Avis : L'Incroyable histoire du Facteur Cheval - Page 7

4,3 - Le cinéma est fait pour ce genre de films ! Belle mise en scène sur une sublime bande son telle une poésie narrée avec une profonde humanité. Peu de dialogues, l'émotion se dégage de chaques plans parfois d'une intensité incroyable !!

Jacques Gamblin bien que nous ayant déjà habitué à des interprétations brillantes, touchantes et toujours très sincères... incarne ici son personnage avec un charisme éblouissant !! Il est le personnage !! Un homme simple, dur et profondément touchant meurtri par les blessures de la vie et les dures éprouves qu'il a du affronter sans jamais abandonner son incroyable "entreprise"...

La scène au bord de l'eau spoiler: suite à la mort de sa fille
est d'une intensité rare où nous souffrons avec le personnage !!..

L. Casta confirme son talent sans aucune prétention. Simple, juste, touchante..
Le casting dans son ensemble est très réussi y compris la jeune fille remarquable qui incarne la fillette de Mr Cheval

Un bon film sur l'obsession tant artistique que sentimentale, classiquement réalisé et bien interprété.

très beau film , réalisé avec soin , une belle lumière qui met en valeur la Drôme, Gamblin géniale, sans excès joue un taiseux, un timide mais volontaire. a la vie tragique et bien remplie. Casta est moins crédible mais fait le job.ce film donne envie d'en savoir plus .

Une mise en scène qui a des choses à raconter, celui d’un facteur citoyen du 19eme siècle, une excellente et émouvante histoire biographique, le solitaire entêté construisit son palais de pierre recyclé en mémoire de sa fille tragique qui en a rêvé de son vivant, avec simplicité que j’en apprends ce que c’est l’art naïf défini par l’ancien ministre de la culture.

J'ai tout aimé de ce film.
Les personnages bien sûr, à commencer par Jacques Gamblin, qui est littéralement habité par son rôle et campe un facteur Cheval au bord de l'autisme et au delà du rêve. Laetitia Casta est une paysanne convaincante et belle.
Les paysages de la Drôme aussi qu'on retrouve avec bonheur, spectaculairement capturés par une caméra inspirée.
Les costumes et les maquillages aussi, confondant de réalisme pour le vieillissement progressif de Jacques Gamblin.
Pour le scénario, parfois un peu dans le pathos, mais intelligemment conçu et mis en image.
Pour le palais idéal du Facteur enfin, dont on ne soupçonne pas la puissance évocatrice voire onirique.
Un film émouvant, beau et vrai.

A la manière des superbes adaptations des livres de Marcel Pagnol, l'incroyable histoire du facteur cheval nous offre une belle histoire à travers des paysages ruraux du sud de la France offrant un cadre somptueux pour une histoire, même si elle semble merveilleuse au premier abord frolânt même le conte de fée, irrémédiablement humaine.

Joseph Cheval est un homme spécial, taciturne et renfermé mais dôté d'une grande imagination et doté d'une abnégation sans faille comme l'incarne le stupéfiant Jacques Gamblin qui donne une crédibilité et un caractère à ce personnage qui semble venir d'une autre époque (pas étonnant qu'il ait été diagnostiqué comme probable autiste asperger après sa mort).

Mais ce qui constitue, l'autre aspect important de sa vie est qu'elle est également constituée de drames puisque tout au long de son existence, sa famille peu à peu s'éteindra et ce, avant lui.
Son palais devenant peu à peu un symbole de sa famille éteinte derrière lui.

Le film de Nils Tavernier parvient à merveille à jongler entre la fascination légitime que représente la construction de son palais idéal à travers de nombreuses personnes itinérantes venant le féliciter ou simplement l'amour que sa famille lui porte mais aussi sur la nature étrangère du personnage ayant accompli un acte presque inhumain, insensé.

Cette histoire dépasse probalement le cadre d'un seul film mais celui-ci lui rend un bel hommage si ce n'est un peu plus...
Mention spéciale aux séquences de construction du palais, très nombreuses et immersives qui permettent de voir (fidèlement ?) comment il s'y est pris.

Je n'ai pas aimé ce film même si j'adore les acteurs . Il est trop lugubre , trop de décès et une ambiance lourde que je n'ai pas du tout appréciée. Je ne le conseille pas .

