Derniers Avis sur Une Nuit à l'opéra

Sortie en 1935, cette comédie burlesque des Marx Brothers est réalisée par Sam Wood et Edmund Goulding. Pour une fois, le film n’est pas seulement prétexte à l’enchainement des gags des trois frères (Groucho, Chico et Harpo). En effet, sans que le scénario soit étoffé, cette histoire de ténors d’opéra qui cherchent à obtenir le premier rôle s’agrémente de quelques chants. La scène de l’entassement d’une multitude de personnes dans la cabine exiguë d’un bateau reste totalement hilarante et constitue une bonne raison de regarder cette œuvre. Bref, un classique de cet humour si particulier.

Comme souvent dans les films des Marx, le meilleur côtoie le moins bon, ainsi on pourra trouver les joutes verbales lourdes et interminables, mais le film est largement sauvé par la bande sonore, car une fois n'est pas coutume nous n'avons pas affaire à du sirop mais à une musique de qualité emportée par une jolie chorégraphie et à quelques numéro de bravoures comme la séquence de la cabine trop petite spoiler: (15 personnes dans 6 m²) ou encore les mufleries de Groucho, on se souviendra longtemps de la scène au restaurant ou il jette la note à son invitée en lui disant : "9,40£, c'est scandaleux, ne payez pas !"
. Quant au délire final, c'est une pépite d'humour burlesque et ravageur.

Un film avec les Marx Brothers. C'est très bete mais moi je suis client et même si le film date des années 40 je trouve qu'il a toujours un humour actuel.

L'humour des Marx Brothers déborde toujours d'une ironie mordante dans cette comédie plaisante. Les répliques assassines de Groucho, les acrobaties de Harpo et les coups tordus de Chico ne manquent jamais de nous faire rire ou au moins sourire avec malice. C'est une forme de comédie simultanément joyeuse et grinçante

rien à redire sur ce film, c'est juste un chef-d'-oeuvre d'humour et de non-sens comme seul savaient le faire les Marx, la qualité d'un film réussi c'est que l'on peut le voir et le revoir sans jamais s'ennuyer et ici il y a de quoi, on n'énumère plus les gags loufoques et les personnages déjantés tel Groucho qui sort des répliques singlantes où pointe à tout moment l'humour juif-américain, en revoyant ce film on dénote le nombre de gags et situations qui on été recopiés par la suite dans des films comiques; contrairment aux burlesques des années 20/30 genre Laurel & Hardy qui se sont démodés, ici il n'en est rien, on rit plus des jeux de mots et des situatiuons absurdes que des gags tarte à la crême des autrtes film produits à cette époque, même les films de Chaplin se sont démodés, les films des Marx ont traversé les décénies sans prendre une seule ride est-ce peut-être que les trois personnages se complétaient? le muet face au bavard ou le roublard, frères et complices dans la déconnade la plus totale

Les Marx Brothers c'est quand même une belle part de mon enfance, peut-être pas si grosse que j'aime à l'imaginer, mais belle parce qu'il s'agit probablement de mes humoristes préférés au cinéma. Alors c'est avec le coeur que je parle de ces mecs là, pour leur loufoquerie, leur imaginaire, et les fous rires qu'ils m'ont donné... et qu'ils continuent à faire. Preuve en est. Ce film est donc considéré comme leur meilleur ce qui est très discutable. Les vrais savent... Soupe au canard reste le summum. Ici on sent trop l'intrigue, on est trop rattaché à des évènements et jamais ça n'arrive à prendre l'ampleur démesurée de L'explorateur en folie par exemple. D'autre part la réalisation reste à désirer, c'est efficace parce que les Marx en font des caisses mais je pense à la scène où ils tournent en rond entre deux salles en enlevant les lits, bien que ce soit hilarant, ça aurait pu l'être beaucoup plus si le tout avait été filmé en plan large avec le mur pour faire un split screen ou quelque chose du genre, du coup c'est assez peu inventif et je suis convaincu que certaines scènes aurait pu aller beaucoup plus loin. C'est toujours assez sympa de retrouver les blagues types des frangins comme celle des klaxons d'Harpo ou lorsqu'il fait monter le siège pour le piano mais il n'y en a pas assez j'ai trouvé, genre dès qu'il arrive dans la salle avec les trois aviateurs j'ai su tout de suite qu'il allait leur coupé la barbe mais pourquoi ne pas avoir sorti un ciseau gigantesque de ses poches... Du coup on a vaguement l'impression qu'ils ne vont pas aussi loin que leurs précédentes productions. Les scènes chantées sont toujours aussi chiantes, heureusement que Chico est là pour jouer du piano comme un Dieu, je pourrais ne voir un film que sur ce mec en train de pianoter n'importe comment. Là on a remplacé Zeppo par un autre gugus, je ne comprends pas très bien ça alourdit l'histoire, ça aurait été beaucoup intéressant sans cette amourette... Ca ne m'empêche pas de m'être pris quelques fou-rires mais j'ai comme l'impression qu'une fois qu'ils sont passé à 3 ils se répètent et que c'est moins inventif que leurs premiers films. On est dans quelque chose de plus spectaculaire, un peu comme dans Le Grand Magasin, avec Harpo qui joue à Tarzan, et personnellement je préfère leur aspect intimiste qu'on avait dans les premiers. Cela dit j'ai adoré, et je ne m'en lasse pas. Ca m'a fichtrement donné envie de me remettre à leur filmographie ne serait-ce que par nostalgie !

