-ils des drames causés par la production de leur herbe ?

    mon blog : larroseurarrose.com
    soulman
    soulman

    67 abonnés 1 153 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 20 avril 2019
    "L'étreinte du serpent" était un film étonnant, d'une grande originalité ; ces "Oiseaux de passage" le sont tout autant. Centrant leur récit sur une communauté indienne du Nord de la Colombie, les cinéastes narrent une histoire encore jamais vue au cinéma : l'origine du traffic de marijuana des années 60 aux années 80 au fin fond de la Guajira, région isolée s'il en est. Ici, aucune compromission avec le spectaculaire hollywoodien que le récit aurait pu appeler. Les plans sont dépouillés, lents et la langue indigène domine. Si les scènes de violence sont admirablement filmées, dignes des meilleurs films du genre (on pense aux "Parrain(s)"), la convocation des signes de la magie Wayuu, même si elle donne naissance à de belles séquences, reste absconse. On eût peut-être souhaité davantage de folie chez le personnage principal, Rafa, chef de clan sérieux et déterminé, spoiler: qui ne pourra rien pour éviter la chute des siens
    .
    Bernard D.
    Bernard D.

    100 abonnés 604 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 17 avril 2019
    « Les oiseaux de passage » de Ciro Guerra et Cristina Gallego, tous deux Colombiens, est un film surprenant puisqu’il traite du développement des cartels de l’« herbe pour les Gringos » (les beatniks au début) et de son impact sur la vie de 2 familles Wayuu ancestrales ayant refusé d’être intégrées par les Espagnols, et conservant leurs coutumes tout à fait surprenantes et leurs codes d’honneur et de parole via les « messagers ».
    Ces 2 familles vont à travers 5 épisodes ou « chants » (l’Herbe sauvage en 1968 ; les tombes en 1971 ; la prospérité en 1979 ; la guerre en 1980 et les limbes) s’allier puis se détester et in fine s’auto-détruire … en écrivant une sorte de tragédie grecque des temps modernes se terminant par un chant lugubre et nostalgique très poignant.
    Le film est magnifiquement réalisé et interprété, et – malgré le sujet et le nombre de morts dans le 2 clans – il est baigné de poésie via une mère matrone qui voit ses rêves, lit l’avenir devant la présence de tel ou tel animal, et est la détentrice du talisman qui protège le clan … et tempère la fougue des jeunes attirés par l’argent facile.
    Ce film, une espèce de western/mafia ethnographique, très prenant bien que durant un peu plus de 2 h, doit assurément être vu !
    Les choix de pauline
    Les choix de pauline

    110 abonnés 237 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 18 mai 2019
    LES OISEAUX DE PASSAGES de CIRO GUERRA et CHRISTINA GALLEGO

    Grand western shakespearien passionnant.
    Conte sur la genèse des mafias colombiennes aux allures de drame antique.
    Le film est grandiose de par la beauté de ses images, intense par les situations décrites.
    On est immergé dans une Colombie que je ne connaissais absolument pas. Celle des plateaux désertiques des années 70 où régnaient encore les anciennes tribus ancestrales régies par des codes d’honneur familiaux propices au développement de la violence inhérente aux gangs mafieux.
    La photographie est superbe, le rythme lent est magistral, la trame implacable et tragique, la musique envoûtante.
    Superbe et enthousiasmant.
    montecristo59
    montecristo59

    33 abonnés 288 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 5 mai 2019
    Cino Guerra et Cristina Gallego nous chantent la triste dégradation des traditions tribales, agraires et pastorales colombiennes, laminées, le temps de deux ou trois générations, par l'argent-roi des gringos. Les années soixante furent peut-être un eden pour les "peace-and-love", mais leurs paradis artificiels ne furent qu'une aubaine éphémère pour des tribus comme les bergers Wayuu du littoral, ou leurs pendants montagnards, qui se spécialisèrent dans la culture et le négoce de la marijuana, jusqu'à sacrifier leur âme sur l'autel du dollar. Les cinéastes construisent leur poignant constat en plusieurs tableaux dont l'un des premiers s'appelle "l'herbe du bonheur", et le dernier "la guerre". Entre ces extrêmes se place "la prospérité", mais celle-ci ne dure pas et les images bling-bling qu'elle nous donne à voir sont un piètre succédané à la dignité qui régit les coutumes ancestrales des bergers. Bien sûr, au bout du chemin la mort fait son office, prévisible, et nous laisse K.O. Mais qu'avons-nous fait du vieux monde ? Si les plus beaux chants sont les plus désespérés, celui-ci atteint des sommets...
    Peter Franckson
    Peter Franckson

    35 abonnés 1 077 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 8 septembre 2019
    L’histoire (inspirée de faits réels) se déroule dans le département colombien de la Guajira, péninsule la plus septentrionale du pays et en partie désertique. Il est principalement habité par les amérindiens Wayuu. Le film est divisé en 5 chapitres :
    I. L’état sauvage – 1968, II. Les tombes – 1971, III. La prospérité – 1979, IV. La guerre – 1980 et V. Les limbes.
    Cela raconte l’évolution de deux familles amérindiennes confrontées au développement de la production et de la vente de marijuana et au sein desquelles certains se laissent emportés par la soif de richesse et de pouvoir (l’hubris n’est pas loin) tandis que d’autres mettent en avant l’importance des traditions. Le premier thème n’est pas très original et a été traité maintes fois au cinéma tandis que le second relèverait plus du documentaire ethnologique. C’est d’ailleurs par cet aspect que débute le film, avec les cérémonies de passage à l’âge adulte des femmes (isolement pendant 1 an avec confection d’un tissu et danses), la tradition de la dot (constitué de bétail) et le mariage. Puis au cours du film, cérémonies funèbres (juste après la mort du défunt et un an après, avec enlèvement de ses os). Malheureusement, il est difficile de s’intéresser à des gens violents, qui n’hésitent pas à tuer tous ceux qui les entravent sur leur chemin (y compris ceux de leur clan) et donc de « rentrer » dans le film, ayant en tête tous les films traitant des sociétés mafieuses. Il s’agit bien d’une tragédie et la fin est écrite d’avance. Rien de bien nouveau sous le soleil et l’insertion de scènes oniriques ou visionnaires n’apportent pas grand-chose au film voire même le rendent plus confus. Une déception.
    GéDéon
    GéDéon

    54 abonnés 444 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 17 décembre 2021
    En 2018, les réalisateurs colombiens Ciro Guerra et Cristina Gallego nous plongent dans l’univers amérindien avec un film qui mélange subtilement les genres (documentaire ethnologique et thriller sanglant). L’histoire, qui se déroule dans les années 1970, montre la naissance des cartels de drogue à travers le prisme de cultures ancestrales. On découvre comment les traditions de ces tribus ont façonné des rivalités destructrices. La sobriété du jeu des acteurs associée à une belle photographie rend cette guerre entre familles rurales absolument étonnante. Bref, une tragédie humaine de grande qualité.
    JoeyTai
    JoeyTai

    17 abonnés 428 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 29 mai 2022
    Le point de vue du film est intéressant puisqu'il se place au plus près de familles colombiennes vivant pauvrement dans des zones reculées. Le trafic de drogue génère des profits croissants et semble la solution à tous les problèmes. Le décalage grandissant entre un mode de vie très traditionnel et hiérarchisé et une activité lucrative, risquée voire sanglante constitue l'intrigue centrale du récit. Les différends se règlent de façon expéditive, d'autant plus que l’État est complètement absent et n'offre donc aucune médiation ni alternative. Le film bénéficie du jeu d'acteurs globalement très bons et d'une mise en scène très correcte.
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