Avis : Brightburn - L'enfant du mal - Page 7

➖ Avis bref :
Un film produit seulement par James Gunn (Les Gardiens de la galaxie) avec la présence d’Elizabeth Banks que j’adore, pour une histoire vendue comme étant le superman de l’horreur. Un bébé venu d’ailleurs, l’enfant en question se découvre des pouvoirs et une propre identité, ce qui va le pousser à sombrer. Tout semble faussement démarrer au bout de dix minutes de métrage, en démontrant déjà la découverte et l’entendu des pouvoirs du garçon. Entre, le coup de la tondeuse et celui de la fourchette, cela devient tout aussi intriguant que plat. Plat dû à un manque de développement, même si une ambiance sombre et quasi-satanique s’y ressent souvent. Le film n’est au final bien que trop simple, ça parait même un peu vide... Jusqu’à trouver cela trop mal exploité pour obtenir une histoire complète. Les personnages, comme leurs histoires sont scénaristiquement survolées, ce qui ne pourra qu’offrir un banal film d’horreur avec de faux airs de found footage au passage (pourtant loin de l’être). Sous ses faux airs de Superman, ce film n’en rien et très loin de se retrouver dans une catégorie du style super-héros, « Brightburn » c’est clairement un genre à mettre dans la catégorie « enfant tueur ». Après, les meurtres ne sont quant à eux, pas si nombreux, et même si les deux premiers font une forte impression par leur originalité et son gore, les meurtres qui suivent sont eux par contre, totalement raté et exagéré, dû à sa masse d’effets spéciaux.
Enfin bref, un film d’horreur aux multiples jump scares, sans grande surprise qui souffre surtout d’un vrai développement. Après, une suite peu toujours être proposée, mais n’apportera sûrement pas grand chose.

La puberté est un moment difficile à passer pour les parents mais aussi pour les enfants surtout quand ceux-ci viennent des étoiles et qu'ils ont abusé de la kryptonite. A moitié film de super-héros, à moitié film d'épouvante et au final à moitié réussi ce film convoque un jeune Superman qui aurait complètement vrillé préférant défoncer l'humanité plutôt que la défendre, tout en gardant sagement son slip sous son pantalon. Malgré un ou deux maquillages un peu gore Brightburn reste tout de même très gentillet dans le but sans doute de ne pas effrayer les fans de Marvel et ne laisse pas un souvenir impérissable, seul point mémorable la volonté du film de montrer que si l'amour maternel est inconditionnel, le paternel l'est beaucoup moins.

Brightburn aurait pu être un grand film s'il ne souffrait pas d'une pincée d’amateurisme dans son scénario parfois simpliste. Ce couple garde un secret sur leur enfant qui; à l'adolescence; commence à changer de comportement. Effets spéciaux réussi, on est pas dans le trash même si une ou deux scènes vont un peu plus loin que les autres, le genre fantastique s'annonce en premier. L'enfant maléfique ne l'est finalement pas tant que ça, on sort de la catégorie horreur. L'histoire est parfois raccourcie, simplifiée, pas le temps de s'attacher aux personnages, tout est centré sur le gamin qui semble possédé mais on ne sait pas réellement pourquoi (même si on tente de nous l'expliquer). Scénario audacieux mais quelques scènes un peu grossières gâchent cette histoire qui aurait pu mieux travaillée.

Cette transposition de l'univers relatant une histoire alternative où Superman devient un puissant conquérant est une grosse déception. L'ambiance film d'horreur bien qu'elle soit crédible, ne nous surprend jamais et le film est bien trop court pour rendre l'ensemble palpitant. L'idée était bonne mais la façon dont le film l'exploite ne convainc qu'à moitié. La distribution tiens la route notamment pour le jeune, Jackson A. Dunn, qui se glisse dans la peau du jeune Kryptonnien avec candeur et froideur. Malheureusement le film est d'une banalité vidé de tout enjeu qui aurait pu pousser plus loin certaines investigations notamment, faire de nombreux avec l'univers qu'il est censé dépeindre. Mais surtout, il ne propose rien d'impressionnants car la mise en scène se retrouve au service d'une simplicité absolu, évitant la carte du spectaculaire et proposant tout de même des séquences horrifiques plutôt bien ficelées. Le film déçoit mais il aurait put mieux faire.

Une bonne idée transformée en mauvais film.
C'est dommage, Brightburn manque totalement sa cible. Il aurait été bien plus judicieux de montrer une longue descente aux enfers de l'enfant, luttant contre ses propres démons, plutôt que de s'amuser à singer la jeunesse de Superman.
Et malgré l'aspect surhumains de ce film, on retrouve les mêmes schémas éculés des films de slasher ou l'on peut presque noter le mot 'bientôt mort' sur le front de chaque protagoniste que le gamin a dans le nez.
Même le final ne m'a absolument pas surpris, tant ça me semblait prévisible vu l'attitude insufflée par de (mauvais?) scénaristes aux protagonistes du film.
Au final, c'est juste un film gore de plus, surhumain en plus.
Je vous conseille plutôt de vous attarder sur la série 'the boys' qui dépeint un monde dans lequel des super héros sont sous contrat avec une multinationale. Rien que le pilote de la série éclate Brightburn de long en large, autant en effets spéciaux, en musique qu'en détail de la psychologie de chacun des personnages.
Le personnage de la série nommé "Homelander" est ce que Brightburn aurait du être.

Un petit film de série B qui n’a rien à se reprocher sur la forme mais qui n’arrive pas à décoller, son scénario manque d’originalité et de tension.
Fade et sans grand intérêt.