Œuvre maîtresse des Marx Brothers, truffée de gags et de réparties burlesques – essentiellement de la part de Groucho ; le tout sur un rythme d’enfer. Mais il faut bien le dire : 80 ans plus tard, on ne fait que sourire poliment avec un peu de nostalgie. Un grand classique qui n’est plus dans l’air du temps.

Unique, fou, réjouissant, dansant et surtout très drôle. Un mélange parfait pour une distraction sans âge, digne des Charlot et des Keaton. Vraiment excellent

Avant ça, pour moi, Marx Brothers était uniquement synonyme d’une bonne phrase de Woody Allen (Marxiste tendance Groucho) et d’une scène hommage dans « Tout le monde dit I Love You ». Pour moi, ce titre « A Night At The Opera » était uniquement associé à l’album mythique de Queen. Mais je sais désormais qu’il s’agit également d’un film burlesque très réussi des Marx Brothers ! Certes, l’histoire est prévisible et connue dans ce type de comédie : opposition entre art et business, les bons sont des artistes authentiques sans reconnaissance, les mauvais sont reconnus mais ne pensent qu’au show et aux paillettes. Les gens simples qui donnent des spaghettis à tout le monde et la haute société égoïste.Tout le monde sera néanmoins réconcilié dans un grand spectacle. Si l’intrigue est classique, elle offre cependant à ses comédiens beaucoup de possibilités, et ils s’en donnent à cœur joie ! Les scènes comiques fonctionnent à chaque fois, grâce aux performances (quasi) uniquement physiques des acteurs ! Clowns-acrobates, ils maitrisent le décor et semblent pouvoir faire ce qu’ils veulent pour nous amuser. Ce type d'humour fait plaisir, d'autant qu'il a pratiquement disparu aujourd'hui, où l'humour réside surtout dans les dialogues ou les effets spéciaux. Avec les Marx Brothers, impossible de s'ennuyer, même à l'opéra!

Classique indémodable des Marx Brothers, "Une Nuit à l'opéra" matérialise la conjonction de plusieurs génies du rire autour d'une histoire bien écrite et étonnement bien mise en scène.
Démarrant à partir d'une romance des plus classique, cette aventure singulière vous fera traverser l'Atlantique à la découverte de personnages plus charmants les uns que les autres. Que ce soit par les dialogues, la gestuel ou les mîmes, les gags dont fait l'objet "Une Nuit à l'opéra" réussissent à traverser les âges avec élégance et finesse.
Alliant la comédie au musical grâce aux exceptionnelles participations de Kitty Carlisle et d'Allan Jones, ce récit vous permet également de savourer les talents de musiciens de la célèbre fratrie. Entre solo de piano et harpe les amateurs de douces mélodies seront conquis.
C'est donc sous un beau clair de Lune que s'achève ce standard du cinéma. Armé de trois frères animés et talentueux, on peut être sûrs que leur renommée n'est pas prête de tomber dans l'oubli.

Un film "Marx brothers" dans la pure tradition du genre. On peut cependant regretter la trop peu présence à l'écran des trois frères.

Les Marx brothers dans un dans film pas exceptionnel mais avec une succession de scène comiques
qui sont devenus des références , un must quand même .

Superbe entrée des Marx aux studios de la MGM. On regrette l'absence de Zeppo, remplacé par un insupportable gringalet. La séquence de la cabine a une bonne raison d'être un classique et la scène de poursuite dans les décors de l'opéra est géniale.

Ce film des Marx brothers est plus conventionnel que certains de ses prédécesseurs dans le sens qu’il est moins délirant et laisse intervenir moins de gags laissant plus de place à des morceaux musicaux non comiques et à une romance dont on se serait passé car ne concernant aucun des frères. En outre Groucho, qui pour moins est le plus intéressant et drôle des Marx, est bien moins présent dans ce film qui n’aide pas. Mise à part sa qualité inférieure Une Nuit à l’Opéra propose tout de même quelques bonnes scènes et se regarde facilement.

L'une des oeuvres majeures des Marx Brothers! L'un des gags les plus cèlèbres du 7ème art se retrouve dans une sèquence myhtique de "A Night at the Opera". Le film nous les montre d'abord sur un transatlantique! Groucho fait apporter dans sa minuscule cabine une malle si grande que la première rèflexion du porteur est: "Faut-il la mettre dans la cabine ou la cabine dans la malle ?" Mais ce n'est pas fini, puisque la cabine va finalement contenir: les trois frères, Allan Jones, deux grandes femmes de chambre, un plombier, une manucure (indispensable au confort de Groucho), une dame qui cherche sa tante Minnie, une ènorme femme de mènage, tandis que des garçons vont et viennent, prenant commandes, lesquelles s'achèvent règulièrement sur "Et un oeuf dur!", criè par Chico! Tout cela à l'air de tenir ensemble jusqu'au moment ou la terrible Margaret Dumont vient rendre une petite visite à son cher Groucho! Un vèritable torrent humain s'abat alors sur elle... et sur nous dans ce grand classique des Marx Brothers avec des gags pour la plupart d'anthologies! Un must...