Il est des hommes qui ne sont pas fait pour le monde dans lequel ils vivent. Joseph Ferdinand Cheval est de ceux-là. Très réservé, limite asocial, car homme de très peu de mot, ce facteur parcourt seul 30km par jours afin de livrer le courrier dans l’arrière-pays de la Drôme. C’est dans cette nature abondante et magnifique, loin de toute présence humaine, qu’il aime à rêvasser librement, inspiré, selon ses dires, par les feuilles et les oiseaux. Un jour, il chute en buttant sur une pierre, il décide de déterrer cette pierre, mais au lieu de la jeter rageusement au loin, il la conserve et commence à bâtir un palais dédié à sa fille Alice.
Lui qui n’a jamais été maçon, lui qui a déjà des journées exténuantes, lui qui est moqué ; il se fait fi de tout et, pierre par pierre, va élever un édifice à nul autre pareil. Son style unique est si particulier qu’un terme devra être créé pour pouvoir le qualifier : architecture naïve.
Durant 33 années, lui qui parait incapable de participer à toute discussion, trouve ainsi un moyen hors norme pour s’exprimer sans retenues et avec une totale liberté.
« L'incroyable histoire du facteur cheval » peut sembler un titre de film pompeux, mais l’histoire l’est vraiment et c’est un plaisir que de se la laisser conter par Nils Tavernier.
La base d’un bon biopic est la ressemblance physique des personnages, Jacques Gamblin avec sa moustache et ses joues émaciées, est tout simplement bluffant de ressemblance avec notre facteur ! Son jeu d’acteur, tout en mutisme, ainsi que son regard incroyable, sont absolument parfaits. Dire qu’il porte le film dans sa sacoche de postier est un doux euphémisme !
Ayant vécu 88 ans (en 1924 cela est rare), il fallait une attention particulière à la réalisation du vieillissement physique du personnage à l’écran. Cela est fait avec soucis du détail, jusqu’aux mains qui changent dans le temps car elles ont été mises fortement à contribution pour édifier ce « palais idéal ».
Il y a du rêve dans ce monument, un mélange d’influences de divers continents et d’architectures, dont certaines sont fantasmées. On peut y voir une œuvre exutoire d’un homme que la vie n’a jamais épargné : il a enterré tous ses proches, enfants inclus…
Laetitia Casta incarne sobrement sa seconde épouse qui a été un pilier fondateur pour Joseph, car c’était une femme compréhensive dont l’amour, aussi fort et résistant que le meilleur ciment, a nullement été éprouvé par les duretés subies et le caractère hors norme de son mari.
Filmé simplement, avec un amour de la campagne, de façon non ostentatoire, en accord avec l’âpreté de la vie de l’époque. Les trucages sont excellents et l’on croit réellement voir la construction du palais dans une nature sauvage profondément altérée depuis. Enfin, les tons ocres, les lumières et le noir profond utilisés font penser à des teintes picturales soignées, ce tableau est rehaussé par une musique absolument superbe et majestueuse.
Cet homme n’était pas en adéquation avec le monde, pourtant, au fond de lui, il a trouvé les bienfaits d’une passion qui, d’abord perçue comme étant une pure folie, est devenue une bâtisse qui perdure au point que le monde entier vient l’admirer.

Très beau film. Ce film tient en grande partie à la prestation de Jacques Gamblin, qui réussit à faire passer beaucoup d'émotions à travers son personnage de facteur Cheval. Laetitia Casta est très bien également.

On avait tout pour faire un beau film, l'histoire extraordinaire d'un homme extraordinaire, des paysages magnifiques et un très bon acteur. Mais ce n'est pas parce qu'on mélange de très bons ingrédients qu'on réussit son gâteau. Ce film plus proche du cinéma muet que du parlant se complaît à dépeindre la souffrance et la mort alors que le Palais Idéal est une ode au rêve et à la vie. Cheval avait Joseph comme premier prénom mais se faisait appeler Ferdinand de son deuxième prénom. Le film rend mal la démesure de l'oeuvre de Cheval. Au final, il ne se passe pas grand chose, l'histoire est longue, très longue.

Je ne vois vraiment quel moindre reproche l'on peut faire à ce film magnifique racontant une histoire magnifique.
Ce film mérite qu'une seule note : 5/5.
Quelle émouvante histoire et quelle belle réalisation il en est fait.
Un petit bijou historique, bouleversant et merveilleux.
Je vais aller visiter ce palais prochainement.

Il est difficile de cerner la personnalité du facteur F. Cheval, entre autisme, repli sur soi, génie et égoisme. Le film relate tout à fait bien ces multiples aspects et c'est son point fort, porté tout particulièrement par Jacques Gamblin.
Belle réussite !

Jacques Gamblin EXCELLE dans "L'incroyable histoire du Facteur Cheval"... Personnage qui me fascine depuis que j'ai 12 ans. Pas Jacques Gamblin, Joseph Ferdinand Cheval. Combien de fois me suis-je dit, quelqu'un devrait réaliser un film sur la vie de cet homme incroyable. Et bien c'est fait, Niels Tavernier signe ce film et quel film! Bouleversant, magnifique. Quel bel hommage. Le retour de Laetitia Casta n'est pas pour me déplaire non plus. Niels Tavernier réalise un grand film qui mérite toutes les récompenses du monde. Et j'espère que Gamblin recevra les honneurs qu'il se doit pour son jeu d'acteur époustouflant.

Inspiré de l'histoire du facteur Cheval, humble fonctionnaire de l‘administration postale qui va, en 1879, consacrer 33 ans de sa vie à construire un palais en pierre, Nils Tavernier sublime ici cette histoire vraie à travers un film plein d’humanité. Jacques Gamblin porte le film de bout en bout, habité par son personnage tout en mystère, rugueux et solitaire, surfant sur les aspérités de l’autisme mais toujours généreux. Belle prestation également de Philomène, épouse vivante et nourricière jouée par Laetitia Casta. Un beau film sur l’amour inconditionnel et l’âpreté de la vie…

Une histoire extraordinaire que je ne connaissais pas. Malgré une ambiance provinciale de début du siècle pesante, un homme à part, dans son monde, avant-gardiste, talentueux, passionné. Casting talentueux. Pleins de sentiments, jolis clichés. A voir absolument