Quel dommage que Brightburn manque autant d'ambition, le film avait pourtant un concept en or... Il faut bien reconnaître que modifier le mythe de Superman pour faire du super-héros un monstre est plutôt original, d'autant plus qu'ici, les similitudes sont poussés à l'extrême pour appuyer la référence. Et pendant 1h30, le film se déroule sans accro: il démarre lentement mais sûrement puis s'emballe dans le gore et la violence. Le hic, c'est que Brightburn termine comme il a commencé, à savoir dans l'intimité de la famille (pas tout à fait en réalité, mais presque) et de fait, ne donne pas l'occasion à l'enfant de montrer l'étendue de ses pouvoirs. Le film aurait mérité de durer 30 minutes de plus durant lesquelles on aurait pu le voir agir à grande échelle...

Il y a beaucoup de sottises mais des choses beaucoup plus intelligentes que votre film d'horreur habituel. Il y a un peu trop de sang trop vite pour un vilain animal mais un film n'a que 90 minutes ? Ils utilisent aussi quelque chose pour déclencher la folie, pour l'expliquer. C'était à trembler. Cela m'a rappelé le silence des agneaux.

De bonnes idées de base qui pâtissent malheureusement d'une réalisation un peu bancale (certains effets spéciaux sont dignes d'un téléfilm). Le mélange SF/Horreur est pourtant intéressant mais l'acteur incarnant l'enfant du mal n'est pas du tout convainquant.

Dommage, on passe à côté d'un super film. C'est souvent téléphoné. L'intrigue est sous exploité malgré les bonnes idées. La fin donne envie d'une suite.

Ce détournement horrifique du mythe de Superman est très affriolant pour ceux qui aiment lorsque les codes sont chamboulés. Le producteur James Gunn connait son sujet ! En effet, le réalisateur des "Gardiens de la Galaxie" transforme la figure de super-héros en psychopathe prépubère qui étripe des adultes. Les super-pouvoirs, tels que voler, la vision laser ou encore la force surhumaine, n'ont jamais été aussi effrayants ! Mais "Brightburn", en dehors de son invention originale et inédite, revêt un développement on ne peut plus classique. On repense alors à des films comme "Carrie au bal du diable" ou "La malédiction" où le Mal s'empare de la plus innocente apparence. Soudain, cette revisite du super-héros devient très prévisible... D'un côté, on se délecte des scènes cruelles à la pelle, où le gore est parfois poussif mais où l'amour maternel jusqu'au-boutiste constitue l'un des rares enjeux du film. Mais de l'autre, le scénario, en plus d'un long démarrage, n'approfondit pas les origines obscures de son personnage, quitte à laisser le spectateur dans le flou horrifique le plus total. C'est regrettable car l'originalité se résume essentiellement à son point de départ, confondu dans la forme traditionnelle du pur slasher.
Mais le mélange des genres et la confusion des codes fonctionnent et c'est l'essentiel. Côté frisson, "Brightburn" est efficace, servi par le jeu froid et malaisant de Jackson A. Dunn et la détresse de Elizabeth Banks. Le final, sans doute le passage le plus prégnant du long-métrage, se transforme en survival explosif, brillamment mis en scène !

On nous avait caché cette partie sombre de l'enfance de Superman. Car c'est bien de cela dont il s'agit. "Brightburn" est un mélange intéressant entre le film de super-héros et le cinéma d'horreur. Pitch attrayant et orginal mais cette originalité s'arrête là. L'intrigue suis un chemin un brin convenu proche de ce qui se fait dans les slashers. C'est toutefois bien foutu visuellement parlant notamment quelques scènes gores qui satisferont sûrement les amateurs. Simple et efficace avec une ambiance soignée. S'il ne tire pas tout le positif de son potentiel, "Brightburn" s'avère plus que correct.

Voici une petite surprise qui nous permets de passer un moment sympa et changeant des films "d'horreur" (avec le coté super héros venu d'une planète quelconque). Le début prend doucement ses marques et suit ensuite son rythme sur une cadence qui permets de ne pas nous ennuyer. Le garçon joue brillamment son rôle. L'histoire est assez basique à la lecture du synopsis et aurait pu être un peu plus approfondi (concernant ce fameux "vaisseau"), même si la fin restant ouverte laisse entrevoir une possibilité d'une suite. Il y a de bons passages même si parfois on en penserait presque à Carrie (sur le point de départ plus ou moins..). Après la BA en montre une fois de plus malheureusement un peu trop, laissant le spectateur prendre un claque plus poussé que la "simple" histoire restant en surface. Après il fallait oser le pari et c'est relativement réussi, et on n'attends une suite, ou bien un spin off car son arrivé et très vague. Mais comme divertissement, sa se laisse voir et heureusement le réalisateur ne tombe pas dans les travers des jumpscares à gogo et compagnie comme c'est la mode… Un cahier des charges assez simple mais qui remplit l'ensemble ; laissant le spectateur passer un moment pas effrayant à proprement dit ; mais un sous genre de l'horreur comme on en voit pas vraiment. Un chemin peut être à explorer. Pourquoi pas (perso, je ne me suis pas ennuyé et n'ait pas vu le temps passé une fois pris dans la trame et son avancée). Amateur, pourquoi pas. Cela change sans aller dans la surenchère visuelle ou hémoglobine à foison. Sympa

L’idée d’un Superman qui aurait viré psychopathe dans son enfance est réjouissante. Malheureusement sa mise en forme pèche par quelques facilités d’écriture (notamment quant à la progression trop directe de certains personnages) et un casting pas toujours convaincant.

Une série B prometteuse sur le thème de l’enfant possédé, qui se révèle vite être un pétard mouillé en dépit de quelques scènes sympas.