Mon compte
    Blindspotting
    Note moyenne
    3,7
    669 notes En savoir plus sur les notes spectateurs d'AlloCiné
    Votre avis sur Blindspotting ?

    54 critiques spectateurs

    5
    9 critiques
    4
    20 critiques
    3
    12 critiques
    2
    8 critiques
    1
    5 critiques
    0
    0 critique
    Trier par :
    Les plus utiles Les plus récentes Membres avec le plus de critiques Membres avec le plus d'abonnés
    Rolling!
    Rolling!

    40 abonnés 53 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 5 octobre 2018
    On pourrait ressortir de la salle un peu déçu. En effet le film ne nous emmène jamais vers ce que le pitch semblait promettre. C’est l’histoire d’un noir de Oakland (baie de San Francisco) qui vit ses trois derniers jours de liberté conditionnelle, avec un seul mot d’ordre : se tenir à carreau et surtout éviter tout litige avec la police. Mais voilà, la fatalité le rend témoin d’une bavure policière spoiler: , un noir désarmé et touché dans le dos alors qu’il s’enfuyait
    . La bande-annonce montre le flic qui dévisage le témoin d’un regard terrible… C’était donc la porte ouverte à bien des scénarios. Celui-ci fait le choix malin de ne pas s’enfermer derrière les colonnes d’un tribunal pour un énième procès de la justice et de la société américaine contre la parole d’un noir. Les deux amis, Collin et Miles, l’un noir et l’autre blanc, n’expriment pas la même rage. Collin se débat dans un dilemme moral sous la pression de sa liberté prochaine, tandis que Miles creuse cette nouvelle plaie de l’Amérique, la mise à l’écart programmée d’une nouvelle génération de citoyens, spoliés par la crise financière et immobilière de 2008, chassés de leurs maisons, sans distinction, au profit d’une classe moyenne qui a saisi l’occasion d’acquérir à bon compte des biens bradés. Collin et Miles, déménageurs, sont les mieux placés pour saisir cette réalité. Le film brasse avec force les arguments d’une certaine déliquescence à l’américaine, où la parole d’un noir ne semble plus avoir de force que si elle est slamée. Un film vrai, qui rappelle l’éternelle plaie raciale de l’Amérique mais aussi celle plus perfide de le gentrification. On y découvre aussi que la vérité et la justice se cachent souvent derrière les angles morts de nos vies personnelles (Blindspotting).
    framboise32
    framboise32

    130 abonnés 1 286 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 5 octobre 2018
    Carlos Lopez Estrada aborde la question du multiculturalisme, de l'embourgeoisement, du racisme, des préjugés raciaux et de la transformation de la société américaine sur un ton adroit, spontané et rafraîchissant, malgré les quelques petites imperfections.  (framboisemood-wordpress)
    dominique P.
    dominique P.

    785 abonnés 2 027 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 6 octobre 2018
    Ce drame américain est vraiment extra.
    J'ai beaucoup aimé et j'ai passé un très bon moment.
    Le film, malgré son côté dramatique, a une ambiance ultra cool avec certaines scènes et certaines répliques savoureuses.
    Le rôle principal de ce film est vraiment super, j'ai adoré son jeu.
    Vraiment ce film est punchy et sympa.
    Naughty Dog
    Naughty Dog

    796 abonnés 375 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 5 octobre 2018
    Petite pépite ayant conquis les festivals de Sundance et Deauville, "Blindspotting" est un film qui tape extrêmement juste à absolument tous les niveaux, et ce tout au long de sa durée.

    1e réalisation de Carlos López Estrada et écrit il y a plus de 10 ans par son duo d'acteurs principal (Daveed Diggs et Rafael Casal), le film nous fait suivre Collin Hoskins à 3 jours de la fin de son année de conditionnelle après une peine de prison.

    En attendant de retrouver une vie normale, il retrouve son meilleur ami Miles en bossant comme déménageur. Un soir cependant, il assiste à une bavure policière le traumatisant, et indiquant le début de plusieurs questionnements afin de prendre un nouveau départ.

