Avis : L'Incroyable histoire du Facteur Cheval - Page 2

Monsieur Gamblin est excellent dans son interprétation ! Il vous touche au plus profond ! Très bon acteur qui a su comprendre et transmettre ce qu'a du ressentir le vrai facteur Cheval J'ai pas arrêté de pleurer... mais de l'humain ça fait du bien !

L'INCROYABLE HISTOIRE DU FACTEUR CHEVAL (2019): L'amour fou d'un père pour sa fille. Joseph Cheval, le facteur du village, une personnalité taciturne et taiseuse, au regard malicieux, constamment en osmose avec la nature pendant ses tournées faites de longues marches à pied. Sa fille, Alice, deviendra le joyau de sa vie. En manque de mots pour lui prouver son amour, il va rassembler ses passions enfouies en lui pour lui créer un symbole d'affection unique au monde. Une réalisation qui nous fait remonter le temps en nous propulsant en 1873 dans la Drome, et nous faire connaitre cet homme hors du commun. Une première partie du film peut-être un peu lente, mais conçue afin de nous attendrir pour la suite de cette histoire. Je vais tout simplement vous dire que j'ai vraiment aimé ce film, admiré ce Joseph d'aspect naïf, pour un entêtement qui va durer 33 ans. Pratiquement toute une vie , avec ses hauts et ses bas. L'image de cet homme simple avec sa brouette remplie de pierres, une interprétation parfaite de l'acteur Jacques Gamblin, sa partenaire, Laetitia Casta, toujours resplendissante. Un film sans grandes agitations, mais qui devient très intéressant pour ses personnages remplis de tendresse. Une jolie réalisation illustrée par de magnifiques paysages.

il faut en premier souligner la superbe performance de J Gamblin. filmé mi couleur, mi sépia le rythme est beaucoup trop lent , bien sur a l'époque le temps s'éternisait dans les campagnes, et la vie dure ne rendait pas les choses faciles, mais là c'est trop. la réalisation est soignée mais manque de vitalité on est a la limite de l'ennui, malgré les paysages et les éclairages bien dessinés . on reste sur sa faim.

Film lent au démarrage, finissant par ne jamais démarrer ! Au vu de la BA, je fus totalement excité par la sortie de ce film : j’avais hâte. Le jour du visionnage est arrivé, j’en resort déçu.

Je m’étais fait une idée totalement différente du film, beaucoup de scènes sont “ennuyantes� et “plates�, alors que, avec la même histoire, il était totalement possible de faire un film qui cartonne...

Enfin bref, sinon, la reconstitution du palais demeure très bien faite. De la même manière, si vous êtes de la région ou de passage ici, n’hésitez pas à allez le visiter : vous ne le regretterez pas !!

Un bon film où il faut retenir la superbe prestation de Jacques Gamblin dans la peau d'un facteur taiseux du monde rural qui n'a pas été épargné par les coups du sort avec la perte de ses deux épouses et de deux enfants. Un homme quelque peu sauvage, incapable d'exprimer ses sentiments envers ses proches mais qui a eu la force de réaliser son rêve en concevant sur plus de trente années de sa vie deux œuvres d'art remarquables (le Palais Idéal et le moins connu Tombeau du silence et du repos sans fin) malgré des tournées postales à pied de plus de trente kilomètres par jour. Jacques Gamblin est épaulé par une correcte Laetitia Casta. Les deux reproches sont celui d'avoir choisi de tourner le film dans une partie plus méridionale et montagnarde de la Drôme alors que ceux qui ont eu la chance de se rendre au village d'Hauterives qui situé dans le Nord de la Drôme, constateront que la végétation est plus septentrionale et qu'il n'y a pas de montagne, simplement des collines qui ne dépassent pas les cinq cent mètres d'altitude et le deuxième est surtout l'enchaînement expéditif de certains événements clefs dans la vie du facteur Cheval tels que la rencontre, le mariage et la naissance de sa fille Alice ainsi que son décès et de celui de sa femme Philomène alors que le rythme général du film est lent. Un film pour ceux qui veulent enrichir leur culture générale.

Assez difficile certainement de mettre en images un personnage comme le facteur Cheval présenté ici comme particulièrement taiseux, limite neurasthénique. Reste à savoir s’il était comme ça. Fort possible. En tout cas, c’est le choix fait dans ce portrait devant la caméra de Nils Tavernier. Il en ressort donc quelque chose d’assez fade, et lent qui pourrait presque devenir ennuyeux. En arrière-plan du récit, bien entendu, l’œuvre d’art naïf dont tout le monde a plus ou moins entendu parler. Et au travers de laquelle s’expriment des sentiments difficiles à traduire à l’écran. C’est toute la limite de l’exercice cinématographique d’exposer ce caractère, de fournir les clés pour percer cette carapace. S'il n'y avait pas cette empathie et cette sympathie naturelle pour le facteur Cheval, la critique serait certainement plus sévère.