    Blindspotting est un récit drôle, émouvant, percutant, pertinent, prenant, tendre et montrant une facette moderne d'Oakland, ville de la Côte Ouest des USA en pleine mutation.

    En suivant nos 2 compères, le film a de vraies allures de buddy movie, traitant avec lucidité et une energie contagieuse de sujets très sérieux comme la gentrification, le racisme, la violence policière ou le système pénal.

    Dans cet Oakland palpable, où réalisme et onirisme se côtoient, le récit
    se suit comme une lettre à la poste, brassant un nombre important de
    réflexions sur une Amérique d'aujourd'hui, en conservant son ton funky
    et décomplexé, offrant des moments hilarants ou d'autres plus noirs (à l'image d'une scène dans un cimetière lourde de sens).

    Le duo principal est tout simplement parfait, chacun livrant une vraie performance d'acteur pleine d'humanité, où leur longue amitié off-screen bénéficie grandement à celle présente à l'écran. On se prend immédiatement de sympathie pour eux, en découvrant leur mode de vie respectifs et le monde dans lequel ils évoluent.

    Motivés par l'envie de dépeindre la Baie de San Francisco de manière authentique, loin des clichés de plusieurs films, l'accent est mis sur un aspect communautaire et culturel proche de ce que Donald Glover a fait avec sa série "Atlanta".

    La relation Miles-Colin est également un aspect important du film, d'autant plus qu'elle sera mise à mal, offrant des moments introspectifs des personnages vraiment bien pensés, renvoyant au titre du film, où les personnages devront symboliquement s'affranchir de leur "angle mort", changer leur regard sur leur identité, leur amitié multi-culturelle et leur image (mention spéciale aux scène entre Daveed Diggs et Janina Gavankar, interprétant son ex petite amie).

    Frais, décalé et funky, le film n'hésite pas à émouvoir, à s'autoriser des digressions dramatiques sans affecter le ton du film, osant même des répliques déclamées en slam,parti pris audacieux qui sied admirablement à l'ensemble.

    Malgré une durée empêchant d'aller encore plus loin dans son sujet, Blindspotting est une petite pépite rafraichissante et unique en son genre, surprenant constamment le spectateur, au versant social intelligemment traité, et inventif dans son discours politique.
    Alice025
    Alice025

    1 511 abonnés 1 304 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 6 septembre 2018
    Un énorme coup de cœur pour ce film, très maîtrisé autant sur la mise en scène que sur les sujets traités. Il ne reste plus que trois jours à Collin avant d'être totalement libre. Lorsqu'il va être témoin de coups de feu d'un policier blanc sur une personne noire, cela va énormément le travailler et il va se remettre en cause. L'histoire se divise en plusieurs parties, sur ses derniers jours en liberté conditionnelle. Avec son meilleur ami en acolyte, nous allons suivre leur péripéties. Le film est autant prenant et dur qu'il en est hilarant. Les différents genres se mélangent parfaitement, le tout dans un rythme fluide. Il y a des scènes vraiment très drôles, mais qui n'écrasent jamais le message sur l'inégalité entre noirs et blancs dans le cadre de la loi et de la justice. C'est un thème abordé dans déjà pas mal de films que j'ai eu l'occasion de voir, mais dans celui-ci, c'est l'originalité qui prime. Cette séquence où Collin rappe est tout simplement scotchante. Bravo au réalisateur, il me tarde de le revoir !

    cinephile-critique.over-blog.com
    elriad
    elriad

    380 abonnés 1 784 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 16 avril 2019
    Sur un ton résolument moderne et nerveux, le réalisateur retient l'attention du spectateur par un rythme soutenu, slamé, et servi par des comédiens investis. La difficile reconstruction, les gens toxiques qui peuvent vous entourer, le racisme, tous ses thèmes sont abordés avec force et aussi de l'humour, nécessaire à une violence larvée quand elle n'explose pas dans toute sa puissance.
    vidalger
    vidalger

    291 abonnés 1 226 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 16 octobre 2018
    Pour un premier film, le réalisateur de ce buddy movie aborde avec sérénité quelques sujets ravageurs tels que le racisme ordinaire, la violence policière, la probation, la ségrégation raciale et spatiale ou la « gentryfication » des anciens bas-fonds des grandes villes américaines. Ces sujets sont abordés avec l’humour - séquence ultra-drôle de la crémaillère chez les néo-habitants blancs - mais toujours avec un arrière-plan amer, voire angoissant et font un pendant reposant aux passages de baston plus que réalistes sinon franchement nécessaires et qui n’apportent rien d’autre qu’une certaine complaisance au voyeurisme. Les femmes sont finalement les vraies héroïnes de cette vie de débine. Musique rap très présente. Excellente interprétation.
    CH1218
    CH1218

    152 abonnés 2 754 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 20 octobre 2019
    C’est jeune, moderne, souvent drôle et les dialogues sont parfaitement ciselés aux thématiques de « Blindspotting ». Une belle découverte dont on doit le scénario aux deux acteurs principaux de ce petit film indépendant américain, Daveed Diggs et Rafael Casal.
    Julien Vasquez
    Julien Vasquez

    27 abonnés 1 080 critiques Suivre son activité

    1,0
    Publiée le 25 janvier 2019
    Deux amis en quête de justice sociale se retrouvent face à différents obstacles à surmonter. Intéressant mais le résultat est quelque peu démagogue néanmoins.
    Ufuk K
    Ufuk K

    465 abonnés 1 398 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 13 octobre 2018
    " blindspotting " prix de la critique au dernier festival de deauville est un drame social plutôt fun. En effet l'histoire qui traite d'un sujet difficile le clivage entre les blancs et noirs aux États Unis est un film parfois drôle, funk et parfois profond malgré un côté un peu décousu.
    FaRem
    FaRem

    7 398 abonnés 8 816 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 6 novembre 2018
    "Blindspotting" fait partie de ces films sortis récemment, et qui sont de plus en plus nombreux, qui font un état des lieux d’une Amérique où le racisme augmente et où les bavures policières deviennent banales. Daveed Diggs et Rafael Casal qui incarnent les deux premiers rôles sont également les scénaristes de ce film qui nous propose une sorte de chronique urbaine qui aborde des sujets forts au sein d'une intrigue qui pourtant manque d'enjeux. Ce que je veux dire par là, c'est que le film est plus intéressant pour son message et pour tout ce qu'il soulève que pour son intrigue autour de ces deux amis. En fait, on assiste à des instants de vie se déroulant sur quelques jours et qui font suite à ce terrible drame qui va faire l'effet d'une bombe pour Collin. Ce qui est intéressant, c'est d'avoir mis deux personnages au même niveau, un noir et un blanc donc, mais qui n'ont pas les mêmes privilèges. Collin qui fait tout pour éviter les problèmes vit la peur au ventre tandis que Miles se croit intouchable et en profite bien. Entre le buddy-movie et le thriller, "Blindspotting" est un film qui aborde avec force, mais aussi humour des sujets sensibles et actuels avec brio et sans tomber dans les clichés. La force du film est qu'il est parfaitement équilibré entre les moments plus légers et d'autres, beaucoup plus forts et intenses comme la scène où il a peur de se faire contrôler et cet incroyable final. En plus de cela, c'est parfaitement mis en scène et surtout remarquablement incarné par Daveed Diggs et Rafael Casal. Bref, un bon film.
    Elise H.
    Elise H.

    10 abonnés 10 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 5 octobre 2018
    Incroyable, la claque de cette année.
    Histoire vraie et profonde, expliquée et illustrée avec humour mais toujours juste et réaliste.
    Film cosmopolite qui doit être vu !
    bsalvert
    bsalvert

    319 abonnés 3 460 critiques Suivre son activité

    1,0
    Publiée le 30 juin 2019
    Faire tout un film sur une remise en question n'était peut-être pas nécessaire ou pas sous cette forme.
    PLV :un film lent
    David S.
    David S.