En surface, l'on voit une belle région, des paysages, une reconstitution de la France telle qu'elle assez réussie..mais les caracteres sont plats, le facteur est hagard hébeté , sa femme Laetitia Casta assez transparente puis elle n'apparait quasi pu à la moitié du film
La curiosité est que chacun joue une seule émotion , alors que le métier de comédien est le contraire !!
On pourrait imaginer le facteur Cheval reveur, poete, mégalo etc..et on voit un taiseux courageux handicapé des emotions !!!!

Vraiment très long. L'histoire était super intéressante, les prises de vues restent magnifiques mais le film est bien trop long. Par ailleurs, c'est un film particulièrement déprimant.

Doté d'une excellente réputation comme documentariste, j'avoue être moins convaincu par Nils Tavernier cinéaste. Raconter cette « incroyable histoire » de la façon la plus classique qui soit, c'était à mon sens la moins bonne chose à faire. Alors je ne dis pas : il n'y a pas réellement de fausse note, le récit se suffisant presque à lui-même pour qu'on y trouve un minimum d'intérêt. De plus, il y a une dimension presque irréelle à travers ce héros régulièrement marqué par le deuil, mais trouvant toujours la force de rebondir, d'aller jusqu'au bout de son rêve, le beau travail sur la lumière étant également à souligner. Mais pour moi, cette vie, il fallait la traiter avec folie, imagination, une vision originale : or, on reste désespérément dans une dimensions trèèèèès classique, presque de cinéma à la papa, le film manquant considérablement d'intensité, voire d'émotion du début à la fin. Ça n'empêche pas quelques jolis moments, Tavernier ayant le bon goût de rester sobre dans le ton adopté. Reste que lorsque j'imagine ce qu'aurait pu faire un Terry Gilliam ou un Michel Gondry d'un tel projet, je ne peux que nourrir une réelle frustration au vu du résultat final... Dommage.

Ce film mérite les avis élogieux de ses spectateurs. Jacques Gamblin qui porte le film du début à la fin est juste grandiose. Dans le rôle d'un taiseux, par son Art, le comédien nous fait ressentir la force des émotions de cet homme sans mots. Bravo !

Film particulièrement plat, sans rythme, où seule la rayonnante L. Casta permet de ne pas se crapahuter. Le parti-pris choisi pour le personnage du facteur, décrit comme un personnage obtus et refermé sur lui-même, aboutit à une interprétation caricaturale par J. Gamblin.

De Nils Tavernier (2019) .
Un film naturaliste tant il nous plonge et décrit avec une grande aquité la france rurale de la fin du 19 ième siècle . Au delà de l'histoire incroyable de cet homme , c'est un livre ouvert sur la dureté de la vie rurale . Laetitia Casta joue un philomèle imprégnée d'amour et d'abnégation. Si l'histoire est extraordinaire et hors du commun, le récit est un peu (parfois) un peu lourd en voulant un peu trop appuyer le propos. C'est un peu dommage car mis à part celà Jacques Gamblin, vraiement habité par son personnage est vraiement incroyable de justesse. Un grand rôle assurément .

"Très bien"... Mais un peu décevant après l'avoir tant attendu. Un peu téléfilm mélo... et Lamblin en fait des caisses avec ses yeux plissés genre "chui un paysan matois"...! Casta par contre 😀 est magnifique... et ELLE n'en fait pas des caisses... j'aime beaucoup Lecoq aussi... on ne le voit pas assez au ciné ! ce gars a une humanité pas croyable... grand second rôle... dommage...

Réalisation poussive, pataude voire un brin scolaire ... à l'image du jeu peu inspiré de Gamblin dont je me demande ce qui l'a inspiré dans ce personnage tant il en restitue si peu le feu intérieur. Et que dire des maquillages ! Laetitia Casta garde pratiquement son visage de gravure de mode face à un Gamblin qui est grimé petit à petit en vieillard (et qui cille très bien des yeux !). Je m'attendais à beaucoup mieux et, finalement, me suis ennuyé ferme.

La vie peu commune non pas d’un fou ou d’un original (mais un petit peu quand même) mais d’un taiseux avec une vraie âme de poète, un personnage totalement habité par Jacques Gamblin. Le film est attirant mais je m’attendais à une autre approche, la surcharge de romantisme empêche l’histoire de véritablement décoller. Mais le Facteur Cheval c’est surtout un "palais" unique en son genre (à Hauteville dans la Drôme), un extraordinaire bric-à-brac fait de cailloux, de chaux, de mortier et de ciment. Le voir, le toucher, le (re)sentir vaut tous les films du monde.