    56 abonnés 408 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 4 octobre 2018
    Très jolie surprise que ce « Blindspotting ». Pas étonnant qu’il ait remporté le Prix de la Critique début septembre au dernier Festival de Deauville.
    Chronique douce-amère du racisme ordinaire, « Blindspotting » nous ouvre les yeux en grand et vient ravager les cœurs. Avec cependant une approche et un point de vue fort originaux.
    Nos protagonistes vivent à Oakland (ville où fut fondée le Black Panther Party) et voit leur quartier de caillera se gentryfier insidieusement. Pour leur plus grand déplaisir. Bio, vegan, healthy même leur fast-food cradingue et leur boui-boui de quartier absorbent ces changements qui nient leur identité, leur crache à la figure. Avant l’exclusion se faisait sur la couleur de peau, dorénavant elle se fera par le fric.
    Les dialogues souvent rappés font mouche, tantôt drôles, tantôt amères, ils ont l’efficacité de balles tirées à bout portant. Certaines scènes te prennent aux tripes, te les tordent menaçant tes glandes lacrymales alors que d’autres pleines d’énergie et de colère contenue te donnent envie de jumper sur ton siège.

    Les personnages sont vraiment soignés et extrêmement bien incarnés, on le doit autant au talent d’écriture qu’à l’interprétation du duo acteurs qui incarnent avec viscéralité leur rôle. Daveed Diggs et Rafael Casal jouent respectivement Collin le black et Miles le blanc avec brio. S’ils sont tellement imprégnés de leurs personnages et de la ville d’Oakland, c’est qu’ils en ont écrit le scénario et qu’ils en sont originaires.
    Cynique mais touchant, le film mélange scènes de contemplation d’un monde en mouvement et scènes d’exposition (d’explosions ?) de la vie quotidienne d’un lascar. En effet, la caméra de Carlos Lopez Estrada accompagne Collin dans ses derniers jours de liberté conditionnelle. Au moindre faux-pas il retournera en prison pour longtemps et c’est cette tension constante qui égrène ses journées et nos nerfs de spectateurs.

    Tendre comme un chamallow dans son traitement mais violent dans son propos, « Blindspotting » traite aussi de l’acceptation de son identité. Qu’on soit blanc ou noir. Et met en exergue de manière saisissante la peur viscérale d’être noir dans une société ou l’être peut conduire à en mourir.
    On ne peut s’empêcher de penser aux premiers films de Spike Lee tant la filiation est évidente. Avec un point de vue forcément plus contemporain. Le réalisateur cerne si bien son époque.

    « Blindspotting » est la dernière bulle de fraîcheur d’un été qui vient de tirer sa révérence avant de nous laisser nous enfoncer dans un automne qui s’annonce sombre et glacée alors ne boudez pas votre plaisir.
    Shephard69
    Shephard69

    280 abonnés 2 259 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 29 septembre 2020
    Un long-métrage plaisant pour son approche décalée, pétillante et colorée de la problématique souvent abordée au cinéma de la ghettoïsation ethnique aux Etats-Unis mais aussi du changement apporté par la revalorisation de quartiers ou de villes pour des populations plus aisées mais qui ne connaissent pas à la culture de ces espaces urbains ou encore les violences policières subies par la communauté afro-américaine. Une peinture moins frontale que des films comme "Do the right thing" ou "Boy'z in the hood" par exemple, de riches idées de mise en scène dans un style clinquant, structuré qui m'a rappelé le récent "Sorry to bother you". Une alchimie certaine et évidente entre Daveed Diggs que j'ai découvert il y a peu dans la série "Snowpiercer" et Rafael Casal. Un ensemble sympa mais qui a parfois un peu tendance à se perdre en circonvolutions scénaristiques, pas toujours évidentes à suivre. Une bonne sensation dans l'ensemble.
    Les meilleurs films de tous les temps
    Back to Top